1.1.2 - Fonctionnement et rôle de la CUY
La Communauté Urbaine de Yaoundé est
administrée par un Délégué du Gouvernement
nommé par décret présidentiel. Il est assisté de
plusieurs adjoints nommés également par arrêté du
Président de la République. Les organes directeurs de la
Communauté Urbaine de Yaoundé sont : le Conseil de
Communauté et le Délégué du Gouvernement. Les
bureaux de la Communauté Urbaine de Yaoundé sont abrités
par des bâtiments administratifs situés à des sites
différents dans la ville de Yaoundé. L'hôtel de ville de
Yaoundé qui est le bâtiment principal de la Communauté
Urbaine, abrite la majeure partie des bureaux et est situé en plein
coeur de la cité capitale au lieu dit Hippodrome.
Certains bureaux de la Communauté Urbaine de
Yaoundé sont également basés au lieu dit Voirie Municipale
; ceux-ci contiennent des parcs de stationnement des véhicules et les
espaces pour la fourrière. Le bâtiment administratif du
cimetière municipal et la Voirie municipale sont sous la tutelle du
bâtiment principal (Hôtel de ville de Yaoundé).
La CUY s'occupe des problèmes d'intérêt
communautaire. Elle a donc compétence dans les domaines de l'urbanisme
et aménagement urbain, des équipements et infrastructures
d'intérêt communautaire, de l'entretien de la voirie municipale et
de la signalisation, de l'éclairage public et l'approvisionnement en eau
potable, de la circulation et des transports, des parkings publics et parcs de
stationnement, des abattoirs municipaux, des marchés et foires, des
musées municipaux, des parcs et jardins, des cimetières
communaux, de l'exécution des mesures foncières et domaniales,
des permis de construire, des dénominations des rues et édifices
publics, hygiène et salubrité, etc....
1.1.3 - Activités menées à la CUY
pendant le stage
Nous avons été accueilli à l'Hôtel
de ville, bâtiment principal de la CUY par le Directeur des Services
Techniques (DST) qui nous a tout de suite recommandé au Chef Service des
Parcs et Jardins (SPJ) pour une organisation pratique du stage
académique. Au niveau du SPJ, notre insertion a été
facile. Nous avons reçu un accueil des plus chaleureux. Des conseils
nous ont été prodigués, du matériel et de la
documentation ont été mis à notre disposition. Le
thème retenu de commun accord avec nos encadreurs technique et
académique a été : Anthropisation et risques
environnementaux sur les collines de Yaoundé. Le travail
axé sur cette thématique nous a permis de :
- Assister aux réunions de la DST
En effet, la DST tient ses rencontres tous les premiers lundis
du mois dès 7h 30' avec le Délégué. Cette
réunion est ouverte à toute personne étrangère
à la CUY. Tous les autres lundis matin du mois, le
Délégué réunit la DST pour le suivi
évaluation des travaux dans les différents chantiers à
travers la ville. Les autres jours, la DST se réunit à partir de
7h 30' pour le suivi au quotidien et la signature des ordres de service.
- Consulter la documentation sur
Yaoundé
L'accès au Service des archives et de la documentation
de la CUY nous a permis de consulter d'importants documents en rapport avec
notre thème d'étude. Nous avons pu ainsi, par nos visites
fréquentes dans ce service, consulter les SDAU, le PDL et le PDU de
Yaoundé horizon 2020 ainsi que les travaux effectués par des
étudiants et des chercheurs sur l'aménagement, l'environnement et
le développement urbain de Yaoundé.
- Boiser certains espaces dans la yille de
Yaoundé
Nous avons activement participé au boisement de la
« Place des jeunes » à Etétak. Le travail consistait
dans un premier temps à faire des « fouilles » d'environ 40cm
de profondeur x 40cm de diamètre. Ensuite, on allait dans un bosquet
à Nkolbisson pour couper les tuteurs. Les espèces plantées
étaient achetées à l'IRAD et transportées sur le
site d'implantation à Etétak. Ges espèces étaient
mises en terre suivant un ordre et une technique simple. On les arrosait tous
les matins pour optimiser le pourcentage de prise.
- Descendre sur les différents sites
étudiés
Nous avons effectué des visites systématiques
sur les sept collines étudiées. Au cours de ces visites, nous
commencions par nous entretenir avec les chefs traditionnels locaux ainsi que
les populations riveraines. Nous avons collecté une somme importante
d'informations par des techniques de la MARP et de l'EIE, des prises de vues et
des levés de points GPS. Nous disposions de toutes les autorisations
signées par la GUY pour effectuer des recherches sur ces sites.
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