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Impact de l'analyse financière considérée comme outil indispensable pour la gestion des entreprises. Cas de la COOPEC de 2009 à  2011

( Télécharger le fichier original )
par Kavalami SIFA
Université libre des pays des grands lacs Goma - Graduat en économie 2012
  

Disponible en mode multipage

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BP : 368 GOMA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

« IMPACT DE L'ANALYSE FINANCIERE
CONSIDEREE COMME OUTIL
INDISPENSABLE POUR LA GESTION DES
ENTREPRISES : Cas de la Coopérative LA
SEMENCE de 2009-2011 ».

Par : SIFA KAVALAMI

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de Graduat en Sciences économiques et de Gestion.

Directeur : CT. Laurent MUSAY
Encadreur : Ass. Michael UHURU

Août : 2012

ii

EPIGRAP5TE

« L'e~~et fe pfus essentief de f'ef~gance est de cacher fes moyens ; tout ce qui ref!ve d'une economie est inteffigente»

5Tonori de BAL%AC

iii

DEDICACE

· A mes parents KAVALAWI MV.7-a9VIDO Maurice et 70114.17-fc0 7019VTINTI culaine ;

· A mes frères et sours 0 Brunede KA2ALA9141, Andy KA1ALA914I et Mica 7AVALA914I ;

· A toi mon futur époux, Jeannot 7()MBALE WIDIVITO ; SIEA KAVALAWI

iv

REWERCIEWENT

Nous voici au terme de notre premier cycle a l'universite, qui est le fruit du concours et des efforts conjugues de plusieurs personnes. Ainsi, il est pour nous un devoir imperieuc de remercier tous ceux qui ont contribue de loin comme de pres a la realisation de ce travail de fin de cycle.

Nos remerciements s'adressent aux autorites academiques de l'Vniversite Libre des Pays des Grands Lacs(VLPGL) particulierement celles de la Eaculte des Sciences Economiques et de Gestion en l'occurrence le directeur du present travail le chef de travauc Laurent WrWBERE WrSA21 et l'encadreur l'assistant Wichael W(.INDO 171R0 qui, malgre multiples difficultes se sont souciees de notre instruction.

Nous serions ingrats si nous economisons nos mots a l'egard des autorites et agents de la cooperative LA SEWENCE vue l'effort et la volonte mis en disposition pour nous confier un encadrement confortable et louable par rapport a la recolte des donnees.

Nos remerciements les plus profonds reviennent a la famille KAVALAWI WIMINDO Waurice pour le grand sacrifice qu'elle a manifeste a notre egard.

Sans oublier nos freres et scours, ainsi que les connaissances qui ont contribue a la realisation du present travail en particulier TSMONGO BALIKWISVA Aristote, Phiney WV21ONGA et DIWITRI WBA%I pour leurs multiples interventions pour rendre ce present travail effectif.

SIEA KAVALAWI

SIGLES ET ABBREVIATIONS

AC AG AI BCC BF BFR CA CAF

CBCA CF

: Actifs Circulants

: Assemblée Générale

: Actifs Immobilisés

: Banque Centrale du Congo

: Besoin de financement

: Besoin en Fonds de roulement

: Conseil d'Administration

: Capacité d'Autofinancement

: Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique

: Capacité de financement

COOPEC : Coopérative d'Epargne et de Crédit

CPE : Capitaux Permanents

Cpté : Comptabilité

DCT : Dettes à court Terme

DLMT : Dettes à Moyen et à Long Terme

FP : Fonds Propres

FRN : Fonds de roulement Net

FRNG : Fonds de roulement Net Global

HP : Hewlett Packard

IMF : Institution de Micro Finance

OPS : Opérations de saisie

RBE : Résultat Brut d'Exploitation

RLG : Ratio de Liquidité Globale

RLI : Ratio de Liquidité Immédiate

RLR : Ratio de Liquidité Restreinte

RNAI RNE RNPA TFR TN

VA VD VE VR

: Résultat Net Avant Impôt

: Résultat Net d'Exploitation

: Résultat Net de la Période à Affecter

: Tableau de Formation de Résultat

: Trésorerie Nette

: Valeur ajoutée

: Valeurs Disponibles

: Valeur d'Exploitation

: Valeurs réalisables

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Depuis des années, la République Démocratique du Congo (RDC) traverse une crise économique indescriptible qui a touché tous les aspects de la vie nationale. Cette situation difficile n'a pas permis l'émergence d'entreprises mais cela a engendré des difficultés tant a leur financement qu'a leur survie.

Dans cette atmosphère enfumée, beaucoup d'entreprises ont cessé leur activité suite à la destruction de l'outil de production ; d'autres ont continué à fonctionner tant bien que mal en attendant les jours meilleurs.

D'une façon générale en RDC et au Nord-Kivu et plus particulièrement à GOMA, depuis plusieurs années à l'époque de la zaïrianisation, les entreprises évoluent dans des conditions difficiles accentuées par de différents désordres politiques et économiques. Cette situation a engendré non seulement le non intéressement des investisseurs étrangers mais aussi a occasionné la fermeture de la majorité d'entreprises.

Plus récemment à Goma, au-delà de grands troubles des années antérieures se sont ajoutées les guerres dites de libération, l'éruption volcanique, l'insécurité généralisée, la crise financière, qui ont affecté d'une manière sensible les entreprises créées et ayant résisté aux crises antérieures.

Il y a lieu de signaler cependant qu'il existe jusqu'aujourd'hui un certain nombre d'entreprises exerçant toujours leurs activités, c'est le cas de la coopérative LA SEMENCE.

Le fait de résister de ces entreprises n'est nullement pas un fruit d'un quelconque hasard mais plutôt une conséquence d'un ensemble d'outils de gestion mis en place dans ces entreprises, dont l'analyse financière occupant ainsi une place importante dans la gestion quotidienne de ces entreprises.

Le concept « analyse financière » revient à une méthode d'évaluation de l'entreprise et des titres. Elle consiste à collecter, interpréter et analyser différentes informations de l'entreprise.1 Pour mieux dire, elle permet une autoévaluation de l'entreprise, lui donne aussi la possibilité d'affecter les ressources même moindres que se soient dans différentes activités avec comme

1 J. PIEYRARD, Dictionnaire de finance, éd. Vuibert, Paris, 1999, p.13.

1 G. DEPALLENS, Gestion financière de l'entreprise, 5 ème éd. Paris, 1974, p.292.

but primordial «la réalisation du bénéfice (profit) ainsi que la satisfaction des besoins de la clientèle (consommateur).

De ce qui précède, nous avons entrepris notre analyse financière dans une coopérative de la place appelée LA SEMENCE en vue de porter un jugement sur sa performance financière.

Georges DEPALLENS avait bien raison de préciser que « la fonction financière, au sein d'une entreprise, ne consiste plus seulement à respecter la règle de l'équilibre financier minimum ou les règles de l'orthodoxie financière. Elle doit dégager des marges et une rentabilité suffisante tout en considérant les équilibres financiers fondamentaux »2.

Pour ce faire, deux questions méritent d'être posées :

v' Peut-on dire que la coopérative LA SEMENCE dispose d'un équilibre financier ?

v' La rentabilité de LA SE MENCE est-elle suffisante pour assurer son autofinancement et la continuité de ses activités ?

0.2. HYPOTHESES

Une hypothèse est une réponse anticipée aux questions de recherche.

En partant de cette définition, nous pouvons dire que la coopérative LA SEMENCE serait en équilibre financier compte tenu de sa structure financière saine et aurait une facilité à assurer son autonomie vis-à-vis des tiers.

Et comme LA SEMENCE existe encore jusqu'à maintenant, on en déduirait qu'elle produit une rentabilité positive qui lui permet de continuer à réaliser normalement ses activités et d'assurer son autofinancement.

0.3. INTERET ET CHOIX DU SUJET

Nous avons traité un sujet du domaine de l'analyse financière afin d'améliorer non seulement nos connaissances mais aussi dans le but d'approfondir notre étude. La pratique de l'analyse financière est considérée comme outil indispensable pour l'épanouissement de l'entreprise. Cette recherche pourra intéresser les autorités, responsables et agents de LA SEMENCE en leur montrant l'intérêt que présente cet instrument dynamique et indispensable à la gestion parfaite de toute entreprise.

Ce choix a été motivé par le souci de comprendre le service que rend cette institution à la population de Goma : le crédit accordé aux membres pour le progrès de leurs activités et pour

2 G. DEPALLENS, Op cit.,, p.292.

lutter contre la pauvreté. Nous cherchons à analyser sa rentabilité, sa liquidité, sa solvabilité ainsi que présenter sa situation financière pour qu'elle soit capable de maintenir son équilibre, se faire une idée sur ses perspectives d'avenir et enfin d'analyser son autonomie vis-à-vis des tiers.

0.4. DELIMITATION DU SUJET

Notre étude est délimitée dans le temps et dans l'espace :

· Sur le plan spatial, l'étude portera sur la coopérative LA SEMENCE Goma.

· Sur le plan temporaire, la période prise en compte est celle allant de l'année 2009 à 2011.

0.5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Pour réaliser ce travail, l'on a fait recours aux méthodes et techniques ci-après :

· La documentation : elle a permis de mettre à notre portée les données susceptibles d'orienter bonnement cette étude, en consultant les rapports annuels et archives de la Coopérative LA SEMENCE.

· L'interview par la voie des entretiens avec les agents et responsables de la coopérative LA SEMENCE.

· La méthode comparative qui permet d'établir la comparaison des états financiers présentés année par année.

· La méthode statistique aide à quantifier et faciliter la compréhension des résultats de recherche en les présentant sous forme de tableaux et graphiques.3

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

A part l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en trois chapitres qui se libellent de la manière suivante :

+ Le premier s'articule autour du cadre théorique des entreprises, la gestion et l'analyse financière ;

+ le deuxième évoque la présentation de la coopérative « LA SEMENCE » et

+ Et en fin le troisième chapitre traite sur l'analyse financière de la coopérative LA SEMENCE.

3 B. MONGANE, Initiation à la recherche scientifique, cours inédits, G1 ULPGL-GOMA, 2009.

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE SUR LES
ENTREPRISES, LA GESTION ET L'ANALYSE
FINANCIERE

Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, nous avons jugé opportun de définir les concepts clés de l'intitulé de notre travail ; c'est dans ce cadre que ce chapitre donne des notions relatives aux entreprises, à la gestion et à l'analyse financière.

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS I.1.1. ENTREPRISES

En réalité le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon les auteurs classés d'après les différents domaines de formation tels que les juristes, les spécialistes en sciences de gestion, en sciences humaines. D'une manière générale, l'entreprise est «une structure économique et sociale, financièrement indépendante, produisant des biens et des services destinés à un marché concurrentiel ou monopolistique. Elle constitue l'unité fondamentale de l'économie de marché4.

Etymologiquement, le terme dérive de « entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif».

I.1.2. CLASSIFICATION DES ENTREPRISES.

Les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères, le tableau ci-dessus illustre ces différents critères de classifications :

4 Site: http://fr.wikipedia.org/wiki/entreprise, consulté le 02 Juin 2012 .

Tableau n° 1 : Classification des entreprises

1

2

3

4

Critère de classification

Explications sommaires

En fonction des activités

 

Entreprise artisanales

Elle n'emploie pas plus de 10 salariés

Entreprise commerciale

Achat et vente des marchandises sans les transformer

Entreprise industrielle

Transformations des MP en PF

Société de services

 

Critère de classification

En fonction de la taille

Petite entreprise

Emploie de 1 à 19 salariés

Moyenne entreprise

Emploie 20 à 499 salariés

Grande entreprise

Emploi 500 et plus salariés

 
 

Critère de classification

Explications sommaires

En fonction du secteur économique

 

Secteur primaire

Agriculture, sylviculture, pêche, parfois les mines

Secteur secondaire

Industries, bâtiments et travaux publics

Secteur tertiaire

Services

 
 

Critère de classification

Explications sommaires

En fonction du statut juridique

 

les entreprises capitalistes

Gérées par des privés

les entreprises publiques

Gérées par l'Etat

I.1.3. MISSION DE L'ENTREPRISE.

La mission définit les activités ainsi que les grandes orientations d'une entreprise, elle répond à des questions telles que : « Quel est notre business ou encore qui sommes nous et à quoi voulons- nous arriver ?»3, elle doit être clairement définie car elle constitue une fondation solide sur la quelle devrait se bâtir des réalistes objectifs, plans et activités. Il est donc important pour toute organisation (comprenons dans notre cadre une organisation à but lucratif) de se définir elle-même avant d'entamer quoique ce soit. Cela permettra de mobiliser toutes les forces vives de l'organisation en vue d'atteindre l'objectif commun.

I.1.4. Objectif de l'entreprise

Les objectifs ou visées stratégiques se définissent en terme de résultats que l'organisation tante d'atteindre par son action. Ces résultats sont des mesures de la performance à laquelle veut tendre l'organisation. La fixation des objectifs est d'une importance cruciale car « tant que la direction de l'organisation ne se fixe pas des mesures des performances en terme des positions à atteindre et par un engagement spécifique au niveau de l'action à entreprendre, il y a un grand risque que la mission stratégique puisse rester une bonne intention, mais jamais une réalisation.»5

I.1.5. CROISSANCE D'UNE ENTREPRISE

Elle a été définie de plusieurs manières par plusieurs auteurs et doctrinaires. « Glueck l'entend comme étant la politique que l'entreprise poursuit lorsqu'elle fixe la barre de ses objectifs à un niveau très élevé que celui du temps passé6».

I.1.6. PORTEFEUILLE D'UNE ENTREPRISE

Il s'agit d'un ensemble des titres que l'entreprise possède dans d'autres entreprises en d'autre ce sont des valeurs mobilières détenues par l'entreprise.

I.2. GESTION

Le concept de gestion à été défini par plusieurs auteurs de différentes manières ; Pierre G. BERGERON définit la gestion comme étant « un processus par lequel on planifie, organise, dirige et contrôle les ressources d'une organisation afin d'atteindre les buts visés»7.

