Le rôle de l'Armée dans la pacification des nations. Cas de la RDC et du Rwanda( Télécharger le fichier original )par Dieumerci RIZIKI BYANGOY Université de Lubumbashi RDC - Licence en relations internationales 2011 |
SECTION II. LA PACIFICATION
La pacification est comprise ici comme le fait de mettre un terme à un conflit, c'est la restauration de la paix. On fait souvent appel au moyen de persuasion morale, afin d'obtenir la satisfaction de certaines revendications et éviter ainsi le recours à la guerre en cas de différend, dans le but de parvenir à des procédures garantissant la sécurité collective. Dans le cadre de la pacification, souvent on possède à la signature d'un accord de paix avec les chefs des parties en conflit en échange d'une amnistie générale pour les crimes commis, à l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix et au désarmement des différents combattants. Cette pensée trouve son origine dans le pacifisme qui est un courant politique et idéologique caractérisé par l'opposition à la guerre et à toute forme de violence, qui s'exprime de manière individuelle ou dans le cadre d'un mouvement organisé. Le pacifisme trouve ses fondements dans des préceptes moraux ou des croyances religieuses, auxquels s'ajoutent parfois des considérations sur les implications sociales et politiques de la guerre. 18 SECTION III. LA NATIONNation, groupe humain vivant sur un même territoire, lié par la conscience d'une histoire, d'une culture, de traditions et parfois d'une langue commune et formant une entité politique. Si le sentiment national, suscité par les rois de France, fait son apparition lors de la guerre de Cent Ans, la définition actuelle du mot « nation » est le fruit d'une longue évolution qui n'aboutit qu'au XIXe siècle, bien que le terme ait existé antérieurement : ainsi, au XVIIe siècle, le dictionnaire de Furetière en donne la définition suivante : « Un grand peuple habitant une même étendue de terre renfermée en certaines limites ou même sous une certaine domination », mais le terme n'a pas encore sa connotation idéologique d'attachement à un ensemble géographique, d'enracinement dans un terroir. L'Encyclopédie (1765) n'est pas plus précise et s'attache au constat : « Une quantité considérable de peuples qui habite une certaine étendue de pays, renfermée dans de certaines limites, qui obéit au même gouvernement. » |
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