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Les frontières de la RDC aujourd'hui. Analyse de l'opinion public congolais face au différend frontalier RDC- Angola( Télécharger le fichier original )par Guylain Lukasu KALALA MUKEBA Université de Kinshasa RDC - Licence 2007 |
A.2 La loi du changement
La méthode dialectique veut que les phénomènes soient considérés non seulement du point de vue de leurs relations et de leurs conditionnements réciproques, mais aussi du point de vue apparition et de leur disparition( [8]).
En ce qui concerne le cas de KAHEMBA sud il nous paraît essentiel de tabler seulement sur deux aspects suivants :
1. L'apparition
Ce dossier de la frontière Congo-Angola appelée « affaire Kahemba » est loin de n'être refait. Selon Antipas MBUSA NIAMWISI Ministre des Affaires Etrangères, les habitants de cette région ne s'occupent pas beaucoup de la question des frontières parce qu'il s'agit de leurs terres traditionnelles( [9]).
2. La disparition
Dans ce milieu paraît-il qu'il ya une mosaïque de population qui peuple la brousse( [10]). Devant les enjeux politiques du moment ça prête confusion mais, l'utilisation de la politique d'intégration peut faciliter la réalisation de l'unité de ce peuple.
A.3. La règle de la nature du changement
Il ne suffit pas non plus de constater les mouvements, encore il faudra noter la nature du changement qui est la qualité observée dans le changement. Depuis le 29 janvier 2007 les 11 villages déplacés : SHAYIMBWANDA, SHAWOMO, SHAWONO, SHASHIDI, KAMBATANDA, SHAHAINZI, KABENGELE, SHASINDINGI, SHAMUFUKA, KAMBANGUZI, TSHAKALA sont dans le mouvement non orienté ni encadré par l'Etat. Il n'y a même pas le temps de réorganiser le développement en s'inscrivant dans le processus de la scolarité de la jeunesse. Ce qui sera une conséquence logique de la dépravation de moeurs et de la vie dans toutes ses conditions dans le KAHEMBA( [11]).
A.4. La loi de l'unité de lutte des contraires
Nous avons appris qu'à l'origine l'Angola voulait cette partie du territoire congolais : identifier pour le gisement de diamant, ce qui avait été à l'origine de tentative de 1987 et 2003. Au partage du gâteau par les pays qui avaient accompagné l'ex-composante gouvernement pendant la période de l'agression, voulaient pour sa part la place appeler borne 21. cette composante légitimée par les élections, veut éviter le mouvement qui peut résulter de la lutte des contraires et cherche à étouffer d'autres opinions pour respecter l'engagement pris non admis par d'autre partie non prenante à l'engagement.
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