WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

"Contribution des PME de l'informel au développement durable"

( Télécharger le fichier original )
par Guy Daniel LELEKUA MAMPUYA TAMBA
Institut supérieur pédagogique (ISP) de Mbanza-Ngungu en RDC - Licence 2012
  

sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION GENERALE

1. Etat de la question

Le débat sur l'ajustement structurel évolue depuis une quinzaine d'années et l'un des axes de réflexion s'est dessiné dès le début des années 80 et portait sur les causes principales de la crise économique dans laquelle se débattaient de nombreux pays en voie de développement.

A l'origine, les débats ont opposé ceux pour lesquels l'effondrement économique s'expliquait en premier par des conditions économiques extérieures défavorables et ceux qui mettaient en cause des problèmes économiques internes des pays concernés (les externalistes et les internalistes). Les arguments des internalistes ont prévalu dans une large mesure, du moins parmi des décideurs chargés par la suite pendant les années 80, d'élaborer les PAS : la stabilité du système économique de leur pays et l'amélioration de performance constituent pour la plupart des gouvernements des pays en voie de développement un champ d'action où ils peuvent conserver une certaine maîtrise de leur avenir économique...

De ce fait, la baisse sans cesse croissante du pouvoir d'achat des salariés exerçant dans le secteur moderne incite les ménages à rechercher des revenus complémentaires dans le secteur informel pour joindre les deux bouts du mois. L'adoption et la mise en oeuvre des politiques d'ajustement structurel avec ses effets pervers (réduction des salaires, diminution des effectifs de la Fonction publique, privatisation des entreprises d'Etat...) ont contribué à la dévalorisation du secteur public et par conséquent, il y a gonflement du nombre d'agents opérant dans le secteur informel.

Bref, un dédoublement du secteur formel en secteur informel dans lequel chaque activité dite "en règle" a une réplique. Tout se passe comme si l'économie de ces pays affiche deux faces à l'image du dieu Janus. L'informel et le formel sont donc intimement liés, ne serait-ce que par la monnaie dont ils font un usage commun. (Http// : myweb.worldnet.net. consulté le 12 janvier 2012).

Si la pratique de l'économie informelle procure des gains faciles, l'ampleur des conséquences est importante sur la société. L'évasion fiscale et le travail au noir pénalisent grandement les individus qui respectent les lois et doivent supporter un fardeau fiscal additionnel. Les travailleurs au noir ne bénéficient d'aucune protection sociale, les consommateurs d'aucune garantie. Les entreprises ont à faire face à une concurrence déloyale préjudiciable à l'emploi, de la part de ceux qui ne respectent pas les obligations générales fiscales et sociales (http : //www.finances.gouv.fr/DGCCRF, 20-12-2011).

Les acteurs de l'économie informelle sont discriminés jusque dans le langage économique: les termes investissement et investisseurs ne couvrent en général que les opérateurs de l'économie dite moderne, et bien entendu les investissements extérieurs. L'importance du secteur informel surtout sous la forme du petit commerce n'est pas à démontrer en République Démocratique du Congo.

En effet, du politicien à l'homme de la rue, de l'intellectuel à l'analphabète, de l'Etat à l'individu, du citadin au paysan, tout le monde est soit opérateur, soit bénéficiaire des biens et services fournis par ce secteur. L'informel agit ainsi à la fois comme soupape de sécurité et amortisseur des chocs sociaux (http : //www.finances.gouv.fr/DGCCRF, 20-12-2011).

Il est clair que pour le moment, le secteur informel est devenu une source de régulation pour les opportunités d'emplois tant pour les nouveaux chercheurs d'emploi que pour les travailleurs recyclés ou reconvertis en Afrique. L'on comprend donc que l'économie informelle repose sur un compromis social, un consensus muet autour de la tolérance du non-respect de la loi (CISSE M., 2001).

Cependant, au cours de deux dernières décennies, les recherches sur les comportements des entreprises à l'égard du développement durable ou de leur responsabilité sociale se sont multipliées, elles ont toutefois été principalement menées auprès des grandes entreprises (Thompson et Smith, 1991 ; cité par Théophile Dzaka et alii, 2001).

Ainsi, le développement durable est la notion qui semble flou et ambiguë souvent définit comme un développement qui « répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs » (Brundtland, 1987 ; 43). La diversité de ce qui rend une activité « durable » est évidemment sujette à interprétation, d'où le manque de cohérence dans sa signification. Le respect de l'environnement, de la société et des individus sont tout aussi importants et l'entreprise poursuivant une stratégie de durabilité se doit de réaliser l'équilibre le plus harmonieux possible entre ces trois dimensions. (Laura BACALI, Martine M. SPENCE, Théophile K. DZAKA et Roxana C. CORDOS, 2001).

Eu égard à ce qui précède, nous nous posons ces questions :

1. Quelles sont les caractéristiques de Petites et Moyennes Entreprises informelles de la cité de Mbanza-Ngungu ?

2. Quel est l'apport de ces Petites et Moyennes Entreprises sur le plan social, environnemental et économique ?

sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus