II.2.2. LA
PERMEABILITE DUE A L'ORDRE HUMAIN
Le facteur d'ordre humain : c'est ce qu'on pourrait appeler
la composante bantis dont l'importance est illustrée par la
création récente et par les activités du CICIB ( Centre
International des Civilisations Bantou ). Certes tout peuple de la
sous-région n'appartient pas à la civilisation bantou qui sont le
peuple majoritaire de cette partie du continent. L'exemple du groupe Kongo est
tout à fait illustratif à cet égard. Issu du royaume le
plus ancien est le plus prestigieux de ce continent, le royaume Kongo ce peuple
s'est retrouvé du fait des découpages coloniaux dispersés
entre l'Angola, le Congo et Congo Brazzaville. Or il a su conserver une
conscience très claire de son origine commune et de son identité,
le partage colonial et les pratiques culturelles de la colonisation ont
peut-être même a mené à cette conscience
[27].
II.2.3. LA
PERMEABILITE DUE A L'INTEGRATION et L'ORDRE GEOPOLITIIQUE.
Le facteur d'ordre humain : c'est ce qu'on
pourrait appeler la composante bantis dont l'importance est illustrée
par la création récente et par les activités du CICIB (
Centre International des Civilisations Bantou ). Certes tout peuple de la
sous-région n'appartient pas à la civilisation bantou qui sont le
peuple majoritaire de cette partie du continent. L'exemple du groupe Kongo
est tout à fait illustratif à cet égard. Issu du
royaume le plus ancien est le plus prestigieux de ce continent, le royaume
Kongo ce peuple s'est retrouvé du fait des découpages
coloniaux dispersés entre l'Angola, le Congo et Congo Brazzaville. Or
il a su conserver une conscience très claire de son origine commune
et de son identité, le partage colonial et les pratiques culturelles
de la colonisation ont peut-être même a mené à
cette conscience[27]. II.2.3. LA PERMEABILITE DUE A L'INTEGRATION
et L'ORDRE GEOPOLITIIQUE. Le facteur d'intégration est
d'ordre géographique, se réfèrent à l'exemple:
de la chanson à interprétée par l'artiste
musicien Papa WEMBA qui dit avec force l'évidence
historique et popularisée l'idée selon laquelle le fleuve Congo
n'est pas une barrière mais un lieu de passage, ce qui traduit les
relations qui se trouvent entre les deux peuples ; Qui dans leur
pensée exclut la limitation de deux nations ? Ceci rend la
sécurisation de cette voie de passage difficile par rapport
aux relations qu'entretiennent les deux
peuples.
SECTION 2. LE TRACAGE DES FRONTIERES ET
CONFLITS FRONTALIERS 2.1. LE TRACAGE DES
FRONTIERES La notion de délimitation des espaces
étatiques implique la problématique des frontières. En
Afrique, elle continue à faire couler beaucoup d'encre dans
la littérature politique, économique ou juridique. En effet,
dès les premières années des indépendances
africaines, elle était à l'ordre du jour et
incarnait déjà la pomme de discorde entre les leaders
africains. La question centrale était de savoir s'il fallait remettre
en question les tracés de frontières. L'option
choisie fut le maintien des frontières
héritées de la colonisation. L'Afrique hérita du
tracé territorial opéré à la fin du XIX°
siècle. Ce partage fut établi en faisant fi de la
réalité ethnique, identitaire, linguistique, religieuse et
politique des sociétés africaines pré colonial. De ce
fait, il était à l'origine la cause de nombreux
différends étatiques. A l'origine des frontières
africaines. La notion de frontières [28] est relativement récente
dans l'histoire africaine. Les frontières africaines actuelles,
résultent bien plus de l'ordre arbitraire imposé de
l'extérieur par de conquérants que la conséquence d'une
évolution sociopolitique des sociétés africaines
([29]). Le modèle d'organisation spatiale et politique
européen résulta de plusieurs siècles
d'évolution fut transporté tel quel sur le continent africain. Au
moment de cette transposition, les royaumes et empires d'Afrique ne
connaissent pas la même notion de frontière que l'Europe. En
effet, sur le continent, il y a des ethnies et nations pour qui les
frontières étaient inexistantes ou vagues et d'autres pour qui
les frontières étaient établies par des
éléments naturels comme les montagnes, rivières, les
lacs etc. Dans toute l'Afrique pré-coloniale, elles s'apparentaient
à des zones floues, mouvantes et perméables qui
séparaient les empires et royaumes. Ces frontières
n'étaient jamais exclusives. De
manière générale, c'était plutôt la notion
de frontière - zone qui prévalait. Le flou et l'incertitude
entourant les limites et les configurations des
communautés territoriales pré coloniales étaient
essentiellement dus à une absence de pression
démographique[30]. 2. 1.1. LA FRONTIERE
ORIENTALE La frontière orientale avec le Rwanda et
le Burundi fut établie en 1890 mais elle ne connut des mises au point
des détails qu'en 1910 contrairement aux autres entités
africaines, les frontières du Rwanda et du Burundi peuvent
être considérées comme respectant pour l'essentiel les
démarcations politiques et culturelles de la période
pré coloniale[31]. La frontière, comprise entre le
Sud du lac Tanganyika et le Nord du lac Albert, est jalonnée par
des accidents naturels. Du Tanganyika, elle remonte la petite RUZIZI,
branche occidentale du Delta, puis la RUZIZI, jusqu'au lac Kivu.
Elle décrit dans ce lac une courbe laissant à la RD.Congo la
grande île de Idjur pour aboutir en un point de la rive
septentrionale, situé à égale distance entre
l'ex postes belges et allemands de Goma ( RDC ) et de Gisengi ( Rwanda ) De
là, elle jalonne une ligne de 22 bornes jusqu'au sommet du volcan
karisimbi, du groupe des volcans Kirunga jusqu'au sommet du Sabinio, point
commun aux trois colonies : Belge, Allemagne et Anglaise aujourd'hui
R.D.C, RWANDA et OUGANDA. Au Nord du Sabinio, elle se dirige,
jalonnée par des ruisseaux et des crêtes secondaires presque en
ligne droite sur le mont Ngabua haute montagne très visible,
d'où elle gagne le lac Edouard par la rivière tshatsha. Une
ligne droite assez importante qui descend des hautes montagnes du Rwenzori
et passe à l'Est de l'ex poste belge de Kasindi, sépare en
deux les eaux du lac Edouard. La limite remonte ensuite la Lubila jusqu'aux
grandes pies du massif dont elle suit la crête jusqu'à
proximité de la source de la Lamia, affluent de la droite de
la Semliki. Elle descend alors cette rivière, puis
la Semiliki jusqu'au lac Albert[32]. 2.1.2. LA FRONTIERE
OCCIDENTAL La frontière de Occidental de la R.D -
Congo compris entre la borne de l'intersection ( B.P 46 de la
frontière Katanga - Zambie à la borne numéro 1 de la
frontière Angola - Congo entre les 24° méridiens et le
Kasaï porte les inscriptions correspondant respectivement aux
frontières Katanga -Zambie, - Angola et Congo - Angola auxquelles est
commune. Elle se distingue des autres bornes par un poteau en fonte
encastré dépassant d'environ 0,60 m sa
face supérieure. A partir de cette borne, la
frontière suit la crête de partage des eaux du Congo et du
Zambèze. Elle est indiquée sur le terrain par 25 bornes,
numérotées de 1 à 25 construites de
préférence sur les emplacements où la crête coupe
l'ancienne route portugaise des chariots ou autres chemins
fréquentés.( à l'exception de la borne I ) dont la base
est orientée au Sud portent les inscriptions
suivantes : Sur les deux faces Est et Ouest, le numéro
d'ordre respectif sur la face Nord le mot « Congo » et
sur la face Sud le mot « Angola »[33]. A partir de la
borne 25, une droite reliant celle-ci à la source de la
rivière Luau ; la rivière Luao jusqu'à son
confluent avec le Kasaï, le Thalweg du Kasaï jusqu'au
parallèle 7°17' de latitude Sud. Dans la rivière
Kasaï, entre la Luao et le parallèle 7°17' quatre
îles belges aujourd'hui congolaises de Kanda au sud de shuluange, de
kakwe en amont de Boko, de Bumba - Shiloho en amont de la Kosangeshi et
de kazenze en aval de Monana.([34]) section 3. LES CONFLITS
FRONTALIERS Les conflits aux frontières de la
République Démocratique du Congo datent de l'époque
coloniale, pour ce faire , nous allons faire recours à l'histoire
pour identifier les genres et les causes réels des conflits aux
frontières de la République Démocratique du
Congo.
Pour l'Est de la République, en 1896 au mois de
juillet, le lieutenant SANDRAT, lançait une poursuite des mutins de
la colonie Dhanis, il franchit la Ruzizi et s'installa à Ishangi au
pied d'un promontoire du lac Kivu. Il menait lui seul, une troupe de
trois cent cinquante tirailleurs noirs et se faisait suivre d'un canon de
petit calibre. Ne sachant pas au juste de qu'elle autorité
indigène relevait le pays, il entra en pourparlers avec les chefs
locaux dans l'intention de les lier à l'Etat du Congo. La nouvelle
d'un tel sans-gêne, d'une violation aussi flagrante du territoire
national, suscita l'indignation de Mibambgé et de l'ibagami. Une
armée fut levée ayant pour objectif de rejeter les intrus dans
le lac. Les congolais étaient retranchés, invisibles,
dernière la palissade du camp. Par des décharges à bout
portant, ils eurent sans peine raison des batutsi armés simplement
des flèches et des sagaies, l `assauts qui se
renouveler courageusement à trois
fois.([35]) 3.1. La meprise des coloniaux allemands de
l'ostafrika (ruanda) : violation de la neutralite
congolaise L'Allemagne de son côté, n'avait aucun
intérêt à violer la neutralité du Congo belge.
L'ostafrika ,avait assez à faire avec l'Uganda au nord, la
Rhodésie et la Mozambique au sud ; coupé de la
métropole, sans communication possible avec aucun allié
limitrophe, ne disposant que d'effectifs militaires réduits,
le général Von LETTOW-VORBECK, commandant en chef des troupes
du protectorat, ne pouvait souhaiter que la paix et la tranquillité
sur les milles kilomètres de frontières qui séparent
son territoire de celui des belges. Le déclenchement des
hostilités entre Allemands et congolais fut l'effet
d'une méprise ; de Kigoma, un messager Allemand, simple
référendaire, fut expédié sur un radeau de
l'autre rive du Tanganyika. Pour prendre langue avec les
autorités locales et de savoir d'elles les intentions de paix ou de
guerre de la Belgique. L'émissaire, correctement accueilli, fut mis
en surveillance. Un fonctionnaire étant porté de sa demeure,
jusqu'à ce que le gouvernement général, puisse
être saisi de la question télégraphiquement à
Boma. En effet, le dirigeant allemands Interprétait cette mesure
dépréciation comme un acte d'hostilité, il
s'évada pendant la nuit, regagna son radeau , rentra à Kigoma,
où le récit de son odyssée suggéra la conviction
d'une volonté de combattre de la part des congolais. Les
Allemands de la frontière passèrent sans plus tarder à
l'offensive et, d'entrée de jeu, s'assurèrent de la
maîtrise de lacs en détruisant les positions et les
embarcations belges. « Le Rwanda ne fut envahi par les
belges qu'en avril 1916, vingt mois après les premières passes
d'armes. Pendant tout ce mois de part et d'autre de la frontière on
resta nez à nez, se préparant en arrière des fronts
à une lutte décisive du côté belge, les
tergiversations du gouvernement, hésitât à quitter son
parti de pure défensive, puis quant fut arrêter une
résolution d'offensive à outrance, les délais
nécessaires à la formation d'une armée d'invasion et
à son équipement sur un front d'attaque si
éloigné des bases, les ports
de l'atlantique »([36]).
3.2. LES
CONFLITS CONGO-RWANDA A l'époque de la
colonisation, la préoccupation principale de l'administration fut
d'assurer le contrôle de toutes les terres non occupées par les
indigènes. L'ordonnance impériale du 26
novembre 1895 consacrais les principes
suivants : 1. Les terres vacantes sont la
propriété du Reich 2. des
réserves suffisantes des terres doivent être laissées aux
indigènes ; 3. les cessions ou concessions de
terres faites par des indigènes à des non-indigènes
doivent être approuvées au préalable par le gouverneur.
Le règlement du chancelier, de l'empereur du 27 novembre 1895 de
même que l'ordonnance du gouvernement du 10 février 1896
fixaient certaines modalités pour la reconnaissance de la
domanialité des terres. L'enregistrement des propriétés
des non-autochtones et le cadastre étaient régie par une
législature des terres par les indigènes d'une part et d'autre
part le régime de droit écrit en ce qui concerne
l'appropriation de terres par
des non-indigènes. 3.2.1. Le conflit
causé par l'administration belge Sous
l'administration belge, deux régimes coexister. Les seuls
changements portent uniquement sur la procédure à adopter pour
la constations des droits ([37]).
Pour les chefs coutumiers locaux,
les terres ne sont pas vacantes, leurs usages et déterminer par eux.
Ils s'estiment lesés lorsque l'autorité coloniale
céder aux colons Banyarwanda des étendues non cultives, mais
gardées en réserve. Les chefs traditionnels sont plus amers au
moment ou les nouveaux venus ne reconnaissent pas leurs autorités.
Pour signifier clairement leur désaccord, certains d'entre eux
mettent de côté l'argent qui leur a été payé
pour des terres que dans leur esprit sont
ineléables.([38]) Pour la communauté Hutus et Tutsi
au Nord-Kivu, les conflits constituent une suite logique des années
1962-1964 et ne visent que l'élimination des ethnies Hutus et Tutsi
qui, selon les indices apparentes inquiètent les voisins
Hunde, Nyanga et Nande tant du point de vue démographique
qu'économique. Ils affirment disant que ; tant que le
problème de la nationalité n'aura pas été
clairement et honnêtement résolu, le Nord-Kivu ne
connaîtra pas la paix
durable.([39])
3.2.2. Les Hunde-nyanga et
l'expansionnisme Tutsi Les troubles qui ont
embrassé le Nord-Kivu en 1993 semblent trouver ses
racines déjà dans la société coloniale.
Déjà en 1956, les « relations du motif
avec l'immigré, ne sont pas les meilleures, la poussée des
immigrants et trop forte, une motif se voit quasi perdu dans la masse
d'arrivant dont la présence l'intéressé
économiquement et l'inquiète politiquement et
socialement([40]). L'allure de cette compénétration
intertribale est telle que d'ici un siècle les peuplades Hunde et
Havu seront pas reconnaissables dans leur réalité
ethnique. Sans en a voir l'air rwandais tend à s'imposer comme
élément le plus cultivé et socialement le plus
important. Une autre source signale l'existence d'un conflit majeur durant
les années de troubles post-indépendance : «
à la suite des migrations liées aux problèmes ethniques
de 1959-1960 au Rwanda, l'insoumission des immigrants s'est traduite par une
révolte massive. Profitant de la rébellion Mule liste, celle-ci
connut son point culminant en 1963-1964, les révoltes étant
accusés de vouloir constituer un deuxième état
rwandais. Parmi les causes des récriminations des autochtones contre
les immigrés, on peut
retenir : Ø le manque
d'intégration et les rivalités
politiques ; Ø le manque
d'intégration et le cumul de nationalité, c'est-à-dire,
les Banyarwanda pensent pouvoir obtenir la nationalité Congolaise par
l'achat de la carte d'identité, qui était supposée leur
accorder tous les droits liés à ce statut. Tout en
réclamant la nationalité congolaise, les Banyarwanda
du Nord-Kivu pratiquement en général le cumul de
nationalité.([41])
3.2.3. L'adresse de
Bizimungu au Banyamulenge Le discours tenu à
Cyangungu par l'ex-Président Rwandais Pasteur Bizimungu, devant les
réfugiés dits Banyamulenge est généralement
considéré comme un repère majeur dans la genèse
du conflit qui a opposé le Congo et le Rwanda, tant sa teneur
contenait la justification côté rwandais, de l'invasion du
territoire congolais. Au cours de cette adresse, non seulement le dirigeant
rwandais évoqua la nécessité d'une deuxième
conférence de Berlin sur les frontières africaines, mais aussi
il préconise que le gouvernement congolais refoulasse
les banyamulenge avec une portion de terres de « leur
pays », parce que le Rwanda surpeuplé n'avait nulle part
pour les réinstaller. Pour avoir traité les
visées rwandaises annoncées par Bizimungu, le peuple
congolais qui a pris position par simple sentiment, vis-à-vis de
l'avancée des troupes rwandaises à du payer
sa naïveté au prix de deux guerres.
A la suite de la
lecture reporter depuis l'époque coloniale, nous
affirmons l'énoncer selon la quelle, la RD Congo na d'égale en
conflit ; à ce niveau ; nous constatons que le conflit et
d'ordre d'intégration et de la démographie ajouter celle au
respect des autochtone.
La carte du nord Kivu voir
l'annexe. 3.3. LES CONFLITS ENTRE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA ZAMBIE La pratique
d'intangibilité des frontières et l'exercice du pouvoir n'a
pas vraiment contribuer à la stabilité des frontières
et de l'exercice du pouvoir politique et territoriale, ni au
développement économique, il y a la persistance des conflits
armés, des tensions entre Etat. 3.3.1. le
problème de frontières Partant de
tracé de la frontière République Démocratique du
Congo Zambie qui, une erreur de repérage cartographique par rapport
à la délimitation territorial entre l'extrémité
orientale du Katanga (R.D.C) et la Zambie se prolongeant au sud du Lac
Banyweolo, par une ligne séparant la Zambie de la
R.D.Congo. A l'échelle du continent, les rates reste
cependant peu nombreux. Les européens en revanche avait
négliger à l'époque de ne prédisposant pas à
s'en saucier de définir les frontières maritimes([42]). Mais,
qui pourrai dans l'avenir être la pomme de
discorde.
3.3.2. le problème
politique Au sujet du conflit entre la République
Démocratique du Congo et la Zambie du 29 juin 2007, les
autorités zambiennes ne décolèrent pas au sujet des
relations que Moise KATUMBI entretiennent avec l'ancien président
Frédéric CILUBA qui est sous le coup d'une inculpation
judiciaire. C'est le principal grief à la base de conflit ; mais
aussi il y a le fait que des produits miniers bruts d'une valeurs de 20
millions de dollars américains (USD) avaient été saisie en
début mars à Kasumbalesa, frontière entre la Zambie et
la R.D.Congo. D'une façon générale, le gouvernement
KATUMBI avait interdit l'importation des matières
précieuses transportées à l'Etat brut du Katanga vers
l'Afrique australe, en passant par la Zambie mais également les
autorités zambiennes étaient accusées d'avoir
ordonné l'occupation de quelques villages congolais à la
frontière mais aussi l'arrestation et l'emprisonnement de plusieurs
congolais en zambie.([43]) A ce niveau le conflit et d'ordre
économique et politique. La carte du Katanga voir
l'annexe. 3.4. LES CONFLITS ENTRE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE BURUNDI 3.4.1. Le
Congo à l'aube de l'indépendance Les
événements tragiques qui éclatèrent au Congo
à l'aube de l'indépendance proclamée le 30 juin 1960
étaient considérés par les patriotes congolais,
comme découlent directement de la prise de contrôle du pays,
par le groupe dit de Binza, pour le compte de la C.I.A.Américaine et
de l'ex-puissance coloniale, la Belgique. Membre de ce groupe,
aux côtés de Mobutu, mais prisonnier de ces
puissants alliés, le président Kasa-Vubu tourna rapidement le
dos à l'esprit de réconciliation, consécutive à
l'assassinat de Lumumba, lequel esprit avait conduit à la formation
du gouvernement Adula au conclave de Lovanium en 1962, la fermeture du
parlement décrétée par le chef de l'Etat en 1963, en vue
d'éviter la mise en minorité du gouvernement priva les
nationalistes de l'unique moyen d'expression qui leur restant. Plusieurs
personnalités Lumumbistes traversèrent le pool-Malebo pour se
réfugier à Brazzaville. Sous la protection du gouvernement
socialiste de Massamba Débat, où ils fondèrent le
comité national de libération de 1963 pour libérer le
Congo de l'oppression et de
l'emprise néo-coloniale. Dès le second semestre
de 1963, Pierre MULELE ouvra le marquis du Kwilu qui ébranle les
autorités de Kinshasa, tandis que les leaders
nationalistes insurgés : Christophe, Gaston soumialot, le
Général Olenga et un certain colonel Kabila déclenchent
à leur tour la rébellion Simba de l'est, qui s'empara
du kivu-Maniema, de la province orientale, du Nord-Katanga, du Sankuru et
d'une partie de la province de l'équateur. Trois-quarts du pays
furent ainsi occupés en quelques
mois.
3.4.2. Des éleveurs et
agriculteur Alors que, les insurgés
congolais bénéficiaient de la collaboration du gouvernement
Tutsi du Burundi et des bandes armées Tutsi qui harcelaient
le gouvernement Hutu de kayibanda au Rwanda, le hutu quant eux se
dressèrent contre la rébellion des Simba sur les flancs des
monts Mitumba. En 1964 craignant les idéaux marxistes dont les
leaders de la rébellion faisaient étalage, les éleveurs
Tutsi apportèrent leur concours à l'armée
gouvernementale dirigée alors par le colonel Mobutu, dont ils
provoqueront la chute en 1997. Entourés de Bafulero, Babemba et
Bavira, les Banyamulenge croyaient que les forces marxistes allaient
procéder à la redistribution de la totalité de
leurs troupeaux et de leurs terres. Par ailleurs, il convient
de souligner l'impact des relations conflictuelles avec les autochtones sur
la position des Banyarwanda face à l'insurrection
des Simba.
Tout ceci démontre la dépendance morale qui
entraîna la perméabilité de frontière dans la
mesure où les gouvernant se sent redevable vis à vis
de personnes qui les ont soutenu. 3.4.3. Le
règlement d'un vieux compte Le comportement des
acteurs socio-politiques du Sud-Kivu a souvent des justifications qui se
perdent les filières façonnées par l'histoire
depuis plusieurs décennies. Ainsi, pour expliquer la lutte des
Banyarwanda du Sud-Kivu contre l'insurrection de Kabila et ses
collègues en 1964, il importe de savoir comment la lutte
révolutionnaire a atteint cette contrée et quelles étaient
les antécédents entre les protagonistes. Avant
l'adoption de l'appellation Banyamulenge en 1976, sous l'impulsion
du député Banyarwanda Gisaro MUHOZA et dans le but de
créer une identité-politico-administrative pour le groupe, les
Banyarwanda du Sud-Kivu étaient établis sur quatre
sites : ceux de Minembwe dans la zone de Figi, ceux d'Itimbwe à
Mwenga ceux de Bijombo et de Mulenge à Uvira. Par ailleurs,
à l'exception du groupe Zige , installé à Kisanga,
les Burundi ne constituèrent pas un établissement stable
dans la région jusqu'à la fin de la première guerre
mondiale. Seuls les transfuges politiques, les valeurs de bétail et
autres aventuriers effectuaient des va-et-vient
incessants. Cependant, après la pacification de la
région par les belges venus chasser les esclavagistes arabes vers
1899, un certain Kinioni, alors sous-chef de Mwezi, roi du Burundi à
l'époque, quitta fugitivement son territoire pour ne pas se soumettre
aux Allemands. Il vint s'installer en terres Bafulero, dans le territoire
d'Uvira. Peu après et suite à la rigueur de la
répression des agents du roi Léopold II, le Mwani Fubiro
Nyamagira et sa population Fulero durant s'enfuir sur les hauts
plateaux, pour échapper aux tracasseries. Les
belges comblèrent le vide en installant le chef de bande Burundi
Kinioni sur le trône de nyamogira le
Fulero. Malgré cette promotion, kinioni ne s'empêcha
pas de se saisir d'un important cheptel de région et s'enfuir dans
son Burundi natal vers 1904. Encore une fois, les belges imposèrent
son fils Magabo, qui à son tour, dût s'enfuir avec le cheptel
réquisitionné en 1906 sans tirer les leçons de deux
défections précédentes, les belges installèrent
au pouvoir Fulero un certain Lubisha, ancien adjoint de Kinoni. Le
caractère inadéquat du choix était relevé dans le
rapport administratif de la même année. Presque tous les
indigènes du chef Lubisha sont des Vafuleras quoique, qu'ils soient
varundis.
