Conclusion partielle
En guise de conclusion, ce premier chapitre a porté
sur les concepts de base. Il avait pour objectif de baliser le chemin et de
lever tout éventuel équivoque sur les différents termes
utilisés dans cette analyse. Et ce, pour une meilleure
appréhension de notre monogramme.
Nous retenons que l'analyse financière est un outil
très utile dans la gestion des entreprises. Parce que, peu importe la
nature de l'entreprise, la notion de finance de toute entreprise est
fondée sur la maximisation du profit. Cette conception est guidée
par deux impératifs fondamentaux auxquels obéît la gestion
financière, à savoir : « L'impératif
de solvabilité ou d'équilibre et l'impératif de
rentabilité ». Il nous semble qu'atteindre ses objectifs est
le souci majeur du gestionnaire financier. Parce que les capitaux
collectés doivent être engagés dans un processus de
production de manière à produire des intérêts ou une
plus-value. C'est pourquoi il est indispensable non seulement d'avoir une
trésorerie positive mais également, l'entreprise devra
réaliser un résultat qui soit bénéfique aussi bien
à l'entreprise elle-même qu'à ses partenaires
extérieurs (banquiers, actionnaires, bailleurs de fonds, préteurs
à Long terme, etc.).
A la suite de certains auteurs, en l'occurrence
Jérôme CABY, Jacky KOEHL, Albert CORHAY, Mapapa MBANGALA et John
LWANDU, le diagnostic financier apparait comme une analyse des points forts
et de points faibles d'une entreprise. L'analyse financière a le
mérite d'être un outil par excellence qui permet à
l'entreprise d'élaborer des documents d'anticipation des besoins de
financement futurs. En ce qui nous concerne, à partir du diagnostic,
nous allons devoir mesurer les performances passées, présentes et
futures de la Gécamines. Ceci nous permet de présenter le cadre
de nos recherches.
|