Pour P. LAUZER et R. TELLER, «gérer une entreprise, c'est la conduire vers les objectifs qui lui ont été assignés dans le cadre d'une politique concertée, par les responsables, en mettant en oeuvre les ressources qui leur sont confiées »8 .

5 KISANGANI ENDANDA-S, ABC de management, inédit, 2010-2011.

6 P. BERGERON, La gestion moderne théorique et cas, éd. Gaétan, Paris, 1984, p.64.

7 P. LAUZER et R. TELLER, Contrôle de gestion et budget, 5e édition, Ed .SIREY, 1989, p.9.

8 G.R. TERRY et S. FRANKLIN, Principe de management, éd. Economica, Paris, 1985, p.4.

I.2.1. Outils de gestion

Le pilotage d'une entreprise est une activité qui consiste à faire des multiples choix, à prendre des décisions dans le but d'atteindre des objectifs préétablis. L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un profit financier. La plupart des décisions sont des décisions opérationnelles qui engagent l'entreprise sur le court terme ; d'autres engagent l'entreprise sur le moyen et le long terme ; on parle alors de décisions stratégiques. L'ensemble de ces décisions constitue la gestion. Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. Les outils de gestion sont nombreux ; ils peuvent être classés en deux grandes catégories :

+ Les outils de prévision ; + Les outils d'analyse.

I.2.1.1. Outils de prévision

La gestion prévisionnelle est un système de gestion orienté vers le futur et qui permet au responsable de disposer d'une information préalable à la prise de décision. Cette démarche prévisionnelle a un ensemble d'outils qui sont généralement classés en trois catégories :

1) Le plan stratégique

Cette activité consiste à présenter les grandes lignes de l'entreprise en décrivant la phase qu'elle occupera dans l'environnement futur. Cette présentation s'effectue d'une part par un diagnostic interne en déterminant les forces et faiblesses de l'organisation et d'autre part par un diagnostic externe en décrivant les menaces et les opportunités de l'environnement.

2) Le plan opérationnel

Ce plan permet de programmer les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs après la détermination des choix stratégiques. Il conduit à envisager le futur proche de l'organisation sous différents aspects : investissement, financement, rentabilité.

3) Le plan à court terme ou le budget

Christiane RAULET définit le budget comme étant « l'expression quantitative et financière d'un programme d'action envisagé pour une période donnée»15. De ce fait, les budgets représentent le chiffrage, en unités monétaires, de la mise en oeuvre d'un plan opérationnel ; ils traduisent les objectifs stratégiques de l'entreprise sur un horizon de 12 mois.

L'analyse financière est une méthode de traitement de l'information qui permet au comptable, au contrôleur, au gestionnaire, à l'analyste ... en fin d'établir un jugement sur la santé financière actuelle et future de l'entreprise dans laquelle il doit travailler. Afin de parvenir à cela, un certain nombre d'outils lui semblent essentiels. Parmi les outils figurent les outils comptables qui permettent de quantifier les flux de trésorerie prévisionnelle.

I.2.1.2.1. La comptabilité générale

La comptabilité Générale est définie comme une technique de suivi d'enregistrement, des variations en quantités ou en valeurs que les transactions et opérations effectuées impriment sur l'ensemble du patrimoine de l'entreprise ; « c'est un système de traitement de l'information financière permettant de rassembler, de suivre et d'enregistrer, en unité monétaire, les opérations de l'entreprise en vue d'obtenir les documents de synthèse utilisables et interprétables pour les dirigeants de l'entreprise et pour les tiers afin de leur faciliter la prise de décision économique »9

Elle constitue la première source d'information de l'analyse, elle présente, cependant, des limites si bien que d'autres outils modernes d'analyse de performance de l'entreprise sont venus la compléter ; ce sont notamment :

· la comptabilité analytique ;

· le contrôle budgétaire ;

· le tableau de bord.

Au cours de notre recherche nous avons pris en compte la comptabilité générale comme source principale des données utiles pour l'analyse financière. Comme vu précédemment, l'objectif de toute entreprise est la réalisation des bénéfices grâce à l'achat et vente des

9 B. SOLNIK., Gestion financière, Dunod, 6ème éd. Paris, 2011, p.16.

marchandises. Ainsi au bout d'un exercice comptable, l'entreprise est tenue d'établir un bilan faisant ressortir le résultat de l'exercice (bénéfice ou perte).


· Les traitements comptables

La comptabilité s'occupe des opérations financières d'une entreprise, en se basant sur des pièces justificatives qui sont tenues par catégorie d'opérations (achat, vente, règlement...) et puis saisies et enregistrées grâce à des moyens manuels ou informatique, dans des registres comptables et d'une façon quotidienne.

Ces traitements permettent de :

v' Conserver la mémoire des opérations qui caractérisent la vie de l'entreprise ; 1' Connaître à tout moment la position de trésorerie ;

v' Produire de façon intermittente au moins une fois par an des états appelés documents de synthèse (compte de résultat, bilan et annexes). C'est à partir de ces documents de synthèse que se base l'analyse financière.