En pleine période des troubles
post-indépendance, un jeune Fulero du nom de Marandura
parachève la longue lutte de son peuple contre la domination de
Tutsi venus de l'Est, en chassant le dernier successeur de
Kinoni. Cependant, Marandura ne parvint pas à prendre
le pouvoir. Au comble du mécontentement, il alla rencontrer
Christophe Gbenye à Bujumbura, d'où il ouvre un front
révolutionnaire dans la région, peu avant que Kabila n'ouvre une
autre un peu au sud à Kalemie, au départ de Kigoma en
Tanzanie. La réaction Tutsi dans le Sud-Kivu fut naturellement celle
de résistance contre les insurgés parmi lesquels Marandura, un
leader anti-Tutsi occupa une position très remarquable. Ainsi, dans
uns double réaction des seigneurs éleveurs, voulant
protéger leurs cheptels des mesures éventuelles
d'étatisation par les marxistes et d'occupants contestés
des terres de Bufulero, qui risquaient d'être jetés dans le
lac Tanganyika, les banyarwanda et les Burundi du Sud-Kivu prirent les
armes, pour aider le général de brigade Mobutu d'alors
à mâter la rébellion des Simba dans le Sud-Kivu. Le
sentiment anti-Banyarwanda de venu anti-Tutsi s'aggrava à
cet épisode jusqu'à nos jours.([44]) Mais alors, en
analysant ce qui est présenté ci dessus ;nous dirons que
le conflit au niveau du Sud- Kivu ,le problème se
différent avec seul de nord Kivu ; au Sud- Kivu, nous remarquons
que les conflit est dit aux à l'instabilité du pouvoir
coutumier, et les autochtone tenait à tout pris de recouperai
leurs pouvoir qui été entre le mais des étranger
qui, de fois régné au Kivu et entre temps regagnés leur
Burundi natal après avoir commue des erreurs, ce qui entraîner
le conflit et la discrimination entre les deux peuple. La carte du sud Kivu
voir l'annexe 3.5. CONFLITS ENTRE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
DU CONGO ET L'ANGOLA Le territoire est l'un des
éléments constitutifs de l'Etat. Il n'y pas de territoires
sans frontières comme il n'y a pas de frontières sans territoire.
Le territoire de la République Démocratique du Congo et la
partie physique du globe terrestre sur laquelle se trouve établie sa
population et qui, du fait de la souveraineté qu'il y exerce,
relève des règles juridiques exécutoires
du gouvernement. Il comprend une partie terrestre, maritime et
aérienne. Les lignes géographiques de délimitation
territoriales constituent les frontières de la République
Démocratique du Congo. Celle-ci, ont d'abord été
fixées par des conventions bilatérales avant d'être
marquées sur le terrain au moyen de bornes artificielles ou
rattachées à des signes naturels stables -cours d'eau,
crêtes de montagnes (EIC). Ainsi, pour comprendre les conflits
frontaliers RDC-Angola, il y a lieu de suivre l'origine et
l'évaluation des frontières. La frontière
entre l'Angola et la République Démocratique du Congo a
été fixée pour la première fois par la
convention de Berlin du 14 février 1885 portant reconnaissance de
l'Association Internationale du Congo comme Etat indépendant. Elle
fut signée entre celle-ci et le roi du Portugal et des algarves
signée sans la pression des événements relatifs
à la conférence de Berlin, quelques années plus tard,
les signataires lui remarquèrent qu'elle avait quelques défauts.
Le premier découle du fait que la convention prévoyait que la
frontière entre les deux entités étatiques,
après avoir heurté la rivière Kwango, en remontait
le cours dans la direction du sud. Mais, étant donné qu'on
n'avait pas indiqué à quel point, vers le sud, la
frontière s'arrêtait, en interprétant la convention, ou
pouvait étendre le territoire de l'E.I.C, le long de la rivière
Kwango jusqu'au coeur même de l'Angola, aux approches de la
région du chemin de fer Benguela - Dilolo. Le deuxième
défaut tenait du fait que la convention
était complètement muette sur toute la partie de la
frontière située à l'est du Kwango, celle comprise
entre cette rivière et le 24ème méridiens et
de Greenwich. C'est pour corriger ces défauts qui
laissent cette frontière entre les deux Etats dans une totale
indétermination qu'une deuxième convention fut signé
entre deux parties et complétée plus tard par d'autres
protocoles. Il s'agit en premier lieu de la convention de Lisbonne du 25 mai
1981. Celle-ci à Lisbonne le 14 janvier 1914. Cet arrangement
rappelle que, conformément à la convention de Lisbonne du 25
mai 1891 ainsi que des lettres échangées les 30 avril et le 02
juin 1910, une mission composée de commissaires
délimiteurs devrait fixer, sur le terrain, la frontière entre
les deux Etats. C'est ainsi que ces derniers construisirent 34
bornes en mortier de ciment numérotées de 1 à 34. A
l'issue de leurs travaux, il fut convenu que la portion du territoire
située entre les bornes n°26 à 34 appartenait à
l'Angola tandis que l'espace portant de la borne n°1 à 25
relevait de la souveraineté
du Congo([45]).
3.5.1. La remise en cause des
frontaliers Le 09 juillet 1956, l'Angola avait tenter de
remettre en cause de la frontière ainsi convenue. Cette
frontière, bien déterminée en fait comme en droit par
des bornes naturelles et artificielles, délimites
définitivement les territoires respectifs de l'Angola et de la
République Démocratique du Congo. A base, une piste
aménager par l'administration angolaise entre la Loange et la Lushiko
en 1945 coupe-feu, qui fut entretenue par les soins de cette administration.
Ce sentier s'étendait plus au moins parallèlement à la
frontière idéale à distances variables allant de 50
à la borne 20,4 kilomètres de ka borne 21. Il ressort de la
lettre n°1071/B2 du 22 mai 1956 de l'administrateur du territoire de
Kahemba, transmise par la lettre n° 0324 du 04 juillet 1954. qu'il est
vraisemblable que cette piste qui sujet de conflit correspond pas à
l'ancienne polygone télématique mesurée par la mission
portugaise lors de travaux de la commission de délimitation
Angola-R.D.C. Cette piste semble avoir été créée
arbitrairement par un agent de l'administration angolaise. Il est
possible qu'il ait voulu déterminer sur le terrain la limite entre
les deux Etats.([46])
3.5.2. Le problème de
l'étendue du pouvoir Les brousses et forêts
posés problèmes, pour la cueillette de chenille.
Depuis l'époque à nos jours ;les feux de brousses, les
récoltes des chenilles ne s'embarrassent pas de cette
séparation administrative et exercent ces activités sur
l'entièreté de leurs plaines. Le 27 juillet 1982, le
MPLA avaient occupé la contrée, elles ont été
chassées par l'armée de la République
Démocratique du Congo (Zaïre) à
l'époque, l'incursion angolaise fut conduite sous le commandement de
Daniel Castro et de Fernando Joro, deux commandants chefs
d'information. 3.5.3. De
l'occupation Dans le conflit en cours, sur
« ordre exécution n°04/GCUUPGCUPGFLN/006 du
14 décembre 2006 », adressé au commandement de LOVA,
le commandement Josmet Arthur, surintendant de Dundo, donna ordre au
capitaine Sulva de contrôler la frontière du territoire
angolais à partir du groupement Kadimbula, à la Marque 21.
Et, outre cela, d'effectuer une étude minutieuse en utilisant la
stratégie et la technique selon les angolais, de l'espace
habité illégalement par la population congolaise de
Shayimbwanda ainsi que tous les services de l'Etat congolais y oeuvrant. Ce
même message, est adressé à la même date au
commandant UPGF de Kadimbula qui reçoit ordre d'entreprendre une
étude locale. Le commandant UPGF a mission de garantir la
sécurité effective de la frontière angolaise.
