1.7. Activités économiques
L'agriculture est la principale activité et est
pratiquée par près de 95% de la population avec des instruments
rudimentaires. L'igname, le sorgho, le maïs, l'arachide, le riz, le coton,
le haricot, le mil, le fonio, l'anacarde constituent les principales cultures
de la région (CADER Atacora, 2004).
L'élevage est une activité secondaire et est
pratiquée par les Peulh et les agro-éleveurs. L'ensemble des
animaux est soumis à la divagation, à la vaine pâture et
autres risques ; ce qui entraîne quelquefois la destruction des champs
qui est à l'origine des conflits meurtriers entre les éleveurs et
les producteurs.
Le commerce représente 16% des activités
économiques et est bien développé. Il est exercé
surtout par les femmes qui servent d'intermédiaires entre les
producteurs et les consommateurs.
L'industrie est pratiquement inexistante dans le
département. L'artisanat est par contre assez développé.
On y rencontre des forgerons, des portiers, des tisserands, etc.
Beaucoup de sites touristiques (Tata-somba de Koussoukouangou,
les grottes sacrées des Tanéka-koko, les chutes ou cascades de
Tanougou et de Kota) existent et drainent une foule de touristes chaque
année.
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