Des documents de synthèse : ils sont également appelés comptes annuels ou états financiers : il s'agit de :

1' bilan

v' compte de résultat

v' les soldes caractéristiques de gestion

v' les annexes

v' Le bilan : Le bilan est un inventaire à une date donnée de l'ensemble des Actifs et des dettes de l'entreprise. Selon SOLNIK, B., le bilan est un document comptable de synthèse qui donne à un moment précis une photocopie de l'entreprise.

Ce tableau à double entrée contient à l'actif les emplois de fonds et au Passif les ressources10. Le bilan donne des informations sur la situation financière et sur la valeur de l'entreprise, d'où son éclatement en 4 sortes de bilan :

10 L. DUBOIS et A. QUINTART, Comptabilité de gestion, les fondements théoriques de la comptabilité générale, Vol 1, Université Catholique de Louvain, diffusion universitaire CIAO, p.28.

a) Bilan fonctionnel : c'est un état regroupant les éléments patrimoniaux en 4 masses :

1. Actif permanent ou immobilisé ;

2. Actif circulant ;

3. Passif permanent ou non exigible ;

4. Passif exigible.

Ces 4 masses permettent de vérifier si les ressources financent les emplois de même degré de liquidité et de calculer les indicateurs suivants : le besoin en fonds de roulement, la trésorerie et l'autonomie financière, que nous analyserons dans les pages qui suivent.

b) Bilan financier : c'est un état regroupant les éléments patrimoniaux en 4 masses suivantes :

1. actifs non courants ;

2. actifs courants ;

3. passifs non courants ;

4. passifs courants.

Ces quatre masses permettent de :

· vérifier la solvabilité de l'entreprise, c'est-à-dire sa capacité de s'acquitter de ses dettes à court terme à l'aide de ses actifs circulants ;

· calculer divers ratios financiers tels que la liquidité, le fonds de roulement net global et le fonds de roulement financier.

· dresser un tableau de financement qui permet d'expliquer comment les emplois stables réalisés au cours de l'exercice ont été financés et comment s'est formé la variation du FRNG.

c) Bilan liquidé : c'est un bilan reprenant les éléments patrimoniaux évalués à leur valeur actuelle ou vénale.

d) Bilan consolidé : il comprend les éléments d'actif et de passif de toutes les entreprises ou filiales d'une multinationale ou de toutes les branches d'une société.

· Le compte de résultat est « la synthèse ou la récapitulation d'une part, de toutes les charges (ou frais ou coûts) et, d'autre part, de tous les produits (ou revenus) enregistrés par

l'entreprise au cours d'un seul exercice»11 Il sert à déterminer le résultat de l'exercice concerné.

· Les soldes caractéristiques de gestion : les comptes de charge et de perte ainsi que les comptes des produits et de profit ne fonctionnent qu'en cours d'exercice ; en fin d'exercice, ils participent à la détermination des soldes caractéristiques de gestion et disparaissent à la fin de l'exercice comptable concerné.

· L'annexe : est constitué d'un ensemble d'informations qui complète les renseignements donnés dans le bilan et le compte de résultat.

I.3. CADRE OPERATIONNEL DE L'ANALYSE FINANCIERE

Le but de l'analyse financière est de réaliser une évaluation d'entreprise, selon le cas :

Soit pour évaluer la solvabilité de l'entreprise (pour lui consentir un crédit par exemple, et plus généralement pour nouer des relations d'affaires avec elle) : analyse crédit ;

· Soit pour estimer la valeur de l'entreprise dans une optique de cession de participation d'achat ou de vente d'actions en bourse : évaluation d'actions boursières.

I.3.1. Définition de l'analyse financière.

Selon Elie COHEN, 1997, l'analyse financière constitue « un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux niveaux et à la qualité de ses performances».

I.3.2. Quelques stratégies financières d'une entreprise.

Comme vu précédemment, l'entreprise définit le plan de son devenir, de cela elle va procéder à un certain nombre des choix des moyens pour optimiser sa politique financière. De ce fait l'entreprise ne pourra pas compter sur ses fonds propres (capital et résultats), elle sera peut être dans ce cas contrainte de limiter une politique d'investissement que le marché aurait voulu plus large.

11 E. COHEN, Analyse financière, 4ème éd. Economica, Paris, 1997, p.8.

L'entreprise peut enfin se financer de façon externe, dans ce cas elle fait recours aux marchés financiers disponibles et accepter de perdre une partie de son autonomie financière pour accroître ses actifs. Elle pourra le faire de plusieurs manières : subvention d'équipement, appels à des organisations spécialisées en matières de crédit, émettre elle-même sur le marché financier des obligations, c'est-à-dire des titres des créances portant intérêts, fusion avec les entreprises similaires.