Le commandant UPGF de Lova se charge de prêter attention afin qu'aucun
incident de frontière ne se produise. Mais les
négociations menées préalablement par un chef traditionnel
angolais du nom de SHAPIDI en direction du chef coutumier congolais
TshitshiKabi MWATUNDA du groupement shayibwanda échouait. Alors les
angolais choisissent la force ; pour occuper quelques villages de la
République Démocratique du Congo. Voilà, en quelque
sorte la nature de conflit qui se trouvent à la frontière
occidental de la République Démocratique du
Congo.
La carte de Bandundu voir
l'annexe
section 4. LES FRONTIERES
CONGOLAISE A L'HEURE DE LA MONDIALISATION .4.1.
La mondialisation C'est l'ensemble des processus
relationnels qui se développent au plan mondial par l'expansion du
système capitaliste, depuis les dernières décennies du
XXème siècle.([47]) La mondialisation modifie les
sociétés, les économies et cultures. Elle n'est pas
nouvelle mais s'amplifie en créant « un sentiment
d'appartenance physique au même monde » (Zaki Laïdi).
Face à cette mondialisation, la région qui reste c'est un
espace refuge. Un « espace local » cadre de vie qui
s'oppose au global. Selon Brunet, il fait remarquer que l'espace
géographique est fondamentalement discontinu. Le territoire
administratif, la région géographique peut dépendre
de décisions extérieures parfois lointaines et déborder
des frontières institutionnelles. Les régions sont ainsi en
concurrence dans des espaces plus grands. Leur
homogénéité interne est faite d'excellence ou de
déclin. Pour François Perroux, en 1914 remarquait
« le fait grossier mais solide, est celle-ci entraîner la
croissance qui ne paraît pas partout à la fois ». Si
le PIB de la moyenne française de 100/hab. est moindre. Alors,
comment développer les espaces les plus
dominés ? » La mondialisation à accentuer des
réalités
déjà présents.([48])
4.2. Les
frontières congolaises et la mondialisation Les
contextes de la mondialisation fragilise les uns et encourage les
autre nations, d'ors et déjà le tracé des
frontières de la République Démocratique du Congo et
ses voisins qui séparés les empires et les royaumes cause
problème, pour la garantie du maintien et du respect de
frontière d'un Etat à l'autre. Dans le temps, le
problème de frontière pourrai t-être remise en
cause ; car la solidarité ancienne tissée avant la
colonisation à été prolongé par celle-ci et le
maintien jusqu'à nos jours. Cependant, pour le cas de la
République Démocratique du Congo et se voisins en particulier
l'Angola, la mondialisation ne vient que pour renforcer les relations qui
existent déjà et bannir les barrières qui constituent un
handicape pour les populations. section 5. LA
SECURISATION DE FRONTIERES Les progrès techniques
et le développement du capitalisme a entraîné
un mouvement qui est à la base de cette double révolution,, de
faciliter le déplacement humain qui est devenu plus rapide et plus
facile à peu n'importe quel prix ; bien que les Etats renforces
la sécurité aux les barrières afin de mieux
protéger les intérêts de leurs ressortissants. Le
problème ne toujours pas résolu ; au fur et à
mesure qu'ils réfléchissent pour fragilisé
l'immigration surtout clandestine ;les mènere de réseau
migratoire pense aussi à eu contourner. 5.1. La
sécurisation et la perception de la frontière avant la
colonisation Selon
NDAYWELL , « les royaumes et empires de l'Afrique ancienne
n'étaient pas bornés par des frontières
linéaires. Des espaces tampons, zones de faible peuplement formaient
autant de marchés de sécurité sur leurs
confins ». Il poursuit, les territoires d'Etats s'achevaient dans
le flou lointains ectoplasmique qu'il est été très
difficile de cartographier. Seul leurs noyaux avaient des précisions
de traits. Par rapport l'Europe, le trait de tracé
avait été mis au point au cours de son histoire, depuis le
limes de l'empire romain. C'est avec cette géographie mentale qui
privilégiant la frontière linéaire que les
européens ont investit l'Afrique aux XIXèmesiècle. Depuis
la fin du XXème siècle ils se substituent à
l'appropriation territoriale.([49]) Les lignes frontaliers ont
été dessinées sur les ébauches de cartes souvent
très approximatives, parfois imaginaires ou volontairement
triquées. La frontière a d'abord été un coup de
rayon sans que le terrain ait été préalablement
reconnu dans le détail ou se contente souvent des lignes droites,
collées sur des coordonnées géographiques ou
tirées au cordeau entre deux repères facilement identifiables
(confluent, relief, remarquables).
C'est ainsi que, la
problématique de la sécurisation de nos frontières,,
vu les divers réalité qui en découle serrai toujours
difficile résoudre ; il faudrait y réfléchir
conjointement avec les Etats voisin afin trouver de solution
durable.
5.2. La modernisation et la
sécurisation des frontières A travers la
planète, les migrations se diversifient et s'internationalisent
au rythme qui est difficile pour arrêter ; au jour d'aujourd'hui
la même perception demeure dans les pensées de la population.
Les migrants sont près à parcourir des milliers de
kilomètres, parfois au péril de leur vie pour tenter
leurs chances dans d'autres pays suite aux déséquilibres
économiques, sociales et démographiques. A pied, en avion,
par bateau ou canon rapide, en camion ou encore
par train ; « des milliers de personnes :
réfugiées, cadre, expatriés,
travailleurs, étudiants, femmes seules , riches ou pauvres, en
situation régulières ou non, décident chaque jour de
quitter leurs pays pour aller s'installer à
l'étranger. A l'arrivée près de 200 millions de
personnes résident ailleurs que là où elles sont
nées, 200 millions sur quelque 6,5 millions d'hommes et de femmes
a peine plus de 3% des habitants de la planète son
étrangère. Et si ce chiffre augmente de façon continue,
77 millions en 1965, 105 millions en 1985, 175 millions en 2000 c'est dans
la proposition analogue à la hausse de la
population mondiale »([50]) que la sécurisation des
frontières est devenu difficile voir impossible pour le monde
moderne. 5.3. La situation sécuritaire à la
frontière de la République Démocratique
du Congo Ce qui est souvent relevé avec
légèreté comme étant une situation calme
sur toute l'étendue du territoire national, malgré quelques
poches d'insécurité, est pourtant en réalité
l'équivalent ; sur le plan sécuritaire, de la
politique menée sur le plan économique à savoir la
gestion glaciale d'une mauvaise situation qui, à la longue, fini par
exploser à la figure de congolais. Une lourde charge
sécuritaire entraîne aujourd'hui une imaginables non
contrôler. A la frontière oriental et occidental
l'incertitude est renforcée dans le silence, les batshoko souvent
traversent la frontière sans pour autant qu'ils soit reconnu par
l'administration publique congolais. Mais également des interhamwes
et alliés dont on ne parle plus du tout, comme le Burundais FDD
au bord du lac Tanganyika du côté de Miliro. Tous ces
bandits étrangers sont envoies d'être métamorphosés
avec toutes leurs progénitures, en citoyens congolais tenant
lieu de reconnaissance par l'opération d'enrôlement des
électeurs et l'acquisition de l'identité congolaise. De
l'Est à l'ouest la sécurité aux frontières cause
problèmes ; dans le cas de Bandundu, les villageois du
secteur Shayimbwanda, dans le secteur de Mwamushiko et ceux de Shamukwale,
dans le secteur de Bindu, ainsi que ceux de la contrée de NZOFU
à Topo, dans le secteur de Kulindji, tous dans le territoire
de Kahemba ont vu les militaires deux mois avant les élections, des
aéronefs de types drones et hélicoptères survoler ces
contrées pendant des semaines. Des hélicoptères y ont
ensuite débarqué des hommes habillés en tenu militaire,
ces derniers ont emporter des sacs chargés des terres
prélevées à la surface et par carottage sur les sites
précités et faisant objet de l'occupation
angolaise actuelle »([51])au moment où les troupes
angolaises venaient pour occuper de force les villages ; il n'y avait
aucun élément de la police ni des services spéciaux
à la frontière. Sur place à Shayimbwanda, la
société civil reporte, qu'on a trouvée que trois
éléments de la police nationale mal vêtus, et
non équipés prétendu assurant la sécurité
et deux agents de services spéciaux l'un de l'ANR et l'autre de
DGM([52]). En vrai dire, il est utile de noter qu'il faut
sécuriser nos frontières ; et finir avec l'image de la
frontière passoire. Quel que soit les aéroports, les Beatchs
et les frontières terrestre, que nous étions nous même
témoins. Les agents prennent les services publique comme un acte de
gagne pain, par un simple geste de mettre la main dans la poche, l'agent
vous laisse passer,. sans identifier de qui s'agit-il ? Au niveau des
frontières terrestres, le travail se fait que dans journée, le
soir tout le monde rentre a la maison y compris les policiers. c'est
l'exemple du cas vécu a la frontière du Kamako : qui
est un village du Kasaï-occidental dans le territoire de Kamonia
à quelques kilomètres avec l'Angola où se trouvent un
marché dans la zone neutre entre l'Angola et la République
Démocratique du Congo. 5.3.1. L'immigration clandestine
preuve de l'insécurité La
perméabilité des frontières permette l'exode où
l'entrée facile des immigrants . En prenant l'exemple de la
population rwandaise au du nord et sud Kivu qui atteignait parfois
200hab/km² à la fin des années 80 ; cette
forte densité de la population rwandaise sur le territoire congolais
à entraîné l'expansion d'une forte nombre de la
population Rwandaise sur le sol congolais qui a bénéficier de
l'intégration administrative. Cette présence
rwandaise intégrée constitue, un appel pour d'autre
immigrant qui ne serais pas reconnaissable dans cette masse
déjà intégré. Celle ;ce fait facilement par
rapport à d'autres pays où ils rencontrent des obstacles dus
au statut d'étranger. Une fois sur terrain, il est difficile de
distinguer les immigrants des années 30, des réfugiés
politiques des années 60 et ceux des immigrants clandestins
récents. En plus des caractéristiques morphologiques
qui augmentent la ressemblance entre eux et ipso facto le contraste avec
les bantous. La faiblesses de l'administration leur a facilité
la tâche.
