III.2.2. Sculpture
Figure 1. Titre : La main d'oeuvre
Le titre de cette oeuvre vient de nous, mais son auteur
Penenge l'avait titré par « Esclave
enchaîné» dans les années 1970, et l'oeuvre se trouve
installée dans le jardin de l'Académie des Beaux Arts.
Avec les expressions tant faciales que musculaires de deux
personnages, nous tirons vite la conclusion et disons que l'auteur sculpteur a
parlé de la traite négrière avec des chaînes qui
condamnent ces hommes se tordant de douleur. Symboliquement, ces géants
représentent la main d'oeuvre africaine qui a subi une traite
déplorable et continue à la subir alors, car on déplore le
fait qu'il ait fuites de cerveaux vers le Nord. Après avoir
été formés et rendus adultes, les jeunes africains fuient
le continent et partent pour l'El Dorado, le Paradis que représente le
monde occidental. Donc, disons que les mains africaines sont toujours
enchaînées et doivent être déliées.
Figure 2. Titre : Le fonctionnaire
Le titre de cette oeuvre d'art vient du professeur Kambayi
Bwatshia et l'oeuvre se trouve parmi les oeuvres de sa collection et
l'interprétation vient du professeur collectionneur.
La main droite collant la joue droite signe extérieur
d'un effondrement interne, psychologique qui par le sujet agenouillé par
les difficultés nous parle d'un père subissant les affres d'une
économie par terre, ne sachant quoi faire pour subvenir aux besoins de
son foyer ; il se livre aux soucis et cela le rend malade jusqu'au point
de crever son cerveau. Le personnage représente le citoyen pauvre qui ne
sait comment s'en sortir.
Figure 3. Titre : L'échelle du
savoir
Le titre de cette oeuvre vient de nous et l'oeuvre se
trouve installée dans le jardin de l'Académie des Beaux Arts.
L'auteur de cette réalisation s'appelle Tshidibi Guycha qu'il a
crée en 2005.
La verdure de cette oeuvre hautement significative avec une
sculpture installation où se dégage une force se traduisant par
le message perçant qui prône premièrement la lecture.
Plastiquement, de haut en bas ou de bas en haut, l'oeuvre est réussie.
L'artiste par cette expression a voulu insister sur les
bienfaits d'une lecture assidue et martèle sur le fruit de cette
activité fructueuse en y posant au sommet un fruit avec quelques
suggestions de la face humaine comme pour dire qu'en lisant on atteint petit
à petit un niveau tel la lévitation vers l'humanisme. Avec le
bras droit surplombé d'un visage humain et un socle qui constitue un
livre ainsi que des livres empilés créant une
échelle ; tout ça pour exprimer la force de la lecture.
Figure 4. Titre : Pourquoi ne pas bâtir
ensemble ?
Le titre de cette oeuvre vient de nous et l'oeuvre se
trouve installée dans le jardin de l'Académie des Beaux
Arts.
Avec deux taureaux qui représentent la force,
l'expression gestuelle avec un qui par ses cornes cherche à rouler la
boule visiblement énorme et lourde, l'autre visiblement cherche à
empêcher l'action de se dérouler. Cette sculpture exprime la
mauvaise manière dont procèdent les humains qui les uns mettent
du croc en jambe pour empêcher les autres d'évoluer alors que avec
les forces unies tout irait de l'avant. Il suffit donc une union des forces
afin d'aboutir aux résultats escomptés.
Symboliquement, la boule tel le globe terrestre est le monde
ou la société. Pour que cette dernière aille de l'avant,
il faut que tout le monde mette la main dans la patte et cela avec amour,
véhémence et volonté.
L'auteur sculpteur a donc voulu transmettre un message
constructif.
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