I.3.3. Méthodes d'appréciation des entreprises.

L'analyse financière a un caractère rétrospectif. Elle porte sur l'évolution passée et les caractéristiques constantes au moment de l'analyse. Elle se distingue ainsi des travaux de gestion prévisionnelle ouverte vers l'action. L'analyse financière comporte cependant une phase de synthèse et d'interprétation dont l'objet est de déterminer l'évaluation probable de la situation financière de l'entreprise. La situation constatée à un moment donné contient potentiellement les éléments de transformation de cette situation. Le prolongement des tendances constatées au cours d'une période permet également d'anticiper l'évolution de la situation financière en tenant compte des éléments nouveaux susceptibles d'intervenir.

Ainsi il existe des méthodes permettant d'apprécier ou de suivre l'évolution de la situation financière d'une entreprise. Ces méthodes consistent à faire des rapports existants entre les postes du bilan ou groupe des postes du bilan ou encore entre ces postes et les résultats. Cette démarche regroupe les deux pôles de l'analyse financière. L'équilibre financier d'une part, la rentabilité et évaluation d'autre part.

Pour valider nos hypothèses, nous avons utilisé deux méthodes : o L'analyse par le fonds de roulement ;

o L'analyse par la méthode des ratios.

I.3.3.1. Principe de l'équilibre financier

La synthèse du bilan permet de rapprocher succinctement par grands blocs l'origine des capitaux et l'emploi qui en est fait, c'est-à-dire d'étudier la structure financière de l'entreprise12. Les valeurs immobilisées ne peuvent pas être financées par les dettes à court terme sans caractère permanent. Ainsi, l'équilibre minimum est respecté si les capitaux utilisés pour financer les

12 G. DEPALLENS, Op.cit., p.103.

immobilisations restent à la disponibilité de l'entreprise pour une durée au moins correspondant à la durée de l'immobilisation.

C'est pourquoi, toute entreprise doit veiller à respecter cet équilibre financier minimum, c'est-à-dire que les valeurs immobilisées doivent être financées par les capitaux permanents et les valeurs circulantes par l'exigible à court terme, donc les ressources doivent être financées par les emplois de même durée. Par exemple on ne peut pas acheter un immeuble à l'aide d'un crédit à court terme. Toutefois l'entreprise ne doit pas se contenter de cet équilibre, elle doit essayer de trouver une marge de sécurité satisfaisante, c'est-à-dire qu'elle doit avoir un fonds de roulement positif pur couvrir des imprévus au lieu de recourir aux dettes si ainsi le cas l'entreprise se fait l'extension à éviter le gaspillage.

I.3.3.1.1. Etude du fonds de roulement

Selon J. PAYARD, 1983, P.103, le fonds de roulement est l'excèdent des capitaux permanents (capitaux propres + dettes à long et à moyen terme) sur l'actif immobilisé. Autrement dit c'est la partie des capitaux permanents qui est affectée au financement du cycle d'exploitation. L'équilibre financier fondamental d'une firme est assuré lorsque le rendement de son actif est au moins égal à son coût du capital. Les ressources stables financement les besoins durables. Généralement le fonds de roulement d'une entreprise se calcule de deux façons, sur base des postes du bilan arrêté à une date déterminée. Le fonds de roulement se calcule donc à partir des éléments du haut du bilan tout comme ceux du bas du bilan.

Arithmétiquement les formules se présentent comme suit : FRNG = CPE - AI ou FRNG = AC - DCT

I.3.3.1.2. Définition et étude de besoin en fond de roulement

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la différence entre les besoins cycliques (liés a l'exploitation) exclu les postes de trésorerie et les ressources cycliques13 d'où :

BFR = Actifs cycliques (non comprise la trésorerie disponible) - Ressources cycliques (non compris le découvert bancaire)

13 J. PERNARD, Op cit, p.106.

Pour mieux comprendre le BFR, il est nécessaire de comprendre la notion de cycle d'exploitation qui est à l'origine de ce besoin. Dans une entreprise commerciale, le cycle d'exploitation est composé d'une part de l'ensemble des opérations d'exploitation telles que : les achats des marchandises, leur stockage, ainsi que les ventes, ces opérations sont appelées communément besoin d'exploitation. Et d'autre terme il s'agit des opérations appelées ressources d'exploitation ou ressources cycliques qui regroupent les dettes d'exploitation à savoir :

> Avances et acomptes sur commandes en cours,

> Dettes fournisseurs et comptes rattachés.

> Produits constatés d'avance relatifs à l'exploitation.

Toutefois la différence entre ces besoins d'exploitation et ressources d'exploitations constitue le besoin d'exploitation ou besoin en fond de roulement.