Chapitre III : La Question de la
frontière congolaise au Kwango Dans cette
étude qui porte sur les frontières congolaise aujourd'hui.
Analyse des opinions publiques congolaises face au différend
frontalier Angola-R.D.C. De prime abord, nous chercher à
comprendre au juste cette situation préoccupante au plus haut point
pour le peuple congolais dans la mesure où elle touche,
à l'intangibilité des frontières héritées
de la colonisation ; et la vie des populations qui y
habitent. Certes, notre chapitre traite la question de la frontière
Angola-R.D.C : la situation descriptive des bornes, l'emplacement des
bornes, la morphologie du territoire du Kahemba et du groupement de
Shayimbwanda. Les détails sur les quelques point cité ci-haut
et les carte de Kahemba sont en annexe. III.1. Morphologie
du territoire du Kahemba Le territoire du Kahemba a
été crée par l'ordonnance n°66 du 22 août
1922 modifiée par celle n°21/63 du 02 février
1954. III.1.1. Situation
géographique
Le territoire du Kahemba, est limité au nord par les territoires
de Feshi et de Gungu, à l'ouest par le territoire de Kasongo-Lunda et
à l'est par le territoire de Tshikapa au sud et au sud-est par la
République
d'Angola.
Le territoire est subdivisé en trois secteurs (Bangu,
Bindu, Kulindji) et trois chefferies (Muloshi, Mwendjila, Mwamushiko)
quarante-neufs groupements, 1.250 villages, une cité, chef-lieu du
territoire comprenant huit quartiers, cent-vingt rues ainsi que quatre
postes d'encadrement
administratif.
La population de Kahemba est estimée à 267.380 âmes, vivant
sur une superficie de 20.000km² soit une densité de 12 habitants
par
km².
Il règne dans Kahemba le climat tropical humide
caractérisé par l'alternance de deux saisons, humide qui va du
mois de septembre au mois d'avril et sèche qui va de mai à
août. Sur le plan ethnographique, Lunda, Tshokwe et autre composent
le territoire.([53])
III.2. La morphologie du
groupement de Shayimbwanda III.2.1.
Shayimbwanda Shayimbwanda est à la fois un village
et le chef-lieu du groupement du même nom dans la chefferie
Mwamushiko. Shayimbwanda est identifié au ministère de
l'intérieur, secrétariat général, direction des
entités décentralisées, dans le document
« nomenclature des provinces, districts », signé
le 18 avril 1991 par le secrétaire général
du ministère, M. DINKULU MAKONDA. Shayimbwanda est peuplé
de près de 2333 habitants de l'ethnie
Tshokwe. Le groupement
est dirigé depuis 1987 par le chef Marcel TSHITSHIKALI MUATUNDA alias
Shayimbwanda. Village situé aux environs 4 kilomètres de la
borne dite 21. III.3. La question
frontaliers
Dans cette partie d'étude, nous allons plus nous référer
aux travaux effectuer sur terrain par les sous commissions de la commission
parlementaire dénommé « commission
Lumbala » qui nous permes de relever les points de
vue ci-dessous :
Pour l'administration de territoire assistant de Kahemba en charge de
questions politiques et administratives affirme « que les angolais
sont bel et bien sur le territoire congolais, ils ont érigé
leurs barrières dont l'une est à la source de la
rivière Kakamba allant du sud au nord, et l'autre entre les villages
Shakadiata et
Shawono.([54])
Pour le chef coutumier NGANASANZA KAVULA, « les angolais
avaient occuper treize localités du groupement Shayimbwanda. Il
s'agit notamment des localités de Shakadiata Shahono, Shahingi,
Kabenge, Khamufuka, Kambangunzi, Tshakala, Shayimbwanda, Shashidi,
Kalumbandi, Shatshindingi et Sholomoke ». A près la fin
d'une mission de la commission mixte R.D.C-Angola en février 2007, le
gouverneur de Lunda Norte ordonne à ses militaires de quitter neuf de
ces villages congolais occupés rapporte la Commission et
poursuit : A ce jour, les angolais gardent sous leur
contrôle les localités de Shayimbwanda, Shakadiata, Shahingi,
Shalomoke et la source de KakambA. Le chef coutumier NGANASANZA KAVULA
ajoute qu'au moment où il était contraint par les angolais de
quitter sa maison, un groupe de militaires angolais a traversé
la rivière Kongolo et Bivouaque et, c'est à 2
kilomètres du chef lieu du groupement Mwanushiko que se trouvent la
barrière.
Pour les militaires des FARDC, trouvés à Shashidi par
la sous-commission IV Shashindi de la commission d'enquête
parlementaire sur la situation à la frontière de la
République Démocratique du Congo déclarent
que l'occupation des localités congolaises par les Angolais
été panifier juste après le départ des
militaires pour le centre de brassage. Ainsi, profitant cette absence des
hommes en uniformes, les angolais ont occupé audacieusement
certains espaces sur le territoire congolais. Dans les contacts
qu'ils ont eu avec les militaires angolais aux côtés
desquels oeuvrent des démobilisés des FARDC, il ressort que
cette situation serait connue des autorités gouvernementales
congolaises de Kinshasa, qui les auraient empêchés d'attaquer
les troupes angolaises positionnées à la barrière dans
le but de ne pas envenimer la situation. Pour le chef d'antenne
de l'ANR/Shayimbwanda, une réunion s'est tenue
présidée par le surintendant J. CM Arthur. Prenaient part
à cette réunion Mme Bela, administratrice du territoire de
Lova tous, les chefs traditionnels partageans les limites naturelles-telles
que les savanes Kanahungu, Kalumba, Somboka, Kamaka avec la
République Démocratique du Congo à travers le
groupement Shayimbwanda. Ces savanesn côté Angola, sont sous
contrôle des chefs traditionnels Kambangundji et Shapidi. Un seul
point figurait à l'ordre du jour de cette réunion, à
savoir : comment chasser la population de Shayimbwanda ? et des
lieux où elle vit, où alors, que faire pour que cet espace
devienne partie intégrante du territoire Angolais ? A l'issue
des échanges, deux stratégies ont été
arrêtées par les Angolais ayant pris part à la
réunion. Ces stratégies sont : 1.
