- Les
systèmes de financement global
Un autofinancement partiel et marginal de certains soins est
déjà pratiqué dans les services publics de santé
dans d'autres pays ;
Il vise à garantir une certaine qualité des
soins en évitant les aspects paternalistes de certaines
prestations ;
Au niveau du centre de santé, le financement des soins
doit être conçu et exécuté comme un tout
cohérent afin de rendre possible l'intégration et la
continuité des soins, favoriser la solidarité sociale, et
augmenter la responsabilité des agents de santé et des agents
vis-à-vis du coût de soins,
Le degré d'autofinancement d'un centre de santé,
c'est-à-dire le pourcentage des coûts du centre de santé
financé par la communauté est essentiellement fonction du
pouvoir.
I.2.5. RELAIS
COMMUNAUTAIRES
Ils sont le coeur de la PHAS. Les relais communautaires ne
doivent être ni des salariés, ni des fonctionnaires mais des
volontaires sociaux qui contribuent au développement de leurs
communautés. Ils doivent être identifiés et proposés
par la population. C'est un travail de bénévolat qui demande un
maximum de disponibilité. De ce fait, les relais communautaires
constituent les acteurs essentiels de la pérennité de la PHAS.
A ce titre, ils devraient :
v Consacrer en moyenne une demi-journée de travail
à chaque cycle de la campagne IEC ;
v Organiser à fréquences
régulières des séances d'éducation et de
sensibilisation dans les quartiers afin de se rassurer que le message est bien
compris ;
v Suivre le comportement post- campagne des habitants sur la
problématique de l'hygiène et l'assainissement et établir
un rapport.
v Participer aux campagnes de PHAS organisées par les
services municipaux dans les quartiers ;
v Réaliser le sondage final dans les ménages
sensibilisés pour une évaluation de l'impact de la campagne de
promotion de l'hygiène et de l'assainissement.
v Réaliser et tenir à jour le plan de
quartier.
I.3. ASPECT GENERAL DE LA
PROMOTION DE LA SANTE
I.3.1. Promotion de la
santé
A l'origine, le concept a été formulé
dans le rapport de la santé pour tous et dans la charte d'Ottawa pour la
promotion de la santé en 1986. Celle-ci a été reconnue
à l'échelle internationale comme étant un modèle
à suivre en matière de la promotion de la santé. La charte
propose aux gouvernements d'améliorer la santé publique par la
promotion de l'hygiène publique, en créant des milieux
favorables, en renforçant l'action communautaire, en favorisant le
développement des compétences personnelles et en orientant les
services de la santé davantage vers la prévention. Parmi les
conditions importantes à la santé publique stipulées par
la charte d'Ottawa figurent la paix, le logement, l'éducation,
l'alimentation, le revenu, un écosystème stable, des ressources
durables, la justice sociale ainsi que l'égalité.
La promotion de la santé est à la fois un reflet
de cette perspective générale et une approche orientée sur
le comportement visant à la fois les individus et les groupes .On
définit la promotion de la santé comme étant la science et
l'art d'aider les gens à transformer leur mode de vie, en encourageant
la santé optimal.
Selon la définition, on peut contribuer à la
transformation du mode de vie en encourageant la sensibilisation, en
influençant le comportement et en créant l'environnement qui
favorise les habitudes de vie saines. L'approche met l'accent sur le rôle
actif de l'individu en tant qu'agent de changement. Depuis le début de
l'épidémie, la promotion de la santé est au premier rang
dans la lutte contre le VIH/SIDA.
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