De cette théorie deux situations se dégagent :

· Le BFR peut être négatif, on parlera alors d'une ressource de financement ;

· Le BFR peut être positif, on parle d'un besoin de financement.

I.3.3 .3. Notions de trésorerie

Les notions de fonds de roulement et de trésorerie sont inséparables dans la mesure où la première étudie la solvabilité globale de l'entreprise en confrontant tout l'actif circulant à l'exigible à court terme sans tenir compte ni du degré de liquidité des éléments d'actifs circulants ni des dettes à CT à honorer à des brèves échéances, alors que la seconde est beaucoup plus exigeante que la première. Elle s'intéresse à la solvabilité à très brefs délais. Elle met en relation les éléments de l'actif circulants les plus liquides aux dettes à court terme14. Cela étant, il faut étudier le BFR pour apprécier si la trésorerie est saine ou serrée. Elle est saine si le FRN est élevé, rappelons également qu'elle dépend des BFR, d'où la formule :

TRESORERIE = FRNG - B.F.R

Comme dans le cas précédent l'étude de la trésorerie peut dégager deux situations

suivantes :

· Quand le Fonds de roulement est inférieur aux besoins en Fond de roulement, on parle d'une trésorerie négative (Trésorerie serrée) ;

14 JP. KISONIA, Cours de gestion financière, inédit, ULPGL, 20011.


· Quand le Fonds de roulement est supérieur aux besoins en Fonds de roulement, on parle d'une trésorerie positive (trésorerie saine).

D'après Henry MEUNIER François la trésorerie d'une entreprise à une date donnée est la différence à cette même date entre les ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les besoins entraînés par cette même activité.

Cependant la gestion de la trésorerie doit assurer les relations quotidiennes avec les banques et décider de la répartition et de l'utilisation des crédits disponibles.

C'est à partir de l'interprétation de la position de trésorerie qu'intervienne la gestion proprement dite dont la phase finale est constituée par le contrôle de l'évolution de la trésorerie par rapport au budget15.

I.2.5.3. Notions de rentabilité

Globalement, la rentabilité peut être définie comme « l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire »16. La rentabilité est donc un critère de ce qui est rentable, c'est-à-dire soit qu'il produit une rente et par expansion donne un bénéfice suffisant, soit qu'il donne des bons résultats. Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est « apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif. MOISSON définit le résultat comme « étant ce qui reste à l'entreprise lorsque les produits sont vendus et que sont payés toutes les charges de fabrication, de vente, de gestion, de structure et de l'impôt sur les sociétés»17

Ainsi, la rentabilité s'appréhende à trois niveaux selon les objectifs de l'analyse : « il s'agit de la rentabilité commerciale, de la rentabilité économique et de la rentabilité financière»18.

1. Rentabilité commerciale

Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et à la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des produits vendus.

2. Rentabilité financière

15 S BRUNO., Nouvelles trésorerie d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris, 1977, p.38.

16 B. COLAISSE, La question financière de l'entreprise, PUF, Paris, 1993, p.299.

17 M. MOISSON, Etude de rentabilité des entreprises, éd. D'organisation, Paris, 1962, p.28.

18 B. SOLNIK., Gestion financière, éd. Dunod, 6ème éd., Paris, 2001, p.16.

La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires ; il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investis.

3. Rentabilité économique

L'entreprise a besoin de l'ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est donc important de mesurer la rentabilité qu'elle génère sur ses investissements, le ratio est :

I.3.6 Analyse par la méthode des ratios

Plusieurs auteurs du domaine de l'analyse financière restent unanimes à affirmer que seule l'analyse fondée sur le fonds de roulement ne suffit pas pour porter un jugement définitif sur la santé financière d'une entreprise, ainsi préconisent-ils le recours à la deuxième approche de l'analyse financière, celle des ratios.

I.3.6.1. Définitions et interprétations

Le ratio est le rapport expressif entre deux grandeurs caractéristiques (significatives) de la situation du potentiel de l'activité ou de rendement de l'entreprise19. Ce rapport est dit expressif car à partir de deux données, l'on peut établir une nouvelle information de nature différente.

Ce rapport permet à l'analyste de raisonner sur la situation financière d'une entreprise. Il peut être exprimé soit sous forme d'un quotient, soit sous forme d'un pourcentage. Les ratios peuvent servir à mesurer les relations qui existent entre les éléments de la structure de l'actif et du passif ou pour apprécier l'équilibre entre le degré de liquidité et le degré d'exigibilité20. En effet, si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier la santé financière d'une entreprise, ils comportent un certain nombre d'inconvénients parmi les quels nous pouvons citer :

- la méthode des ratios s'applique sur une analyse de l'évolution de plusieurs bilans

successifs,

- le calcul des ratios ne permet pas de prédire l'avenir, c'est pourquoi doit-il être renforcé par d'autres outils permettant de convertir le passé au futur.

