Chapitre III : Résultats et
interprétations
S1
S2
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15
0 2 4 6 8 10 12 14
Ciment CPJ 35
(%).
Figure 11: Evolution du taux
d'absorption d'eau.
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Ciment CPJ 35 (
%).
Figure 12 : Evolution de la
résistance à la traction par flexion
0 2 4 6 8 10 12 14
Ciment CPJ 35
(%).
Figure 13 : Evolution de la
résistance à l'écrasement des éprouvettes
41
Mém. DEA - Sci. Géotechniques et Hydrotechniques
2004 - 2005
Chapitre III : Résultats et
interprétations
Dans l'ensemble, ces valeurs augmentent avec l'ajout du ciment
(18,89 pour S12%, fig. 13). D'après Houben (1989), une résistance
de 10 ou 15 bar correspond à un minimum de garantie dans la
construction. Dans notre étude, les valeurs de résistance
à la compression obtenues sont largement supérieures à
cette résistance minimale, ce qui montre que les blocs obtenus à
partir de ces matériaux de Batié peuvent être
utilisés dans la construction quelque soit le taux de stabilisation.
D'après les normes (CDI, 1996) nos blocs présentent des valeurs
de compression sèche superieur à 10 kg/cm2, ce qui
fait qu'ils ne peuvent pas être considérés comme des blocs
de faibles résistances. Ces briques peuvent servir de construction des
habitats à 1 ou 2 niveaux puisque leurs valeurs de ócs sont
supérieures 55 kg/cm2.
Lorsque nous observons les valeurs de compression humide, l'on
peut constater l'écart existant entre ces valeurs de compression humide
et compression sèche. Cet écart est plus ou moins grand
(óch<50% ócs pour un taux < 8%), ce qui veut
dire que certaines particules ne sont pas stabilisées pour un taux de
stabilisation inférieur à 8%. Néanmoins, ces valeurs
restent supérieures à 20 kg/cm2, ce qui montre que ces
blocs peuvent être utilisés entièrement dans une
construction.
III-3-6 Coefficient de ramollissement (Kram)
Ce coefficient s'obtient en faisant le rapport de la
résistance à la compression humide sur la résistance
à la compression sèche. Il caractérise la
résistance à l'eau d'un matériau. En observant le tableau
3, nous constatons que les valeurs du coefficient de ramollissement des briques
stabilisées au ciment sont en majorité < 0,8. Nous pouvons
donc conclure, en accord avec Komar (1978), que les briques issues des produits
d'altération des granites de Batié, surtout celles du niveau
supérieur, sont peu résistantes à l'eau pour un taux de
stabilisation au ciment inférieur à 12%.
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