CONCLUSION
En définitive, toute analyse sémantique et
fonctionnelle de différents pouvoirs (souverain, législatif et
exécutif), nous amène à l'affirmation selon laquelle, ces
pouvoirs susmentionnés sont interactifs dans la mesure où ils
sont tous au service du peuple. C'est le peuple qui est le souverain primaire
par lequel tous les autres pouvoirs se légitiment. Il est le
législateur et l'exécutif par le biais de ses
représentants.
CONCLUSION GENERALE
La philosophie reste à jamais question pour
elle-même, parce qu'elle est "philosopher", activité d'hommes
vivants, possibilité toujours ouverte, éternelle jeunesse et
perpétuel recommencement d'une interrogation sur le sens toujours
renouvelé, toujours à renouveler et à actualiser, parce
qu'elle questionne tout et toutes les réponses historiques
données, y compris celles de la tradition philosophique. Or, c'est
précisément à partir de et face aux
événements vécus que ce questionnement inlassable ne cesse
de surgir, de se conquérir et de se formuler. D'où l'intention
qui nous a animé au fil de ce travail : tenter d'éclairer nos
lecteurs sur la cause des désordres sociaux et politiques qui
sévissent le monde, c'est-à-dire, l'Afrique en
général, et la République Démocratique du Congo, en
particulier. En faisant un cursus sur l'état de l'homme à son
stade naturel, nous avons si vite découvert qu'il vivait dans une forme
de "sociabilité" fondamentale où les biens naturels
étaient à la portée de tous, chacun selon ses
nécessités. Mais étant donné que l'homme est
perfectible, il a perdu cette "sociabilité" naturelle par le
développement intellectuel, scientifique et technique qui a introduit
l'inégalité au sein de la société. Ainsi, faute
d'un retour impossible à l'état naturel où l'homme serait
libre, c'est-à-dire non aliéné, le contrat social, par son
idée normative énonçant le droit, s'efforce de restaurer
cette liberté et cette égalité perdues.
Certes, le dogme de l'égalité, en relation avec
le principe de la liberté, a été de la même
façon nécessaire pour nier tout classement social
préexistant. Cependant, la pure observation prouve que les hommes ne
sont ni égaux entre eux ni même équivalents ; cette
différence de fait entraîne aussi une différence de droit.
Néanmoins, en matière politique le progrès doit consolider
l'ordre, de même l'ordre ne peut s'établir s'il ne s'accorde pas
avec le progrès.
En somme, dans toute société, la
réalité sociale apparente à la dialectique de l'un et du
multiple, c'est-à-dire la complexité, dans la mesure où
seules les oppositions (que ça soit dans le domaine scientifique, social
ou politique), permettent l'évolution de la personne et tout ce qui
l'entoure. Mais alors, le contrat social, c'est-à-dire la volonté
générale,devient cette théorie novatrice qui permet de
passer outre la face du désordre, malgré sa présence
permanente, en vue de promouvoir la face de l'ordre par quoi les valeurs
sociales et politiques (l'égalité, la paix, la justice, etc.),
sont certaines.
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