Dépêcher un émissaire angolais, en l'occurrence le chef
traditionnel Shapidi, auprès du chef de groupement Shayimbwanda, aux
fin de négocier avec lui qu'il accepte de faire partie du territoire
angolais ; 2. Agir militairement pour occuper de
force l'espace convoité. Les négociations entreprises par le
chef traditionnel angolais Shapidi échoua, les angolais choisissaient
l'usage de force pour assouvir leurs instincts expansionnistes par
l'occupation de plusieurs villages congolais dans le sud du territoire de
Kahemba. III.4. La situation à la frontière
R.D.Congo-Angola Dans le même ordre d'idée
que le paragraphe suivante;toujours dans souci de mener à
bien notre travail, notre source d'information est « la
commission d'enquête parlementaire » sur la situation
à la frontière de la République Démocratique du
Congo, qui avaient pour mission de rechercher les bornes, de prélever
leurs coordonnées géographiquement, de s'entretenir avec la
population et les autorités
administratives. III.4.1. La sous-commission KADIBALA
BORNE 23 A la borne 23 la sous-commission a
prélevé les coordonnées
géographiques ci-après : 1.
Taille : trois dm soit : 30cm 2. Latitude
sud : 07°00'00 3. Longitude Est :
019°34'244. L'état de la borne est en délabrement
très avancé. Le village est situé sur 06°59' 028
de latitude sud et 019°34' 157 de longitude Est. Du côté
Angola le village voisin de Kadibala c'est Tshilege, à environ 50km
et, il n'existe pas de village Shayimbwanda en
Angola. III.4.2. La sous-commission II Shayibwanda Borne
20 Lors du survol, la sous-commission fait les constats
ci-après : 1. De la borne 23 à 20 en passant
par les bornes 22 et 21, pas un village côté Angola le long de
la frontière, la sous-commission à observe plusieurs
villages le long de la frontière du côté nord. Toutes
les personnes contactées soutiennent que, toutes les localités
angolaises sont loin de la frontière du fait que la politique
coloniale portugaise interdisait aux angolais de s'installer près de
la frontière pour éviter tout contact avec les
congolais. III.4.2.1. Les coordonnées
géographiques des localités parcourues se
présentent comme
suite :
III.4.2.1.1.
KADIBALA S 06°59'114'' de latitude S ; E
019°34'135'' de longitude E III.4.2.1.2. Les environs de la borne
20 S 07° 00' 000'' de latitude S ; E 019°56' 799'' de
longitude E III.4.2.1.3. SHAKADIATA S 07° 00' 000'' de
latitude S ; E019° 50' 577'' de longitude
E. III.4.2.1.4. SHAKOMBE S. 06° 56' 034'' de
latitude S ; E 019° 48' 368'' de longitude E La borne 20 se
trouverait dans une colline surplombant la rivière Tshitatshi, qui se
jette dans la rivière Lushuku ; rendue inaccessible par les
collines et la forêt dense qui caractérisent le site de la
Lushiku. III.4.3. La sous-commission III SHASHIDI BORNE
21 A la borne 21, la sous-commission fait les constats
ci-après : 1. la dimension non
conforme aux normes internationales des bornes de frontière, soit
1,40m de hauteur sur 1m² de base ; 2.
inscription en portugais (Rép. Do Angola d'une part et Rép Do
Zaïre d'autre part, Marco 21...) ; 3.
Bivouac ; et derrière ce Bivouac le drapeau angolais est en l'air,
une piste d'atterrissage pour hélicoptère et plusieurs hommes
armées ; 4. les coordonnées
géographiques prélevés sont les
suivants : 4.1.
Latitude : 7° 00' 05''
36'' ; 4.2. Longitude :
19' 49'' 75'' 4.3. Altitude :
901m La délégation présente sur le lieu
confirment ce qui suit : 1. il
y a la présence des hommes armés angolais sur le
territoire congolais ; 2. les
autorités politico-administratives de shayimbwanda, soit, le chef
de groupement et tout son équipe : le commandant de la police,
les chefs de poste d'antenne ANR et DGM, le chef d'encadrement administratif
et les enseignant ont été chassés de
force ; 3. déplacements de
certains habitants vers les villages Shakombe et à la cité de
Kahemba pour ne plus subir de fait de la part des nouveaux
occupants. Au terme de ce chapitre qui à porter sur la
question de frontière de la République Démocratique du
Congo -Angola; nous pouvons relever ce suit et par rapport à
confrontation des points de vue à celle de l'exécutifs
national énoncer ci -dessus que ce qui est a la base de la question
de frontière ; c'est le manque de cohérence et de
précision dans les chefs
congolais.
Chapitre IV : L'opinion
publique congolaise sur le différend
frontalier R.D.C-Angola La République
Démocratique du Congo au travers ces députés nationales
avaient dénoncé en février une incursion angolaise
à Kahemba sud-ouest. Cette région est diamantifère et
11 de ses villages avaient été occupés par la force de
sécurité angolaise. Luanda a rejeté ces
accusations, affirmant que les populations congolaises s'étaient
déplacées, ces dernières années sur le territoire
angolais. D'où, rumeur et interrogations, le président de la
République aurait lors de son séjour à Luanda entre les
deux tours de l'élection présidentielle conclut un accord de
cession de Kahemba à l'Angola ? ce que justifierait son
silence ?
Et, le premier ministre Antoine Gizenga ; qui se
réserve comme ci qu'il a d'autres priorités que de s'occuper
de l'occupation de Kahemba. Il en est de même pour tout
l'exécutifs. Mais alors, faute d'information officielle, la rumeur
prit donc le dessus, surtout le week-end du 3 au 4 mars 2007. Une rumeur
persistante avait secoué la population congolaise sur
l'affaire Kahemba([55]).
C'est ainsi que monsieur MBUSA
NYAMWUISI, ministre d'Etat aux affaires étrangères et la
coopération internationale et monsieur Denis KALUME
NUMBI ministre de l'intérieur, sécuritaire et
décentralisation territorial prenait parole pour
éclairais l'opinion sur l'affaire « affaire
Kahemba » . A la suite des déclarations contradictoires,
rapportées par les médias nationaux et
périphériques ; faites directement par des responsables
gouvernementaux de notre pays ; et autres déclaration,
entre autre de députés de Kwango en rapports avec la situation
dans le territoire de Kahemba dans le Bandundu. Alors pour nous,
et ; en se référent d'abord à David EASTON qui
définit le système politique comme « l'ensemble des
interactions politiques constatés dans une société
donnée ». Et ces interactions qui constituent
elle-même un système de comportement affirme EPEE GABWA.
Compléter par PARSONS « la réalité sociale
présente les caractères d'un système, pour
interpréter et expliquer les phénomènes sociaux en
une totalité »([56]).
Nous allons
analysé des différents points de vis sur le différend
frontalier R.D.C-Angola afin de dégager les ressemblances et les
contradictions qui est à la base de notre étude et
d'interpréter les caractères de notre
système. IV.1. L'Analyse des
opinions 1. En
portant du rumeur selon laquelle une partie du territoire congolaise aurait
été cédé ; du silence du 1er ministre et le
refus d'ordonner les militaires d'attaquer les positions angolaises nous
constatons ce qui suit : Pour nous, le silence du premier ministre
traduit un piège à long terme pour ne pas affirmer à
l'opinion médiatisée n'ayant pas l'information exacte, il
ne pouvais pas prendre positions sans avoir l'exactitude de l'information
enfin de n'être traité de tribal ;surtout à propos
d'un sujet qui présente
de delicatesse.
2. partant de la
déclaration des autorités provinciale et
locale, confronté à celle de députés
nationaux : nous dégageons une nette ressemblance qui contredise
totalement la position de l'exécutif. Et, l'exécutifs cet
à son tour contredit au sujet déplacement de la population et
a l'affirmation et infirmation de la présence de militaire angolais
sur le territoire congolais. Nous sentons une cafouillage de
l'information et d'exactitude dans leurs démarches(autorité
provincial ;le pouvoir législative et l'exécutifs
national). IV.2. L'analyse comparative des
coordonnées géographiques des bornes Dans
cette partie nous allons procéder à la comparaison de
coordonnée géographique de la commission d'enquête
parlementaire à celle recueilli à l'institut
géographique « protocole d'accord » sur les
frontières de république démocratique du
congo. IV.2.1.a. Borne 20 la commission d'enquête
parlementaire ne la pas retrouver IV.2.1.b. Borne 20
coordonnées géographique du protocole de frontière du
Congo belge s'annonce comme suite : Longitude :
19° 56' 47'' 4''' Latitude :
7°00'00''0 Altitude : 9 30, 0 m IV.2.a.
