1.6 Le club de Paris
Durant les années 50, au moment ou l'Argentine n'a pas
respecté son engagement de payer sa dette. En ce moment, il y a eu
l'initiative de créer des institutions qui peuvent jouer le rôle
des négociateurs entre les pays créanciers qui sont en
général les 18 pays de l'organisation de la coopération et
du développement économique (OCDE) et les pays en
développement. La négociation se fait de manière ad hoc
c'est-à-dire sans une réglementation officielle ni statut
juridique bien défini. Mais tout de même d'autres Etats
créanciers peuvent y adhérer en cas d'éventuel
nécessité. Cependant, l'accord de négociation du club se
fait notamment de manière bilatérale entre le pays
débiteur et tous les pays membres dudit club, car cela permet d'adapter
une situation quelconque en vue d'apporter des solutions particulières.
Il va s'en dire que les solutions apportées ne sont pas adoptées
aux caractéristiques du pays concerné. Les traitements de faveurs
ont été la cause de défaillance de ce système. Des
pratiques semblables à celui du club de Londres qui consistent à
négocier la dette extérieure d'un seul pays qui est
contracté aux prêts des prêteurs publics bilatéraux,
mais généralement associé à des prêts
concessionnels accordés dans le cadre de l'aide au développement.
Tous ces points ont été la cause de défaillance du
système qui selon les Etats non membres et aussi des prêteurs
commerciaux qui n'acceptaient l'ingérence du club vu que ce dernier ne
possède pas de statut juridique. De nos jour ce club est
marginalisé, et ne négocie que la dette extérieure des
quelques pays pauvres très endettés (PPTE).
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