INTRODUCTION GENERALE
1. Etat de la question
Le débat sur l'ajustement structurel évolue
depuis une quinzaine d'années et l'un des axes de réflexion s'est
dessiné dès le début des années 80 et portait sur
les causes principales de la crise économique dans laquelle se
débattaient de nombreux pays en voie de développement.
A l'origine, les débats ont opposé ceux pour
lesquels l'effondrement économique s'expliquait en premier par des
conditions économiques extérieures défavorables et ceux
qui mettaient en cause des problèmes économiques internes des
pays concernés (les externalistes et les internalistes). Les arguments
des internalistes ont prévalu dans une large mesure, du moins parmi des
décideurs chargés par la suite pendant les années 80,
d'élaborer les PAS : la stabilité du système
économique de leur pays et l'amélioration de performance
constituent pour la plupart des gouvernements des pays en voie de
développement un champ d'action où ils peuvent conserver une
certaine maîtrise de leur avenir économique...
De ce fait, la baisse sans cesse croissante du pouvoir d'achat
des salariés exerçant dans le secteur moderne incite les
ménages à rechercher des revenus complémentaires dans le
secteur informel pour joindre les deux bouts du mois. L'adoption et la mise en
oeuvre des politiques d'ajustement structurel avec ses effets pervers
(réduction des salaires, diminution des effectifs de la Fonction
publique, privatisation des entreprises d'Etat...) ont contribué
à la dévalorisation du secteur public et par conséquent,
il y a gonflement du nombre d'agents opérant dans le secteur informel.
Bref, un dédoublement du secteur formel en secteur
informel dans lequel chaque activité dite "en règle" a une
réplique. Tout se passe comme si l'économie de ces pays affiche
deux faces à l'image du dieu Janus. L'informel et le formel sont donc
intimement liés, ne serait-ce que par la monnaie dont ils font un usage
commun. (Http// : myweb.worldnet.net. consulté le 12 janvier
2012).
Si la pratique de l'économie informelle procure des
gains faciles, l'ampleur des conséquences est importante sur la
société. L'évasion fiscale et le travail au noir
pénalisent grandement les individus qui respectent les lois et doivent
supporter un fardeau fiscal additionnel. Les travailleurs au noir ne
bénéficient d'aucune protection sociale, les consommateurs
d'aucune garantie. Les entreprises ont à faire face à une
concurrence déloyale préjudiciable à l'emploi, de la part
de ceux qui ne respectent pas les obligations générales fiscales
et sociales (http : //www.finances.gouv.fr/DGCCRF, 20-12-2011).
Les acteurs de l'économie informelle sont
discriminés jusque dans le langage économique: les termes
investissement et investisseurs ne couvrent en général que les
opérateurs de l'économie dite moderne, et bien entendu les
investissements extérieurs. L'importance du secteur informel surtout
sous la forme du petit commerce n'est pas à démontrer en
République Démocratique du Congo.
En effet, du politicien à l'homme de la rue, de
l'intellectuel à l'analphabète, de l'Etat à l'individu, du
citadin au paysan, tout le monde est soit opérateur, soit
bénéficiaire des biens et services fournis par ce secteur.
L'informel agit ainsi à la fois comme soupape de sécurité
et amortisseur des chocs sociaux (http :
//www.finances.gouv.fr/DGCCRF, 20-12-2011).
Il est clair que pour le moment, le secteur informel est
devenu une source de régulation pour les opportunités d'emplois
tant pour les nouveaux chercheurs d'emploi que pour les travailleurs
recyclés ou reconvertis en Afrique. L'on comprend donc que
l'économie informelle repose sur un compromis social, un consensus muet
autour de la tolérance du non-respect de la loi (CISSE M.,
2001).
Cependant, au cours de deux dernières décennies,
les recherches sur les comportements des entreprises à l'égard du
développement durable ou de leur responsabilité sociale se sont
multipliées, elles ont toutefois été principalement
menées auprès des grandes entreprises (Thompson et Smith,
1991 ; cité par Théophile Dzaka et alii, 2001).
Ainsi, le développement durable est la notion qui
semble flou et ambiguë souvent définit comme un
développement qui « répond aux besoins du
présent sans compromettre les capacités des
générations futures à répondre aux
leurs » (Brundtland, 1987 ; 43). La diversité de ce qui
rend une activité « durable » est évidemment
sujette à interprétation, d'où le manque de
cohérence dans sa signification. Le respect de l'environnement, de la
société et des individus sont tout aussi importants et
l'entreprise poursuivant une stratégie de durabilité se doit de
réaliser l'équilibre le plus harmonieux possible entre ces trois
dimensions. (Laura BACALI, Martine M. SPENCE, Théophile K. DZAKA et
Roxana C. CORDOS, 2001).
Eu égard à ce qui précède, nous
nous posons ces questions :
1. Quelles sont les caractéristiques de Petites et
Moyennes Entreprises informelles de la cité de Mbanza-Ngungu ?
2. Quel est l'apport de ces Petites et Moyennes Entreprises
sur le plan social, environnemental et économique ?
2. Hypothèses
Partant de notre problématique, nous
présupposons ce qui suit : Les caractéristiques de
l'informel seraient cadrées sur la spécificité de ce
secteur constitué de micro-entreprises dans lesquelles il y a nette
facilité d'accès aux activités commerciales,
l'utilisation de ressources locales, la propriété familiale de
l'entrepreneur, l'échelle restreinte des opérations,
l'application de techniques simples, le nombre très réduit des
travailleurs, des qualifications acquises en dehors du système scolaire
officiel ou normal, des marchés qui échappent à la
règlementation et en fin ouvert à la concurrence.
Aussi, dirions-nous ces Petites et Moyennes Entreprises de
l'informel, pour contribuer au développement durable, viendraient
atténuer le nombre sensible de la pauvreté ; de plus, ils
permettraient aux démunis d'avoir accès à de biens et
services à bon marché (sous l'angle économique), la
création de l'emploi et l'amélioration du pouvoir d'achat des
consommateurs (sur le plan social) et à la protection de la nature et de
l'écologie (dans l'aspect environnemental).
3. Délimitation
spatio-temporelle
Le sujet sous examen se limite à l'étude de
contribution de Petites et Moyennes Entreprises du secteur informel au
développement durable. Dans le temps, nos investigations pendant la
période de recherche sur terrain. Dans l'espace, notre terrain
d'étude est les PME de Mbanza-Ngungu.
4. Intérêt et
choix du sujet
Sur le plan théorique et fondamental,
l'étude de l'entrepreneuriat dans le contexte de l'informel vise
à contribuer au débat sur la protection de
l'environnement, entendu selon l'approche économique,
comme la mobilisation des ressources dans la concrétisation du processus
de création et développement des petites et moyennes entreprises.
La littérature sur la création de PME, rapporte
que la majorité des entrepreneurs ne travaillent pas avec l'idée
de protéger l'environnement dans lequel ils évoluent, mais que
leurs activités sur le marché du travail s'expliquent par la
simple raison le désir d'améliorer leur situation
économique en créant leur propre entreprise.
La logique qui sous-tend la création des PME dans le
secteur informel est empiriquement analysée. Nous vérifierons
dans ce travail si les théories mises en place par d'autres
chercheurs sur l'informel et la protection de l'environnement restent
d'application dans les PME de Mbanza-Ngungu.
Quant à l'intérêt pratique, il
sied de relever que l'étude de l'entrepreneuriat dans le contexte du
développement durable dans la cité de Mbanza-Ngungu que nous
prétendons mener permet de mettre en exergue les bonnes pratiques
entrepreneuriales développées par les publics académiques,
lesquelles pratiques peuvent servir de guide pour l'action de décideurs
lorsqu'ils sont en face des "volontiers entrepreneurs" porteurs de
projets d'affaires.
5. Objectifs du travail
A l'issue de ce travail, nous voulons :
ü Mesurer la contribution de PME au développement
durable, décrire l'économie informelle, ses différentes
formes, caractéristiques et activités, son apport et les acteurs
qu'y évoluent ;
ü Présenter les notions du développement
durable en ce qui concerne la responsabilité sociétale de ces PME
pour l'accroissement économique, le bien-être de l'être
humain et la protection de l'environnement.
6. Méthodologie et
technique utilisées
La démarche méthodologique de cette étude
est qualifiée hypothético-déductive en ce que le chercheur
formule des questions de recherche, il émet des hypothèses en
s'inspirant d'une théorie de portée générale et
vérifie si ces hypothèses sont conformes aux faits.
Quant aux techniques, nous allons nous atteler sur la
technique documentaire en vue de doter une base théorique à ce
travail puis celle dite d'enquête écrite administrée
auprès des entrepreneurs de Mbanza-Ngungu.
7. Canevas
Ce travail comprend trois chapitres. Le premier traite
l'approche théorique de l'informel et le développement durable.
Le deuxième chapitre porte sur les Petites et Moyennes Entreprises dans
la cité de Mbanza-Ngungu et le troisième chapitre sera
consacré à l'apport de Petites et Moyennes Entreprises au
développement durable.
CHAPITRE I : APPROCHE THEORIQUE DE L'INFORMEL ET LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
Les concepts clés en rapport avec l'économie
informelle seront élucidés tout au long des développements
qui suivent. Cette démarche s'impose à nous car, comme le note
Emile Durkheim : « En réalité, les mots de la langue
usuelle, comme les concepts qu'ils expriment, sont toujours ambigus et le
savant qui les emploierait tels qu'il les reçoit de l'usage et sans leur
faire subir d'autre élaboration s'exposerait aux plus graves
confusions. ». La clarification théorique de ces
éléments nous permettra d'établir des rapports, de faire
des connections et des rapprochements entre eux, c'est-à-dire d'examiner
dans quelle mesure ces réalités se complètent ou
s'excluent afin d'aligner des suggestions capables de sécuriser à
la fois les droits des pouvoirs publics et ceux des personnes qui se livrent
à l'exercice des activités dites informelles. Dans la section 1,
nous analyserons l'économie informelle, ses caractéristiques et
en fin le suivi des conséquences qu'elle engendre.
Section 1. Description
économique de l'informel
1.1. Définition de
l'économie informelle
Depuis que l'Organisation internationale du Travail a
publié son rapport sur la situation de l'emploi au Ghana et au Kenya en
1972, identifiant pour la première fois un type d'activité de
travail qui ne correspondait ni aux activités du secteur "traditionnel"
ni à celles du secteur "moderne" de l'économie, nombre
d'études et de travaux ont vu le jour sur ce que l'Organisation
internationale du travail a appelé le secteur non structuré de
l'économie. Ces études n'ont pas permis d'arriver à un
consensus, ni sur la manière d'appeler ce phénomène, ni
sur celle de le définir. (DURKHEIM E., 1973).
Dans ce travail, nous avons en lieu et place de l'appellation
concurrente de secteur informel opté pour le terme
économie informelle, qui s'est le plus imposé
(LAUTIER B., 1995) parmi les diverses appellations utilisées notamment
par MacGaffey (économie non formelle, souterraine, secteur informel,
secteur marginal, économie informelle, secteur non réglé
de l'économie, économie au noir, économie occulte,
invisible). (Mac Gaffey J., 1993).
D'autres auteurs, H. Jospin, M. LUBELL et J. MOULY l'appellent
secteur non structuré; A.N. BOSE, K. HART(le premier à
prononcer le terme informel en 1971 avant qu'il ne soit vulgarisé par le
rapport du Bureau International du Travail sur Kenya en 1972) cité
par TURNHAM D., SALOME B., SCHWARZ A., 1995, D. MAZUMBAR et S.V.
SETHURAMAN préfèrent parler de secteur informel. M. Penouil
par contre propose l'appellation de secteur en transition (MILANDOU M.,
1990). L'économie informelle se définit
par rapport à l'économie officielle et moderne qui assure
aujourd'hui, dans les
pays
économiquement développés, l'essentiel de la
production des biens et des services. L'expression « secteur
informel » (ou « secteur non structuré »)
vient du bureau international du travail. (
www.wikipédia.org/wiki;
consulté le 15 janvier 2012 à 11h30').
Ce choix a été motivé d'une part, par le
souci d'éviter d'ajouter à la trilogie classique
déterminante connus (secteur primaire, secondaire et tertiaire) (DEREK
W. BLADES, DEREK D. JOHSON et alii, 1974), un quatrième secteur qui
serait le secteur informel. D'autre part, il est difficile de parler d'un
"secteur" bien singulier en raison de son
hétérogénéité et de la diversité des
activités qui le constituent.
En effet, toutes les activités des trois secteurs
traditionnels y sont représentées : " Banques traditionnelles
(tontines), ateliers de réparation, médecine de proximité
s'y côtoient. D'où la gêne qu'éprouvent certaines
intelligences d'appliquer la notion de "secteur" à celui de l'informel.
Un auteur admet cependant l'ajout d'un quatrième secteur. A
côté du secteur primaire (activité de base) du
secteur secondaire (activité de transformation, production) et
du secteur tertiaire (activité de production de services), on
peut ajouter en fonction du niveau de développement une nouvelle
classification du secteur public et du secteur privé.
Pour ce qui est des définitions, il en existe autant
que d'études sur ce secteur. La majorité est des
généralisations faites à partir de ce qu'est le "formel"
et désignent un phénomène qui n'est pas une
réalité homogène. C'est en vertu de cette conception que
lors de sa définition de l'économie informelle G. Fields
attestera que le secteur formel est par définition protégé
par des barrières gênant l'accès à ce secteur tandis
que le secteur informel se caractérise par la liberté
d'accès à ses activités cité par THOMAS J.J., 1990.
Le professeur BUABUA wa KAYEMBE est de cet avis lorsqu'il
affirme que depuis quelques années, le terme secteur informel est devenu
une expression très usitée mais, son usage reste marqué
par l'absence d'une définition acceptable de manière
générale. C'est pourquoi, il suggère de partir de la
définition du secteur formel pour essayer d'appréhender la notion
du secteur informel.
Pour cet auteur, la législation et la
réglementation économique en vigueur dans notre pays
édictent un certain nombre d'obligations pour les opérateurs
économiques. S'agissant particulièrement de l'exercice du
commerce, les conditions suivantes doivent être de stricte observation:
ü être immatriculé au registre de
commerce;
ü être constitué dans les formes du code
de commerce;
ü tenir une comptabilité
régulière et rigoureuse;
ü conserver soigneusement et dans l'ordre, les
archives et les inventaires;
ü disposer d'un numéro d'identification
nationale;
ü être détenteur d'une patente dans le
cadre du petit commerce;
ü avoir un compte disponible en dépôt
dans une banque dont le montant est fixé par le Président de la
République (étrangers); etc. (TURNHAM D., SALOME B., SCHWARZ
A., 1990).
Il se dégage de ce qui précède que le
respect par l'agent économique des conditions susdites le place dans une
situation régulière vis-à-vis des formes
édictées par le législateur. C'est pourquoi une telle
entreprise est dans le secteur formel. Il est donc évident qu'une
activité entreprise en marge de la loi, et qui se soustrairait
au contrôle des pouvoirs publics ne fait pas partie de l'économie
formelle, mais plutôt de celle dite informelle.
Le rapport du Bureau International de Travail au Kenya qui
pour définir l'économie informelle mettait en exergue sept points
de repérages qui le caractérisent :
1. la facilité d'accès à
l'activité de commerce;
2. l'utilisation des ressources locales;
3. la propriété familiale de l'entreprise;
4. l'échelle de l'activité réduite;
5. l'usage de techniques qui privilégient le
recours à la main d'oeuvre ;
6. les qualifications acquises hors du système
officiel de formation ;
7. le marché concurrentiel et sans
réglementation".
Ce rapport comme le souligne V.E. TOKMAN, présentait un
défaut: il lui manquait le cadre conceptuel définissant le
secteur informel. A ce stade, celui-ci était simplement
décrit par opposition aux activités structurées du secteur
formel et caractérisé par l'impossibilité d'accès
aux sources de production et de distribution.
Il existe également de définitions dites
négatives, c'est-à-dire celles qui définissent
« ce que n'est pas le secteur informel ». Sous la
plume de G. de Villers nous lisons: « Le secteur informel
recouvre les activités exercées plus ou moins en marge des lois
et des institutions officielles et relevant de normes et des valeurs
spécifiques par rapport à celles de la modernité; en outre
ce sont des formes culturelles atypiques, composites, ambiguës qui
sous-tendent des pratiques et des institutions indifférentes ou rebelles
au cadre juridique et institutionnel formellement légitime »
(MBAYA M. et FRIENHELM S., 1999).
Dans la même foulée, David TURNHAM, Bernard
SALOME et Antoine SCHWARZ affirment que le secteur informel ne serait que la
simple transposition urbaine du sous-emploi rural. Il est donc très
difficile comme l'ont attesté les participants à la
Conférence Mondiale du Travail sur le genre et secteur informel le 02
juillet 1999, d'élaborer une définition synthétique,
puisque certaines se contredisent.
Cependant, nous constatons que chaque définition
répond dans une certaine mesure à une des perspectives suivantes
:
A. Perspective axée sur la logique de la
production de l'économie informelle
Cette perspective ne considère que
l'élément fondamental du secteur informel soit sa logique de
production, selon laquelle, l'objectif principal de l'activité est de
garantir la survie du groupe familial. Cette logique est différente de
celle du secteur "formel" de l'économie dont l'objectif est
l'accumulation. L'économie informelle surgit donc d'une part de
l'existence d'un "surplus" de main-d'oeuvre qui ne trouve pas de place dans
l'économie formelle : des hommes et femmes restent à
l'écart du secteur moderne urbain; et d'autre part, de la distribution
inéquitable des ressources et de la pauvreté que celle-ci
engendre.
B. Perspective axée sur son caractère non
légal
Selon cette perspective, la principale caractéristique
de l'économie informelle est son caractère non
légal, autour duquel se définissent toutes ses autres
caractéristiques. L'informel est dit non légal parce
qu'il ne respecte ni les règlements fiscaux (il échappe à
toute imposition), ni ceux du travail (heures supplémentaires, salaire
minimum, sécurité, hygiène, réglementation relative
à la concurrence loyale etc.), ni les autres lois à
caractère social (sécurité sociale, pension etc.).
Dans cette perspective de non-légalité,
l'économie informelle ne surgit pas de raisons structurelles mais de
l'existence d'un système fiscal défectueux ainsi que de normes et
de lois "inappropriées". C'est ainsi que certaines études
récentes à claire tendance néolibérale, soutiennent
que les lois doivent refléter le contexte présent et concluent
que le dérèglement des marchés et la présence
réduite de l'Etat permettront l'intégration de l'économie
informelle dans celle de formelle. (LEBRUN O., 1992).
Guy Ladreit cité par (PACE VIRGILE, 2000)
renchérit: " Le droit doit demeurer calqué sur les
intérêts des Etats. Mais au lieu de demeurer un droit
oligarchique, établit par quelques-uns, bien que s'appliquant à
tous, et qui a du même coup le caractère d'un droit de
confiscation il doit devenir un droit à la définition duquel
participent tous ceux qui vont avoir à l'appliquer c'est-à-dire
un droit de participation".
C. Perspective axée sur la récente
évolution de l'organisation du travail
D'après cette perspective, l'économie informelle
est le résultat de l'émergence de nouvelles formes d'organisation
du travail qui amènent une nouvelle division du travail. Somme toute,
l'économie informelle échappe à toute évaluation ;
il est très difficile à la définir de manière
stricte à cause des diversités de situations nationales. Ce qu'on
sait c'est qu'elle est à la lisière de la
légalité ; qu'elle ne s'acquitte pas de toutes ses
obligations envers l'Etat et le fisc ; et de ce fait même la
concurrence est faite de manière déloyale. Après avoir
cerné la notion de l'économie informelle, voyons à
présent ce qu'il en est de ces différentes sortes.
1.2. Les
différentes sortes d'économies informelles
ï 1.2.1. L'économie
familiale et domestique
L'
économie
familiale était autrefois la composante la plus importante de
l'économie et assurait l'essentiel des activités de production.
Son déclin relatif est dû au développement de l'
économie de
marché, au développement de l'
économie
sociale qu'il a fallu financer (
assurance maladie,
retraites,
chômage,
services sociaux) et
au besoin des économies modernes de contrôler les
flux
économiques. Les principaux travaux réalisés dans le
cadre de l'économie familiale sont :
ü la transformation des achats alimentaires en biens
de consommation (repas) ;
ü les activités de service, telles : le
ménage et les travaux de couture, le
jardinage,
bricolage et
petites réparations ;
ü les activités de service à la
personne : garde des enfants, garde des malades et des personnes
âgées, transports des personnes.
Selon une étude de l'INSEE (organisme français),
s'il fallait valoriser au
prix de marché
cette économie familiale, elle représenterait au moins une somme
égale au deux-tiers du
PIB (revenu
national). De plus, favorisée par le haut niveau de chômage, et le
temps libre, cette économie semble en pleine expansion. Si à ses
activités de base, on ajoute d'autres activités plus commerciales
ou de services telles que l'aide à l'exploitation familiale agricole ou
artisanale (récolte de
productions
agricoles, petite
comptabilité,
accueil et renseignements des clients, etc.), l'économie familiale
représenterait plus des trois-quarts du PIB.
1.2.2. L'économie conviviale
L'
économie
conviviale semble très proche de l'économie familiale, mais
elle est tournée vers l'extérieur de la cellule familiale. Il
s'agit d'une forme de dons gratuits qui prennent en charge une partie de la vie
sociale et économique. Elle est donc constituée pour l'essentiel
par des activités d'entraide, d'
animation
sociale et de loisirs hors de la famille, et ne donnant pas lieu à
une quelconque rémunération au sens de l'
économie
formelle. Cette forme d'économie peut prendre appui sur des
structures
associatives plus ou moins organisées (association de quartier,
organisations religieuses, syndicales ou politiques). Les principaux
travaux réalisés dans le cadre de l'économie conviviale
sont :
ü les services rendus à des voisins ou
à des personnes âgées ou handicapées ;
ü la production de petits objets et d'aliments vendus
lors de fêtes et coup de main à leur organisation ;
ü la participation gratuite à l'organisation
et au déroulement d'activités culturelles,
syndicales
ou
politiques.
Le phénomène le plus récent et le plus
marquant concernant cette économie est le fait qu'elle est de plus
en plus soutenue et encouragée par la
société
civile et par les
mass media
("
Les Restos du
Coeur", "
Sidaction",
"
Opération
Pièces Jaunes", etc.). Aucune étude disponible
ne semble avoir été faite sur la richesse
générée par cette économie, mais elle semble
être du même niveau que celle générée par
l'économie familiale, soit deux-tiers du
PIB.
Dans certains cas, l'économie conviviale semble
être la solution la plus souple, la plus efficace et la moins
onéreuse, pour prendre en charge certaines activités de service
public, telles, par exemple :
ü les réseaux d'entraides aux personnes
hospitalisées, âgées ou handicapées ;
ü le développement de l'animation culturelle
des quartiers ;
ü le développement des activités
culturelles sur
Internet --
comme
Wikipédia ;
ü les activités de
parrainage
ou de
service
public assurées par les retraités :
associations d'aide aux petits entrepreneurs ou aux chômeurs,
activités de conseils divers et de soutien aux personnes en
difficulté ; etc.
1.2.3. L'économie
souterraine ou clandestine
L'
économie
souterraine ou clandestine regroupe trois formes d'activités
très différentes :
ü l'économie souterraine
générée par le
travail au
noir ;
ü l'économie générée par
les délits économiques ;
ü l'économie générée par
les activités criminelles ; mais avec au moins trois points
communs :
Ø elle échappe aux règles
économiques et sociales et à l'intervention de
l'État ;
Ø elle ne donne lieu à aucun
prélèvement
obligatoire (fiscal ou social) ;
Ø elle fausse le jeu de la libre concurrence par
rapport aux activités légales, soit du fait de leur propre
activité -- travail au noir --, soit du fait de l'intégration de
sommes provenant d'activités délictuelles ou criminelles,
cherchant à se réinvestir -- blanchiment d'argent.
Dans certains cas, la réglementation permet de lutter
efficacement contre certaines pratiques, même si leurs applications
peuvent heurter la morale, par exemple :
ü la réglementation des casinos et le
développement de l'offre de jeux officiels à prix accessibles --
lotos divers, loteries et PMU -- permet de lutter contre les jeux et paris
clandestins ;
ü la suppression des lois de prohibition, aux
États-Unis
avait fait reculer les
distilleries
clandestines ;
ü les amnisties fiscales incitent au rapatriement de
fonds placés à l'étranger ; en France, l'abrogation
en 1984 de l'ancienne législation sur l'inscription des étrangers
au
registre
des métiers, a permis la création de nombreuses
entreprises artisanales ;
ü la légalisation et la prise en charge par
les services publics des pratiques d'
avortement a
permis d'intégrer dans l'économie officielle cette
activité et de sauver de nombreuses vies ; en France, la
réglementation des activités de
prostitution
par le roi Saint-Louis avait permis d'éviter le pire, alors que la loi
Marthe Richard d'après-guerre contre les maisons closes a eu comme
première conséquence de repousser cette activité dans
l'économie souterraine ;
ü la dépénalisation des drogues douces
et la fourniture gratuite ou quasi-gratuite aux drogués de leur
drogue,
permettrait de "casser" un pan important du marché du crime.
L'existence d'une importante économie souterraine est
avant tout le signe d'un dysfonctionnement grave de l'économie formelle
ou des services publics de l'État. Si le
travail au noir
existe, c'est que le marché officiel du travail connaît des
rigidités qui paralysent le développement de l'emploi officiel ou
qui en empêche l'accès, cela peut aussi indiquer que dans certains
domaines, le coût réel du travail (salaire plus charges
sociales) est devenu insupportable pour la demande. Le dysfonctionnement
peut être caractérisé par :
ü la lourdeur de la pression fiscale qui pousse les
entreprises à fuir l'impôt en créant une activité
informelle ;
ü la lenteur des règles administratives qui
décourage toute initiative d'investissement ;
ü la réglementation sociale sur le salaire
minimum, les allocations familiales, ou les charges parafiscales.
ü l'ouverture des frontières à la
concurrence du marché mondial.
Il semble impossible de lutter contre le marché
souterrain avec une garantie de succès par seulement la
répression (même dans l'ancienne URSS où la fraude
économique était punie de la peine de mort, le travail au noir et
ses mille petites astuces étaient florissant), seule une plus
grande flexibilité des règles régissant l'emploi officiel
permet une lutte efficace. Dans certains cas, seul le travail informel est
capable d'assurer les services attendus par le marché, par
exemple :
ü les ateliers clandestins de la confection à
Paris ;
ü les vendeurs à la sauvette sur les lignes de
transports publics, vendant des objets de pacotilles que les commerces
classiques ne parviennent plus à distribuer. (
www.wikipédia.org
consulté le 21 février 2012 à 15h30').
Après avoir présenté les
différentes sortes de l'économie informelle, parlons à
présent de ses caractéristiques.
1.3. Caractéristiques
générales de l'informel
Malgré l'acerbe controverse et le manque de consensus
sur la définition de l'économie informelle, les scientifiques
s'accordent sur les spécificités de cette économie
généralement constituée de micros-entreprises dans
lesquelles nous voyons la facilité d'accès aux
activités notamment: l'utilisation de ressources locales ;
la propriété familiale des entreprises, l'échelle
restreinte des opérations ; l'utilisation de techniques simples et
le nombre réduit de travailleurs ; des qualifications qui
s'acquièrent en dehors du système scolaire officiel ; des
marchés échappant à tout règlementation et ouvert
à la concurrence.