Borne 21 coordonnées géographique de la
CEP Longitude : 19° 49' 75'' Latitude
: 7° 00' 05'' 36''' Altitude :
901 m IV.2.2.b. Borne 21 coordonnées géographiques
du PFCB Longitude : 19° 49' 10'' 2''' Latitude
: 7° 00' 00'' 0''' Altitude :
968,5 m
IV.2.3.a. Borne 22 coordonnées
géographiques de la CEP Ø La
borne na pas été retrouver par la commission
. IV.2.3.b. Borne 22 coordonnées géographiques
PFCB Longitude : 19° 42' 42'' 2''' Latitude
: 7° 00' 00'' 0''' Altitude :
958,5 m IV.2.4.a. Borne 23 coordonnées géographiques
de la CEP Longitude : 019° 34' 244'' Latitude
: 07° 00' 00'' Altitude
:................... IV.4.b. Borne 23 coordonnées
géographiques du PFCB Longitude : 19° 34' 14''
4''' Latitude : 7° 00' 00'' 0''' Altitude
: 960,0 m Constat : pour la borne 21 nous
remarquons que la longitude se différent, du point de vue seconde et
latitude est égale sauf l'altitude de la borne qui est plus à
l'intérieur de la République Démocratique du Congo d'une
longueur de 67,5 m. Pour la borne 23, la différence par
rapport à la longitude et au niveau de seconde. Ce qui conduit
à conclure que l'erreur peut être
matériel.
Pour nous 1. La frontière
entre la R.D.C et l'Angola, dans la partie du territoire de Kahemba se situe
au 7ème parallèle ; 2. Au regard des coordonnées
géographiques du protocole de frontière du Congo-belge et de
la commission d'enquête parlementaire, les bornes 20,21,22 et 23 se
trouvent sur le 7ème parallèle ; 3. Il est incontestable
que les villages concernés par le conflit frontalier avec l'Angola se
situe entre la borne 20 et 21 et qu'il s'agit des villages congolais
habités par des citoyens congolais ; 4. Il est incontestable que
les villages sont sous contrôles des
forces angolaises ; 5.Nous avons de difficulté à
établirent qu'une partie du territoire congolais, dans la
province de Bandundu district du Kwango, territoire de
Kahemba, collectivité et chefferie de Mwamushiko, groupement de
Shayimbanda est sous contrôle d'un pays étranger, à
savoir l'Angola qui y'a hissé son drapeau national. Cici, par rapport
au 67,5m du territoire qui différencier les coordonnées
géographique comparais ci-dessus ; qui pourrait être remise
en cause pour la fiabilité de matériel
utilisé. 5.Nous disons élément que, par rapport a la
logique et, bien que tout un village ne peut pas habiter sur une surface de
67,5 m la République Démocratique du Congo est occuper par
l'Angola .
Conclusion Au terme de
notre réflexion sur les frontières de la République
Démocratique du Congo aujourd'hui. Analyse de l'opinion publique
congolaise face au différend frontalier
R.D.C-Angola. L'objectif que nous nous étions
assigné dans notre recherche, était de mener une analyse
scientifique, dans une approche purement dialectique des
circonstances liées à des contradictions de gouvernant
congolais sur les différends frontaliers à la partie
occidental de la République et, de dégager la
certitude et l'incertitude des opinions. Ce travail s'est voulu
une modeste contribution à la problématique
des frontières : la sécurisation, la
perméabilité, les voyages clandestins, la mondialisation et
tout circonstance lieu à la délimitation du
territoire national. Pour mener à bien cette
réflexion, nous avons fait recours à la
méthode dialectique, appuyée par les techniques documentaires,
d'observation directe et d'interview. Notre travail à
comporte quatre chapitres : le premier chapitre sur les
généralités ; le deuxième sur les
frontières congolaises à l'heure d'aujourd'hui ; le
troisième sur la question de la frontière congolaise au Kwango
et en fin le quatrième chapitre s'est articuler sur l'opinion
publique Congolaise sur le différend frontalier
République Démocratique
Congo-Angola.
Dans le cadre de notre hypothèse, et
par rapport à notre problématique, celle de savoir :par
quelle structuration l'opinion publique congolaise aller se referai pour le
différend frontalier avec l'angola. Nous avons estimer que
le différend frontalier, été de la compétence
de différents ministères entre autre : de
l'intérieur, de la coopération internationale, de la
défense que l'opinion pouvait se referai . Soit, elle aller
être fixée par une commission interministériel où
par le porte-parole du gouvernement après le conseil de
ministres. Certes, nous affirmons notre hypothèse et nous
observons une certaine inconstante circulation d'information et la manque du
contrôle successifs et cumulatifs, qui ne s'ordonnent pas entre eux de
manière hiérarchisée. A tous les maux
et multiples difficultés qui émaillent des frontalières de
la République Démocratique du Congo aujourd'hui. Analyse de
l'opinion congolaise face au différend frontalier R.D.C-Angola ;
nous pensons que c'est à l'exécutif qu'incombe la
responsabilité ; car, il n'a pu assurer ses responsabilités
comme il se doit. Nous n'avons nullement la prétention
d'avoir épuisé un thème aussi complexe comme celui-ci,
ou d'avoir apporter des solutions exhaustives et
définitives.
Toutefois, la voie reste ouverte à d'autres chercheurs
intéressés par le différend frontalier entre la
R.D.C-Angola.
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DICTIONNAIRES 1. BAUD, Bourgeat, S et Bras
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2002.
ANNEXES
La
question de la Frontière Congolaise au Kwango Par rapport
au protocole de description du 10 décembre 1925 suite à l'acte 4
du 30 juin 1923 sur le tronçon Kwango s'annonce de la manière
ci-après : Le
confluent de la tungila, la frontière suit le thalweg de la
rivière Kwango jusqu'au confluent de la rivière kwilu. Dans
le Kwango il y a une petite île en aval près de la Iengo sans
population, qui appartenais au Portugal, toutes les autres île
disparaissais pendant la saison des pluies. Situation
descriptive des bornes Le thalweg de la rivière kwilu
depuis sa rencontre avec la rivière Kwango (Luango), jusqu'au
confluent de la Lubizi et de la rivière kwilu, le Thalweg de la
rivière jusqu'à son point d'intersection avec le prolongement
d'une droite passant par les bornes n°41 et 42 ; une droite
joignant ce point à la borne 41 en passant par la borne auxiliaire
42. La borne 41 est située sur le monticule élevé de
Kilambo au sud du confluent de la Lubizi et de la Tshya, à
1050 mètres de la borne 42 et à 587 mètres au nord du
parallèle Noki ; une droite, joignant la borne 40 à la
borne 39, situé sur le monticule Suzy, pointe
rocheuse immédiatement au sud d'un autre monticule rocheux
appelé Simba (SUZI et Simba émergent de la plaine)
à environ 8100 mètres de la borne 40 et à 134
mètres au nord du parallèle ; Une droite,
joignant la borne 39 à la borne 38a, borne intermédiaire
dans l'alignement 39-38, située sur la pente sud du mont Lopa, au
nord du poste portugais de Sacondica et à environ 17.290
mètres de la borne 39 ; une droite, joignant la borne 38a
à la borne intermédiaire dans l'alignement 39-38,
située sur la pente sud du mont Lopa, au nord du poste portugais de
Sacondica et à environ 17.290 mètres de la borne 39 ; une
droite, joignant la borne 38a a la borne 38, située sur le monticule
de Tolula au sud de la rivière Tsanga à
6.209 mètres de la borne 38a et a 638 mètres au sud du
parallèle ; Cette droite reliant la borne 39 à
la borne 38, passe par le bord sud de la crête boisée
Mukunduku ; Une droite, joignant la borne 38 à la borne 37,
située sur le bord Est du plateau de Kimbele, à environ 6.800
mètres de la borne 38 et à 1035 mètres sud du
parallèle de NOKI ; une dro...
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