19 S BRUNO,., Nouvelles trésorerie d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris, 1977, p.38.

20 P. CONSO, et A..COTTA, Gestion financière de l'entreprise, éd. Dunod, 1978, p.124.

I.3.6.2. Ratios de solvabilité à long terme

La solvabilité est définie comme étant la capacité d'apurer l'exigible avec la réalisation de l'actif. Les ratios de solvabilité permettent de connaître la solvabilité générale de l'entreprise, pour en fin apprécier sa valeur du point de vue financier.

Les banquiers en général et les bailleurs de fonds en particuliers préfèrent ces ratios pour apprécier le degré de solvabilité de l'entreprise sous étude.

> Ratios de financement de l'actif immobilisé

Ce ratio peut être décomposé en plusieurs types des ratios :

Ratio de financement des immobilisations aux fonds propres, et il est calculé comme suit :

Ratio de financement des valeurs immobilisées par FP =

Fonds Propres

Valeurs immobilisées

Ce ratio nous indique la part des capitaux propres dans le financement de l'entreprise et il doit être supérieur ou égal à 1, et lorsqu'il est supérieur à 1, cela signifie que les capitaux propres financent non seulement les valeurs immobilisées mais financent aussi une partie des valeurs circulantes, c'est-à-dire que l'entreprise respecte le principe d'équilibre financier et par conséquent dispose d'un fonds de roulement propre.

Ratio de financement des valeurs immobilisées =

Capitaux permanents

Valeurs immobilisées

Ce ratio est une expression du fonds de roulement et détermine son importance et son évolution dans le temps. Il permet d'apprécier la part des capitaux permanents d'une entreprise dans le financement des valeurs immobilisées. Ces deux ratios ci- haut cités indiquent dans quelle mesure les capitaux propres et permanents sont investis dans les constructions, machines et autres moyens de production.

- Ratio de financement des immobilisations par les dettes à L/M/T

Ration de financement des immob. par les dettes à L&MT =

Dettes à long et à moyen terme

Valeurs immobilisées

Il est en effet intéressant de déterminer le rapport existant entre les valeurs immobilisées et l'ensemble de l'actif, car l'entreprise qui immobilise une trop grande partie de son actif résiste difficilement aux crises économiques21

Valeurs immobilisées

Le poids des Valeurs immobilisées =

 

Total Actif

I.3.6.3. Ratio d'autonomie financière

L'étude de cette catégorie de ratio permet d'éclaircir la mesure selon laquelle la répartition entre les capitaux propres et permanents s'effectue.

Trois principaux types de ratios sont classés dans cette catégorie :

Capitaux permanents

Ratio d'endettement = terme

Dettes à long et moyen

Ce ratio permet de connaître l'importance des capitaux propres dans les dettes à long et à moyen terme.

Ratio d'indépendance financière =

Capitaux propres

Capitaux permanents

Ce ratio permet de connaître la part qu'occupent les capitaux propres dans l'ensemble de capitaux permanents utilisés par l'entreprise.

Ratio de dépendance financière =

Dettes à long et moyen terme

Capitaux permanents

Ce ratio permet de connaître l'importance de l'exigible par rapport aux capitaux permanents dont dispose l'entreprise.

21 G. DEPALLENS, Op. Cit., p.258.

I.3.6.4. Ratios de solvabilité à court terme

Le suivi de l'évolution de la situation financière d'une entreprise reste une préoccupation majeure de ses dirigeants, nous avons vu que l'entreprise doit faire suivi de sa politique de liquidité, pour pouvoir survivre, c'est pourquoi la gestion financière exige un suivi particulier de la liquidité dont dispose l'entreprise, ainsi pour ce faire divers ratios sont utilisés parmi eux nous pouvons citer :

Ratio de liquidité générale =

Valeurs circulantes

Dettes à court terme

Ce ratio montre la mesure selon la quelle les actifs circulants couvrent les dettes à court terme, en d'autres termes, il nous permet d'apprécier si l'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante22.

Ratio de liquidité immediate =

Valeurs disponibles

Dettes à court terme

Ce ratio permet de voir dans quelle mesure les valeurs disponibles peuvent financer les dettes à court terme.

Ratio de liquidité restreinte =

Valeurs Réalisables + Valeurs disponibles

Dettes à court terme

Ce ratio exprime la capacité de l'entreprise à honorer ses engagements à court terme. Ce ratio ne contient pas des stocks puis qu'ils sont moins liquides que les réalisables et les disponibles. Pour que ce ratio soit significatif, il faut que la durée de transformation de créances en liquides soit supérieure à celle des dettes à court terme.

Signalons que les ratios sont tirés du bilan et des comptes des résultats, cependant ces ratios n'ont pas un caractère de conformité pour toutes les entreprises, il est évident qu'une entreprise peut utiliser d'autres ratios non mentionnés ici. