II.2.LES ANIMAUX
L'espèce animale choisie pour cette
étudeétait le rat (Rattus norvegicus) albinos de la
souche Wistar. Les rats étaient élevés au sein de
l'Animalerie du Laboratoire de Physiologie Animale de la Faculté des
Sciences de l'Université de Yaoundé I à température
ambiante. Les conditions d'aération étaientbonnes, et
l'éclairage était naturel. Les animaux recevaient de la provende
en guise de nourriture et de l'eau potable en guise de boissonad
libitum. Parmi les animaux d'élevage, 60 jeunes rats des deux sexes
(essai aigu : 9-10 semaines, 98-110 g ;
essai subchronique : 6-7 semaines, 84-113 g
femelles, 105-134 g mâles) et apparemment sains ont été
sélectionnés, et répartis au hasard dans les
différents groupes témoins et essais. Les femelles
sélectionnées étaient nullipares et non gravides. Aucun de
ces animaux n'avait été sujet à des expériences
antérieures.
II.3.PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL
II.3.1. Toxicité orale aiguë
La toxicité orale aiguë de l'extrait aqueux du
mélange de A. melegueta, de M. whitei, de P.
guineense, et de Z. officinale à été
évaluée chez le rat conformément à la ligne
directrice n° 423 de l'OCDE pour les essais des substances chimiques
adoptée le 17 décembre 2001.
II.3.1.1. Principe de l'essai
Le principe de cet essai est qu'avec un processus
séquentiel, utilisant un nombre minimum d'animaux par étape, des
informations suffisantes sur la toxicité aiguë de la substance
peuvent être obtenues pour permettre sa classification. Une dose
déterminée de la substance est administrée par voie orale
à un groupe d'animaux. La substance est testée dans un processus
séquentiel dans lequel trois animaux d'un seul sexe (le plus sensible)
sont utilisés à chaque étape. L'absence ou la
manifestation de mortalité liée à la substance dans un
groupe ayant reçu une dose à une étape donnée
détermine l'étape suivante, c'est-à-dire :
1) Arrêt de l'essai,
2) Administration de la même dose à trois animaux
supplémentaires,
3) Administration de la dose immédiatement
supérieure ou inférieure à trois animaux
supplémentaires.
Des détails concernant le mode opératoire pour
la dose initiale de 2000 mg/kg choisie pour cette étude sont
décrits en annexe (page 69). Uniquement des femelles (âge :
9-10 semaines ; poids : 98-110 g) ont été
utilisées pour ce test (OCDE, 2000). L'analyse des publications sur les
essais classiques de détermination de la DL50 montre en effet
que, bien que la différence de sensibilité entre les deux sexes
soit généralement faible, dans les cas où l'on constate
une différence, les femelles sont généralement un peu plus
sensibles (Lipnick et al., 1995).
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