b. Mise sur orbite d'un satellite
C'est une opération qui se déroule en deux
étapes:
i) Lancement à partir d'une station terrestre A.
En station terrestre A, le lancement se fait avec une vitesse 0
< V0 < VL
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ii) La satellisation (mise sur orbite) se fait en B grâce
à une deuxième accélération qui fournira
l'accroissement nécessaire de la vitesse.
B est généralement le périgée de
l'ellipse.
> Orbite de transfert géostationnaire
(GTO)
Pour positionner un satellite en orbite géostationnaire il
existe deux méthodes : Injection via orbite GTO : le
lanceur n'a pas les capacités de monter en orbite
géostationnaire. Il libère le satellite sur une orbite de
transfert en attendant de l'amener sur l'orbite géostationnaire.
Injection directe en orbite GEO par le lanceur :
une partie du lanceur peut atteindre l'orbite géostationnaire
et injecter le satellite sur la bonne orbite L'insertion en GTO commence
à partir de l'orbite basse : le lanceur fournit au satellite une vitesse
supérieure à la vitesse de satellisation nécessaire
à cette altitude et l'insère sur une trajectoire elliptique qui
va croiser l'orbite géostationnaire. C'est cette orbite de transfert de
basse altitude vers la géostationnaire que l'on appelle orbite de
transfert géostationnaire (GTO).
Le timing de lancement doit être extrêmement
précis. Le moment et l'endroit de l'injection sur l'orbite de transfert
doit permettre au satellite :
- de se déplacer jusqu'à l'orbite
géostationnaire
- et d'y arriver à l'endroit à peu près
exact où le satellite doit se positionner, après un nombre
révolutions bien défini
> Injection en orbite GEO via orbite GTO
L'injection finale sur l'orbite géostationnaire se fait
par la propulsion du satellite :
- par un moteur qui sera utilisé ensuite pour le maintien
à poste
- ou par un moteur dédié à cette tâche
et qui ne sera plus utilisé ensuite (moteur à poudre, etc.)
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