1.4. Caractéristique
particulière de l'économie informelle
Lorsque nous analysons le type d'activités
réalisées au sein de l'économie informelle, on peut
percevoir comment s'exprime, ici aussi la division des rôles : les femmes
réalisent les activités intensives en main-d'oeuvre, moins
rémunérées ou qui sont assimilées aux
activités reproductives.
Dans le secteur des services, les femmes exercent
généralement les métiers de vendeuses, de petites
commerçantes, de femmes de chambre, de coiffeuses, de blanchisseuses, de
personnel de service domestique... Les hommes travaillent essentiellement dans
le transport qui peut être mieux rémunéré.
Par contre, dans le secteur de production
manufacturière, les femmes sont minoritaires tandis qu'elles sont
nombreuses à travailler à domicile, fabriquant des
vêtements, des produits alimentaires, etc. ou à travailler en
sous-traitance dans de petites entreprises ou des ateliers de fortune.
En fin, dans le secteur agricole, la participation de femmes
est très importante. Elles peuvent même y devenir majoritaires
comme dans certains pays africains, où elles combinent les
activités d'autres secteurs comme la vente et la transformation
artisanale avec les travaux agricoles. Dans beaucoup de pays africains en
général et en République Démocratique du Congo en
particulier, les femmes réalisent surtout les travaux saisonniers
extrêmement instables dont la caractéristique principale est la
conclusion des contrats à durée limitée à un mois
ou à un même jour.
2. Catégories des
activités du secteur informel
Dans cette section, nous présentons successivement les
catégories d'activités que renferme l'économie informelle.
2.1. Catégorie d'activités
Cette section aura le mérite d'analyser le
trinôme d'activités relevant de l'économie informelle en
l'occurrence:" le secteur primaire, secondaire et tertiaire".
2.1.1. Le secteur primaire
Le secteur primaire est celui qui comprend les
activités proches de la nature. Il est constitué des
activités économiques productrices de matières
premières, notamment l'agriculture, la pêche et les
mines. Ces activités sont dites activités économiques
de survie dans la mesure où elles permettent au groupement familial de
se maintenir en vie dans un environnement urbain où la capacité
d'emploi limitée du secteur formel ainsi que la modicité de
traitement qu'il accorde ne permettent pas de résoudre les besoins
quotidiens.
Soulignons que ces activités exercées
quotidiennement sont, parce que mal organisées,
considérées au bas de la gamme, précaires, non
protégées et peu valorisées. Par conséquent, elles
ne peuvent que difficilement contribuer à la réduction de la
pauvreté et à l'exclusion sociale. Malgré l'impact qu'ils
peuvent avoir sur l'amélioration du niveau de vie de certaines couches
de la population, elles ne peuvent à l'heure actuelle prétendre
tirer l'ensemble de l'économie vers le haut. Néanmoins, cela ne
nous empêche pas d'analyser quelques-unes des activités comprises
dans ce secteur.
a. l'agriculture
Bien que considérée comme priorité des
priorités et qu'elle offre de réelles potentialités;
l'agriculture n'occupe qu'une place très réduite dans
l'économie congolaise. L'utilisation des techniques
inappropriées, le manque d'instruments de travail adéquats ainsi
que la raréfaction des pluies due notamment au déboisement
anarchique font que la production des principales cultures vivrières :
« les céréales, le manioc, la pomme de terre, le
café, le coton, la banane, la canne à sucre, etc. soient en
baisse. Ces activités étant proches de la nature, leur
énumération s'avère être non exhaustive. Elle
englobe entre autres la pêche et l'élevage que nous explicitons
ci-dessous.
b. la pêche
La pêche peut à elle seule, sécuriser la
santé économique du pays parce que la République
Démocratique du Congo dispose d'un des Lacs le plus poissonneux du monde
en occurrence : « le Tanganyika ». Mais son
potentiel n'est utilisé qu'à 10 et 40% (Baby MBAYI, 1999,
p.156-157). Disposant du lac le plus poissonneux d'Afrique, cette
activité peut à elle seule sécuriser la santé
économique du pays. Mais malheureusement, elle est jusqu'aujourd'hui
entreprise de façon traditionnelle car l'objectif recherché reste
la survie et non pas l'accumulation.
c. l'élevage
Ce raisonnement s'applique mutatis mutandis aux
autres activités en l'occurrence l'élevage dont les
capacités potentielles varient entre 30 et 40 millions de bovins avec
une charge bétail de à pendant toute l'année (programme national de relance, 1997,
p.87). En bref, les activités susdites continuent à
être confrontées à l'inorganisation de la collecte et aux
difficultés d'acheminement vers les villes.
C'est dans cette optique que Lacroix estime que la
création de voies de communication destinées à rompre le
cloisonnement des marchés doit avoir la priorité sur
l'encouragement de la productivité agricole. En outre, ils demeurent
insuffisants face aux besoins croissant du marché intérieur
caractérisé par le recours sans cesse à l'importation.
Cette situation est calamiteuse dans la mesure où elle porte atteinte au
processus de développement économique. Qu'en est-il alors des
activités extractives ?
d. les activités
extractives
D'entrée de jeu, il sied de souligner que
qualifiée de scandale géologique, la République
Démocratique du Congo est l'un des pays dont le sous-sol regorge une
multitude de matières précieuses. Ainsi, à l'instar de la
libéralisation du commerce dans le bassin du Congo intervenu en 1885 ;
celle de l'exploitation artisanale des matières précieuses sera
proclamée. Cette liberté va à la longue se transformer en
libertinage dans la mesure où une myriade d'individus allant de
l'intellectuel à l'homme de la rue, du national à
l'étranger, y oeuvrent en toute impunité et ce, au mépris
de toute législation et réglementation en la matière.
La pauvreté des nationaux ne faisait que les richesses
minières (diamant, cobalt, or etc.) étaient
bazardées aux étrangers. En outre, ces derniers ne
procédaient pas au rapatriement de devises à la Banque Centrale
et ce, par sa propre désorganisation. Le pays était ainsi
privé des capitaux frais pourtant utiles pour son développement.
Actuellement, ce domaine est tant soit peu réorganisé par
l'application efficace de l'interdiction pour les étrangers à
accéder dans les zones minières. Malgré cette
légère amélioration, le secteur d'activités
extractives permet à la poignée d'individus qui y oeuvrent
d'avoir un revenu débordant le simple cadre de survie. Mais l'absence de
culture d'épargne et d'investissement fait que la majeure partie de la
population patauge dans la misère noire. Les activités
extractives constituent un gagne-pain considérable pour leurs auteurs
à l'instar de celles du secteur secondaire que nous aborderons dans les
lignes qui suivent.
2.1.2. Les activités du secteur secondaire
Le secteur secondaire comprend l'ensemble d'activités
économiques correspondant à la transformation des matières
premières en produits finis ou en bien de consommation. C'est dans cette
logique que nous osons insérer les propos de De Clercq, qui affirme
qu'acheter des marchandises pour les revendre après les avoir
travaillées est le rôle de l'industrie qui assume la fonction de
producteur des biens.
La création de ces activités souligne Gozo,
relève d'un choix subtil favorisant la consommation d'une large couche
de la population, aussi bien dans la production à moindre coût des
biens et services que dans la reproduction des habitudes de consommations
traditionnelles. Nous sommes donc devant un secteur qui a notamment pour
mission à partir de la transformation chimique ou mécanique d'un
produit ancien ou de la combinaison des produits anciens de créer un ou
de nouveaux produits. Nous pouvons d'une part citer les industries de
transformation de matières premières en bien de production
caractérisé par la présence de petits ateliers artisanaux,
boulangerie, imprimerie,... foisonnant en République Démocratique
du Congo généralement dans les grandes villes et à
Kinshasa en particulier.
D'autre part, considérant les micro-industries de
transformation des matières premières en bien de consommation, il
est constamment fait allusion aux activités relatives à la
fabrication des savons, des huiles, des farines, peinture etc. Le volume de
production de ce secteur a grandement augmenté, croissance
essentiellement due à la production des boulangeries, des industries de
boissons et de bois.
Une étude de l'ONUDI (février 1991) faite par le
professeur Moussa SAMB se basant sur les réalités
sénégalaises a révélé que les coûts de
certains facteurs de production (électricité, eau,
téléphone, transport, etc.) représentaient environ
32,5% du chiffre d'affaires du secteur industriel. Les autres
éléments à prendre en considération sont :
l'état de l'outil de production, le manque de
compétitivité des produits locaux, l'environnement juridique et
administratif, l'existence d'un secteur informel.
A toutes ces contraintes, s'ajoutent un financement bancaire
très faible et des taux d'intérêt prohibitifs dans un
contexte pourtant de surliquidité. Nous pensons que cette situation
reflet du sous-développement n'est pas propre au Sénégal.
Elle est également partagée par la République
Démocratique du Congo dans la mesure où au niveau des pays
développés, le secteur tertiaire s'impose de plus en plus au
détriment du secteur secondaire et surtout du secteur primaire.
En revanche, en ce qui concerne les pays
sous-développés, comme nous allons le voir ci-après,
c'est le secteur tertiaire qui s'impose.
2.1.3. Les activités du secteur tertiaire
Le secteur des services est resté le seul à
avoir connu une nette progression. Le dynamisme des activités du secteur
s'explique par une dualité encore plus accentuée de
l'économie congolaise, les chômeurs ne trouvant que le secteur
informel comme unique voie de sortie face à la spirale d'accentuation de
la pauvreté.
Ce secteur est constitué par les activités
produisant des services tels que le commerce, le transport, les banques,
les assurances, l'hôtellerie, le secteur de la santé et les autres
services sous toutes leurs formes.
Parlant du commerce, il est constitué de petites
activités généralement situées en dehors des
frontières de l'activité économique constituée des
activités ordinaires et licites ; leur exercice même si sous
le soleil brûlant est considéré illégal du fait
de leur non enregistrement.
Concernant le transport dont le rôle est notamment
d'assurer les mouvements des personnes, des biens ainsi que des produits pour
ne parler que du transport routier, les véhicules qui y oeuvrent sont
généralement en mauvais état et le confort des passagers
n'est pas toujours garanti. Le coût exorbitant des consommables ainsi que
le prix prohibitif de légalisation de documents handicapent le
développement de ce secteur contraint d'évoluer dans
l'informel.
Pour ce qui est des banques classiques, inefficiente dans leur
fonctionnement, le secteur est de nos jours inondé par les informels
changeurs de monnaie communément appelés cambistes.
Ces derniers sont disséminés à travers la
République et prêtent aux nécessiteux de l'argent à
un taux excessif qui est souvent illégal.
Quant aux assurances, il est question d'énoncer des
structures de redistribution non officielles à caractère social.
Une ribambelle d'activités (tontine, dons, ristournes, parrainage,
etc.) contribuent à cette fin.
Enfin, l'hôtellerie est aussi bien présente dans
le milieu rural comme urbain où elle est caractérisée par
des logements généralement modestes. Le secteur de la
santé est quant à lui, rivalisé par la médecine
traditionnelle qui bien qu'offrant de prestations qui laissent parfois à
désirer est accessible à la majorité de la population
incapable de faire face au coût exagéré de la
médecine moderne. Au demeurant, de l'analyse des activités des
secteurs sus analysés ; il se dégage qu'elles s'exercent aussi
bien de façon formelle qu'informelle.
A ce titre, la distinction entre secteur formel et secteur
informel se justifie alors de moins en moins puisque les salariés du
premier ne peuvent maintenir leurs niveaux de vie qu'en entreprenant des
activités dans le second c'est le phénomène
de la pluriactivité des salariés, qui n'est d'ailleurs pas
l'apanage des pays en développement ; la dualité de
statut des travailleurs est donc quasi-généralisée aussi
bien dans le secteur informel que dans le secteur moderne, le salarié
consacre une partie de son temps, de ses efforts et des moyens de production de
son patron (phénomène de la perruque) pour
réaliser une activité indépendante qui peut en venir
à représenter, dans ses revenus, une partie plus importante que
le salaire. Nous nous employons dans les lignes qui suivent à
présenter l'apport socio-économique des activités
informelles.
3. L'apport des
activités de l'économie informelle
Il sied de souligner que les programmes d'ajustements
structurels « PAS » (Jules F., SAMBWA, 2001, pp. 173-289)
imposés par les institutions de Breton Wood aux pays du tiers monde
en général et à la République Démocratique
du Congo en particulier ont généré plusieurs
conséquences : La compression de dépenses publiques avec son
corollaire, la diminution des avantages sociaux, l'infernal cycle
inflationniste.
On estime que le Fonds Monétaire International
s'est spécialisé dans la socialisation des pertes,
à la charge des contribuables du Nord, et dans la privatisation
des gains, distribués aux spéculateurs qui demeurent libres
de les retirer des pays en crise et de se constituer ainsi des
fortunes colossales (G. SUSAN, 1999, p.3).
Dans la même foulée, Lamicq H. remarque dans les
villes des pays susvisés la prolifération d'activités
économiques et de formes d'occupations que le législateur comme
l'appareil statistique échouent à cerner, à discipliner ou
même à recenser, considérée comme des vestiges des
modes d'organisation économique antérieure, destinés
à être vite ruinés par l'efficacité de la
concurrence capitaliste, elles démontrent une permanence tenace.
Elles révèlent une étonnante
capacité de production de biens et services, s'offrent à tous les
consommateurs, emploient nombre d'actifs, génèrent les revenus
d'une grande partie de la population urbaine (H. Lamicq, 1991, pp.
155-169).
L'apport des activités informelles bien que
difficilement chiffrable sera analysé sous deux angles. D'une part, nous
l'envisagerons au niveau de l'économie et de l'autre au niveau
social.
A. L'apport au niveau de l'économie
Comme d'aucuns le savent, le ralentissement de la croissance
économique dans le tiers monde a entraîné un regain
d'intérêt pour le rôle du secteur informel comme producteur
des biens et de services, capables d'absorber les individus qui, autrement,
seraient chômeurs et de contribuer à atténuer la
pauvreté. Il sera donc question dans ce point, d'appréhender cet
apport aussi bien au niveau de la production que du prix.
1° A la production
Comme on le sait, l'économie informelle constitue un
amortisseur et un régulateur de la crise. En outre, elle témoigne
d'une grande capacité d'ingéniosité et d'adaptation
augmentant la production des biens et services de qualité
généralement modeste sur le marché national. Ainsi, dans
la plupart de cas, elle constitue un préalable à l'efficience des
grandes unités.
Malheureusement, le caractère artisanal de sa
productivité laisse penser qu'il n'est pas évident qu'elle puisse
apparaître comme un modèle alternatif aux grandes organisations et
à la constitution d'un système industriel. L'exercice des
activités informelles permet à la population
généralement démunie d'avoir accès à des
biens et services à bon marché. Nous pensons que c'est dans ce
souci que doit s'interpréter les propos du Professeur Sameclson qui
confiait : ceux qui ont des petits revenus doivent être
aidés au même titre que les sans emploi ».
Apprécions à présent, la contribution des activités
informelles au niveau du prix.
2° Aux prix
L'économie informelle en République
Démocratique du Congo est prédominé par le petit commerce
de détail qui devient de plus en plus un concurrent très
sérieux pour le secteur formel parce qu'il est plus adapté
à la fonction de consommation de la plus grande majorité des
ménages, vu le niveau généralement bas des revenus.
Alimenté généralement par le trafic ou la contrebande, le
petit commerce informel peut offrir les mêmes produits et services
à un prix qui met en difficulté le secteur formel
protégé et non habitué à la concurrence.
Nous pensons que jouant sur la minimisation de
bénéfices, les acteurs des activités informelles
permettent aux moins nantis d'avoir accès à certains produits et
services du secteur moderne dont le coût est généralement
à la hauteur de leurs avoirs. Ainsi, ils peuvent avoir droit de citer :
l'achat de biens d'occasion, de friperies et autres qui
assurent la survie de gagne petits.
L'aspect important du petit commerce de l'informel parce qu'il
est beaucoup plus l'expression des relations humaines entre l'offre et la
demande, que l'expression du travail nécessaire à la production,
le prix dans ce petit commerce est cependant à double tranchant. Il est
en même temps accessible qu'inflationniste. Ce double
caractère du prix est du reste l'expression ou la manifestation de la
dualité, voire de l'ambiguïté du statut du secteur informel
notamment dans le petit commerce. Il est souvent approvisionné par le
secteur formel.
Ainsi, on constate à travers notre pays que les
vendeurs des outils de réparation automobile ou de pièces de
plomberie se fournissaient auprès des grands magasins qui sont ainsi
satisfaits d'avoir écoulé leur stock. Il en est de même de
la vente de produits d'alimentation. Ce petit commerce ainsi contribue à
la multiplication des intermédiaires, lequel devient
nécessairement inflationniste. De la sorte, on peut attribuer au petit
commerce du secteur informel la fonction d'accoutumance à l'inflation
par des agents économiques tels les ménages.
Nous sommes d'avis avec l'auteur que cette fonction
d'accoutumance est plus perceptible à travers la vente à
l'unité(le paquet de cigarette vendue pièce par pièce,
le sucre vendu à la boite à mesure, l'huile à la
dose). Néanmoins, cette inflation est socialisée grâce
aux conditions et aux types de consommation. Il se dégage de ce qui
précède que les activités du secteur informel ont un
impact non négligeable sur la société. Analysons donc leur
apport au niveau de la société.
B. L'apport au niveau social
Dans ce point, nous démontrons la contribution offerte
par l'économie informelle dans la création des emplois d'une
part, et d'autre part présentons son rôle du point de vue de
l'amélioration du pouvoir d'achat des consommateurs.
1° A l'emploi
De la lecture du professeur Fields, nous notons que le secteur
informel est à la fois une « éponge propre à absorber
(à des niveaux de productivité et de gains
décroissants) tous ceux qui ne peuvent trouver à s'employer
ailleurs, ou s'il est une source d'innovation, de créativité et
de croissance peu capitalistique, de nature à assurer une vie à
peu près décente aux nombreux demandeurs d'emplois qui arrivent
sur le marché du travail.
Ainsi nous dit Kioni : « Le secteur
informel est son propre champ d'apprentissage car, il forme la main d'oeuvre
qu'il utilise et ensuite qu'utilise aussi le secteur
formel ».
Portes (1983), Bromley et Gerry (1974) sont de cet avis
lorsqu'en analysant le concept type de production, ils affirment que les
unités de production informelles sont de fournisseurs de main-d'oeuvre
salariée déguisée pour les grandes entreprises
modernes.
La crise sociale et économique qui sévit en
République Démocratique du Congo contraint les employés
à oeuvrer dans la pluriactivité. En effet, les chômeurs
comme nous l'avons déjà affirmé n'ont aucune autre
alternative que d'opérer dans l'informel.
Aux chômeurs, nous devons ajouter une autre
catégorie d'individus qui, bien que disposant d'un emploi, soit
obligé d'exercer une activité informelle palliative à leur
modique traitement. Même si difficilement mesurable, les
intelligences s'accordent à affirmer que l'économie informelle
constitue une soupape de sûreté et un gagne-pain aussi bien pour
les employés que les chômeurs.
2° Au pouvoir d'achat
Dans les lignes qui précèdent, nous avons eu
à démontrer que plus de la moitié de la population
congolaise exerce des activités dites informelles. Ces dernières
occupent une main-d'oeuvre qui bénéficie de maigres revenus.
Certes, ces revenus procurant la possibilité de pouvoir augmenter les
consommations collectives et individuelles. Cela étant en marge du
système formel, il n'est pas moins une dynamique socio-économique
réelle, par la demande et l'offre qu'il crée, par la concurrence
qu'il exerce. Cogitant sur l'estimation du revenu des activités du
secteur informel Harold Lubell montre systématiquement
que : « les gains moyens de ses chefs d'entreprises
sont plus élevés (quelquefois considérablement) que le
salaire minimum ou moyen officiel du secteur formel ».
Des gains plus élevés et un goût presque
universel pour une relative indépendance expliquent l'attrait pour les
activités du secteur informel. Présentée de la sorte,
l'économie informelle nous donne l'impression de n'être que rose,
la morosité n'y trouverait donc pas de place. La section ci-dessous aura
le mérite d'épingler les maux engendrés par cette
économie qui laisse couler tant d'encre et de salive.
4. Conséquences de l'économie
informelle
Nous avons déjà eu à démontrer que
les agents qui travaillent dans l'économie informelle oeuvrent en marge
de la loi ou tout le moins, exercent à la lisière de la
légalité. L'économie informelle apparaît ainsi
être une réalité sans légalité. Cette
situation est présumée favorable aux individus qui y oeuvrent,
cependant elle porte atteinte aux intérêts des pouvoirs publics
que nous allons analyser au niveau fiscal, au niveau de l'économie et au
niveau social.
Au plan fiscal affirme le Professeur BAKANDEJA wa MPUNGU,
qu'il est unanime pour épingler parmi les conséquences de
l'économie informelle, le fait de priver les pouvoirs publics de revenus
importants. En effet, il est évident que l'informel donne lieu à
l'évasion fiscale généralisée, le mépris des
lois. Ceci sape la légitimité de l'Etat et la morale politique et
contribue à la baisse de l'efficacité de l'action administrative.
Lorsque dans un pays, le secteur informel est plus développé que
le secteur formel, cela dénote sinon la faillite de l'Etat, du moins son
incapacité à assurer la promotion des activités
économiques et donc le développement du pays.
En 1990, selon un rapport de la Conférence Nationale
Souveraine, le secteur informel représentait près de 60% des
activités économiques. Douze ans après, il est
évident que ce pourcentage se ramène à plus de 80% des
activités actuellement. L'hypothèse de la salle d'attente
d'HARRIS et TODARO qui considère le secteur informel urbain
comme un lieu d'étape, une halte temporaire que les
travailleurs quitteront en prenant un emploi dans le secteur moderne
semble être battue en brèche en République
Démocratique du Congo.
Au plan économique, l'informel a conduit entre autre au
développement du marché de change non officiel avec son
corollaire le non rapatriement des devises provenant des activités
d'exploitation frauduleuse, la thésaurisation, l'inaccessibilité
au système bancaire pour la distribution de crédit à
l'économie, la non-maîtrise de stocks de production qui conduit
à la fixation de prix fantaisistes. Tout ceci, contribuant au
dérèglement des fondations de l'économie nationale.
Néanmoins, il contribue à sa façon à réduire
le degré d'extraversion de l'économie et renforce l'atomisation
de certains segments du système économique.
Au plan social, malgré les avantages que peut procurer
l'économie informelle congolaise notamment pour la survie
disent certains auteurs par le fait de pallier les carences de
l'économie officielle en matière de distribution
d'emplois et de salaires ! Mais quel emploi ? Emplois
précaires et salaires de misère.
L'économie informelle comporte de nombreux inconvénients au
plan des droits humains. Les pratiques informelles énervent le
principe à la fois général et constitutionnel de
l'égalité des citoyens devant la loi. Sous l'angle
strictement fiscal, les acteurs de l'économie informelle sont
source d'injustice et d'inégalité de traitement dans la
mesure où ils échappent à l'imposition et
obligent les agents économiques formels déjà victime
de concurrence déloyale à supporter un fardeau fiscal
additionnel.
Cette économie emploie ou mieux exploite les enfants,
les privant ipso facto de l'éducation, les femmes qui y
oeuvrent sont employées au mépris de toutes dispositions
relatives au droit du travail. Les travailleurs de ce secteur doivent
être réintégrés dans l'économie formelle,
dans la vie économique et sociale, afin qu'ils soient reconnus et
respectés en tant que travailleurs, et protégés contre
toute forme d'abus et d'exploitation.
Le gouvernement congolais doit marquer concrètement son
intérêt pour l'économie informelle en mettant en oeuvre un
train de mesures qui, à terme, faciliteraient l'encadrement des
activités informelles et leur insertion progressive dans
l'économie formelle. C'est seulement lorsque les opérateurs
informels apprécieront les avantages que leur offre l'économie
formelle qu'ils n'hésiteront pas à franchir le pas.
Abordons à présent le point sur les acteurs qui
évoluent dans ce secteur et leur motivation.
5. Les acteurs
évoluant dans le secteur informel et leur motivation profonde
5.1. Acteurs de l'informel
La femme africaine joue un rôle incommensurable dans
l'économie informelle (ou secteur informel), rôle souvent
méconnu et nié malhonnêtement par les partisans «
d'une idéologie masculine valorisant la supériorité de
l'homme et consacrant l'infériorité de la femme »
(P. NGOMA-BINDA, 1999, p.12).
La femme africaine ou la femme tout court est une ressource
indispensable, mieux le partenaire de l'homme dans l'entreprise du
développement. « On devra donc se convaincre que tout
développement d'une société passe par la reconnaissance de
l'effort de la femme et par l'intégration de cette dernière aux
activités les plus variées et les plus nombreuses de la vie
nationale » (Ibidem, p. 21).
Le rôle de la femme africaine dans l'économie
informelle devrait être reconnu et valorisé notamment par une
politique appropriée d'incitations car cette économie
présente encore beaucoup de faiblesses (mobilisation très
limitée des ressources financières, technologie rudimentaire,
fourniture irrégulière des inputs, absence de formation en
management etc.). Certes, plusieurs actions ou initiatives ont
déjà été développées dans ce sens en
Afrique (études monographiques, recommandations des ONG
féminines, petits projets de formation et de financement etc.) mais
beaucoup reste encore à faire car, la plupart de temps, les
décisions des responsables politiques n'ont pas été
suivies des faits.
Le rôle de survie ou de subsistance en République
Démocratique du Congo est plus visible en milieu urbain qu'en milieu
rural car, ici, la femme consacre la plus grande partie de son temps à
la pratique des activités agricoles. « Il semble même que
c'est la femme qui a inventé l'agriculture » (P. NGOMA-BINDA,
1999, p. 51) car c'est elle qui aurait inventé les techniques et outils
pour exercer les travaux agricoles (ex. adaptation et amélioration
de tous les végétaux alimentaires importants, application de
l'irrigation et des premières techniques de labourage etc.).
En plus de ses activités agricoles, la femme rurale
s'occupe de l'économie domestique : elle prépare les
aliments nécessaires à la réfection des énergies de
toute la famille, s'occupe de la propreté et de l'éducation des
enfants, assure la propreté de la maison et des alentours, puise l'eau
à la source, cherche du bois de chauffage, fait le marché,
s'occupe de son mari etc. Elle travaille pendant un plus grand nombre
d'heures que l'homme et parfois jusqu'à 16 heures par jour, dès
le réveil le matin vers 5 heures jusqu'au coucher la nuit vers 21
heures. D'où le dicton : « le travail de la femme n'est
jamais fini » (A woman's work is never done) (M. CARR,
1978, p. 4).
S'occupant aussi des ménages, la femme urbaine, quant
à elle, est devenue très active dans l'exercice du petit commerce
et la pratique des technologies appropriées depuis le début des
années 1990. En effet, c'est pendant cette période que beaucoup
d'entreprises de production et de service en R.D.C ont fermé,
réduisant ainsi la plupart d'employés au chômage et au
sous-emploi. Rappelons que cette fermeture était due à la crise
économique que connaît le pays, crise aggravée par les
pillages de 1991 et 1993 et tout récemment par la « guerre de
libération » de 1997 et la « guerre d'agression
» de 1998 à 2003.
En ce qui concerne le petit commerce, la femme urbaine en RDC,
vent au marché ou sur le trottoir des quartiers
périphériques populeux les produits agricoles traditionnels
(farine ou cossettes de manioc, maïs, arachide, huile de palme,
courge, piment, tomates, légumes, fruits, chenilles, poisson, viande
etc.) et les produits manufacturés de consommation courante
(produits cosmétiques et de beauté, chaussures,
vêtements neufs ou usagés, wax, matériels scolaires,
conserves, pétrole à lampe etc.).
Elle s'approvisionne en produits agricoles notamment au port
ou beach, situé en ville, où elle va le plus souvent à
pied, faute d'argent suffisant pour se payer le transport. Après avoir
acheté ces produits, non sans tracasseries policières, elle doit
les faire transporter dans un pousse-pousse jusqu'à domicile. Et
lorsqu'elle ne connaît pas le pousse-pousseur, elle doit encore marcher
derrière lui et parcourir jusqu'à 20 kilomètres ou plus,
de peur de voir sa marchandise détournée. Arrivée à
la maison très fatiguée et épuisée, elle doit
encore remplir ses tâches domestiques quotidiennes.
La femme urbaine du pays pratique également
l'agriculture urbaine ou péri-urbaine sur quelques espaces verts encore
disponibles dans la ville ou dans la périphérie. Elle permet
l'approvisionnement de plusieurs ménages en produits maraîchers
(piments, tomates, aubergines, poireaux et autres légumes tels que
les amarantes douces et amères, les feuilles de patate douce
appelées « matembele »).
Notons enfin que, dans certains cas, le capital de la femme
urbaine commerçante ne dépasse pas 50 dollars US. Pourtant elle
devrait faire face à tous ses besoins vitaux fondamentaux et à
ceux de sa famille (alimentation, soins de santé, logement,
habillement, scolarité des enfants, transport etc.).
Comme elle n'y parvient pas toujours, elle s'en tient à
l'indispensable (ex. alimentation). Elle est contrainte de travailler
chaque jour. Car un jour de repos signifie pour elle un jour de faim. Malheur
à elle si elle tombe malade car, non seulement sa famille en
pâtira, mais elle risquera de dépenser tout son capital pour les
soins médicaux. Pour éviter cette éventualité, en
cas de maladie, elle recourt à la médecine traditionnelle ou
à l'auto-prescription médicale dont le coût en termes
financiers lui est abordable ou presque nul. Il faut toutefois mentionner que
cette médecine présente aussi des limites qui peuvent être
fatales au patient.
En ce qui concerne la pratique des technologies
appropriées, la femme urbaine congolaise y est
généralement initiée par un parent, un ami ou une
connaissance ou encore par des Organismes Non Gouvernementaux et associations
généralement féminines.
Malgré que les ONG privilégient
l'émancipation de la femme, elles sont sensibles à la
participation de l'homme à côté de la femme à toute
action de développement. C'est ce qu'elles appellent la technique de
« gender » traduite en ces termes : « L'homme seul ne
peut rien, de même la femme seule ne peut rien : tous deux doivent
travailler ensemble pour se compléter ».
Les technologies appropriées apprises aux femmes par
ces ONG concernent la fabrication du savon, de la confiture, des jus de fruits,
de l'alcool, du parfum, du vernis, des désinfectants, du cirage, du lait
de beauté, de la pommade à cheveux pour femmes, du pain, des
beignets, des cakes, des gâteaux, de la margarine, du miel, des craies,
la salaison des poissons, la production du lait de soja etc.
Nous les dénommons les « technologies
appropriées d'inspiration urbaine » pour une double raison (W.
MUSITU L., 2003, p. 160) :
ü d'abord elles constituent l'imitation, par des
procédés artisanaux, des produits élaborés dans le
secteur moderne c'est-à-dire le secteur des Petites et Moyennes
Entreprises (PME) concentrées en milieu urbain. Cette imitation semble
se justifier par l'incapacité de la plupart de ménages de se
procurer des produits de la même nature dans le secteur moderne, faute de
moyens financiers suffisants. Elle constitue une chance pour la plupart de
consommateurs de se procurer des produits relativement bon marché d'une
part et d'autre part pour les producteurs qui trouvent ainsi une occasion de
création des revenus. C'est donc à juste titre que ces
activités sont parfois appelées « initiatives
créatrices de revenus » ;
ü ensuite ces technologies se transfèrent de
la ville à la campagne. Elles se développent beaucoup plus
rapidement en ville à cause notamment de la relative facilitée
d'approvisionnement en matières premières d'origine industrielle.
En campagne se pose le problème d'acheminement de ces matières
premières, auquel s'ajoute l'étroitesse du pouvoir d'achat des
paysans ;
ü Une des caractéristiques de ces technologies
est l'utilisation comme intrants des produits locaux et des produits
émanant du secteur industriel. Elles sont des « technologies
hybrides », ni traditionnelles, ni modernes (cas de la fabrication du
savon avec de la soude caustique acheté au milieu urbainet de l'huile de
palme produite localement) ;
ü L'apprentissage d'une technologie appropriée
est plus sollicité par les femmes regroupées en associations que
proposé par des ONG. Quand bien même il leur est proposé,
il tient compte du besoin réel exprimé par ces femmes. Il suscite
encore plus d'intérêt dans la mesure où il permet de
créer des revenus et de satisfaire les besoins
d'autosubsistance.
5.2. Motivation profonde de la femme congolaise dans
l'économie informelle.
Il apparaît, à nos yeux, que l'engagement
déterminant et parfois crucifiant de la femme congolaise dans
l'économie informelle et dans les activités économiques en
général vise moins son propre bien que celui de sa famille :
de ses enfants et de son mari. NOVAK que cite P. NGOMA-BINDA (1999, p. 69) le
dit si bien en ces termes : « il semble évident que, toute
vie individuelle étant courte, les motivations économiques les
plus profondes sont presque toujours, et doivent nécessairement
être, inscrites dans le cadre d'une famille. Les agents
économiques travaillent rarement pour eux seuls. (...) Le motif
fondamental de toute activité économique semble clairement
être d'inspiration familiale, beaucoup plus que les économistes ne
le suggèrent ordinairement. C'est pour le bien de la famille qu'on remet
à plus tard certaines satisfactions personnelles, que l'on s'engage dans
tant de combats crucifiant sur le plan médical, éducatif et
psychologique, qu'on essaie tellement d'économiser, et que l'on
entreprend des investissements qui concernent bien plus l'avenir que le
présent ».
Il est parfois reproché au travail lucratif de la femme
mariée dans l'économie informelle en dehors du foyer les risques
accrus d'infidélité, la négligence ou l'imperfection des
soins et de l'éducation des enfants, l'arrogance vis-à-vis de son
mari pouvant conduire à l'insubordination, au mépris, au
dénigrement de ce dernier voire au divorce.
Loin de vouloir tolérer ou cautionner pareils
comportements, nous estimons, quant à nous, que la femme agit ainsi
parce qu'elle se trouve parfois en situation de nécessité,
situation dont l'émergence est imputable à plusieurs acteurs
sociaux à des degrés différents (la femme
elle-même, l'homme, l'Etat, la société etc.).
Afin d'éviter ou de réduire les comportements
déviants de la femme, il est nécessaire que tous ces acteurs
sociaux soient impliqués dans la lutte contre la pauvreté qui, du
reste, paraît occasionner ces comportements :
1) les gouvernements des pays en développement
devraient créer des conditions favorables au développement des
investissements privés notamment par l'instauration et le maintien d'une
paix durable et de la sécurité des personnes et des biens, la
lutte contre la corruption, le clientélisme, l'inflation, les
dévaluations monétaires à répétition. Le
développement des investissements privés entraînera la
création des emplois au profit des hommes et des femmes. Ces
gouvernements devraient également permettre l'accès au
crédit à ceux qui voudront s'installer pour leur propre
compte ;
2) les ONG devraient prévenir par la formation,
à l'occasion de l'apprentissage des technologies appropriées, les
risques sur la famille des comportements déviants de la femme
(relâchement des relations conjugales, instabilité du
ménage, divorce, phénomène enfants dans la rue
etc.) ;
3) il conviendrait de réanimer ou de redynamiser
les structures traditionnelles d'entraide et d'épargne telles la
ristourne (likelemba), l'assistance aux nécessiteux etc. ;
4) les hommes et les femmes devraient se convaincre qu'en
situation de crise ou de boom économique, le bien-être de leurs
familles respectives dépend d'un minimum d'entente entre eux.
Section 2. Notion sur le
développement durable
2.1. Définition du
concept
Le développement durable est une
nouvelle conception de l'
intérêt
public, appliquée à la
croissance
économique et reconsidérée à l'échelle
mondiale afin de prendre en compte les
aspects environnementaux et
sociaux d'une
planète
globalisée.
Selon la définition proposée en
1987 par la Commission
mondiale sur l'environnement et le développement dans le
rapport Gro Harlem
Brundtland - le premier à utiliser ce
mot -, le développement durable est : « Le
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins.
Nous définissons le développement durable comme
étant le mode de développement veillant au respect de
l'environnement par une utilisation raisonnée de ressources naturelles,
afin de les ménager à long terme.
C'est le modèle économique et social visant
à assurer la pérennité de patrimoine naturel de la terre.
Il a pour principes de base : La mise en oeuvre d'une utilisation et
d'une gestion rationnelles des ressources (naturelles, humaines et
économiques), visant à satisfaire de manière
appropriée les besoins fondamentaux de l'humanité. Les
conditions nécessaires du développement durable sont les
suivantes : la conservation de l'équilibre général et
de la valeur du patrimoine naturel ; une distribution et une utilisation
des ressources équitables entre tous les pays et toutes les
régions du monde ; la prévention de l'épuisement des
ressources naturelles ; la diminution de la production de déchets
(qui inclut la réutilisation et le recyclage des
matériaux) ; la rationalisation de la production et de la
consommation d'énergie.
Deux concepts sont inhérents à cette
notion :
ü le concept de « besoins », et
plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis,
à qui il convient d'accorder la plus grande
priorité ;
ü l'idée des limitations que
« l'état de nos techniques et de notre organisation sociale
impose sur la capacité de l'environnement à répondre aux
besoins actuels et à venir ».
Face à la
crise
écologique et sociale qui se manifeste désormais de
manière mondialisée (
changement
climatique, raréfaction des
ressources
naturelles avec en particulier le rapprochement du
pic
pétrolier, écarts entre pays
développés et pays en développement,
sécurité alimentaire,
déforestation
et perte drastique de
biodiversité,
croissance de la
population
mondiale,
catastrophes
naturelles et industrielles), le développement durable
est une réponse de tous les acteurs (
États,
acteurs économiques,
société
civile, culturels et
sociaux du
développement.
Tous les secteurs d'activité sont concernés par
le développement durable : l'
agriculture, l'
industrie, l'
habitation,
l'organisation familiale, mais aussi les
services
(
finance,
tourisme, transport,
commerce,...) qui, contrairement à une opinion quelquefois
répandue, ne sont pas qu'
immatériels.
En 1971, un rapport du Club de Rome qui fait
état d'une dégradation de l'écosystème. Il
préconise une croissance zéro car le développement
économique est présenté à long terme comme
incompatible avec la protection de la planète.
C'est au cours de l'année 1987 que le rapport
présenté devant l'Assemblée générale de
l'ONU par la commission Brundtland. Celle-ci emploie le terme de
développement durable et définit celui-ci comme « un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à
satisfaire les leurs ». Le rapport érige la protection de
l'environnement au rang de priorité internationale. Cette date marque
l'entrée de ce concept dans la sphère politique.
Lors de la Conférence des Nations
unies sur l'Environnement et le Développement Durable à Rio en
1992: c'est le Sommet de la Terre. En présence de milliers
d'associations, 173 Etats signent un programme d'action pour le XXI°
siècle, l'Agenda 21. Il définit les trois objectifs majeurs de ce
concept.
Ce sont les «3E» :
ü L'efficacité
économique
ü La protection de l'environnement
ü L'équité sociale
L'avenir de la planète repose sur une double
solidarité que l'on doit engager :
ü Une solidarité dans le temps,
c'est-à-dire entre générations
ü Une solidarité dans l'espace,
c'est-à-dire entre pays riches et pays pauvres
La durabilité du progrès économique
nécessite de protéger l'environnement et de tendre vers plus
d'équité sociale. Ce thème inspire depuis toutes les
conférences internationales de l'ONU. La société
civile se sent de plus en plus concernée par ce
thème du développement durable. Cette société aux
multiples visages (ONG, associations, riverains, clients) souhaite une
responsabilisation plus importante de toute entreprise, y compris les PME.
Qu'entendent-ils par responsabilisation ?
Exigences d'une responsabilisation de la PME
ü au niveau économique : elle doit offrir
des produits et/ou services de qualité ;
ü au niveau environnemental : elle doit
développer une stratégie de préservation de
l'environnement ;
ü au niveau social : elle doit assurer le
bien-être de ses travailleurs par la qualité de l'environnement de
travail ou encore la pratique de la formation continue.
La plupart de ces revendications se trouvent être
légitimes et n'impliquent en rien une révolution de
l'organisation au sein de l'entreprise. Ces demandes doivent être
considérées par l'entreprise comme une impulsion
supplémentaire en faveur d'un développement qualitatif de son
activité. (
www.agenda21france.org;
consulté le 10 mars 2012 à 10h45').
En effet, les problèmes de développement ont
fait l'objet de plusieurs stratégies, aucune ne venant au bout de ces
problèmes avant que la dimension environnementale ne s'y ajoute.
Schématiquement, quatre stratégies ont été
explorées et restent encore aujourd'hui appliquées dans les
combinaisons variables selon les différents pays du tiers-monde :
ü La théorie dite des besoins de base invitait
à imiter les étapes de la croissance des pays
développés en les appliquant au tiers-monde par un investissement
massif dans l'agriculture. Cette stratégie visait à augmentait le
taux d'épargne dans les PVD par un rapide accroissement de la
productivité de leur secteur largement dominant. Les résultats
étaient encourageants dans bien de cas, mais la croissance
démographique limitait considérablement leur impact sur
l'épargne. Dans certains pays, la productivité agricole par
tête diminuait.
ü Une deuxième stratégie de
développement se dégageait ensuite. S'il s'avérait si
difficile de générer le développement selon les
étapes de croissance de l'Occident, il fallait accélérer
le processus par un autre moyen. Il s'agissait de favoriser le transfert
technologique en contrepartie des matières premières que les PVD
fournissent pour alimenter le style de vie occidental. Dans cette
réorientation stratégique, la théorie économique
des besoins de base cédait sa place à la théorie
sociologique de la dépendance, qui débouchait sur une
recommandation lourde de conséquence, celle de la substitution des
importations par la production nationale. En effet, avec le transfert
technologique, les PVD étaient censés devenir des producteurs de
produits industriels qu'ils importaient auparavant. Or, cette utilisation des
connaissances technologiques se trouvait très vite limitées par
le manque de qualifications de la main-d'oeuvre indigène et la politique
de substitution des importations était de plus en plus poursuivie par
une politique protectionniste censée d'éviter la
dépendance économique du tiers-monde des pays
développés.
ü La troisième stratégie misait donc
sur le développement par l'éducation. Des campagnes
d'alphabétisation, d'hygiène et de santé furent
lancées. En termes économiques, cette stratégie se
concentrait sur l'investissement dans le capital humain dont le rôle ne
se faisait que croître. Compris comme une condition indispensable pour
assurer le succès du transfert technologique, le capital humain
était censé orienter l'économie de Pays du tiers-monde,
basée sur les matières premières vers des produits
manufacturiers.
ü La quatrième stratégie
établissait un lien entre l'éducation et les matières
premières pour thématiser les conditions nécessaires pour
assurer le développement à long terme. Face à
l'épuisement prévisible de nombreuses ressources naturelles non
renouvelables et face à l'exploitation en dessus des taux de
régénération des ressources naturelles renouvelables,
cette stratégie dite du développement durable se
réfère à la responsabilité
intergénérationnelle pour transmettre l'environnement naturel non
pollué aux générations futures. A partir du constat que
les conditions de ce transfert intergénérationnel se
dégradent, une nouvelle controverse est née. Pour les uns, c'est
par la croissance économique que ces conditions peuvent
s'améliorer, pour les autres, il faut résolument s'orienter
d'après de nouveaux concepts de développement qui tiennent
explicitement compte des inégalités sociales. (Beat
BOURGNONNEIER, 2005).
2.1. Historique du concept de
développement durable
Le concept du développement est le résultat de
plusieurs rapports internationaux. Il est issu d'un processus de
négociation qui s'est déroulé en plusieurs étapes.
Vers la fin des années cinquante jusqu'au début des années
soixante-dix, des premiers avertissements concernant la pollution ont
cédé la place à une prise de conscience que la croissance
économique exponentielle ne peut durer indéfiniment. Les
deux crises du pétrole y ont contribué d'une manière
décisive. En 1973 et en 1980 le prix du pétrole a fortement
augmenté. Lorsqu'en 1973, la guerre du Kippour éclate, le prix du
baril était à peine quatre dollars. Le prix le plus
élevé d'environ 36 dollars fut atteint en 1980. Entre temps, ce
prix est redescendu à son niveau antérieur en termes
réels, pour atteindre de nouveaux sommets (134 dollars en juin 2008).
L'importance de nouvelles formes énergétiques est de plus en plus
comprise.
Cette première période est donc
caractérisée par la prise de conscience qu'une exploitation au
rythme actuel de ressources comme le pétrole et l'uranium conduit
à leur épuisement. A terme, leur contribution à la
croissance économique est compromise. L'amélioration du sort des
pays du tiers-monde détenant certaines de ces ressources se trouve
affectée car ces pays ne peuvent indéfiniment compter sur les
revenus y relatifs pour se développer.
Le rapport Brundtland s'en inspire. En 1972, la
conférence des Nations Unies sur l'environnement s'est réunie
à Stockholm sur le lien entre environnement et développement et a
insisté sur l'importance que la protection de l'environnement a pour le
développement économique du tiers-monde. L'environnement
représente un facteur important pour l'évolution du
bien-être. Elle s'interroge sur les perturbations de l'équilibre
écologique de la biosphère dues à la pollution. Cette
conférence a donc influencé d'une manière décisive
la suite des travaux poursuivis au sein de l'ONU dont la Commission mondiale
sur l'environnement et le développement a été
chargée d'approfondir les thèmes abordés à
Stockholm.
Durant une deuxième période d'approfondissement
allant du milieu des années soixante-dix jusqu'à la publication
du rapport Brundtland en 1987, une publication des instances de l'ONU,
appelée rapport Hammarskjöld de 1975, insiste sur
l'éventualité d'un risque planétaire qui consiste à
dépasser une certaine limité. Au-delà la biosphère
serait surchargée, rompant ainsi les équilibres naturels. Cette
« capacité de charge » devient ensuite une des
caractéristiques majeures du développement durable. Compte tenu
de l'hypothèse de ressources limitées, il faut donc
« commencer, avec rigueur, par dire qui consomme les ressources et
à quoi elles sont utilisées (...)». (Beaud, 1989, p.12
cité par De Boeck).
Cette citation capte l'essentiel de la controverse qui
s'engage autour de la notion de la soutenabilité : le mode de vie,
l'industrialisation dans les pays occidentaux et l'explosion
démographique dans les PVD sont identifiés comme les causes
principales de la dégradation de l'environnement.
Cette opposition entre deux sources principales possibles
d'une éventuelle surcharge, a donné lieu en 1982 à un
rapport correctif de l'OCDE insistait sur le problème de la croissance
démographique. Un autre rapport de la Commission indépendante sur
les problèmes de développement
intitulé « Nord-Sud : un programme de
survie » rappelle le risque planétaire qui ne peut
être endigué que par une stratégie qui reconnait
explicitement le lien direct entre les questions de développement et
celles qui sont liées à la protection de l'environnement à
l'échelle mondiale.
Cette stratégie inclut les inégalités
sociales entre pays développés et pays en voie en
développement dans la politique de protection de l'environnement. En
1980 : L'
Union
internationale pour la conservation de la nature publie un rapport
intitulé La stratégie mondiale pour la conservation
où apparaît pour la première fois la notion de
« développement durable », traduite de l'anglais
« sustainable development ». L'année
1987 : une
définition du développement durable est proposée par la
Commission mondiale sur l'environnement et le développement (
Rapport
Brundtland). Le protocole de Montréal relatif aux substances qui
appauvrissent la couche d'ozone est signé le 16 septembre, signe qu'un
engagement collectif est possible.
En
1992 (3 au 14 juin) :
deuxième
sommet de la
Terre, à Rio de Janeiro. Consécration du terme
« développement durable », le concept commence
à être largement médiatisé devant le grand public.
Adoption de la
convention de Rio
et naissance de l'
Agenda 21. La
définition Brundtland, axée prioritairement sur la
préservation de l'environnement et la consommation prudente des
ressources
naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition
des « trois piliers » qui doivent être
conciliés dans une perspective de développement durable : le
progrès économique, la
justice sociale, et
la préservation de l'environnement. Vers
2001 : la
Déclaration
universelle de l'Unesco sur la diversité culturelle affirme pour la
première fois que la
diversité
culturelle est « gage d'un développement humain
durable ». Arrivé en
2005, il y a
eu l'entrée en vigueur du
protocole de
Kyôto sur la réduction des émissions de
gaz à effet
de serre dans l'
Union
européenne. Adoption, en France, d'une
charte de
l'environnement, insistant sur le principe de précaution.
Dans la même année, la conférence
générale de l'
UNESCO adopte la
Convention
sur la protection et la promotion de la diversité des expressions
culturelles où la
diversité
culturelle est réaffirmée comme « un ressort
fondamental du développement durable des communautés, des peuples
et des nations ». en
2009 :
Conférence
de Copenhague et en
2010 Conférence de
Cancún sur le climat.
Enfin, l'idée d'écodéveloppement qui
trouve son origine dans les délibérations de la Conférence
de Tokyo de l'UNESCO en 1970, a également influencé le concept de
développement durable. Cette idée a émergé dans la
discussion sur le rôle des sciences sociales et leur apport dans
l'analyse du lien entre la société et l'environnement. Les
travaux d'Ignacy Sachs ont marqué les réflexions menées
dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le Développement, sur
le lien entre le développement et l'environnement (cf. Sachs,
1994 cités par De Boeck).
Le diagnostic de Sachs part d'un constat d'une
« crise de développement ». Cette crise a plusieurs
origines, mais le fait que la croissance économique ne soit pas synonyme
de développement rend nécessaire un renforcement de la
coopération internationale. Quels organes de coordination internationale
peuvent efficacement organiser à la fois les mesures pour la protection
de l'environnement et pour le développement du tiers-monde ? La
Commission mondiale sur l'environnement et développement fournit une
réponse dans son rapport de 1987. Le concept de développement
durable devient ainsi la référence incontournable dans tout
débat alliant la protection de l'environnement à
l'économie et au social.
3.2. Caractéristiques du
développement durable
L'historique de la genèse de développement
durable dégage les caractéristiques suivantes :
ü Une approche mondiale qui cherche à
dépasser le clivage Nord-Sud en insistant sur le fait que la
dégradation de l'environnement a une dimension planétaire.
Cependant, elle implique des réponses différentiées. Au
nord, la limitation des déchets et des agents polluants comme CO2 est
prioritaire, tandis qu'au Sud c'est la maîtrise de la croissance
démographique qui capte l'attention. La référence à
l'expérience de l'Occident qui attribue un lien inversement
proportionnel entre croissance économique et croissance
démographique se heurte aujourd'hui au constat que les déchets et
les agents polluants augmentent avec la croissance. Le changement qualitatif du
sentier de la croissance nécessite un changement de la structure, de la
production et de la consommation. Dans une optique économique, ce
changement est obtenu par la prise en compte de tous les coûts, par le
progrès technique et le changement des préférences des
consommateurs.
ü Une gestion écologique a comme objectif la
transmission intergénérationnelle du capital naturel et la
promotion de nouvelles images sociales de la nature qui voient dans les
ressources naturelles une source de bien-être comme la beauté d'un
site, la santé et les loisirs. Cette gestion cherche en premier lieu
à atténuer l'irréversibilité de certaines actions
polluantes commises dans le passé et tient compte du fait que nous ne
disposons pas de substitutions pour certains écosystèmes à
l'heure actuelle.
ü Une prise de conscience des inégalités et
d'une éthique nouvelle cherche à remédier aux conditions
inégales dans lesquelles s'expriment les choix économiques
individuels. Seul le choix libre et non contraint par la pollution, la famine
et l'ignorance est pertinent pour le fonctionnement des marchés et seule
la réduction des inégalités de revenus et de fortunes
permet de légitimer le développement durable à grande
échelle. L'exigence d'une nouvelle éthique concerne surtout une
responsabilité intergénérationnelle accrue.
Ces caractéristiques principales ont conduit à
définir le développement durable en termes interactifs des
dimensions économique, écologique et social.
3.3. Enjeux et objectifs du
développement durable
3.3.1. Crise écologique et
sociale
La
révolution
industrielle du
XIXe siècle
introduit des critères de croissance essentiellement
économiques,
principal critère aisément mesurable : ainsi le
produit
intérieur brut dont l'origine remonte aux
années 1930 est
souvent vu comme l'indicateur de la richesse d'un pays. Des corrections ont
été apportées dans la deuxième moitié du
XIXe siècle
sur le plan social, avec d'importantes avancées sociales. L'expression
« économique et sociale » fait depuis partie du
vocabulaire courant. Mais les
pays
développés ont pris conscience depuis les
chocs
pétroliers de
1973 et
1979 que leur
prospérité matérielle était basée sur
l'utilisation intensive de
ressources
naturelles finies, et que par conséquent, outre l'économie et
le social, un troisième aspect avait été
négligé : l'
environnement.
Pour certains analystes, le
modèle de développement industriel n'est pas viable ou soutenable
sur le plan environnemental, car il ne permet pas un "développement" qui
puisse durer. Les points cruciaux en faveur de cette affirmation sont
l'épuisement des ressources naturelles (
matières
premières,
énergies
fossiles pour les humains), la destruction et la
fragmentation
des
écosystèmes,
notamment la
déforestation
qui se manifeste par la destruction des
forêts
tropicales (
forêt
amazonienne,
forêt du
bassin du Congo, forêt indonésienne), ainsi que la diminution de la
biodiversité qui
diminuent la
résilience
de la planète ou encore le
changement
climatique dû aux émissions de
gaz à effet
de serre et de manière générale la pollution due aux
activités humaines.
Au problème de viabilité subsiste une
pensée humaine à adapter. Ce qui s'ajoute à un
problème d'équité : les pauvres subissent le plus la
crise écologique et climatique, et il est
à craindre que le souhait de croissance des
pays
sous-développés (souvent appelés pays du Sud) vers un
état de prospérité similaire, édifié sur des
principes équivalents, n'implique une dégradation encore plus
importante et accélérée de l'habitat humain et
peut-être de la
biosphère. Ainsi,
si tous les États de la planète adoptaient l'
American Way Of
Life (qui consomme près de 25 % des ressources de la Terre pour
5 % de la population) il faudrait 5 ou 6 planètes pour subvenir aux
besoins de tous selon l'association écologiste
WWF.
Schéma n°1. Le diagramme du développement
durable
Le développement actuel étant consommateur
de
ressources
non renouvelables et considéré par ces critiques
comme inéquitable, une réflexion a été menée
autour d'un nouveau mode de développement, appelé
« développement durable ». Le
diagramme du développement durable : une approche globale
à la confluence de trois préoccupations, dites « les
trois piliers du développement durable.
