CONCLUSION GENERALE
Contribution à la lutte contre la traite
transfrontalière des enfants en Afrique de l'Ouest
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La traite des enfants, en plus d'être une violation des
droits humains, est un manquement aux engagements pris par les Etats à
travers les conventions, traités, accords et textes nationaux.
En effet, les Etats parties aux conventions internationales
se sont donnés pour devoir de prendre les mesures nécessaires
afin d'assurer la protection des enfants. Ils ont également pris sur eux
la responsabilité de lutter contre la traite de ces derniers. Vu
l'état de la traite transfrontalière des enfants en Afrique de
l'Ouest, et surtout entre le Bénin et le Nigeria, Nous en sommes venue
à la conclusion selon laquelle il est important que le Bénin et
le Nigeria conjuguent leurs efforts afin de mettre un frein au
phénomène qui a connu un essor considérable entre les deux
Etats. Nous avons notamment proposé une coopération
transfrontalière en matière de lutte contre la traite des
enfants. Cette coopération passera surtout par la gestion efficace
des frontières entre les deux Etats.
Notre motivation pour une telle proposition trouve son
essence dans le caractère transfrontalier même de la traite. En
effet, les recherches effectuées dans le cadre de notre étude
nous ont permis de confirmer l'hypothèse principale qu'est le
caractère poreux des frontières et qui promeut le
phénomène entre le Bénin et le Nigeria. D'autres causes
motivant la traite ont été également
décelées.
Les solutions préconisées à cet effet
touchent tous les acteurs engagés dans la lutte et ceux qui ne le sont
pas encore. La coopération transfrontalière n'est certainement
pas la seule solution à la traite des enfants. Elle dénotera
certes de la volonté des Etats, mais ces derniers ne sont pas les seuls
habilités à lutter contre le phénomène.
Contribution à la lutte contre la traite
transfrontalière des enfants en Afrique de l'Ouest
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Les structures étatiques, les Institutions
Internationales présentes dans les deux Etats (et surtout au
Bénin), les ONG, les partenaires au développement, les hommes
politiques sont appelés à jouer leur partition.
La traite des enfants est parfois comprise comme une
cupidité plutôt qu'une question de pauvreté. Dans ces
conditions, les populations sont les premières mises en cause. Non
seulement elles ne se sentent pas concernées par les actions
menées à leur profit, mais elles assistent et participent
à la traite. Elles sont donc appelées à s'engager dans la
lutte plutôt qu'à promouvoir la traite des enfants. Toutes les
actions entreprises par les Etats ne seront réellement efficaces que si
les populations font preuve d'un changement de comportement.
La mise en oeuvre des solutions ainsi
préconisées permettra à coup sür d'amorcer le
processus de diminution voire d'éradication de la traite des enfants
dans notre pays, dans la sous-région, en Afrique et dans le monde.
Les enfants à l'école et les parents au
travail, cela vaudra mieux pour le développement de nos Etats,
aujourd'hui hypothéqué par les malheureuses questions de guerre,
de famine, de misère.
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