2.2. Le micro-ordinateur
Outre la télévision, l'ordinateur figure
également et contribue à la dépravation des moeurs,
surtout à travers son réseau international (internet). Si les
parents dans la famille privent ou interdisent leurs enfants de n'est plus
regardé la télévision pendant les heures tardives, mais
l'ordinateur (internet) reste ouvert 24/24 sans aucune interdiction. Si tel
enfant juge de staffer ailleurs, cela exprime déjà une
déviation des moeurs, contre la philosophie familiale.
Devant l'ordinateur (internet), l'enfant reste seul, et
il regarde tout. L'avantage primordial est d'acquérir les
différentes connaissances. Mais, lesquelles sont plus utiles ?
Pour les jeunes enfants, adolescents, voir adultes, la lecture ne peut ou
n'est pas être évidente, mais les images ainsi que les sons sont
plus en considération. Donc, pour eux, la connaissance des images et des
sons est plus importante.
Raison par laquelle, nous constatons également que
les images et les sons sont fréquemment rendus responsables du
déclin de la lecture, sans qu'il y ait pour autant de causalité
établie. Par là nous soutenons la thèse
développée par B. SEIBEL (1997) qui révèle que
« les gros lecteurs sont aussi de forts consommateurs des
médias audio-visuel. Mais l'inverse n'est pas vrai : les forts
utilisateurs des médias audio-visuels ne sont pas forcement de forts
lecteurs ». Faute de quoi, aujourd'hui à Kinshasa, certains
parents regrettent la pauvreté des contenus éducatifs sur
l'ordinateur (internet).
2.3. Le téléphone
portable
Le téléphone portable jadis instrument de
communication est devenu aujourd'hui plus qu'un ami pour beaucoup de jeunes.
Une bonne part des millions de messages qui sont échangés entre
téléphones ne circulent pas sous formes de paroles, mais sous
forme écrite. En utilisant le téléphone, les jeunes ont
crées une nouvelles langue : un langage abrégé, une
combinaison des lettres et des chiffres qui retranscrivent la
phonétique des mots.
C'est ainsi que certains sociologues et enseignants de
Kinshasa craignent que l'orthographe et la syntaxe multiples des SMS ne nuisent
à la capacité des jeunes de lire et d'écrire
correctement. Ces enseignants ainsi que sociologues se posent la
question « quel est alors l'objet de ces SMS ? IL
révèle que les jeunes se servent des SMS pour envoyer des
messages amoureux, utilisent ce moyen de communication à la mode pour
solliciter leur rendez-vous, pour mettre en terme à une
relation.
A Kinshasa par exemple, le téléphone est
à la base des dérapages difficilement rattrapables chez les
jeunes, surtout les filles. Hormis l'amitié forgée avec le
téléphone, il existe encore un autre comportement :
l'hypocrisie. Il devient de plus en plus difficile aux parents de
contrôler leurs enfants et de savoir de quoi leurs filles causent, avec
qui est pour aboutir à quoi. Le téléphone est prise des
jeunes Kinois d'aujourd'hui, car il leurs permet de nouer l'intimité
à distance, la plupart des cas avec des individus peu
recommandables.
Le téléphone portable, bien que sujet
à controverse, exerce une puissante influence tant sur
l'éducation, que sur les relations humaines. Comme ses cousins, la
télévision et l'ordinateur, il peut être soit un esclave
serviable, soit un maître exigent ou sournois. Mais tout repose
littéralement entre les mains de l'utilisateur.
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