1.8.1.2. Les prolongements
de Mc kinnon et Shaw
Les contributions de ceux que l'on peut qualifier
d'héritiers des deux fondateurs de l'école de la
libéralisation financière, se proposent d'étayer la
théorie originelle sans en modifier les postulats fondamentaux. Ainsi,
on trouve l'approche de :
Kapur (1976) : fût un des premiers
à compléter l'analyse de Mc kinnon et Shaw. Il conclut qu'il est
préférable d'accroître le taux nominal servi sur les
dépôts plutôt que de réduire le rythme de croissance
de la masse monétaire. En effet la première solution permet
d'atteindre simultanément deux objectifs qui sont la réduction de
l'inflation grâce à une diminution de la demande de monnaie et la
stimulation directe de l'épargne.
Galbis (1977) : construit un
modèle à deux secteurs :
Un secteur traditionnel ou le rendement du capital est
constant. Ce secteur autofinance totalement les investissements (il n'y a pas
accès au crédit bancaire).
-Un secteur moderne ou le rendement de capital est aussi
constant mais plus élevé. Les investissements sont
financés par des prêts bancaires eux même
déterminés par l'importance des dépôts bancaires.
Dans le modèle de la libéralisation
financière, l'augmentation des taux d'intérêt fixés
sur les dépôts conduit à un accroissement de la
productivité moyenne de l'investissement dans la mesure où elle
permet un déplacement de l'épargne du secteur traditionnelle vers
le secteur moderne.
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