Les funérailles d'un chef coutumier Yaka comme système de communication( Télécharger le fichier original )par Sylvie MAMBOTE MOYO Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication RDC - Graduée en sciences de l'information et de la communication 0000 |
CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUELe deuxième chapitre est consacré aux assises théoriques de notre étude. Il comporte deux sections : la définition des concepts de base contenu dans ce travail et le cadre théorique. Section I : Définition des ConceptsNous allons définir, dans cette section, les concepts suivants : funérailles, chef coutumier et communication. I.2.1. Concept de funéraillesLes funérailles sont un ensemble des cérémonies solennelles qui accompagnent l'enterrement d'un mort22(*). I.2.1. Notions sur les funéraillesLes funérailles sont un ensemble de gestes et de paroles ; dans certains pays, de danses, accompagnant l'agonie puis la mort d'un être humain23(*). Les anthropologues considèrent, généralement, les funérailles comme un des fondements du passage à la civilisation. Ces rites semblent relever depuis toujours de la religion, mais la reconnaissance dans le monde contemporain à une philosophie agnostique modifie la prise en compte des derniers instants de la vie et/ou permet l'émergence d'un nouveau type de rites et cérémonies24(*). La nature des funérailles varient selon l'époque, le statut social du défunt, les croyances d'une société, les conditions du décès et parfois selon la volonté du défunt. Les funérailles et le deuil collectif sont aussi l'occasion de moment particulier de sociabilité qui marque l'histoire d'un groupe.
Les funérailles ne sont qu'accessoirement destinés aux morts, ils sont ordonnés par les proches du défunt avant tout pour faire savoir à ceux qui ont pu le fréquenter ou le connaître de son vivant, combien vouaient d'amour, d'amitié d'estime. Ce n'est pas à celui qui git dans le cercueil que destiné la cérémonie, c'est à ceux qui y assistent. Ce n'est pas le disparu que la pompe funèbre tend à illustrer, mais la famille ou les amis qui en ont pris l'initiative, qui ont dévoilé de son ampleur25(*). Eu égard à la situation de fortune et qui en paierons les frais. Au demeurant, c'est bien à la gloire du défunt que s'inscrit, quoique indirectement, la démarche des décideurs : ceux-ci tiennent à lui rendre un éclatant hommage. C'est par son mérite et sa valeur personnelle, car le disparu était de ceux que l'on honore. Celui qui n'a engendré durant sa vie que rejet, mépris ou à tout le moins, indifférence ne bénéficie pas, en général d'un adieu à planche. * 22 _ Le petit Larousse, p.448 * 23 _ Htp://fr.wikipedia.org/wiki/rite - fin% C3% A9 revue * 24 _ http://frwikipediaorg/w iki/rites fin% C3% A9 roue * 25 _ http://www.obsèques.liberhéo.com. |
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