Source : www.google.com/Wikipédia
Cette figure traduit les trois aspects du
développement durable notamment l'écologie ou environnement, le
social et l'économie. Il y a une relation dite d'appartenance dans
laquelle se voit l'inclusion en vertu de propriété commune dans
un ensemble d'éléments. La trilogie conceptuelle se partage la
triade de mots à savoir vivable, équitable et viable au centre se
trouve l'adjectif « durable ».
3.3.2. Les trois piliers
L'objectif du développement durable et de
définir des schémas qui concilient les trois aspects
économique, social et écologique des activités
humaines : « trois piliers » à
prendre en compte par les collectivités comme par les entreprises et les
individus. La finalité du développement durable est de
trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre
ces trois enjeux.
A ces trois piliers s'ajoutent un enjeu transversal,
indispensable à la définition et à la mise en oeuvre de
politiques et d'actions relatives au développement durable : la
gouvernance. Cette dernière consiste en la participation de tous les
acteurs (citoyens, entreprises, associations, élus...) au processus de
décision ; elle est de ce fait une forme de démocratie
participative.
Le développement durable n'est pas un état
statique d'harmonie, mais un processus de transformation dans lequel
l'exploitation des ressources naturelles, le choix des investissements,
l'orientation des changements techniques et institutionnels sont rendus
cohérents avec l'avenir comme avec les besoins du présent.
On peut considérer que les objectifs du
développement durable se partage entre trois grandes
catégories :
ü Ceux qui sont à traiter à
l'échelle de la planète : rapports entre nations, individus,
générations ;
ü Ceux qui relèvent des autorités
publiques dans chaque grande zone économique (Union Européenne,
Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie...), à travers les
réseaux territoriaux par exemple ;
ü Ceux qui relèvent de la
responsabilité des entreprises (Schneider Electric et le programme
Bipbop accès à l'énergie-Business, Innovation and People
at the base of the pyramid).
3.3.3. Les outils pour un engagement du
développement durable et de la performance financière
Avant de progresser dans la réflexion, il est possible
de s'interroger sur la raison de l'intérêt actuel pour la
« performance sociale et environnementale ». Quel est le
fondement de cette attente ? Certains auteurs abordent l'aspect de la
modification de la composition de l'actionnariat - participation des
salariés au bénéfice d'une société, sous
forme de remise d'une action - l'un des éléments
déterminants. Ainsi Gomez voit-il dans la dilution du capital l'indice
d'une tendance vers un actionnariat de masse qui, par le désir de se
constituer un revenu supplémentaire, dépasse les compartiments
sociaux. Pour ce faire, la sécurité du placement apparaît
primordiale. Afin de la garantir, Gomez introduit l'idée de
« lien entre les générations », qui
permet d'établir un rapport entre le développement durable et la
performance des entreprises. Le développement durable ne serait
« pas seulement le respect de l'environnement [...] c'est aussi
l'assurance donnée aux générations d'actionnaires
d'aujourd'hui que les entreprises seront suffisamment durables pour qu'ils
puissent bénéficier du fruit de leur épargne. C'est donc
l'assurance que les stratégies ne sont pas de
« coups » et que l'entreprise est dirigée de
manière sérieuse, sur la longue durée ».
(P.-Y. GOMEZ, février 2003). Cette conception nous invite à
observer le développement durable comme constitutif de la performance de
l'entreprise, à savoir une confirmation du sérieux et de la
vision à long terme des décisions prises par les dirigeants.
En complément de cette pensée, Reynaud propose
une décomposition de la performance en vue d'essayer d'identifier les
éléments participatifs afin de pouvoir comprendre, anticiper et
corriger, si besoin est, la performance des entreprises. Cette performance,
Reynaud le nomme « performance globale » en deux
éléments, « la performance
économique » d'un côté, et de l'autre,
l'élément socio-environnemental qui se retreint à deux
sous-compartiments : la « performance
environnementale » et « la performance
sociale » (E. REYNAUD, 2003). Cet ensemble est
représenté schématiquement sous forme suivante :
Schéma n°2 : La performance
globale
Performance globale
Performance économique
Performance environnementale
Performance sociale
Egalité de traitement
Respect des droits de l'homme
Bonnes conditions de travail
Diminution de la
pollution Epuisement des
ressources
Sécurité des installations
Sécurité des produits
Performance sociale
Diminution des coûts directs (diminution du gaspillage)
Diminution des probabilités
d'occurrence d'évènements spéculaires
Diminution des risques d'accidents et juridiques
Augmentation de la motivation des
employés
Image/gain de parts de marché
Facilité de recrutement des
cadres
Opportunité de création de nouveaux
produits
251659264251659264251659264251659264251659264251659264251659264251659264251659264
Intégration dans des
fonds éthiques/accès au marché des capitaux
Source : REYNAUD E. (2003)
Cette conception de la
performance globale nous conduit à concevoir les paramètres
environnementaux et sociaux au sein de la performance des entreprises comme des
compléments de plus en plus nécessaires à
l'évaluation des entreprises.
Section 3. Les PME dans un
contexte de développement durable
Si, au cours de deux
dernières décennies, les recherches sur les comportements des
entreprises à l'égard du développement durable ou leur
responsabilité sociale se sont multipliées, elles ont toutefois
été principalement menées auprès des grandes
entreprises (Thompson et Smith, 1991). Or, les PME, même si elles ne
représentent pas une entité homogène, sont dans une
réalité commune différente de celles de leurs homologues
plus importants (Jenkins, 2004). Les entrepreneurs font
généralement preuve de conscience sociale, en partie du fait de
leur ancrage dans leur environnement immédiat, ce qui promeut un
comportement responsable (Spence, 2004 ; Longo, Mura et Bonoli, 2005), et
en partie de par les valeurs personnelles du dirigeant (Jenkins, 2009 ;
Paradas, 2007 ; Spence, Ben Boubaker Gherib et Ondoua Biwolé,
2007).
Ainsi, les PME ont un impact direct considérable sur
leur communauté, ce qui n'est pas toujours reconnu en termes de
« responsabilité » en tant que telle. Il est aussi
reconnu qu'un grand nombre de PME est engagées dans le
développement durable sans le savoir (Longo, et al., 2005). En
effet, en dépit d'un ancrage territorial fort, leurs actions envers la
communauté locale ne sont pas toujours systématique ni comprises
dans leur processus stratégique, et ont peu de visibilité
à l'extérieur de l'entreprise. En conséquence,
l'engagement des PME dans le développement durable est difficile
à apprécier et à identifier pour leur permettre
d'accroître leur compétitivité (Perrini, Pogutz et
Tencati, 2006). Cela est d'autant plus vrai pour les PME des pays en
développement, où l'engagement social de l'entreprise fait partie
de la culture, mais n'est pas nécessairement intégré dans
les activités principales (Jamali, Zanhour et Keshishian,
2009b).
Des études récentes montrent cependant qu'une
vision moderne de la responsabilité sociale des PME (c'est-à-dire
considérer la responsabilité de la firme comme allant
au-delà de l'aspect économique uniquement) commence à se
propager dans des pays en développement comme le Liban, la Syrie, la
Jordanie et le Bangladesh (Jamali, Sidani et El-Asmar, 2009a). Cela
est souvent perçu comme un discours réactif « pour
diriger l'attention sur des valeurs et des notions qui sont
intégrées à leur pratique depuis longtemps »
(Jamali, et al., 2009b : 365).
En conséquence, devant les pressions sociétales
actuelles, des exigences environnementales et sociales plus formelles peuvent
être attendues de la part des PME. Néanmoins, même si une
volonté de changement exige un fossé entre les aspirations et les
comportements des entrepreneurs (Tilley, 1999). La mise en place d'une
vision durable comporte en effet de nombreux obstacles : connaissances
limitées du concept, barrières économiques et humaines,
marché incertain, infrastructures institutionnelles inadéquates,
manque de soutien (Biondi, Iraldi et Meredith, 2002 ;
Canadian Business for Social Responsability [CSBR], 2002 ;
Departement of Trade and Industry, 2002). Pour contrer ces obstacles,
Biondi, Iraldi et Meredith (2002) suggèrent un encastrement
dans des réseaux dans un esprit de coopération de façon
à favoriser les échanges d'informations, la synergie et la
réduction de coûts. Dans les pays en développement, outre
l'aspect culturel des réseaux, ces derniers procurent une couverture
sociale qui se substitue à la faiblesse des institutions publiques
(Amaeshi, et al., 2006 ; Jamali et Mirshak, 2007).
Certaines PME, souvent dirigées par un entrepreneur
visionnaire, considèrent ces barrières comme se situant davantage
sur le plan perceptuel que réel (Longo, et al., 2005). Des tels
individus ont le potentiel de considérer les défis du
développement durable comme des occasions d'affaires et de créer
des entreprises innovantes (Larson, 2000). C'est en effet parmi les
entreprises innovantes que se trouvent les entreprises les plus engagées
dans le développement durable (Commission Européenne,
2002).
Pour Jenkins (2009), la mise en place d'une
stratégie responsable menant au développement d'un avantage
concurrentiel pour une PME nécessite, en plus d'une orientation
innovante, un agent de changement qui va piloter le projet, des réseaux
internes et externes pour le porter et le dynamiser, et une certaine
adaptabilité pour prendre avantage de nouveaux créneaux
incorporant des valeurs sociales et environnementales. De là,
l'importance du milieu pour assurer la prospérité des PME et leur
permettre d'intégrer les principes de développement durable.
Dans le chapitre suivant, nous aborderons les points sur les
PME de la cité de Mbanza-Ngungu.
CHAPITRE II. LES PME DANS LA CITE DE MBANZA-NGUNGU
Dans ce chapitre, il est question de présenter la
généralité sur les PME en République
Démocratique du Congo et dans la cité de Mbanza-Ngungu. Nous
allons les présenter en deux sections ; la première aborde
l'aspect général de PME et la seconde se focalisera à
celle de la cité sous étude.
La cité de Mbanza-Ngungu est créée sous
l'arrêté n°107/AIMO du 25 juillet 1934 du gouvernement
général. Devenue une EAD dépourvu de la
personnalité juridique, par conséquent, de l'autonomie
financière conformément au décret-loi n°081du 02
juillet 1998 portant organisation territoriale et administrative de la RDC.
Elle recouvre une superficie de 93 Km2 avec une population de 89.843
habitants dont 87.904 nationaux et 1.939 étrangers avec sa
densité d'environ 966 habitants par kilomètres carré.
Economiquement, la cité de Mbanza-Ngungu a des
activités dans tous les secteurs notamment l'agriculture, l'artisanat et
l'élevage, l'industrie, le commerce, la santé, la profession
libérale, l'enseignement, la fonction publique, les banques,...
Dans le domaine de Petites et Moyennes Entreprises, elle
dispose plus de 1.655 PMEs sans compter celles en devenir car au cours de notre
recherche au service de l'IPMEA, il y a eu de postulants qui venaient
solliciter l'ouverture.
Section 1. Les Petites et
Moyennes Entreprises en République Démocratique du Congo
Cette section examine la théorie sur les PME, son
rôle, sa typologie, ses caractéristiques, ses atouts et ses formes
juridiques.
II.1.1. Définition
Les concepts PME est un sigle à usage courant,
aujourd'hui pour parler en réalité de PME, il est peu
précis et couvre des perceptions différentes. La PME est un
concept multidimensionnel dont les différentes définitions
varient d'un pays à l'autre.
Selon la Commission européenne, sont
considérées comme PME, les entreprises employant moins de 250
individus, avec un chiffre d'affaires ne dépassant pas 40.000 euros et
qui respecte un critère d'indépendance. A travers le reste du
monde, au Japon par exemple, la PME peut compter jusqu'à 300
salariés ; aux Etats-Unis, elle peut compter 500 salariés
tandis qu'en Afrique précisément en RDC, la PME compte
jusqu'à 100 salariés.
Dans notre étude, nous définissons la PME
comme étant toute unité économique dont la
propriété revient à une ou plusieurs personnes et qui
présente les caractéristiques suivantes :
ü Nombre d'emplois permanents de 1 à 200
personnes an;
ü Le chiffre d'affaires hors taxe ;
ü La valeur des investissements nécessaires
mis en place pour les activités de l'entreprise inférieure ou
égales à 350.000 dollars ;
ü Mode de gestion concentré.
Soulignons ici que la charte de PME en RDC retrace les
détails sur ces caractéristiques selon que l'on se retrouve
devant les cas spécifiques de TPE, PE, ME et de l'Artisanat.
II.1.2. Rôles
Le rôle joué par les PME n'est plus à
démontrer aujourd'hui, car elles permettent la résolution des
problèmes fondamentaux de développement en intégrant les
populations au processus de développement économique.
D'après MBUKU J.,(2005), depuis les années 70,
la PME apparait comme un secteur essentiel de la croissance et comme un relais
indispensable de la grande unité de production. Sa création,
comme vu précédemment, fait preuve du dynamisme des congolais, de
leur capacité à affronter la crise, de se prendre en charge et de
lutter contre la pauvreté, le chômage.
Le secteur de la grande entreprise ayant été
rongé par des pillages et des guerres, est suppléé par des
PME, par la création du tissu économique de base favorisant la
valorisation des ressources naturelles, la multiplication des échanges
interrégionaux, etc. c'est un véritable coup de pouce pour le
décollage de l'économie du pays.
Les PME, « de par sa création, elles font
preuve de la capacité de la population à surmonter la crise,
elles relèvent de l'esprit d'entreprise(...). Ces entités
remplissent leur rôle de principale source de nouveaux emplois et de
croissance économique productrice parce qu'elles sont les principales
sources d'innovations. ». Les PME permettent de mettre en
évidence ou en valeur les richesses et ressources nationales et
constituent l'un des éléments clés de la croissance
économique et de prospérité des pays.
Afin de ressortir clairement le rôle des PME, nous
situons leur impact à un double niveau de développement : le
rôle économique et le rôle social. Le premier réside
en ce « qu'elles contribuent à l'intégration
économique par l'accroissement de la consommation des produits et
ressources locaux, critères d'un bon développement, elles sont
créatrices des foyers de richesse par leur promotion et leur existence,
elles constituent des ressources de mobilisation des recettes publiques par le
biais du fisc, elles contribuent à la décentralisation et
à la régionalisation de l'économie et de l'industrie, car
la promotion de l'industrie en zones rurales serait un moyen de
décentraliser l'industrie et accepter le développement
rural. », « Quant au rôle social,
il relève le fait que les PME créent de l'emploi donc
réduisent le chômage et permettent à la population de se
prendre en charge et c'est une manière de réduire la
pauvreté. ».
Dans la mesure où l'on arrivait à réussir
l'implantation des PME en milieu rural, ce serait une façon de diminuer
l'exode rural, en engageant la main d'oeuvre. Cela revient à dire que
les PME contribuent aussi à résoudre des problèmes
sociaux, familiaux.
II.1.3. Caractéristiques
de PME
Toutes les typologies analysées permettent de
distinguer six caractéristiques pour mieux cerner les concepts de PME
sont :
ü La petite taille (personnel, chiffre d'affaires
etc.) ;
ü La centralisation de la gestion
(propriétaire-dirigeant) ;
ü Une faible spécialisation du
travail ;
ü Une stratégie intuitive ou peu
formalisée (absence de plan, projet) ;
ü Un système d'information interne peu
complexe ou peu organisé (dialogue ou contact direct) ;
ü Un système d'information externe simple
(dialogue direct du responsable avec le client pour connaitre leurs
besoins...).
En dehors de ces six caractéristiques, TORRES O.,
(1999) ajoute : la capacité d'innover rapidement pour s'adapter aux
marchés ; l'absence ou très peu de niveau
hiérarchique ; l'organisation en réseaux. (OLIVIER TORRES,
LES PME, FLAMMARION, PARIS, 1999, P.60) :
II.1.4. Typologies des PME
La plupart des spécialistes considèrent qu'une
des plus grandes difficultés dans les études des PME est
l'extrême hétérogénéité qui les
caractérise. Il est pratiquement impossible d'établir de
ressemblance entre les PME étant donné que celles-ci
différentes de la grande entreprise ou l'on sait retrouver plusieurs
centaines des gestionnaires et des cadres aux profils variés.
Par ailleurs, la science fonctionne par la
généralisation et par le regroupement. Les domaines des PME n'y
échappent point quelle que soit la difficulté à les
généraliser ou à les regrouper. C'est ainsi que certains
chercheurs à l'exemple d'André Pierre J., tente de construire les
typologies opérationnelles des PME et TPE pour relever ces ressemblances
ou comportement (moyens).
Dans toutes ces typologies, on retrouve des divisions
basées sur le nombre d'employés, sur les comportements
managériaux ou organisationnels du dirigeant sur l'évolution de
la firme ou de ses relations avec les différents marchés. Ainsi,
on parle de typologie quantitatives, multicritères ou qualitatives et
complexe global.
II.1.4.1. Les typologies quantitatives
Avant toute chose, il serait intéressant de distinguer
les entreprises des établissements. En effet, lorsqu'on parle de PME ou
d'entreprise, on se réfère à des centres de
contrôle, cela pose peu de problème. De fait,
l'établissement se confond de plus souvent avec l'entreprise et la
propriété est bien connue. Cependant, cela est moins clair avec
la moyenne entreprise (...), le critère de distinction le plus retenu
est la notion juridique de l'indépendance. C'est ce qui fait qu'un petit
établissement contrôlé par une grande entreprise ne soit
pas une PME. Malgré cette notion d'indépendance, les typologies
des PME les plus connues et le plus souvent utilisées se
réfèrent à des données quantitatives d'emplois,
d'actifs ou de chiffre d'affaires. Mais la taille en nombre d'employés
diverge selon les pays et même à l'intérieur de ceux-ci,
selon les programmes de gouvernements.
Par ailleurs, il faut souligner que ce dernier peut être
manipulé pour des raisons fiscales, aussi les ventes dépendent de
la conjoncture ou plutôt peuvent varier considérablement selon les
saisons. Bref, selon la conclusion de Pierre André, les typologies
quantitatives, pourtant si faciles à utiliser, demeurent fort
critiquables et ne peuvent être utilisées que comme
première approche. On devait donc ajouter d'autres critères pour
distinguer les différents types de PME. Ceci nous amène à
aborder la question des typologies multicritères.
II.1.4.2. Les typologies multicritères ou
qualitatives
Il est reproché aux tenants de l'approche quantitative,
le fait d'être de rester superficiels, sans pénétrer la
boite noire de l'entreprise. Ils se basent sur les apparences. Les tenants de
l'approche qualitative quant à eux, tentent de résoudre ce
problème, en pénétrant à l'intérieur de la
boite noire, en tenant compte de la relation de l'entreprise avec son
environnement. Ils ont adopté une approche beaucoup plus
managériale et organisationnelle.
II.1.4.3. Les typologies complexe global
C'est la combinaison de toutes les autres typologies
déjà citées. Elle touche le secteur d'activité, le
type de marché, la centralisation ou le contrôle et la structure
ou l'organisation, le niveau d'indépendance, le type de stratégie
suivie, le type de technologie utilisée et le recours à
l'innovation ou non. Il convient de signaler dès lors que suivant
l'optique prise ou la discipline privilégiée, les typologies
mettront plus d'accent sur un aspect ou l'autre, sur plusieurs aspects ou sur
quelques-uns seulement.
En conclusion, en dépit de toutes les typologies
susmentionnées, il reste un problème à
résoudre : celui de trouver une typologie purement
générale. Il manque une typologie opérationnelle
pour les PME, étant donné que les changements en cours dans le
monde des PME. Cette notion abordée, nous permet de dégager
certaines caractéristiques propres aux PME.
II.2. Formes juridiques des PME
Selon Michel MARCHESNAY et Karim MESSEGHEM, il existe de
nombreuses structures juridiques pour les entreprises, déterminant pour
chacune d'elles, la répartition de la propriété et des
pouvoirs de direction. La principale distinction concerne les entreprises
individuelles et les sociétés. Les premières sont celles
dont une seule et même personne assure la direction, l'apport des
capitaux et l'activité productive. Elle en est le propriétaire et
le patrimoine est difficile à établir.
Par ailleurs, pour les secondes il s'agit de PME qui
résultent de la mise en commun de certains biens par deux ou plusieurs
personnes qui sont liées par un contrat en vue de partager le surplus
résultant de leurs activités. Autant ils acceptent ces
bénéfices, autant ils acceptent la participation aux pertes
éventuelles.
La société est différente de l'entreprise
individuelle en ce qu'elle a une personnalité juridique ou morale
distincte des associés et mérite une étude minutieuse et
sérieuse du choix de la forme juridique. Une éventuelle erreur
commise sur ce choix entrainerait des conséquences néfastes sur
le statut de l'entreprise : fiscalité, patrimoine social.
II.3. Environnement des
contraintes dans l'éclosion des PME en RD Congo
Nous allons évaluer à ce niveau, les trois
points liés à l'environnement des PME à savoir :
l'impact de la culture dans l'entrepreneuriat, la vision de l'entreprise
moderne (tradition et modernisme) et quelques contraintes liées à
l'épanouissement des PME.
II.3.1. l'impact de la culture dans l'entrepreneuriat
Il existe entre les hommes des différences
naturelles : races, origines et cultures (pratiques religieuses ethnies,
éducation, comportement,...). Ce sont dans une certaine mesure, ces
éléments qui font l'identité et l'originalité de
chaque groupe, de chaque sous-groupe ou de chaque individu. La conception de
chose, le mode de vie, le comportement de ce groupe, de sous-groupe ou de
l'individu en dépendent. C'est ce que l'on appelle culture ou croyance.
Il est des auteurs qui pensent que la culture est le lieu par
excellence de l'exercice du libre arbitre et la possibilité pour l'homme
d'éviter sa propre destruction. Pour Savier PEREZ de CUELLAR
considère la culture comme étant pour chacun un moyen de
choisir, de refuser tout avertissement, de préférer la
réflexion.
La culture est pour nous, toute valeur ou toute habitude
partagé par un groupe et qui l'identifie. De ce fait, le comportement
des hommes dans la société et dans tout ce qu'ils organisent est
tributaire de la culture. C'est dans cet ordre d'idée qu'Hassar Zaoual
écrit ce qui suit à propos de rôle de croyance dans le
développement
économique : « l'économie est
inséparables mythes qui la motive (...) le développement sans ses
moteurs symboliques spécifiques ne marche pas... ». Il
poursuit en ces termes : « En tant qu'amas d'usines et
d'institutions formelles, il a besoin d'une culture qui dynamise et lui donne
sens. ».
Il apparait clair que chaque peuple ou mieux chaque groupe
ethnique a sa culture, sa propre histoire, ses réalités
économiques sont les fruits de ses valeurs socioculturelles
acceptées et enseignées au sein des familles et, par ailleurs
pour la création des entreprises. Les facteurs négatifs limitent
les efforts de développement, plongeant des contrées
entières dans la pauvreté.
C'est ainsi que « pour l'Afrique entière, les
ethnies ont besoin d'un programme d'ajustement culturel, ... c'est alors
seulement qu'une mentalité reconvertie servira de levain de
l'émergence d'un nombre accru d'entreprise ».
II.3.2. la vision moderne dans la gestion des
entreprises
Elle doit se conformer à la loi de l'offre et de la
demande, du point de vue de ses prix, tout en sachant garder son image et bien
communiquer avec son environnement. Sa préoccupation primordiale sera de
minimiser ses coûts de production pour vendre au prix lui permettant de
réaliser un bénéfice. En termes clairs, la recherche du
lucre est une des conditions premières de l'existence d'une entreprise.
Pour ce faire, elle doit être efficace : la rentabilité et la
performance. Cela se justifie par le fait que c'est le profit qui permet
à l'entreprise de rembourser ses dettes éventuelles, de
réaliser des investissements par ses propres moyens d'autofinancement et
de se développer. Dans la dualité tradition-modernisme, les
expériences montrent que de par le monde, moule culture servant à
façonner les générations montantes se présentent
sous trois formes :
ü La première forme consiste à amener
les jeunes à se référer toujours à leurs devanciers
et à poser leurs pieds exactement sur les traces laissées par ces
anciens ;
ü La deuxième forme serait fort semblable
à la première, elle pousse la nouvelle génération
à adopter le comportement des ainés contemporains, chargés
de baliser le chemin à suivre, et ;
ü La troisième forme est celle qui n'impose
aucun modèle. Les anciens laissent libre cours aux initiatives des
jeunes, dans l'exploration de l'inconnu.
En République Démocratique du Congo,
la société traditionnelle fonctionne sur le modèle de
regroupement parental fortement hiérarchisés, ce qui est
particulièrement vrai pour la société kinoise ou
l'individu s'efface devant la communauté. La modernité
amène une nouvelle socialisation et de nouveaux critères de
classification sociale, par l'école. Tout d'un coup, on voit se
renverser la conception des choses :
ü La compétence n'est plus liée
à l'âge comme jadis ;
ü La réussite n'est plus une affaire de
chance ;
ü L'initiative n'est plus à la fatalité
(conception selon laquelle arrivera un événement
désagréable que l'on veuille ou pas, lié au
surnaturel) ;
ü L'individualisme étouffé sort de son
étouffement pour vivre librement.
L'environnement socioculturel présente ainsi
l'interface de deux modes de vie : traditionnel et moderne. Le changement
de mentalité qui s'ensuivrait est certainement le prix à payer
pour préserver la dignité, endiguer la pauvreté et
parvenir à un niveau de vie décent. Cela ne se traduit pas
seulement par l'assimilation et l'utilisation efficace de la science, de la
technique et de la technologie, mais aussi par l'acceptation de tout ce qui est
profitable et le refus de tout ce qui est préjudiciable à la
« satisfaction des besoins essentiels et au développement
humain » réussi et durable.
Il s'agit d'une adaptation aux nouvelles
nécessités et tendances du développement moderne, qui
provoque des transformations socioculturelles au sein de plusieurs ethnies.
Cela est sans ombre de doute que ce processus d'acculturation engendre un
délitement des valeurs culturelles jadis enseignées et
acceptées telles que la solidarité, l'obéissance aux
ainés, la soumission au chef, laissant ainsi place à
l'individualisme, à la concurrence et à l'indépendance.
L'entreprise étant définie comme une
organisation qui produit des biens et services, et dont l'objectif est de faire
du lucre, elle est un agent économique qui vend les fruits de ses
activités suivant les conditions du marché.
Dans ce point, nous parlerons d'abord de la vision moderne
dans la gestion des entreprises et finirons par l'absence de cette vision qui
constitue une contrainte dans le développement des PME.
II.3.2.1. les problèmes liés à la
formation des dirigeants d'entreprise
Les dirigeants politiques n'ont pas eu de volonté
réelle de former des hommes en gestion des entreprises. On ne
s'improvise pas manager ou entrepreneur. Il y a des prérequis pour ce
faire. Nous entendons dire par formation en entrepreneur, tous les efforts
visant la transmission des connaissances utiles à l'exercice de
l'activité d'entreprendre. La capacité d'entreprendre n'est pas
qu'un trait de personnalité mais aussi et principalement une pratique et
une discipline dont les règles peuvent s'apprendre et demandent à
être systématiquement appliquées.
La formation à l'entrepreneuriat est destinée
à une diversité de cibles dont les aspirants à
l'entrepreneuriat et ceux qui le pratiquent déjà (le
professionnel), il faut ajouter aussi les universitaires et autres chercheurs.
Par voie de conséquence, elle ne se donne pas par les mêmes
méthodes pour toutes ces cibles ou catégories. Dans le cas
d'espèce des PME, elle s'adresse aux adultes insérés dans
le contexte professionnel. La question cruciale est celle de savoir de quel
appui les adultes ont-ils besoin pour les aider à mieux maîtriser
le processus déjà initié et pour augmenter leurs chances
de réussite ? Allusion est faite ici à la formation et aux
conseils. Nous situons la formation à donner en deux moments par rapport
à la création de l'entreprise : avant et après la
création.
II.3.2.2. les obstacles socioculturels de l'entreprise
congolaise
Au Congo, comme en Afrique en général, les us se
ressemblent fortement, les problèmes sont similaires d'un pays à
l'autre. Les travailleurs et les dirigeants (entrepreneurs) congolais, sont
confrontés aux blocages culturels de plusieurs ordres : le manque
de temps, la solidarité africaine, les croyances magico-religieuse, le
mythe du chef, la tradition orale, etc. Ce sont des facteurs freins qui, une
fois réadaptés, peuvent sortir les africains en
général et les congolais en particulier du carcan dans lequel ils
se trouvent enlisés.
II.3.2.3. le manque de la notion du temps
La gestion du temps est une des stratégies de
l'entreprise moderne. Qu'il s'agisse des approvisionnements, de la production,
de la livraison, du remboursement des crédits, du recouvrement des
créances, la notion du temps y est liée et est très
nécessaire. C'est à partir de cette notion que se construit le
planning des travaux dans l'entreprise.
II.3.3. Quelques
contraintes liées à l'épanouissement des PME
II.3.3.1. Les obstacles liés à
l'éclosion des PME congolaises
Nonobstant les avantages liés aux PME, cette
catégorie d'entreprise connait, sans cesse, des difficultés
d'ordre juridique, administratif, financier, psycho-socioculturel et
technologique qui peuvent se résumer en ces termes :
ü L'absence d'une définition officielle de la
PME ;
ü L'insuffisance des moyens opérationnels de
l'OPEC ;
ü L'absence de coordination des actions pour les
PME ;
ü L'ignorance des textes légaux par les
PME ;
ü Les tracasseries administratives et
policières ;
ü La prolifération des taxes et textes
fiscaux ;
ü Les manques de garantie bancaire par les PME ;
ü L'utilisation d'une technologie
inappropriée ;
ü L'utilisation d'une main-d'oeuvre non
qualifié ;
ü L'insuffisance d'incitation juridique et fiscale
à l'investissement privée ;
ü L'inadaptation technologique et de gestion ;
ü L'absence des mécanismes règlementant
la sous-traitance ;
ü La difficulté d'accès au financement
et aux marchés publics.
II.3.3.2. Les contraintes des PME
Les PME congolaises sont fortement entravées dans leur
expression par les obstacles ou les contraintes des divers ordres, parmi
lesquels nous pouvons citer : les contraintes juridiques, fiscales,
économiques, administratives et économiques.
II.3.3.2.1. Contraintes d'ordre juridique
Il y a lieu de relever d'abord l'absence d'un cadre juridique
cohérent et spécifique aux PME congolaises, il est aussi
inexistence les conditions fixées par le législateur relative
à la constitution des PME congolaises, car les conditions auxquelles la
personne ou les personnes désirent créer une PME doivent se
référer à celles de droit commun applicable surtout
à la « grande entreprise » lesquelles ne sont pas du
tout adaptables aux réalités des PME.
C'est pourquoi, bien que l'article 22 de l'ordonnance-loi
portant le code des investissements prévoie la possibilité de
constituer une PME sous forme de société commerciale ; dans
la pratique, il ne l'est pas, mais en ce sens la plupart des PME congolaises
mêmes celles qui sont sociétaires se déguisent toujours en
PME individuelles. Enfin, le législateur puisse prendre le temps de
mettre les PME à la logique de chose, de l'aide par rapport aux efforts
propices de PME.
II.3.3.2.2. Contraintes fiscales
Au regard de tout, dans ce cadre bien précis, le
rôle de l'état demeure primordiale dans la mesure où il lui
revient de faire régner les conditions économiques minimales
propices à l'éclosion des PME. Les PME sont victimes et soumises
à des multiples tracasseries des taxes et impôts, et la chose
à craindre est que notre pays a besoin de se développer, mais
parmi tant d'autres solutions trouvée au développement. De ce
fait, vu toutes ces tracasseries que subissent les PME, cela ne profitera pas
à Leur prolifération.
II.3.3.2.3. Contraintes économiques
Les difficultés de gestion, l'absence d'une
comptabilité régulière et d'une organisation
contrôlée, le manque d'une sous-traitance entre les grandes
entreprises, toutes ces contraintes empêchent l'éclosion des PME.
II.3.3.2.4. Contraintes administratives
Il faut d'abord relever le fait que les
promoteurs des PME congolaises sont soumis à des multiples taxes
administratives notamment lors de la constitution de la PME, les
difficultés énormes pour accéder aux instances
administratives et judiciaires et la lenteur administrative sont autant de
contraintes que connaissent les PME.
Il s'en suit que certains agents économiques sont
contraints à se réfugier dans la clandestinité à
cause précisément de ces tracasseries administratives dont ils
sont souvent soumis. Voilà autant des contraintes qui bloquent leur
épanouissement, les PME congolaises qui existent jouent quand même
un rôle moteur dans la stratégie économique et dans la
lutte contre la pauvreté.
Section 2. Les Petites et
Moyennes Entreprises à Mbanza-Ngungu
1.1. Le petit commerce
1.2. Définition
Juridiquement, le petit commerce se définit dans
l'ordonnance-loi n°79/021 du 02 août 1979 comme « le
commerce de toute denrée, marchandise ou autres biens de consommation
courante effectué par la vente ou l'offre de vente à l'acheteur,
soit au domicile même de l'acheteur, soit au domicile du vendeur, soit de
porte à porte, soit encore sur la voie publique ou sur le marché
principal, sauf si l'étalage placé sur la voie publique constitue
un prolongement d'un magasin ». (Art.2).
Suivant l'ordonnance-loi n°90/46 du 08 août
1990 portant règlementation du petit commerce « on entend par
petit commerce, le commerce effectué par la vente des marchandises en
petites quantités dont la valeur globale mensuelle n'excède pas
par 400.000 Zaïres. » sont assimilées et soumises aux
dispositions de la présente ordonnance-loi les entreprises artisanales
dont le chiffre d'affaires mensuel ne dépasse pas 100.000 Zaïres,
ainsi que les prestations de services dans la mesure où le chiffre
d'affaires mensuel n'est pas supérieur à 200.000
Zaïres. » (Art.3).
Dans cette catégorie, nous trouvons les maisonnettes
avec étagères incorporées où sont vendus en
détail divers articles de consommation courante. Elles sont en vogue et
parsemées dans les milieux un peu éloigné du centre
commercial servant à desservir l'environnement de son implantation.
1.3. De la
catégorisation de Petite et Moyenne Entreprise
Parler de PME fait allusion à tous les
opérateurs économiques de deux secteurs formel et informel. Bien
qu'ils soient différents suivant leurs secteurs activités et
leurs caractéristiques, ils sont tous soumis aux taxes de l'Etat. Ainsi,
nous les catégorisons de la manière suivante : la
catégorie A, B, C et D.
1.3.1. Catégorie A
Sont classé dans la catégorie A, tous les
débrouillards qui effectuent les activités commerciales telles
que la vente à domicile, étalage au marché, étalage
sur la voie publique et sur la voie secondaire, la vente à la
criée,... ils sont des Patentés.
1.3.2. Catégorie B
Sont classé dans cette catégorie, tout
opérateur économique capable à s'installer sur un endroit.
Ceux-ci payent la taxe d'entité administrative
décentralisée, mais ils sont Patentés.
1.3.3. Catégorie C
Dans la catégorie C, nous classifions tous ceux qui
font le commerce général. Ils payent la taxe d'entité
administrative décentralisée, ils doivent avoir le Numéro
de Registre de Commerce et l'Identité National. Ces deux documents
donnent l'accès à l'opérateur économique
d'effectuer l'importation et l'exportation et favorisent l'octroi au quota dans
les sociétés.
1.3.4. Catégorie D
En fin dans cette catégorie, on trouve tous les
opérateurs économiques expatriés voulant exercer les
activités économiques dans notre pays. Ils paient la taxe EAD, le
NRC et le ID. ils sont exonérés de la patente. Dans toutes ces
catégories, nous pouvons également citer les ASBL, les ONG
exerçant le commerce, ils ont une taxe suivant leur agrément et
exonérés de certaines taxes.
2.3. Les secteurs
d'activités de PME de Mbanza-Ngungu
Les Petites et Moyennes Entreprises de la cité de
Mbanza-Ngungu sont également classées selon leurs secteurs
d'activité.
2.3.1. Le secteur de l'agriculture
La cité de Mbanza-Ngungu est une entité à
vocation agricole. Elle est le berceau de la grande partie des activités
informelles dans la mesure où une bonne partie du marché de
l'informel provient dans la production des champs. Le circuit informel est
constitué de la production agricole vendue sur la voie publique
principale qui échappe au contrôle du pouvoir public.
2.3.2. Le secteur de commerce
Sont classés dans ce secteur, toutes les
activités de commerce telles que Magasins, Boutiques, Maisons de vente
des produits divers, les échoppes,...
2.3.3. Le secteur artisanal
Sont dans le secteur artisanal, tous les opérateurs
économiques (artisans) exerçant l'activité en
caractère technique ou mécanique à l'occurrence de
boulangerie, pressing, garnissage, sculpteur, décorateur,...
2.3.4. Le secteur service
Dans le secteur service, nous retenons tous les
opérateurs économiques qui rendent service de par leurs
activités notamment les stations-service, la librairie, l'hôtel,
l'hôpital, l'agence de transfert, le cabinet d'avocat,...
2.3.5. Le secteur de l'enseignement
Dans ce secteur, nous classons les écoles et
institutions d'enseignement privé de niveau maternel, primaire,
secondaire, supérieur et universitaire. Pour exercer une activité
économique, il est nécessaire que vous disposiez d'un document
légal qui vous protège de tracasseries administratives et
policières.
2.4. De l'acquisition de taxes
d'entité administrative décentralisée
La taxe est un prélèvement fiscal légal
direct ou indirect perçue par l'Etat. La taxe d'entité
administrative décentralisée est une taxe unique d'installation
d'une activité économique communément
appelée : Autorisation d'ouverture ou Patente.
2.4.1. L'Autorisation d'ouverture
Cette une taxe unique donnant l'accès à
l'opérateur économique d'exercer une activité commerciale
en vue de lui protéger des « croque-mitaines » de
tout genre. Ce document est délivré par le service de PMEA se
trouvant dans une EAD. Le tableau ci-dessous nous montre la tarification de
taxe unique d'installation selon les catégories et les activités
exercées.
Tableau de tarification de l'autorisation
d'ouverture selon les catégories
Catégories
|
Activités
|
Catégorie A
Personne physique
Taux : 45$
Personne morale
Taux : 55$
|
Nganda-Kiosque, Echoppe, Petit garage, Bistrot, Terrasse,
maison de couture, Vente de carburant, Ciné-Vidéo, Bureautique
simple, Cabine et shop téléphonique mixte simple, Salon de
coiffure, Moulin à manioc ou noix de palme, atelier de menuiserie, Pompe
funèbre, Restaurant, Petite librairie,...
|
Catégorie B
Personne physique
Taux : 60$
Personne morale
Taux : 75$
|
Restaurant moderne, Maison de vente plastica, Bar, vente de
Mèche, Pressing moderne, Boutique, Boulangerie artisanale moderne,
Dispensaire privée, Alimentation, Vivres-frais, Scierie, Dancing-club,
Maison de peinture, Agence privée, Vente Semences et produits
vétérinaires, dépôt de bois, Vente pièce
auto, Quincaillerie, Atelier mécanique, Vente friperie, maison de
transfert,...
|
Catégorie C
Personne physique
Taux : 90$
Personne morale
Taux : 150$
|
Dépôts :Boissons, Farines, Savons, Sucres,
Clinique, Hôpital privé, Salle de fête Horeca, Guest-house,
Ecole privée, Usine de fabrication privée, Maison d'internet et
informatique moderne, Chambre-froide, Radio et télévision
privées, Garage moderne, Dépôt pharmaceutique,...
|
Source : service de PMEA territoire de Mbanza-Ngungu du
15/09/2010
Magasin, Hôtel, Guest-house, Hôpital, Scierie,
Clinique, Polyclinique, Dépôts : Boissons, Farines, Savons,
Sucres, Ciments, Boulangerie industrielle, Usine : Savonnerie,
Pharmaceutique, Banque, Internet, Informatique, Laboratoire, Shops de
réseaux téléphoniques,...
|
|
2.4.2. La Patente
C'est un impôt direct, local et annuel, perçu sur
les personnes physiques et morales qui exercent une activité
industrielle et commerciale ou une profession libérale. Elle a la
même nature que le NRC et le remplace valablement. Avant
l'opération de vente de Patente, le service de PMEA effectue d'abord un
recensement des Patentés pour les catégoriser par la fiche de
recensement dont le coût s'élève à 2$ USD.
Voici la nomenclature des patentés
· Pour la Patente commerciale
Tableau de nomenclature des patentés par les
services de REPERE et de PMEA
Catégories
|
Activités
|
Catégorie A : 11000 FC
|
Commerçant ambulant, à domicile, sur la voie
publique secondaire, Vendeur des friperies, Buakisa carte, Sucre en
détail, Restaurant simple, Vente mitraille, poissons salés,
poissons fumés, poissons de mer en détail,...
|
Catégorie B : 17000 FC
|
Commerçant au marché des produits non
luxueux, sur la voie publique principale, café en détail, petite
échoppe, maison d'oeufs, vente de lubrifiants, Vente articles
secondaires et babouches, fournitures du bureau, cambistes de rue et
d'avenue,...
|
Catégorie C : 22000 FC
|
Commerçants au marché des produits de
luxe : bijoux, pagnes, tissus,... Appareils électroménagers,
chaussures de luxe, officine pharmaceutique, Kiosque, Nganda, Bistrot,
terrasse, buvette, petit restaurant, vente d'aliments bétails,
boulangerie artisanale, étalage des produits au marché,...
|
Catégorie D : 33000 FC
|
Petit dépôt de farine, Boissons, Savons,
Sucres, ciments, sels, matériels de construction, petit labo d'analyse,
dépôt des cossettes de manioc, Quincailleries, alimentations,
vivres-frais, boucheries, vente boissons liqueurs, petite pharmacie,
restaurant, boutique, petite chambre-froide, Vente semences, Petit
Guest-house,...
|
Source : Bureau de PMEA territoire
de Mbanza-Ngungu
· Pour la patente artisanale
Tableau de nomenclature des patentes par les services de
REPERE et de PMEA
Catégories
|
Activités
|
Catégorie A : 11.000 FC
|
Réparateur de motos, Vélos, Montres,
Plombiers, Guérisseurs, Tradi-praticiens, Pousseurs, Briquetiers,
Cantonniers, Cireurs des chaussures, Carrières de sable, Casseurs de
pierre, Chargeurs de parking, Sage-femme indépendantes,...
|
Catégorie B : 17.000 FC
|
Infirmier indépendante, Journaliste
indépendante, Maçons, Charpentiers, Carreleurs, Peintres,
Cordonniers, Frigoristes, Sérigraphes, Mécanographes,
Electroniciens, Fleuristes, Musiciens indépendants, Porteurs de port et
aéroport, Réparateurs radio, Téléphones, Moulins
à manioc, Photocopieuses, Crémières,...
|
Catégorie C : 22.000 FC
|
Exploitant de taxi de 2 tonnes, de Taxis-bus, Garages,
Maisons de coutures, Ateliers de menuisiers, Pressing, Salon de coiffure,
Ajusteurs, Photographes, Studio photo, Décodeurs, Tôliers,
Electriciens, Ferronniers, Shop de vente cellulaire,...
|
Catégorie D : 33.000 FC
|
Pompe funèbre, Dispensaire privé,
Déclarent en douane débout, Poste de santé privé,
Défenseur judiciaire, Maison d'internet, Petit labo photo, Centre de
santé tradi-praticien, Agence privé, Scieries, Petit
dépôt de bois, Vente peinture,...
|
Source : Bureau de PMEA territoire de
Mbanza-Ngungu
En dehors de ces deux
taxes : « l'Autorisation d'ouverture et la
Patente », il existe également la taxe de recensement
provinciale recommandée par le gouvernement provincial,
conformément à l'arrêté provincial
n°090/BIS/CAB.GOUV/BC/015/2010 du 05 mars 2010 portant fixation de taux de
vente de fiches de recensement des PMEA du Bas-Congo ordonnancé par la
REPERE.
Dans le troisième chapitre, nous verrons l'apport de
PME au développement durable.
CHAPITRE III. APPORT DE PME AU DEVELOPPEMENT
DURABLE
Ces années récentes ont été
marquées par des efforts tendant à mettre en oeuvre
concrètement des stratégies et des actions de
développement durable et à mobiliser le volontariat des acteurs
publics, de la société civile et ainsi que celui des entreprises.
Celles-ci jouent un rôle déterminant dans
l'utilisation des ressources humaines, économiques et environnementales,
et le développement durable vient « impacter » la
stratégie de ces acteurs confrontés à des règles du
jeu, des attentes et des comportements de leurs parties prenantes en forte
évolution.
Les entreprises doivent rendre compatibles l'impact
économique, social et environnemental de leurs activités et les
objectifs du développement durable. Ces nouveaux enjeux les obligent
à adapter leurs pratiques managériales ; elles disposent
pour ce faire d'outils de management qui ont fait leurs preuves enfin de
devenir socialement responsable (Elisabeth Guingand, Management
et développement durable : un dilemme ?, in Enjeux du
management responsable, 2005).
Section 1. La
Responsabilité Sociétale (ou sociale) des Entreprises
La responsabilité sociétale (ou sociale) des
entreprises (RSE) est un « concept dans lequel les entreprises
intègrent les préoccupations
sociales,
environnementales, et
économiques
dans leurs activités et dans leurs
interactions avec leurs
parties prenantes
sur une base volontaire ».
Ce concept est directement lié à la notion de
développement
durable, dont il est la déclinaison pour les
entreprises, comme le
confirme une recommandation du ministère français de
l'écologie et du développement durable. Le lien entre cet
objectif macroéconomique et la satisfaction des
parties prenantes
de l'entreprise est toutefois assez complexe, d'autant que le
développement durable ne dépend pas exclusivement des entreprises
mais de l'ensemble des agents économiques.
La définition européenne permet de mettre en
valeur les points suivants :
1. La RSE couvre les matières sociales et
environnementales malgré le terme anglais de corporate social
responsibility ;
2. La RSE n'est pas et ne devrait pas être
séparée de la stratégie et des opérations
commerciales : puisqu'il s'agit d'intégrer les
préoccupations sociales et environnementales dans ces stratégies
et opérations.
3. La RSE est un concept volontaire.
4. Un aspect important de la RSE est la manière
dont les entreprises interagissent avec leurs parties prenantes internes et
externes (employés, clients, voisins, organisme non gouvernemental,
autorités publiques, etc.).
La responsabilité sociétale des entreprises ne
doit pas être confondue avec le
mécénat.
En effet, alors que le mécénat est mené de manière
séparée de l'activité quotidienne de l'entreprise, la RSE
est beaucoup plus large, puisqu'elle s'applique d'abord à tout le coeur
de métier de l'entreprise, dans les domaines où elle est reconnue
comme efficace.
Pratiquement, la RSE concerne l'intégration volontaire
par les entreprises de leur rôle social, environnemental, et
économique. Elle couvre, par exemple, la qualité globale des
filières d'
approvisionnement,
de la sous-traitance, le bien-être des salariés, leur
santé, l'
empreinte
écologique de l'entreprise, etc.
L'exercice de la RSE demande, outre une bonne
perception
de l'environnement de l'entreprise : des compétences en
conduite du changement pour intégrer l'
intérêts
des
parties prenantes,
une connaissance fine des enjeux planétaires et de leurs
déclinaisons politiques et réglementaires, et enfin, une
connaissance des solutions techniques et managériales qui contribuent
à l'amélioration des processus sanitaires, environnementaux et
sociaux dans les organisations.
La prise en compte progressive du développement durable
par les gouvernements et les organismes nationaux et internationaux, la
pression conjuguée de l'opinion publique (par l'intermédiaire
notamment des ONG et des mouvements alter mondialistes), du monde financier
(Investissement Socialement Responsable et Agences de notation) et des
médias provoquent progressivement un changement dans les
mentalités, les valeurs et les perspectives d'activité des
entreprises.
Les dirigeants sont de plus en plus conscients de la
nécessité d'intégrer le développement durable dans
leurs stratégies et dans les politiques qui en découlent pour
assurer la pérennité de leurs entreprises (pas seulement les
grandes mais aussi les PME entraînées par les grandes, même
si ce sont les grandes qui sont en général les premières
concernées). Transposé à l'entreprise, le
développement durable se traduit par l'idée de
Responsabilité Sociale (ou Sociétale) de l'Entreprise (RSE) et
l'on constate que, depuis une dizaine d'années, la RSE prend une
importance croissante dans les pratiques et dans les discours des entreprises,
comme l'avait prédit Dennis (1981).
La préoccupation des dirigeants pour la qualité
de l'environnement social de leurs employés n'est pas nouvelle. «
Les discours et les pratiques des dirigeants du XIXe siècle sont
déjà imprégnés de moralisme, liés à
la religion, mais aussi à des comportements individuels laïcs. Le
patronage, puis le paternalisme constituent l'essentiel des relations sociales
entre patrons et ouvriers en France à partir de la révolution
industrielle » (Ballet et De Bry, 2001, p. 43).
L'approche contemporaine de la RSE est marquée par
l'ouvrage de Bowen (1953), Social Responsability of the Businessmann, que
beaucoup considèrent comme étant le premier à aborder ce
sujet. Selon lui, la notion de Responsabilité sociale repose sur deux
principes :
ü Le contrat social (niveau macro) : si l'entreprise
existe, c'est parce que la société le veut bien et en
contrepartie son comportement et ses méthodes doivent respecter les lois
formulées par la société;
ü L'agence morale (niveau micro) : de par son
influence dans la société et son pouvoir de décision,
l'entreprise doit avoir un comportement exemplaire, cohérent avec les
valeurs de la société.
Cet ouvrage a été suivi de nombreuses
publications qui l'ont critiqué et qui ont ainsi contribué
à la définition du concept de RSE autour du principe de
responsabilité : Mc Guire (1963), Friedman (1962, 1970), Manne et
Wallich (1972), Davis (1973), Wartick et Cochran (1985), etc. Davis (1973)
propose notamment un inventaire des arguments en faveur et contre
l'introduction du concept de RSE dans la société :
Arguments en faveur de la RSE
|
Arguments contre la RSE
|
Intérêt à long terme de l'entreprise
|
Maximisation du bénéfice
|
Image publique
|
Coûts sociétaux de l'engagement social
|
Légitimité de l'entreprise dans la
société
|
Manque de compétences sociétales
|
Éviter la régulation par le gouvernement
|
Dilution des buts primaires de l'entreprise
|
Se conformer aux normes socioculturelles
|
Affaiblissement de la compétitivité des
entreprises nationales et de la Balance des paiements
|
Intérêt des actionnaires possédant un
portefeuille diversifié
|
Les entreprises ont déjà trop de pouvoir
sociétal
|
Donner la possibilité à l'entreprise de
réduire les maux de la société
|
Manque de contrôle sur les résultats des actions
sociétales
|
L'entreprise dispose des ressources nécessaires
(capital, talents et expertise)
|
Manque de soutien de nombreux groupes d'influence dans la
société
|
Les problèmes sociaux peuvent se convertir en
opportunités et bénéfices
|
|
Il vaut mieux prévenir que guérir
|
|
Davis conclut qu'il appartient à chaque pays de
trancher en faveur ou contre l'introduction de la RSE dans l'entreprise et que
la société actuelle (pays développés) a
tranché en faveur.
2.2. La RSE : un concept "ambigu"
Le concept de RSE reste cependant un concept ambigu, qui a
fait l'objet de nombreuses interprétations et de nombreuses critiques,
notamment de la part d'économistes (Friedman, 1962, 1970) ou de
sociologues suspectant son caractère instrumental et manipulateur
(Salmon, 2002; Gendron, 2000). Friedman (1970) considère notamment que
la RSE doit se limiter aux niveaux économique et juridique. Si elle va
au-delà, soit il y a un problème d'agence, soit les managers
usurpent le rôle du gouvernement.
Cette ambiguïté est de nature à la fois
sémantique, théorique et idéologique.
L'ambiguïté sémantique tient au fait que le concept de CSR a
été utilisé chez les anglo-saxons à la fois au sens
de Social Corporate Responsability (ou CSR1) et de Social Corporate
Responsiveness (ou CSR2) et que, comme le soulignent Gond et Mullenbach (2003),
certains auteurs les présentent comme les stades successifs d'un
même processus de conceptualisation de la notion de responsabilité
sociétale (Wartick et Cochran, 1985; Wood, 1991; Ballet et De Bry, 2001;
Aggeri et Acquier, 2005), tandis que d'autres les présentent comme des
alternatives irréconciliables (Frederick, 1994, cité par Gond et
Mullenbach, 2003, p. 11).
Par ailleurs, la traduction même du concept anglo-saxon
de Corporate Social Responsability donne lieu à des formulations
diverses qui peuvent être sources de confusion. Ainsi, la traduction
française de social responsability par "responsabilité sociale"
des entreprises peut prêter à confusion: elle peut en effet
être comprise au sens restreint des relations humaines au sein d'une
organisation. C'est pourquoi, la locution "responsabilité
sociétale" des entreprises lui est préférée pour
exprimer une dimension élargie à la société dans
son ensemble et éviter ainsi toute confusion.
L'ambiguïté théorique tient essentiellement
au manque de construit théorique et au débat entre une approche
éthique ou morale qui s'inspire de la philosophie de Jonas (1995) et une
approche pragmatique, contractualiste, relevant de la théorie des
parties prenantes (Freeman, 1984; Carroll, 1979; Donaldson et Preston, 1995;
Mitchell, Agle et Wood, 1997), qui s'inscrit dans la théorie de l'agence
(Jensen et Meckling, 1976; Jensen, 1983).
Quant à l'ambiguïté idéologique,
elle relève de la notion de "responsabilité". Cette notion pose
en effet le problème des limites de l'entreprise qui opposent les
tenants d'une vision minimaliste (Friedman, 1962) aux tenants d'une vision plus
ou moins "élargie" de cette responsabilité (aux parties prenantes
de l'entreprise).
A l'origine, la notion de responsabilité est
utilisée dans le cadre de la responsabilité civile : « tout
fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui
par la faute duquel il est arrivé à le réparer »
(code civil, article 1382). Mais elle a également une dimension morale
puisqu'elle est, comme l'indique le Petit Robert (1994), « l'obligation
morale de réparer une faute, de remplir un devoir, d'assumer les
conséquences de ses actes ». Quelles sont dès lors les
limites économiques, légales et morales de la
responsabilité de l'entreprise ? Peut-on ou doit-on parler de
"sociétés à responsabilité illimitée" pour
reprendre l'expression de Roy et Peretti (1977) ? Il semble clair
néanmoins que l'entreprise ne puisse être tenue pour responsable
de "tous les maux de la société" et que sa responsabilité
se limite à ses domaines d'activités.
2.3. Les modèles de
représentation
2.3.1. RSE et principe de résultat : le Triple
Bottom Line
Transposé à l'entreprise, le
développement durable se traduit par la notion de Triple bottom line
(Elkington, 1999) ou "triple résultat", c'est-à-dire que
l'entreprise socialement responsable doit être performante dans les trois
dimensions (représentées par trois cercles qui s'entrecroisent)
que sont l'économique, le social/sociétal et l'environnemental,
ce qui conduit à évaluer sa performance sous trois angles :
ü la rentabilité économique,
ü le respect de l'environnement,
ü l'équité sociale.
Autrement dit, s'engager dans le développement durable
consiste pour un dirigeant à veiller à la rentabilité
économique de son activité tout en cherchant à minimiser
son impact sur l'environnement et en prenant en compte les
intérêts des "parties prenantes".
2.3.1.1. L'économique
Cette dimension fait référence à la
performance financière «classique« mais aussi à la
capacité de l'entreprise à contribuer au développement
économique de sa zone d'implantation et à celui de ses parties
prenantes, au respect des principes de saine concurrence (absence de
corruption, d'entente, de position dominante...). Cette dimension regroupe la
performance financière, les aspects commerciaux, le respect de la
concurrence.
2.3.1.2. Le social/sociétal
Cette seconde dimension englobe les conséquences
sociales de l'activité de l'entreprise pour l'ensemble de ses parties
prenantes : employés (conditions de travail, niveau de
rémunération, non-discrimination, exclusion, chômage,...),
fournisseurs, clients (sécurité et impacts psychologiques des
produits), communautés locales (nuisances, respect des cultures) et la
société en général. L'entreprise est
évaluée à partir de sa politique sociale et du respect des
droits de l'Homme.
2.3.1.3. L'environnement
Cette dernière dimension concerne la
compatibilité entre l'activité de l'entreprise et la protection
des écosystèmes. Elle suppose une analyse des impacts de
l'entreprise et de ses produits en termes de consommation de ressources, de
production de déchets, d'émissions polluantes, etc. Un indicateur
de la performance environnementale d'une entreprise peut être fourni par
son éco-rating (estimations).
Les intersections entre ces trois dimensions
représentent pour Elkington (1999) des zones de tensions ou de
cisaillement (shear zones) qui constituent des risques ou des
opportunités pour l'entreprise (des opportunités de
développement, par exemple, peuvent apparaître avec l'adoption de
nouveaux modes de production ou de consommation répondant aux attentes
des parties prenantes, au respect d'une nouvelle réglementation ou
à la pression de l'opinion publique) :
ü L'intersection entre l'économique et
l'environnement concerne la viabilité de l'activité humaine et
fait notamment référence à l'économie des
ressources, à l'éco-efficience, à l'écologie
industrielle, à la valorisation des sous-produits, etc.
ü L'intersection entre l'économique et le
social concerne l'équité et la justice sociale et fait
référence au respect des droits sociaux, au respect des
règles de la diversité et de l'égalité des chances,
à la valorisation du capital humain, à la participation aux
résultats, etc.
ü L'intersection entre le social et l'environnement
concerne les conditions permettant de rendre vivable l'activité humaine
: hygiène, sécurité, santé, gestion des risques
professionnels et environnementaux, intégration de l'entreprise dans son
bassin d'emploi, participation à la vie locale, etc.
ü L'intersection entre les trois dimensions
représente la durabilité, notion qui n'est guère moins
ambiguë et difficile à mettre en oeuvre au niveau "micro" de la RSE
qu'elle ne l'est au niveau "macro" du développement durable.
2.3.2. RSE et principes de responsabilité et de
réactivité (Responsiveness)
La notion de responsabilité sociétale exprime
l'idée d'un élargissement du domaine de la responsabilité
du management, au-delà de son acception traditionnelle, à la fois
au niveau social et environnemental et dans le temps, incluant ainsi les
conséquences à long terme des activités de
l'entreprise.
Cette réflexion, née comme on l'a vu dans les
années 50, a donné lieu à de vives controverses opposant
les tenants de la "main invisible" du marché qui assurerait
l'équilibre économique et l'optimum social aux tenants d'un
contrat implicite entre la société et l'entreprise (Davis, 1973)
qui imposerait à cette dernière de tenir compte des aspects
sociaux et environnementaux sous peine de perdre sa légitimité.
Ce débat repose sur l'opposition entre un
modèle managérial fondé sur "la dissociation business -
hors business" et un modèle managérial fondé sur
l'intégration business - hors business" (Pérez, 2005). Pour le
premier modèle, prôné par les économistes
libéraux (Friedman, 1962, 1970; Levitt, 1958; Jensen, 1981), « le
concept de RSE et celui de "responsabilité globale" qui lui est
associé sont vides de sens [...] : dans la sphère business, les
objectifs du management et donc sa responsabilité sont strictement
économiques, leur efficacité se mesurant au montant du revenu net
obtenu ou, pour les entreprises cotées, à l'évolution du
cours de l'action [...]; dans la sphère hors business, c'est
également le principe de liberté qui répond, ce qui permet
à l'homo economicus de se montrer aussi bon père de famille, bon
voisin et/ou bon citoyen qu'il a été un entrepreneur âpre
ou un dirigeant implacable » (Pérez, 2005), d'où les actions
philanthropiques et caritatives menées par certaines
entreprises.
Ce modèle présente cependant de graves
insuffisances, notamment l'absence complète de reconnaissance des
externalités négatives qu'engendre l'activité de
l'entreprise, ce qui manifeste d'une attitude globalement responsable
insuffisante, bien que le concept de "enlightened self interest" puisse
permettre à l'entreprise de « convertir les problèmes
sociétaux en opportunités économiques et
bénéfices économiques, en capacités productives, en
compétences humaines, en emplois bien rémunérés et
en richesse » (Drucker, 1984, p. 62).
Le second modèle s'oppose radicalement au premier dans
la mesure où le contrat implicite existant entre la
société et l'entreprise établit des obligations pour
l'entreprise, non seulement économiques et juridiques, mais
également envers de toutes ses "parties prenantes" (stake-holders) :
salariés, actionnaires, clients, fournisseurs et société
civile à qui elle doit être en mesure de rendre compte. McGuire
(1963) suggère notamment que l'entreprise n'a pas seulement des
obligations économiques et légales, mais qu'elle a
également des responsabilités envers la société,
lesquelles vont au-delà de ces obligations.
Quant à Jones (1980), il précise : la
notion de responsabilité sociétale relève à la fois
de contraintes normatives, d'initiatives altruistes et d'impératifs
moraux qui vont au-delà de ce que la loi prescrit. L'entreprise doit
ainsi engager des actions dans un certain nombre de domaines (problèmes
de pollution, de pauvreté, de discrimination raciale, etc.) (Hay, Gray
et Gates, 1976, cités par Carroll, 1979, p. 498). Manne et Wallich
(1972) et Jones (1980) soulignent par ailleurs que la RSE doit être un
engagement volontaire.
1.4. Formes de
responsabilité sociétale
a. Les différentes formes ou catégories
de responsabilités sociétales
Carroll identifie quatre catégories de
responsabilités sociétales non mutuellement exclusives et qui
s'imposent toutes à l'entreprise :
ü Les responsabilités économiques :
l'entreprise, unité économique de base de la
société, doit produire les biens et les services souhaités
par la société en faisant du profit;
ü Les responsabilités légales
constituent les obligations légales codifiées dans un cadre
réglementaire que doit respecter l'entreprise;
ü Les responsabilités éthiques
représentent des comportements et des activités qui ne sont pas
nécessairement codifiés dans un cadre légal, mais que les
membres de la société s'attendent à voir assumer par
l'entreprise;
ü Les responsabilités discrétionnaires
renvoient aux responsabilités à propos desquelles la
société n'émet pas de message clair mais qui vont
généralement au-delà de ce qui est attendu par la
société et qui sont laissées à la libre
appréciation de l'entreprise (activités philanthropiques, par
exemple); elles correspondent au domaine "volontaire" de Steiner (1975) et au
troisième cercle du CED (1971).
Carroll souligne qu'il n'y a pas de séparation entre
l'économique et le social. Dans le secteur bancaire, par exemple, la
politique consistant à ne pas utiliser de l'argent "sale" ou à ne
pas financer le terrorisme relève à la fois de la
responsabilité éthique des banques et de leur
responsabilité légale (respectivement : Article 324-1 du Code
pénal et loi Perben 2 du 9 mars 2004).
b. La manière (philosophie ou stratégie)
de répondre aux attentes sociétales
Différents types de stratégies de réponse
de l'entreprise aux attentes sociétales (Corporate Social
Responsiveness), allant de la situation où l'entreprise ne fait rien
à la situation où elle agit au mieux, ont été
proposés (Wilson, 1975; McAdam, 1973; Davis et Blomstrom, 1975,
cités par Carroll, 1979, p. 502)
Table de Stratégie de Corporate Social
responsiveness
Ian Wilson (1975)
|
Réactive
|
Défensive
|
Accommodation
|
Proactive
|
Terry McAdam (1973)
|
Lutter
|
Faire uniquement ce qui est exigé
|
Être
progressiste
|
Être leader
dans son secteur
|
Davis & Blomstrom (1975)
|
Retrait
|
Approche par les relations publiques
|
Approche légale
Négocier
|
Résoudre les problèmes
|
Carroll reprend la typologie de Wilson (1975) et retient les
quatre stratégies de Social Responsiveness que ce dernier a
définies : la stratégie réactive, la stratégie
défensive, la stratégie d'accommodation et la stratégie
proactive.
c. Les domaines spécifiques dans lesquels sont
engagées ces actions ou ces stratégies :
Carroll propose six domaines d'intervention : le
consumérisme, l'environnement, la discrimination, la
sécurité des produits, la sécurité du travail, les
actionnaires. Ces domaines peuvent être différents d'un
secteur de l'économie à l'autre (une banque, par exemple, ne sera
pas soumise aux mêmes pressions environnementales qu'une entreprise
industrielle) et peuvent changer dans le temps. L'évaluation
réalisée par Vigeo pour la Caisse d'Épargne, par exemple,
retient les domaines suivants : la gouvernance, les ressources humaines, les
droits de l'homme, la communauté et la société, la
relations avec les clients et les fournisseurs et l'environnement).
Aux entreprises, Carroll propose un outil opérationnel
leur permettant de mieux conduire leurs actions sociétales (en
réinsérant notamment leurs responsabilités éthiques
et discrétionnaires dans un cadre économique et légal) et
d'évaluer leur performance globale.
La synthèse proposée par
Wood
A partir de la définition de la notion de CSP
proposée par Wartick et Cochrane (1985), Wood (1991, p. 693) propose une
autre définition de cette notion : c'est « une configuration de
principes de responsabilité sociétale, de processus de social
responsiveness, et de politiques, programmes et résultats observables en
tant qu'ils se réfèrent aux relations sociétales de
l'entreprise ».
Wood définit alors trois niveaux d'approche des quatre
catégories de responsabilités de Carroll :
a) Le niveau institutionnel qui repose sur le principe
de légitimité : la société
délègue à l'entreprise le pouvoir de "faire du business",
à condition de respecter les normes légales et éthiques
existantes et de résoudre les problèmes que son activité a
créés directement (responsabilité "primaire") et
indirectement (responsabilité "secondaire"). Ce principe de
légitimité est appuyé par l'idée de stake holders
(Freeman, 1984), comme le soulignent Ballet et De Bry (2001, p. 194) : «
l'organisation est située en interrelation non seulement avec les
clients, les fournisseurs, les employés, les détenteurs de
capitaux, mais également avec toute personne, tout groupe de personnes
ou toute institution qui peuvent être affectés par l'organisation
de l'entreprise et sa production ».
b) Le niveau organisationnel qui repose sur le principe
de la responsabilité publique : l'entreprise est responsable,
directement et indirectement des conséquences de son activité
dans les domaines où elle intervient. Mais sa responsabilité
n'est pas infinie : un constructeur automobile pourra, par exemple, être
tenu pour responsable d'un accident provoqué par une défaillance
mécanique de son véhicule, mais en aucun cas de la mauvaise
conduite du conducteur ou de l'illettrisme dans le pays.
c) Le niveau individuel qui repose sur la
volonté managériale : l'entreprise est composée
d'acteurs qui prennent constamment des décisions dont ils doivent
assumer personnellement la responsabilité économique,
légale et éthique.
En croisant les quatre catégories de
responsabilité de Carroll (1979) et les trois niveaux d'approche, Wood
construit une nouvelle grille de lecture plus opérationnelle.
2.5. Définitions de la
RSE proposées par les organismes internationaux
On retrouve la plupart des éléments
présentés ci-dessus dans les définitions de la RSE
proposées par les organismes internationaux : « La RSE consiste en
un engagement des entreprises à agir dans un cadre légal en vue
de participer au progrès économique et de contribuer à
l'amélioration de la qualité de vie de ses salariés, de
l'environnement et de la société dans son ensemble ».
ü La RSE est « l'intégration volontaire
par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales
à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs
parties prenantes » ;
ü La RSE signifie « non seulement satisfaire
pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller
au-delà et investir "davantage" dans le capital humain, l'environnement
et les relations avec les parties prenantes » ;
ü La RSE est un concept qui reconnaît que
« les entreprises peuvent contribuer au développement durable en
gérant leurs opérations en vue, d'une part, de renforcer la
croissance économique et d'accroître leur
compétitivité et, d'autre part, de garantir la protection de
l'environnement et promouvoir leur responsabilité sociale »
Malgré les nombreuses interprétations dont fait
l'objet la RSE et la variété des approches, il semble
néanmoins qu'il existe un consensus sur ses principales
caractéristiques : « La RSE est intrinsèquement
liée au concept de développement durable : les entreprises
doivent intégrer les retombées économiques, sociales et
environnementales dans leur gestion », c'est-à-dire qu'elles
doivent non seulement se soucier de leur rentabilité et de leur
croissance, mais aussi de leurs impacts sociaux et environnementaux.
« La RSE est un engagement volontaire de
l'entreprise de mise en oeuvre d'une démarche de développement
durable ».
« La RSE n'est pas une option à "rajouter" aux
activités centrales de l'entreprise :
ü Elle a trait à la gestion même de
l'entreprise ». L'entreprise socialement responsable doit être
performante à la fois dans les domaines économique, social et
environnemental : c'est le triple résultat ou Triple bottom line que
l'on a vu ci-dessus.
L'entreprise socialement responsable doit notamment, pour
cela, prendre en compte les attentes de l'ensemble de ses partenaires et de ses
collaborateurs, c'est-à-dire de l'ensemble de ses parties prenantes ou
stakeholders : clients, salariés, actionnaires, fournisseurs, syndicats,
riverains et société civile, etc.
ü Être socialement responsable signifie pour
l'entreprise dépasser le simple cadre économique et légal
et s'investir dans des actions relevant du "moralement" attendu par la
société.
Alors que le développement durable fait encore l'objet
de nombreuses controverses, il semble que la RSE soit en mesure aujourd'hui de
faire émerger un consensus sur ces différends en «
s'inscrivant clairement dans un champ (L'éthique des affaires), aux
principes établis (logique contractualiste entre parties prenantes),
(Lauriol, 2004, p. 138) et, en s'appuyant notamment sur un corpus de normes ou
référentiels dans les domaines de l'environnement (ISO 14001, ISO
14004), de l'hygiène et de la sécurité au travail (OHSAS
18001, BS 8800), du social et de l'éthique (SA 8000, AA 1000) et de
l'excellence (EFMQ), et sur de "bonnes pratiques".
Section 2. Approche
méthodologique
Dans cette section, nous aborderons les points ayant traits
aux caractéristiques de nos sujets d'enquête, à
l'instrument de collecte des données, son administration, son traitement
statistique et du logiciel qui nous a servi de gage.
2.1. Description de la population et de
l'échantillon
2.1.1. Population
En statistique, la population est l'ensemble
d'éléments ayant les mêmes caractéristiques. Il
convient de signaler que notre population d'étude représente les
entrepreneurs de Mbanza-Ngungu.
2.1.2 Echantillon
L'échantillon est une représentation sur
laquelle on mène une étude dans le souci d'obtenir les
résultats qui peuvent être généralisés sur la
population parente. Ici, nous avons retenu 60 entrepreneurs qui oeuvrent dans
l'informel selon l'activité exercée et ainsi selon leur sexe,
âge et niveau d'étude qui constituent les variables
indépendantes.
2.1.3. Administration du questionnaire
Le questionnaire a été soumis aux entrepreneurs
de la cité de Mbanza-Ngungu. Nous avons utilisé la technique
d'enquête par le questionnaire lequel était remis aux
entrepreneurs. Ceux du niveau élevé d'intelligence ont
répondu eux-mêmes et nous récupérions le
questionnaire tandis que ceux ne disposant pas du niveau faible, nous
étions obligé de les assister malgré la langue car la
plupart demandaient qu'on lise et explique une question à une autre.
2.1.4. Traitement, dépouillement et analyse de
données
Le dépouillement et le traitement de données ont
été faits avec le logiciel SPSS Statistics version 17.0 avec les
tests de Chi-deux de Pearson et de corrélation de Pearson et Spearman
lequel nous n'avons pas repris les tableaux servis pour les mesures
symétriques.
Analyse de données et interprétation des
résultats
Tableau croisé 1
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Activité exercée
|
Artisanale
|
Effectif
|
2
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
3,2
|
1,8
|
5,0
|
Agricole
|
Effectif
|
0
|
2
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Commerce
|
Effectif
|
21
|
15
|
36
|
Effectif théorique
|
22,8
|
13,2
|
36,0
|
Industrie
|
Effectif
|
5
|
0
|
5
|
Effectif théorique
|
3,2
|
1,8
|
5,0
|
Autre
|
Effectif
|
10
|
2
|
12
|
Effectif théorique
|
7,6
|
4,4
|
12,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 4, le chi-deux calculé est 9,97 et celui de la table
9,49. H0>H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous admettons que les
activités exercées dépendent du sexe de nos
enquêtés.
Tests du Khi-deux 1
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
9,976a
|
4
|
,041
|
Rapport de vraisemblance
|
12,413
|
4
|
,015
|
Association linéaire par linéaire
|
6,318
|
1
|
,012
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 2
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Activité exercé
|
Artisanale
|
Effectif
|
0
|
5
|
0
|
5
|
Effectif théorique
|
1,7
|
2,5
|
,8
|
5,0
|
Agricole
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Commerce
|
Effectif
|
16
|
15
|
5
|
36
|
Effectif théorique
|
12,0
|
18,0
|
6,0
|
36,0
|
Industrie
|
Effectif
|
0
|
2
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
1,7
|
2,5
|
,8
|
5,0
|
Autre
|
Effectif
|
3
|
8
|
1
|
12
|
Effectif théorique
|
4,0
|
6,0
|
2,0
|
12,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 8, le chi-deux calculé est 18,3 et celui de la table
15,5. H0>H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous admettons que les
activités exercées dépendent de l'âge de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
18,317a
|
8
|
,019
|
Rapport de vraisemblance
|
20,136
|
8
|
,010
|
Association linéaire par linéaire
|
,100
|
1
|
,752
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 3
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Activité exercé
|
Artisanale
|
Effectif
|
0
|
4
|
1
|
0
|
5
|
Effectif théorique
|
,3
|
1,6
|
2,2
|
,9
|
5,0
|
Agricole
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Commerce
|
Effectif
|
3
|
11
|
15
|
7
|
36
|
Effectif théorique
|
2,4
|
11,4
|
15,6
|
6,6
|
36,0
|
Industrie
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
,3
|
1,6
|
2,2
|
,9
|
5,0
|
Autre
|
Effectif
|
0
|
3
|
8
|
1
|
12
|
Effectif théorique
|
,8
|
3,8
|
5,2
|
2,2
|
12,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 12, le chi-deux calculé est 21,47 et celui de la table
21,0. H0>H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous admettons que les
activités exercées dépendent du niveau d'étude de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 3
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
21,474a
|
12
|
,044
|
Rapport de vraisemblance
|
18,930
|
12
|
,090
|
Association linéaire par linéaire
|
3,164
|
1
|
,075
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 4
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Choix de l'Activité
|
Possibilité enrichir
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Moins de tracasserie
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Subvenir aux besoins familiaux
|
Effectif
|
14
|
12
|
26
|
Effectif théorique
|
16,5
|
9,5
|
26,0
|
Indépendance
|
Effectif
|
22
|
7
|
29
|
Effectif théorique
|
18,4
|
10,6
|
29,0
|
Autre
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 4, le chi-deux calculé est 5,0 et celui de la table
9,49. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que le
choix de l'activité ne dépend pas du sexe de sujets
d'étude.
Tests du Khi-deux 4
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
5,001a
|
4
|
,287
|
Rapport de vraisemblance
|
5,370
|
4
|
,251
|
Association linéaire par linéaire
|
2,341
|
1
|
,126
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 5
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Pourquoi Activité
|
Possibilité enrichir
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Moins de tracasserie
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Subvenir aux besoins familiaux
|
Effectif
|
10
|
14
|
2
|
26
|
Effectif théorique
|
8,7
|
13,0
|
4,3
|
26,0
|
Indépendance
|
Effectif
|
7
|
15
|
7
|
29
|
Effectif théorique
|
9,7
|
14,5
|
4,8
|
29,0
|
Autre
|
Effectif
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 8, le chi-deux calculé est 8,26 et celui de la table
15,5. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que le
choix de l'activité ne dépend pas de l'âge de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 5
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
8,263a
|
8
|
,408
|
Rapport de vraisemblance
|
9,544
|
8
|
,298
|
Association linéaire par linéaire
|
,850
|
1
|
,357
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 6
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Choix de l'Activité
|
Possibilité enrichir
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Moins de tracasserie
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Subvenir aux besoins familiaux
|
Effectif
|
2
|
10
|
9
|
5
|
26
|
Effectif théorique
|
1,7
|
8,2
|
11,3
|
4,8
|
26,0
|
Indépendance
|
Effectif
|
1
|
9
|
14
|
5
|
29
|
Effectif théorique
|
1,9
|
9,2
|
12,6
|
5,3
|
29,0
|
Autres
|
Effectif
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 12, le chi-deux calculé est 20,0 et celui de la table
21,0. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que le
choix de l'activité ne dépend pas du niveau d'étude de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 6
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
20,021a
|
12
|
,067
|
Rapport de vraisemblance
|
12,678
|
12
|
,393
|
Association linéaire par linéaire
|
,092
|
1
|
,761
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 7
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Source de Capital
|
Salaire
|
Effectif
|
13
|
4
|
17
|
Effectif théorique
|
10,8
|
6,2
|
17,0
|
Agriculture et élevage
|
Effectif
|
8
|
5
|
13
|
Effectif théorique
|
8,2
|
4,8
|
13,0
|
Epargne personnelle
|
Effectif
|
13
|
8
|
21
|
Effectif théorique
|
13,3
|
7,7
|
21,0
|
Ristourne
|
Effectif
|
2
|
1
|
3
|
Effectif théorique
|
1,9
|
1,1
|
3,0
|
Crédit
|
Effectif
|
1
|
2
|
3
|
Effectif théorique
|
1,9
|
1,1
|
3,0
|
Appui familial
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Autres
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 6, le chi-deux calculé est 4,35 et celui de la table
12,6. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que la
source du capital ne dépend du sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 7
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
4,357a
|
6
|
,628
|
Rapport de vraisemblance
|
4,665
|
6
|
,588
|
Association linéaire par linéaire
|
3,110
|
1
|
,078
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 8
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Source de Capital
|
Salaire
|
Effectif
|
4
|
9
|
4
|
17
|
Effectif théorique
|
5,7
|
8,5
|
2,8
|
17,0
|
Agriculture et élevage
|
Effectif
|
7
|
5
|
1
|
13
|
Effectif théorique
|
4,3
|
6,5
|
2,2
|
13,0
|
Epargne personnelle
|
Effectif
|
7
|
10
|
4
|
21
|
Effectif théorique
|
7,0
|
10,5
|
3,5
|
21,0
|
Ristourne
|
Effectif
|
0
|
3
|
0
|
3
|
Effectif théorique
|
1,0
|
1,5
|
,5
|
3,0
|
Crédit
|
Effectif
|
1
|
1
|
1
|
3
|
Effectif théorique
|
1,0
|
1,5
|
,5
|
3,0
|
Appui familial
|
Effectif
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Autres
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 12, le chi-deux calculé est 8,87 et celui de la table
21,0. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que la
source du capital ne dépend de l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 8
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
8,877a
|
12
|
,713
|
Rapport de vraisemblance
|
10,569
|
12
|
,566
|
Association linéaire par linéaire
|
,049
|
1
|
,824
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 9
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Source de Capital
|
Salaire
|
Effectif
|
0
|
3
|
8
|
6
|
17
|
Effectif théorique
|
1,1
|
5,4
|
7,4
|
3,1
|
17,0
|
Agriculture et élevage
|
Effectif
|
2
|
5
|
4
|
2
|
13
|
Effectif théorique
|
,9
|
4,1
|
5,6
|
2,4
|
13,0
|
Epargne personnelle
|
Effectif
|
1
|
7
|
11
|
2
|
21
|
Effectif théorique
|
1,4
|
6,7
|
9,1
|
3,9
|
21,0
|
Ristourne
|
Effectif
|
1
|
1
|
1
|
0
|
3
|
Effectif théorique
|
,2
|
1,0
|
1,3
|
,6
|
3,0
|
Crédit
|
Effectif
|
0
|
2
|
0
|
1
|
3
|
Effectif théorique
|
,2
|
1,0
|
1,3
|
,6
|
3,0
|
Appui familial
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Autre
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 18, le chi-deux calculé est 17,42 et celui de la table
28,9. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que la
source du capital ne dépend du niveau d'étude de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 9
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
17,427a
|
18
|
,494
|
Rapport de vraisemblance
|
18,959
|
18
|
,394
|
Association linéaire par linéaire
|
2,530
|
1
|
,112
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 10
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Comptabilité dans Entreprise
|
Oui
|
Effectif
|
24
|
7
|
31
|
Effectif théorique
|
19,6
|
11,4
|
31,0
|
Non
|
Effectif
|
14
|
15
|
29
|
Effectif théorique
|
18,4
|
10,6
|
29,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Etant donné que la valeur calculée de Chi-deux
est de 5,48 et sa valeur théorique sur la table est de 3,84 au seuil
significatif de 5%, avec 1 degré de liberté. La statistique de
Chi-deux est supérieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous
acceptons l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Pour
alors affirmer que l'application de la comptabilité dans l'entreprise ne
dépend pas du sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 10
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
5,480a
|
1
|
,019
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
4,297
|
1
|
,038
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
5,573
|
1
|
,018
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,031
|
,019
|
Association linéaire par linéaire
|
5,389
|
1
|
,020
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 11
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Comptabilité dans Entreprise
|
Oui
|
Effectif
|
10
|
13
|
8
|
31
|
Effectif théorique
|
10,3
|
15,5
|
5,2
|
31,0
|
Non
|
Effectif
|
10
|
17
|
2
|
29
|
Effectif théorique
|
9,7
|
14,5
|
4,8
|
29,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 4,07 et sa valeur
théorique sur la table est de 5,99 au seuil significatif de 5%, avec 2
degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Pour conclure
que l'application de la comptabilité dans l'entreprise dépend de
l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 11
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
4,071a
|
2
|
,131
|
Rapport de vraisemblance
|
4,323
|
2
|
,115
|
Association linéaire par linéaire
|
1,394
|
1
|
,238
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 12
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Comptabilité dans Entreprise
|
Oui
|
Effectif
|
1
|
3
|
18
|
9
|
31
|
Effectif théorique
|
2,1
|
9,8
|
13,4
|
5,7
|
31,0
|
Non
|
Effectif
|
3
|
16
|
8
|
2
|
29
|
Effectif théorique
|
1,9
|
9,2
|
12,6
|
5,3
|
29,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 18,14 et sa
valeur théorique sur la table est de 7,81 au seuil significatif de 5%,
avec 3 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Pour affirmer
que l'application de la comptabilité dans l'entreprise dépend du
niveau d'étude de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 12
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
18,149a
|
3
|
,000
|
Rapport de vraisemblance
|
19,510
|
3
|
,000
|
Association linéaire par linéaire
|
14,198
|
1
|
,000
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 13
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Etude prévisionnelle
|
Oui
|
Effectif
|
25
|
6
|
31
|
Effectif théorique
|
19,6
|
11,4
|
31,0
|
Non
|
Effectif
|
13
|
16
|
29
|
Effectif théorique
|
18,4
|
10,6
|
29,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 8,27 et sa valeur
théorique sur la table est de 3,84 au seuil significatif de 5%, avec 1
degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
supérieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous acceptons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables pour conclure que
l'étude prévisionnelle menée avant la constitution de
l'entreprise ne dépend pas du sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 13
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
8,277a
|
1
|
,004
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
6,807
|
1
|
,009
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
8,505
|
1
|
,004
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,007
|
,004
|
Association linéaire par linéaire
|
8,140
|
1
|
,004
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
|
Tableau croisé 14
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Etude prévisionnelle
|
Oui
|
Effectif
|
8
|
15
|
8
|
31
|
Effectif théorique
|
10,3
|
15,5
|
5,2
|
31,0
|
Non
|
Effectif
|
12
|
15
|
2
|
29
|
Effectif théorique
|
9,7
|
14,5
|
4,8
|
29,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 4,33 et sa valeur
théorique sur la table est de 5,99 au seuil significatif de 5%, avec 2
degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables pour affirmer que
l'étude menée avant la constitution de l'entreprise ne
dépend pas de l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 14
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
4,338a
|
2
|
,114
|
Rapport de vraisemblance
|
4,594
|
2
|
,101
|
Association linéaire par linéaire
|
3,710
|
1
|
,054
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 15
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Etude prévisionnelle
|
Oui
|
Effectif
|
0
|
5
|
16
|
10
|
31
|
Effectif théorique
|
2,1
|
9,8
|
13,4
|
5,7
|
31,0
|
Non
|
Effectif
|
4
|
14
|
10
|
1
|
29
|
Effectif théorique
|
1,9
|
9,2
|
12,6
|
5,3
|
29,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 16,96 et sa
valeur théorique sur la table est de 7,81 au seuil significatif de 5%,
avec 3 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
supérieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous acceptons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables pour affirmer que
l'étude prévisionnelle menée avant la constitution de
l'entreprise dépend du niveau d'étude de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 15
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
16,964a
|
3
|
,001
|
Rapport de vraisemblance
|
19,862
|
3
|
,000
|
Association linéaire par linéaire
|
16,607
|
1
|
,000
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 16
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Nombre d'employés
|
1 - 5 employés
|
Effectif
|
37
|
22
|
59
|
Effectif théorique
|
37,4
|
21,6
|
59,0
|
11 - 15 employés
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté de 1, la
valeur calculée de Chi-deux est 0,58 et celle de la table est de 3,84.
La statistique est inférieure à sa valeur théorique de la
table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de différence
significative. Nous concluons que le nombre d'employés ne dépend
pas du sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 16
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,589a
|
1
|
,443
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,000
|
1
|
1,000
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
,923
|
1
|
,337
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
1,000
|
,633
|
Association linéaire par linéaire
|
,579
|
1
|
,447
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 17
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Nombre d'employés
|
1 - 5 employés
|
Effectif
|
20
|
30
|
9
|
59
|
Effectif théorique
|
19,7
|
29,5
|
9,8
|
59,0
|
11 - 15 employés
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté de 2, la
valeur calculée de Chi-deux est 5,08 et celle de la table est de 5,99.
La statistique est inférieure à sa valeur théorique de la
table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de différence
significative. Nous concluons que le nombre d'employés ne dépend
pas de l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 17
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
5,085a
|
2
|
,079
|
Rapport de vraisemblance
|
3,670
|
2
|
,160
|
Association linéaire par linéaire
|
2,882
|
1
|
,090
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 18
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Nombre d'employés
|
1 - 5 employés
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
10
|
59
|
Effectif théorique
|
3,9
|
18,7
|
25,6
|
10,8
|
59,0
|
11 - 15 employés
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté de 3, la
valeur calculée de Chi-deux est 4,53 et celle de la table est de 7,81.
La statistique est inférieure à sa valeur théorique de la
table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de différence
significative. Nous concluons que le nombre d'employés ne dépend
pas du niveau d'étude de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 18
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
4,530a
|
3
|
,210
|
Rapport de vraisemblance
|
3,470
|
3
|
,325
|
Association linéaire par linéaire
|
2,307
|
1
|
,129
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 19
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Employé membre famille
|
Oui
|
Effectif
|
15
|
11
|
26
|
Effectif théorique
|
16,5
|
9,5
|
26,0
|
Non
|
Effectif
|
23
|
11
|
34
|
Effectif théorique
|
21,5
|
12,5
|
34,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté 1, la
valeur calculée de Chi-deux est 0,62 et celle de la table est de 3,84.
La statistique est inférieure à sa valeur théorique de la
table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de différence
significative. Nous concluons que avoir les employés les membres de sa
famille ne dépendent pas de sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 19
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,629a
|
1
|
,428
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,273
|
1
|
,601
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
,627
|
1
|
,428
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,589
|
,300
|
Association linéaire par linéaire
|
,618
|
1
|
,432
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 20
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Employé membre famille
|
Oui
|
Effectif
|
11
|
12
|
3
|
26
|
Effectif théorique
|
8,7
|
13,0
|
4,3
|
26,0
|
Non
|
Effectif
|
9
|
18
|
7
|
34
|
Effectif théorique
|
11,3
|
17,0
|
5,7
|
34,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté 2, la
valeur calculée de Chi-deux est 1,96 ; celle de la table est de
7,21. La statistique est inférieure à sa valeur théorique
de la table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de
différence significative. Nous concluons que avoir les employés
les membres de sa famille ne dépendent pas de l'âge de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 20
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,968a
|
2
|
,374
|
Rapport de vraisemblance
|
1,984
|
2
|
,371
|
Association linéaire par linéaire
|
1,900
|
1
|
,168
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
Tableau croisé 21
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Employé membre famille
|
Oui
|
Effectif
|
4
|
10
|
10
|
2
|
26
|
Effectif théorique
|
1,7
|
8,2
|
11,3
|
4,8
|
26,0
|
Non
|
Effectif
|
0
|
9
|
16
|
9
|
34
|
Effectif théorique
|
2,3
|
10,8
|
14,7
|
6,2
|
34,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté 3, la
valeur calculée de Chi-deux est 8,98 et celle de la table est de 7,21.
La statistique est supérieure à sa valeur théorique de la
table. Nous acceptons l'hypothèse nulle de manque de différence
significative. Nous concluons que avoir les employés membres de sa
famille dépendent du niveau de scolarité de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 21
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
8,985a
|
3
|
,029
|
Rapport de vraisemblance
|
10,743
|
3
|
,013
|
Association linéaire par linéaire
|
7,888
|
1
|
,005
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 22
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Employés salariés
|
Oui
|
Effectif
|
24
|
10
|
34
|
Effectif théorique
|
21,5
|
12,5
|
34,0
|
Non
|
Effectif
|
14
|
12
|
26
|
Effectif théorique
|
16,5
|
9,5
|
26,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 1, le chi-deux calculé est 1,77 et celui de la table
3,24. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que avoir
les employés salariés ne dépend pas de sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 22
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,778a
|
1
|
,182
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
1,130
|
1
|
,288
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
1,775
|
1
|
,183
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,280
|
,144
|
Association linéaire par linéaire
|
1,749
|
1
|
,186
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 23
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Employés salariés
|
Oui
|
Effectif
|
10
|
17
|
7
|
34
|
Effectif théorique
|
11,3
|
17,0
|
5,7
|
34,0
|
Non
|
Effectif
|
10
|
13
|
3
|
26
|
Effectif théorique
|
8,7
|
13,0
|
4,3
|
26,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 1,08 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que avoir
les employés salariés ne dépend pas de l'âge de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 23
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,086a
|
2
|
,581
|
Rapport de vraisemblance
|
1,111
|
2
|
,574
|
Association linéaire par linéaire
|
1,005
|
1
|
,316
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
Tableau croisé 24
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Employés salariés
|
Oui
|
Effectif
|
0
|
9
|
15
|
10
|
34
|
Effectif théorique
|
2,3
|
10,8
|
14,7
|
6,2
|
34,0
|
Non
|
Effectif
|
4
|
10
|
11
|
1
|
26
|
Effectif théorique
|
1,7
|
8,2
|
11,3
|
4,8
|
26,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 3, le chi-deux calculé est 11,16 et celui de la table
7,21. H0>H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que avoir
les employés salariés dépend du niveau d'étude de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 24
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
11,163a
|
3
|
,011
|
Rapport de vraisemblance
|
13,693
|
3
|
,003
|
Association linéaire par linéaire
|
9,724
|
1
|
,002
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 25
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Employés sous Contrat
|
Oui
|
Effectif
|
2
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
3,2
|
1,8
|
5,0
|
Non
|
Effectif
|
36
|
19
|
55
|
Effectif théorique
|
34,8
|
20,2
|
55,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 1, le chi-deux calculé est 1,27 et celui de la table
3,24. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que avoir
les employés sous contrat du travail ne dépend pas de sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 25
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,279a
|
1
|
,258
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,418
|
1
|
,518
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
1,224
|
1
|
,269
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,346
|
,254
|
Association linéaire par linéaire
|
1,258
|
1
|
,262
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 26
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Employés sous Contrat
|
Oui
|
Effectif
|
2
|
1
|
2
|
5
|
Effectif théorique
|
1,7
|
2,5
|
,8
|
5,0
|
Non
|
Effectif
|
18
|
29
|
8
|
55
|
Effectif théorique
|
18,3
|
27,5
|
9,2
|
55,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 2, le chi-deux calculé est 2,83 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que avoir
les employés sous contrat du travail ne dépend pas de lâge
de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 27
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
2,836a
|
2
|
,242
|
Rapport de vraisemblance
|
2,640
|
2
|
,267
|
Association linéaire par linéaire
|
,316
|
1
|
,574
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 28
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Employés sous Contrat
|
Oui
|
Effectif
|
0
|
1
|
3
|
1
|
5
|
Effectif théorique
|
,3
|
1,6
|
2,2
|
,9
|
5,0
|
Non
|
Effectif
|
4
|
18
|
23
|
10
|
55
|
Effectif théorique
|
3,7
|
17,4
|
23,8
|
10,1
|
55,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 3, le chi-deux calculé est 0,95 et celui de la table
7,21. H0>H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que avoir
les employés sous contrat du travail dépend du niveau
d'étude l'enquêté.
Tests du Khi-deux 28
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,956a
|
3
|
,812
|
Rapport de vraisemblance
|
1,286
|
3
|
,732
|
Association linéaire par linéaire
|
,548
|
1
|
,459
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 29
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Personnel Type Formation
|
Scolarité normale
|
Effectif
|
21
|
13
|
34
|
Effectif théorique
|
21,5
|
12,5
|
34,0
|
Formation professionnelle
|
Effectif
|
4
|
2
|
6
|
Effectif théorique
|
3,8
|
2,2
|
6,0
|
Formation sur le tas
|
Effectif
|
13
|
7
|
20
|
Effectif théorique
|
12,7
|
7,3
|
20,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 0,08 et sa valeur
théorique sur la table est de 5,99 au seuil significatif de 5%, avec 2
degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Pour conclure
que le type de formation suivie par le personnel dépend du sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 29
|
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,089a
|
2
|
,957
|
Rapport de vraisemblance
|
,089
|
2
|
,956
|
Association linéaire par linéaire
|
,063
|
1
|
,802
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 30
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Personnel Type Formation
|
Scolarité normale
|
Effectif
|
16
|
11
|
7
|
34
|
Effectif théorique
|
11,3
|
17,0
|
5,7
|
34,0
|
Formation professionnelle
|
Effectif
|
1
|
4
|
1
|
6
|
Effectif théorique
|
2,0
|
3,0
|
1,0
|
6,0
|
Formation sur le tas
|
Effectif
|
3
|
15
|
2
|
20
|
Effectif théorique
|
6,7
|
10,0
|
3,3
|
20,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 10,23 et sa
valeur théorique sur la table est de 12,0 au seuil significatif de 5%,
avec 4 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Pour conclure
que le type de formation suivie par le personnel dépend du l'âge
de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 30
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
10,236a
|
4
|
,037
|
Rapport de vraisemblance
|
10,661
|
4
|
,031
|
Association linéaire par linéaire
|
1,318
|
1
|
,251
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 31
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Personnel Type Formation
|
Scolarité normale
|
Effectif
|
3
|
8
|
16
|
7
|
34
|
Effectif théorique
|
2,3
|
10,8
|
14,7
|
6,2
|
34,0
|
Formation professionnelle
|
Effectif
|
0
|
3
|
1
|
2
|
6
|
Effectif théorique
|
,4
|
1,9
|
2,6
|
1,1
|
6,0
|
Formation sur le tas
|
Effectif
|
1
|
8
|
9
|
2
|
20
|
Effectif théorique
|
1,3
|
6,3
|
8,7
|
3,7
|
20,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 5,20 et sa valeur
théorique sur la table est de 12,6 au seuil significatif de 5%, avec 6
degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Pour conclure
que le type de formation suivie par le personnel dépend du niveau de
scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 31
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
5,202a
|
6
|
,518
|
Rapport de vraisemblance
|
5,831
|
6
|
,442
|
Association linéaire par linéaire
|
,624
|
1
|
,429
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé Autorisation de fonctionnement *
Sexe 32
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Autorisation de fonctionnement
|
Oui
|
Effectif
|
29
|
13
|
42
|
Effectif théorique
|
26,6
|
15,4
|
42,0
|
Non
|
Effectif
|
9
|
9
|
18
|
Effectif théorique
|
11,4
|
6,6
|
18,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 1, le chi-deux calculé est 1,96 et celui de la table
3,84. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Nous
affirmons que l'obtention de l'autorisation de fonctionnement ne dépend
pas du sexe de sujets d'étude.
Tests du Khi-deux 32
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,969a
|
1
|
,161
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
1,234
|
1
|
,267
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
1,933
|
1
|
,164
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,242
|
,134
|
Association linéaire par linéaire
|
1,936
|
1
|
,164
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 33
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Autorisation de fonctionnement
|
Oui
|
Effectif
|
14
|
19
|
9
|
42
|
Effectif théorique
|
14,0
|
21,0
|
7,0
|
42,0
|
Non
|
Effectif
|
6
|
11
|
1
|
18
|
Effectif théorique
|
6,0
|
9,0
|
3,0
|
18,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 2, le chi-deux calculé est 2,54 et celui de la table
5,99. H0>H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Nous
affirmons que l'obtention de l'autorisation de fonctionnement dépend de
l'âge de sujets d'étude.
Tests du Khi-deux 33
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
2,540a
|
2
|
,281
|
Rapport de vraisemblance
|
2,938
|
2
|
,230
|
Association linéaire par linéaire
|
,661
|
1
|
,416
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
Tableau croisé 34
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Autorisation de fonctionnement
|
Oui
|
Effectif
|
1
|
12
|
20
|
9
|
42
|
Effectif théorique
|
2,8
|
13,3
|
18,2
|
7,7
|
42,0
|
Non
|
Effectif
|
3
|
7
|
6
|
2
|
18
|
Effectif théorique
|
1,2
|
5,7
|
7,8
|
3,3
|
18,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté de 3, le Chi-deux calculé est 5,60 et celui de la table
7,81. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Nous
affirmons que l'obtention de l'autorisation de fonctionnement ne dépend
pas du niveau de scolarité de sujets d'étude.
Tests du Khi-deux 34
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
5,606a
|
3
|
,132
|
Rapport de vraisemblance
|
5,275
|
3
|
,153
|
Association linéaire par linéaire
|
4,313
|
1
|
,038
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 35
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Si oui où enregistrer
|
|
Effectif
|
9
|
9
|
18
|
Effectif théorique
|
11,4
|
6,6
|
18,0
|
DIV TRANSP PMEA
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
DIV TRANSPORT
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
ENV IPMEA
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
ENVIRON PMEA
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
ENVIRONN
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
ENVIRONNEMENT
|
Effectif
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
IPEMEA
|
Effectif
|
2
|
2
|
4
|
Effectif théorique
|
2,5
|
1,5
|
4,0
|
IPMEA ENVIRONN
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
ISP
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
OCC
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
PMEA
|
Effectif
|
14
|
9
|
23
|
Effectif théorique
|
14,6
|
8,4
|
23,0
|
PMEA CULTURE ART
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
PMEA MINEPSP
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
PMI
|
Effectif
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 10,57 et sa
valeur théorique sur la table est de 23,7 au seuil significatif de 5%,
avec 14 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Nous concluons
que les PMEs sont enregistrées dans chacune dans les instances qui de
droit selon le sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 35
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
10,572a
|
14
|
,719
|
Rapport de vraisemblance
|
14,799
|
14
|
,392
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 36
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Si oui où enregistrer
|
|
Effectif
|
6
|
11
|
1
|
18
|
Effectif théorique
|
6,0
|
9,0
|
3,0
|
18,0
|
DIV TRANSP PMEA
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
DIV TRANSPORT
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
ENV IPMEA
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
ENVIRON PMEA
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
ENVIRONN
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
ENVIRONNEMENT
|
Effectif
|
0
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
IPEMEA
|
Effectif
|
4
|
0
|
0
|
4
|
Effectif théorique
|
1,3
|
2,0
|
,7
|
4,0
|
IPMEA ENVIRONN
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
ISP
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
OCC
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
PMEA
|
Effectif
|
8
|
11
|
4
|
23
|
Effectif théorique
|
7,7
|
11,5
|
3,8
|
23,0
|
PMEA CULTURE ART
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
PMEA MINEPSP
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
PMI
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 38,32 et sa
valeur théorique sur la table est de 41,3 au seuil significatif de 5%,
avec 28 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Nous concluons
que les PMEs sont enregistrées dans chacune dans les instances qui de
droit selon le sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 36
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
38,321a
|
28
|
,092
|
Rapport de vraisemblance
|
38,907
|
28
|
,082
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 37
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Si oui où enregistrer
|
|
Effectif
|
3
|
7
|
6
|
2
|
18
|
Effectif théorique
|
1,2
|
5,7
|
7,8
|
3,3
|
18,0
|
DIV TRANSP PMEA
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
DIV TRANSPORT
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
ENV IPMEA
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
ENVIRON PMEA
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
ENVIRONN
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
ENVIRONNEMENT
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
IPEMEA
|
Effectif
|
1
|
0
|
2
|
1
|
4
|
Effectif théorique
|
,3
|
1,3
|
1,7
|
,7
|
4,0
|
IPMEA ENVIRONN
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
ISP
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
OCC
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
PMEA
|
Effectif
|
0
|
8
|
11
|
4
|
23
|
Effectif théorique
|
1,5
|
7,3
|
10,0
|
4,2
|
23,0
|
PMEA CULTURE ART
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
PMEA MINEPSP
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
PMI
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
2
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 37,63 et sa
valeur théorique sur la table est de 57,6 au seuil significatif de 5%,
avec 42 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Nous concluons
que les PMEs sont enregistrées dans chacune dans les instances qui de
droit selon le niveau de scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 37
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
37,632a
|
42
|
,663
|
Rapport de vraisemblance
|
39,242
|
42
|
,593
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 38
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Si non pourquoi
|
|
Effectif
|
29
|
13
|
42
|
Effectif théorique
|
26,6
|
15,4
|
42,0
|
Pas de moyen
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Manque de moyen
|
Effectif
|
1
|
3
|
4
|
Effectif théorique
|
2,5
|
1,5
|
4,0
|
Pas d'argent
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Pas de connaissance
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Pas de moyen
|
Effectif
|
3
|
4
|
7
|
Effectif théorique
|
4,4
|
2,6
|
7,0
|
Pas de possibilité
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Petite activité
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Revenu faible
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Vente à domicile
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 10,73 et sa
valeur théorique sur la table est de 16,9 au seuil significatif de 5%,
avec 9 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Nous concluons
que les PMEs ne sont pas enregistrées suite aux difficultés
évoquées au tableau 38 afférent au sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 38
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
10,735a
|
9
|
,294
|
Rapport de vraisemblance
|
12,827
|
9
|
,171
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 39
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Si non pourquoi
|
|
Effectif
|
14
|
19
|
9
|
42
|
Effectif théorique
|
14,0
|
21,0
|
7,0
|
42,0
|
Pas de moyen
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Manque de moyen
|
Effectif
|
2
|
2
|
0
|
4
|
Effectif théorique
|
1,3
|
2,0
|
,7
|
4,0
|
Pas d'argent
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Pas de connaissance
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Pas de moyen
|
Effectif
|
2
|
4
|
1
|
7
|
Effectif théorique
|
2,3
|
3,5
|
1,2
|
7,0
|
Pas de possibilité
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Petite activité
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Revenu faible
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Vente à domicile
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 10,90 et sa
valeur théorique sur la table est de 28,9 au seuil significatif de 5%,
avec 18 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Nous concluons
que les PMEs ne sont pas enregistrées suite aux difficultés
évoquées au tableau 39 afférent au sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 39
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
10,905a
|
18
|
,898
|
Rapport de vraisemblance
|
13,812
|
18
|
,741
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 40
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Si non pourquoi
|
|
Effectif
|
1
|
12
|
20
|
9
|
42
|
Effectif théorique
|
2,8
|
13,3
|
18,2
|
7,7
|
42,0
|
Pas de moyen
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Manque de moyen
|
Effectif
|
1
|
2
|
1
|
0
|
4
|
Effectif théorique
|
,3
|
1,3
|
1,7
|
,7
|
4,0
|
Pas d'argent
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Pas de connaissance
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Pas de moyen
|
Effectif
|
1
|
2
|
3
|
1
|
7
|
Effectif théorique
|
,5
|
2,2
|
3,0
|
1,3
|
7,0
|
Pas de possibilité
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Petite activité
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Revenu faible
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Vente à domicile
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
La valeur calculée de Chi-deux est de 33,40 et sa
valeur théorique sur la table est de 16,9 au seuil significatif de 5%,
avec 27 degré de liberté. La statistique de Chi-deux est
inférieure à sa valeur de la table. Ainsi, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance entre deux variables. Nous concluons
que les PMEs ne sont pas enregistrées suite aux difficultés
évoquées au tableau 40 afférent au niveau de
scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 40
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
33,404a
|
27
|
,184
|
Rapport de vraisemblance
|
25,024
|
27
|
,573
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 41
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Stratégie Contre concurrence
|
Pas de stratégie
|
Effectif
|
17
|
13
|
30
|
Effectif théorique
|
19,0
|
11,0
|
30,0
|
Pratique du bas prix
|
Effectif
|
13
|
5
|
18
|
Effectif théorique
|
11,4
|
6,6
|
18,0
|
Vente à crédit
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Livraison à domicile et autres avantages
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Publicité de valeur
|
Effectif
|
3
|
3
|
6
|
Effectif théorique
|
3,8
|
2,2
|
6,0
|
Innovation
|
Effectif
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
1,3
|
,7
|
2,0
|
Autre
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté de 6, la
valeur calculée de Chi-deux est 4,11 et celle de la table est de 12,6.
La statistique est inférieure à sa valeur théorique de la
table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de différence
significative. Nous concluons que les entrepreneurs n'appliquent pas chacun les
stratégies contre concurrence selon le sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 41
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
4,115a
|
6
|
,661
|
Rapport de vraisemblance
|
5,444
|
6
|
,488
|
Association linéaire par linéaire
|
,500
|
1
|
,480
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 42
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Stratégie Contre concurrence
|
Pas de stratégie
|
Effectif
|
13
|
14
|
3
|
30
|
Effectif théorique
|
10,0
|
15,0
|
5,0
|
30,0
|
Pratique du bas prix
|
Effectif
|
4
|
10
|
4
|
18
|
Effectif théorique
|
6,0
|
9,0
|
3,0
|
18,0
|
Vente à crédit
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Livraison à domicile et autres avantages
|
Effectif
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Publicité de valeur
|
Effectif
|
2
|
3
|
1
|
6
|
Effectif théorique
|
2,0
|
3,0
|
1,0
|
6,0
|
Innovation
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,7
|
1,0
|
,3
|
2,0
|
Autre
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté de 12,
la valeur calculée de Chi-deux est 11,37 et celle de la table est de
21,0. La statistique est inférieure à sa valeur théorique
de la table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de
différence significative. Nous concluons que les entrepreneurs
n'appliquent pas chacun les stratégies contre la concurrence selon le
sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 42
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
11,378a
|
12
|
,497
|
Rapport de vraisemblance
|
10,968
|
12
|
,532
|
Association linéaire par linéaire
|
1,687
|
1
|
,194
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 43
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Stratégie Contre concurrence
|
Pas de stratégie
|
Effectif
|
4
|
9
|
14
|
3
|
30
|
Effectif théorique
|
2,0
|
9,5
|
13,0
|
5,5
|
30,0
|
Pratique du bas prix
|
Effectif
|
0
|
6
|
7
|
5
|
18
|
Effectif théorique
|
1,2
|
5,7
|
7,8
|
3,3
|
18,0
|
Vente à crédit
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Livraison à domicile et autres avantages
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Publicité de valeur
|
Effectif
|
0
|
2
|
3
|
1
|
6
|
Effectif théorique
|
,4
|
1,9
|
2,6
|
1,1
|
6,0
|
Innovation
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,1
|
,6
|
,9
|
,4
|
2,0
|
Autre
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de 5% avec un degré de liberté de 18,
la valeur calculée de Chi-deux est 13,54 et celle de la table est de
28,9. La statistique est inférieure à sa valeur théorique
de la table. Nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de
différence significative. Nous concluons que les entrepreneurs
n'appliquent pas chacun les stratégies contre concurrence selon le
niveau de scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 43
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
13,542a
|
18
|
,758
|
Rapport de vraisemblance
|
16,324
|
18
|
,570
|
Association linéaire par linéaire
|
1,273
|
1
|
,259
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 44
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Besoin financement
|
Oui
|
Effectif
|
9
|
1
|
10
|
Effectif théorique
|
6,3
|
3,7
|
10,0
|
Non
|
Effectif
|
29
|
21
|
50
|
Effectif théorique
|
31,7
|
18,3
|
50,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 1, le chi-deux calculé est 3,67 et celui de la table
3,84. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous affirmons que les
entrepreneurs n'éprouvent pas de besoin de financement selon le sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 44
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
3,675a
|
1
|
,055
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
2,426
|
1
|
,119
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
4,328
|
1
|
,037
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,076
|
,054
|
Association linéaire par linéaire
|
3,613
|
1
|
,057
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 45
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Besoin financement
|
Oui
|
Effectif
|
5
|
2
|
3
|
10
|
Effectif théorique
|
3,3
|
5,0
|
1,7
|
10,0
|
Non
|
Effectif
|
15
|
28
|
7
|
50
|
Effectif théorique
|
16,7
|
25,0
|
8,3
|
50,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 4,44 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous affirmons, selon le
l'âge de l'enquêté, que les entrepreneurs n'éprouvent
pas de besoin de financement.
Tests du Khi-deux 45
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
4,440a
|
2
|
,109
|
Rapport de vraisemblance
|
4,661
|
2
|
,097
|
Association linéaire par linéaire
|
,028
|
1
|
,868
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 46
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Besoin financement
|
Oui
|
Effectif
|
1
|
0
|
5
|
4
|
10
|
Effectif théorique
|
,7
|
3,2
|
4,3
|
1,8
|
10,0
|
Non
|
Effectif
|
3
|
19
|
21
|
7
|
50
|
Effectif théorique
|
3,3
|
15,8
|
21,7
|
9,2
|
50,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 3, le chi-deux calculé est 7,19 et celui de la table
7,81. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous affirmons, selon le
niveau de scolarité, que les entrepreneurs n'éprouvent pas de
besoin de financement.
Tests du Khi-deux 46
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
7,196a
|
3
|
,066
|
Rapport de vraisemblance
|
9,691
|
3
|
,021
|
Association linéaire par linéaire
|
3,695
|
1
|
,055
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 47
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Si oui comment utiliser
|
Investissement
|
Effectif
|
4
|
0
|
4
|
Effectif théorique
|
3,6
|
,4
|
4,0
|
Exploitation
|
Effectif
|
3
|
1
|
4
|
Effectif théorique
|
3,6
|
,4
|
4,0
|
Rénovation
|
Effectif
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
1,8
|
,2
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
9
|
1
|
10
|
Effectif théorique
|
9,0
|
1,0
|
10,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 1,66 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que le
besoin en financement servirait aux finalités reprises dans le tableau
47 selon le sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 47
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,667a
|
2
|
,435
|
Rapport de vraisemblance
|
2,003
|
2
|
,367
|
Association linéaire par linéaire
|
,071
|
1
|
,789
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Stqtistics 17.0
|
Tableau croisé 48
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Si oui comment utiliser
|
Investissement
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Effectif théorique
|
2,0
|
,8
|
1,2
|
4,0
|
Exploitation
|
Effectif
|
3
|
1
|
0
|
4
|
Effectif théorique
|
2,0
|
,8
|
1,2
|
4,0
|
Rénovation
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,0
|
,4
|
,6
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
5
|
2
|
3
|
10
|
Effectif théorique
|
5,0
|
2,0
|
3,0
|
10,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 4, le chi-deux calculé est 3,50 et celui de la table
9,49. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que le
besoin en financement servirait aux finalités reprises dans le tableau
48 selon l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 48
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
3,500a
|
4
|
,478
|
Rapport de vraisemblance
|
5,004
|
4
|
,287
|
Association linéaire par linéaire
|
,414
|
1
|
,520
|
Nombre d'observations valides
|
10
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 49
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Si oui comment utiliser
|
Investissement
|
Effectif
|
0
|
1
|
3
|
4
|
Effectif théorique
|
,4
|
2,0
|
1,6
|
4,0
|
Exploitation
|
Effectif
|
1
|
2
|
1
|
4
|
Effectif théorique
|
,4
|
2,0
|
1,6
|
4,0
|
Rénovation
|
Effectif
|
0
|
2
|
0
|
2
|
Effectif théorique
|
,2
|
1,0
|
,8
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
1
|
5
|
4
|
10
|
Effectif théorique
|
1,0
|
5,0
|
4,0
|
10,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 4, le chi-deux calculé est 5,25 et celui de la table
9,49. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que le
besoin en financement servirait aux finalités reprises dans le tableau
48 selon le niveau de scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 49
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
5,250a
|
4
|
,263
|
Rapport de vraisemblance
|
6,051
|
4
|
,195
|
Association linéaire par linéaire
|
1,430
|
1
|
,232
|
Nombre d'observations valides
|
10
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 50
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Accès facile au crédit
|
Oui
|
Effectif
|
4
|
1
|
5
|
Effectif théorique
|
3,2
|
1,8
|
5,0
|
Non
|
Effectif
|
34
|
21
|
55
|
Effectif théorique
|
34,8
|
20,2
|
55,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Le Chi-deux est de 0,65 et sa valeur théorique sur la
table est de 3,84 au seuil significatif de 5%, avec 1 degré de
liberté. Il est inférieur à sa valeur de la table. Nous
rejetons l'hypothèse d'indépendance entre deux variables.
Affirmons que l'accès au crédit n'est pas facile selon le sexe.
Tests du Khi-deux 50
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,652a
|
1
|
,419
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,104
|
1
|
,747
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
,711
|
1
|
,399
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,643
|
,389
|
Association linéaire par linéaire
|
,642
|
1
|
,423
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 51
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Accès facile au crédit
|
Oui
|
Effectif
|
2
|
0
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
1,7
|
2,5
|
,8
|
5,0
|
Non
|
Effectif
|
18
|
30
|
7
|
55
|
Effectif théorique
|
18,3
|
27,5
|
9,2
|
55,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Le Chi-deux est de 8,94 et sa valeur théorique sur la
table est de 5,99 au seuil significatif de 5%, avec 2 degré de
liberté. Il est supérieur à sa valeur de la table. Ainsi,
nous acceptons l'hypothèse d'indépendance entre deux variables
pour affirmer que l'accès au crédit est facile selon l'âge.
Tests du Khi-deux 51
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
8,945a
|
2
|
,011
|
Rapport de vraisemblance
|
9,200
|
2
|
,010
|
Association linéaire par linéaire
|
1,527
|
1
|
,217
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 52
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Accès facile au crédit
|
Oui
|
Effectif
|
0
|
0
|
2
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
,3
|
1,6
|
2,2
|
,9
|
5,0
|
Non
|
Effectif
|
4
|
19
|
24
|
8
|
55
|
Effectif théorique
|
3,7
|
17,4
|
23,8
|
10,1
|
55,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Le Chi-deux est de 7,27 et sa valeur théorique sur la
table est de 7,81 au seuil significatif de 5%, avec 3 degré de
liberté. Il est inférieur à sa valeur de la table. Ainsi,
nous rejetons l'hypothèse d'indépendance entre deux variables
pour affirmer que l'accès au crédit n'est pas facile selon le
niveau de scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 52
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
7,270a
|
3
|
,064
|
Rapport de vraisemblance
|
7,428
|
3
|
,059
|
Association linéaire par linéaire
|
5,792
|
1
|
,016
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 53
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Si oui Durée
|
Moyen terme
|
Effectif
|
3
|
0
|
3
|
Effectif théorique
|
2,4
|
,6
|
3,0
|
Court terme
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
1,6
|
,4
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
1
|
5
|
Effectif théorique
|
4,0
|
1,0
|
5,0
|
Le Chi-deux est de 8,94 et sa valeur théorique sur la
table est de 5,99 au seuil significatif de 5%, avec 2 degré de
liberté. Il est supérieur à sa valeur de la table. Ainsi,
nous acceptons l'hypothèse d'indépendance entre deux variables
pour affirmer que l'accès au crédit est facile selon le sexe.
Tests du Khi-deux 53
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,875a
|
1
|
,171
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,052
|
1
|
,819
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
2,231
|
1
|
,135
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,400
|
,400
|
Association linéaire par linéaire
|
1,500
|
1
|
,221
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
5
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 54
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Si oui Durée
|
Moyen terme
|
Effectif
|
0
|
1
|
2
|
3
|
Effectif théorique
|
,6
|
,6
|
1,8
|
3,0
|
Court terme
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Effectif théorique
|
,4
|
,4
|
1,2
|
2,0
|
Total
|
Effectif
|
1
|
1
|
3
|
5
|
Effectif théorique
|
1,0
|
1,0
|
3,0
|
5,0
|
Le Chi-deux est de 2,22 et sa valeur théorique sur la
table est de 5,99 au seuil significatif de 5%, avec 2 degré de
liberté. Il est inférieur à sa valeur de la table. Ainsi,
nous acceptons l'hypothèse d'indépendance entre deux variables
pour affirmer que la durée d'accès au crédit est en moyen
terme selon l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 54
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
2,222a
|
2
|
,329
|
Rapport de vraisemblance
|
2,911
|
2
|
,233
|
Association linéaire par linéaire
|
,667
|
1
|
,414
|
Nombre d'observations valides
|
5
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 55
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Place Promotion Etre humain
|
Plus important
|
Effectif
|
11
|
3
|
14
|
Effectif théorique
|
8,9
|
5,1
|
14,0
|
Important
|
Effectif
|
27
|
18
|
45
|
Effectif théorique
|
28,5
|
16,5
|
45,0
|
moins important
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
Effectif théorique
|
,6
|
,4
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 3,34 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que
l'être humain occupe une place importante selon le sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 55
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
3,342a
|
2
|
,188
|
Rapport de vraisemblance
|
3,740
|
2
|
,154
|
Association linéaire par linéaire
|
2,660
|
1
|
,103
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 56
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Place Promotion Etre humain
|
Plus important
|
Effectif
|
2
|
6
|
6
|
14
|
Effectif théorique
|
4,7
|
7,0
|
2,3
|
14,0
|
Important
|
Effectif
|
17
|
24
|
4
|
45
|
Effectif théorique
|
15,0
|
22,5
|
7,5
|
45,0
|
moins important
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,3
|
,5
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 4, le chi-deux calculé est 11,42 et celui de la table
9,49. H0<H1 par conséquent, nous acceptons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous affirmons que
l'être humain occupe une place importante selon l'âge de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 56
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
11,429a
|
4
|
,022
|
Rapport de vraisemblance
|
10,616
|
4
|
,031
|
Association linéaire par linéaire
|
8,779
|
1
|
,003
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 57
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Place Promotion Etre humain
|
Plus important
|
Effectif
|
0
|
2
|
6
|
6
|
14
|
Effectif théorique
|
,9
|
4,4
|
6,1
|
2,6
|
14,0
|
Important
|
Effectif
|
3
|
17
|
20
|
5
|
45
|
Effectif théorique
|
3,0
|
14,3
|
19,5
|
8,3
|
45,0
|
moins important
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Effectif théorique
|
,1
|
,3
|
,4
|
,2
|
1,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 3,34 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que
l'être humain occupe une place importante selon le sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 57
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
22,686a
|
6
|
,001
|
Rapport de vraisemblance
|
14,294
|
6
|
,027
|
Association linéaire par linéaire
|
10,399
|
1
|
,001
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statitics 17.0
|
Tableau croisé 58
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Protection Environnement
|
Oui
|
Effectif
|
31
|
20
|
51
|
Effectif théorique
|
32,3
|
18,7
|
51,0
|
Non
|
Effectif
|
7
|
2
|
9
|
Effectif théorique
|
5,7
|
3,3
|
9,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 1, le chi-deux calculé est 0,95 et celui de la table
3,84. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que les
entrepreneurs protègent l'environnement, analyse selon le sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 58
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,951a
|
1
|
,329
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,360
|
1
|
,548
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
1,015
|
1
|
,314
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,464
|
,281
|
Association linéaire par linéaire
|
,935
|
1
|
,333
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 59
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Protection Environnement
|
Oui
|
Effectif
|
17
|
26
|
8
|
51
|
Effectif théorique
|
17,0
|
25,5
|
8,5
|
51,0
|
Non
|
Effectif
|
3
|
4
|
2
|
9
|
Effectif théorique
|
3,0
|
4,5
|
1,5
|
9,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 0,26 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que les
entrepreneurs protègent l'environnement, analyse selon l'âge de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 59
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,261a
|
2
|
,877
|
Rapport de vraisemblance
|
,248
|
2
|
,883
|
Association linéaire par linéaire
|
,068
|
1
|
,794
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 60
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Protection Environnement
|
Oui
|
Effectif
|
3
|
15
|
23
|
10
|
51
|
Effectif théorique
|
3,4
|
16,2
|
22,1
|
9,4
|
51,0
|
Non
|
Effectif
|
1
|
4
|
3
|
1
|
9
|
Effectif théorique
|
,6
|
2,9
|
3,9
|
1,7
|
9,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 1, le chi-deux calculé est 0,95 et celui de la table
3,84. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que les
entrepreneurs protègent l'environnement, analyse selon le sexe de
l'enquêté.
Tests du Khi-deux 60
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,405a
|
3
|
,704
|
Rapport de vraisemblance
|
1,371
|
3
|
,712
|
Association linéaire par linéaire
|
1,249
|
1
|
,264
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 61
|
|
|
|
Sexe
|
Total
|
|
|
|
Masculin
|
Féminin
|
Protection contre la pollution
|
Oui
|
Effectif
|
31
|
20
|
51
|
Effectif théorique
|
32,3
|
18,7
|
51,0
|
Non
|
Effectif
|
7
|
2
|
9
|
Effectif théorique
|
5,7
|
3,3
|
9,0
|
Total
|
Effectif
|
38
|
22
|
60
|
Effectif théorique
|
38,0
|
22,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 1, le chi-deux calculé est 0,95 et celui de la table
3,84. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que les
entrepreneurs protègent l'environnement contre les pollutions, analyse
selon le sexe de l'enquêté.
Tests du Khi-deux
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Signification exacte (bilatérale)
|
Signification exacte (unilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,951a
|
1
|
,329
|
|
|
Correction pour la continuitéb
|
,360
|
1
|
,548
|
|
|
Rapport de vraisemblance
|
1,015
|
1
|
,314
|
|
|
Test exact de Fisher
|
|
|
|
,464
|
,281
|
Association linéaire par linéaire
|
,935
|
1
|
,333
|
|
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
|
Tableau croisé 61
|
|
|
|
Age
|
Total
|
|
|
|
18 - 34 ans
|
35 - 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
Protection contre la pollution
|
Oui
|
Effectif
|
17
|
26
|
8
|
51
|
Effectif théorique
|
17,0
|
25,5
|
8,5
|
51,0
|
Non
|
Effectif
|
3
|
4
|
2
|
9
|
Effectif théorique
|
3,0
|
4,5
|
1,5
|
9,0
|
Total
|
Effectif
|
20
|
30
|
10
|
60
|
Effectif théorique
|
20,0
|
30,0
|
10,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 2, le chi-deux calculé est 0,26 et celui de la table
5,99. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que les
entrepreneurs protègent l'environnement contre les pollutions, analyse
selon l'âge de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 61
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
,261a
|
2
|
,877
|
Rapport de vraisemblance
|
,248
|
2
|
,883
|
Association linéaire par linéaire
|
,068
|
1
|
,794
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Tableau croisé 62
|
|
|
|
Niveau Scolarité
|
Total
|
|
|
|
Secondaire
|
Diplômé d'Etat
|
Gradué
|
Licencié et plus
|
Protection contre la pollution
|
Oui
|
Effectif
|
3
|
15
|
23
|
10
|
51
|
Effectif théorique
|
3,4
|
16,2
|
22,1
|
9,4
|
51,0
|
Non
|
Effectif
|
1
|
4
|
3
|
1
|
9
|
Effectif théorique
|
,6
|
2,9
|
3,9
|
1,7
|
9,0
|
Total
|
Effectif
|
4
|
19
|
26
|
11
|
60
|
Effectif théorique
|
4,0
|
19,0
|
26,0
|
11,0
|
60,0
|
Au seuil de signification de 5% avec le degré de
liberté 3, le chi-deux calculé est 1,40 et celui de la table
7,84. H0<H1 par conséquent, nous rejetons
l'hypothèse nulle de manque de différence significative. Partant
de la tendance supérieure de résultats, nous concluons que les
entrepreneurs protègent l'environnement contre les pollutions, analyse
selon le niveau de scolarité de l'enquêté.
Tests du Khi-deux 62
|
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
1,405a
|
3
|
,704
|
Rapport de vraisemblance
|
1,371
|
3
|
,712
|
Association linéaire par linéaire
|
1,249
|
1
|
,264
|
Nombre d'observations valides
|
60
|
|
|
Source : SPSS Statistics 17.0
|
Synthèse de
résultats
Au terme de cette analyse, nous sommes arrivé à
la conclusion suivante : toute chose restant égale par ailleurs,
les entrepreneurs de Mbanza-Ngungu exercent plus le commerce, le choix de
cette activité est dû à la recherche d'indépendance
et subvenir aux besoins les plus alarmés de leurs familles, les sources
principales du capital sont l'épargne, le salaire et l'agriculture et
l'élevage ; ils tiennent la comptabilité dans l'exercice de
leurs activités, certains entrepreneurs mènent l'étude
prévisionnelle avant de se lancer aux affaires, ils exploitent pour la
plupart 1 à 5 employés, ils ont pour la majorité les
employés qui ne sont pas membres de leur famille mais l'écart
n'est pas grand, ces employés sont salariés, les employés
sont formés certains ont suivi le cycle classique normal et d'autres ont
été formé sur le tas, les entrepreneurs obtiennent
l'autorisation pour l'exercice de leurs activités, ils appliquent la
politique de bas prix, le plus important pour eux ils considèrent
l'être humain, ils protègent l'environnement dans lequel ils
oeuvres et en fin ils protègent l'environnement contre les pollutions de
la nature.
A l'instar de ce que nous venons d'évoquer, il y a lieu
de noter que les employés ne signent pas un contrat de travail, ils
n'ont pas de stratégie pour contourner la concurrence et ils ont de
difficultés énormes d'accéder au crédit bancaire.
Il sied de signaler que le développement durable est
d'un genre complètement nouveau. Il se définit comme un
modèle de développement économique et social visant
à assurer la pérennité du patrimoine naturel de la terre.
Le concept du développement durable se fonde sur la mise en oeuvre d'une
utilisation et d'une gestion rationnelles des ressources (naturelles, humaines
et économiques), qui visent à satisfaire de manière
appropriée les besoins fondamentaux de l'humanité.
CONCLUSION
Le mémoire que nous
avons l'honneur à soutenir en ce jour, porte sur
« la contribution de PME de l'informel au
développement durable », une étude
menée auprès de 60 PME dans la cité de Mbanza-Ngungu.
L'objectif de cette étude est de mesurer la
contribution de PME au développement durable, décrire
l'économie informelle, ses différentes formes,
caractéristiques et activités, son apport et les acteurs qu'y
évoluent ; d'une part, et présenter les notions du
développement durable en ce qui concerne la responsabilité
sociétale de ces PME pour l'accroissement économique, le
bien-être de l'être humain et la protection de l'environnement, de
l'autre.
Le problème posé à cette étude est
celui de savoir les caractéristiques de Petites et Moyennes Entreprises
informelles et leur apport sur le plan social, environnemental et
économique dans la cité de Mbanza-Ngungu.
Pour aboutir à des fins escomptées, nous avions
recouru à une démarche méthodologique qualifiée
hypothético-déductive en formulant des questions de recherche,
émettre les hypothèses partant d'une théorie de
portée générale et vérifier si ces
hypothèses sont conformes aux faits. Quant aux techniques, nous avions
pris la technique documentaire en vue de doter une base théorique
à ce travail puis celle dite d'enquête écrite
administrée auprès des entrepreneurs. Le dépouillement et
le traitement de données ont été faits à l'aide du
logiciel « Statistical Package for the Social Sciences (SPSS Stat
version 17.0) », nous avons utilisé le test de Chi-deux de
Pearson pour le croisement des variables dans le but de tester la
dépendance ou l'indépendance des variables sans pourtant indiquer
l'intensité de leur relation.
Eu égard à ce qui précède, nous
conclusions ce qui suit : les résultats ressortis des tableaux 10,
14, 19, 22, 32, 37, 55 et 58 n'affirment pas la première
hypothèse selon laquelle les PME ne tiennent pas de comptabilité,
elles ne mènent aucune étude prévisionnelle, les
employés sont membres de famille des entrepreneurs et de ce fait qu'ils
ne sont pas rémunérés, elles ne reçoivent aucune
autorisation de fonctionnement, elles ne sont enregistrées à
aucun service de tutelle,... en amont, et les résultats de tableaux 55,
58 et 61 affirment la deuxième hypothèse qui sous-tend
accordé l'accès même aux démunis aux biens et
services à bon marché (bas prix), à la protection de
l'écologie et à la pollution.
En fin, les résultats de tableaux 25, 39, 41, 44 et 50
confirment les aspects de l'informel notamment : les employés ne
signent pas de contrat de travail, certains PME ne sont pas enregistrées
suite au manque de connaissance de services ad hoc et le faible capital, pas de
connaissance de fiscalité, le pire ce qu'ils n'ont aucune
stratégie pour faire face à la concurrence, ils
n'éprouvent pas de besoin de financement et ils n'ont pas d'accès
au crédit bancaire.
Le point ci-dessus relève quelques failles dans le chef
des entrepreneurs lesquelles nous traitons comme des difficultés devant
lesquelles en butte les entrepreneurs. Sur ce, nous pourrions penser à
la sensibilisation, la vulgarisation et la formation si les organismes
internationaux, l'Etat et les structures locales nous soutiendraient en vue de
les accompagner à l'accroissement de leurs activités et assurer
le développement durable de la cité de Mbanza-Ngungu.
Nous dirons, toute recherche recèle des faiblesses
méthodologiques ou théoriques qu'il convient de ressortir pour
que les lecteurs se rendent compte que le chercheur est conscient des limites
de son travail. Deux limites possibles caractérisent notre
recherche : La première réside dans le fait que
l'échantillon composé des entreprises locales. Il y a tendance
à l'oublie des entrepreneurs expatriés auxquels on n'a pas
pensé ; la seconde limite tient au fait que beaucoup de sujets
d'enquête ne voulaient pas nous montrer les documents d'enregistrement
qu'ils détiennent. La plupart d'entre eux, soutiennent que nous sommes
des enquêteurs mandatés de l'Etat pour le contrôle,
voilà pourquoi certaines informations sont jugées
stratégiques qu'ils ne peuvent nous livrées de peur qu'elles
fassent l'objet d'une poursuite judiciaire.
Notre recherche gagnerait davantage avec un mode
d'administration du questionnaire privilégiant le recours à un
enquêteur parlant la même langue que celle des entrepreneurs
ciblés. Une telle approche permettrait de surmonter les barrières
linguistiques, tribales et favorisera un climat de confiance. A
l'élaboration de cette étude, l'apport est l'amélioration
des connaissances sur l'émergence de PME et la pérennisation du
développement dans l'environnement, la société et
l'économie.
Retenons que les PME de l'informel oeuvrant à
Mbanza-Ngungu contribuent positivement à la création d'emplois,
à la lutte contre le chômage cruel et à la
prospérité économique ; et, le développement
durable assure la pérennité des enjeux de l'environnement, de la
société et de l'économie. Cela suppose des actions
concrètes et immédiates permettant de développer la
culture d'entreprise et d'augmenter le poids des entrepreneurs locaux. La
réduction de la pauvreté et la croissance économique
nationale en dépendent.
Cette recherche manque de possibilité de
généralisation de résultat, un prolongement de champ de
recherche serait opportun à d'autres chercheurs qui voudraient
approfondir le même domaine sous un autre aspect que nous n'avions pas pu
aborder pour de raisons purement scientifiques.
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Defining the principle of who and what really counts» Academy of
Management Review, 22, (4), 1997.
28. NGOMA BINDA, « Les PME en République
Démocratique du Congo », Ed. Presses de
l'Université de Kinshasa, 2001.
29. NGOMA-BINDA, « économie informelle en
RDC, CRP, 1999.
30. PEREZ, « les actions philanthropiques
et caritatives menées par certaines entreprises »,
2005.
31. PIERRE A.J, « Les PME, bilan et
perspectives, les Presses Interuniversitaires, Québec, 1997.
32. REYNAUD E., « Développement durable et
entreprise : vers une relation symbiotique ? Journeé AIMS,
Atélier DD, ESSCA Angers, 15p. 2003.
33. Spence, 2004 ; Longo, Mura et Bonoli, 2005)
34. THOMAS J.J., (2005), Le financement des PME en
Afrique, Centre de développement de l'OCDE.
35. TORRES O., (2008), « Les petits
commerçants chinois au Congo», Sociétés
36. TORRES O., les Petites et Moyennes Entreprises,
Flammarion, Paris, 1990.
37. TURNHAM D., SALOME B., SCHWARZ
A., « responsabilité sociale des entreprises dans le
cadre de la régulation portée par des mouvements sociaux
économiques, 1990.
38. Wartick et Cochran, 1985, Entreprises et entrepreneurs
africains, Paris, Karthala-Orstom, p. 269-288.
39. Wartick, Cochran et Davis
(1973) : « l'introduction du concept de RSE dans la
société, PUF, Paris.
40. Wood D.J., « Corporate social performance
revisited » Academy of Management Review, 16 (4), 1991.
II. Documents du journal officiel
41. Arrêté n°107/AIMO du 25 juillet 1934 du
gouvernement général.
42. Arrêté provincial
n°090/BIS/CAB.GOUV/BC/015/2010 du 05 mars 2010 portant fixation de taux de
vente de fiches de recensement des PMEA du Bas-Congo ordonnancé par la
REPERE
43. Code civil, article 1382.
44. Décret-loi n°081du 02 juillet 1998 portant
organisation territoriale et administrative de la RDC
45. Ordonnance-loi n°90/46 du 08 août 1990 portant
règlementation du petit commerce
III. Dictionnaires
46. Dictionnaire Universel, 1998.
47. Le Petit Robert (1994).
IV. Conférences et publications
48. BUABUA wa KAYEMBE, Rapport d'ONUDI (février 1991).
49. Conférence des Nations unies sur l'Environnement et
le Développement durable à Rio en 1992.
50. Rapport Brundtland, 1987.
V. Webographie
http : //www.finances.gouv.fr/DGCCRF,
20-12-2011, consulté le 25 mars 2013.
Http// : myweb.worldnet.net consulté le 12
janvier 2012).
www.agenda21france.org;
consulté le 10 mars 2012 à 10h45')
www.wikipédia.org/wiki;
consulté le 15 janvier 2012 à 11h30').
www.google.com
www.BookOs.org
VI. Thèses de références
DELCHET KAREN, La prise en compte du développement
durable par les entreprises, entre stratégies et normalisation.
Etude de mise en oeuvre du guide AFNOR SD21000, au sein d'un échantillon
de PME française, pour obtenir le grade de docteur de l'école
nationale de Mines de Saint-Etienne, spécialité : Sciences
et génie de l'environnement. Ecole nationale supérieure des
Mines, Saint-Etienne.
kdelchet@yahoo.fr
KAMAVUAKO-DIWAVOVA Justin, Problématique de
l'entrepreneuriat immigré en République Démocratique du
Congo : essai de validation d'un modèle, thèse en vue de
l'obtention du doctorat en Sciences de Gestion. Le 17 juin 2009,
Université de Reims Champagne-Ardenne, Faculté des Sciences
Economiques, Sociales et de Gestion, Ecole doctorale Sciences de l'Homme et de
la Société.
Justin_kama@yahoo.fr
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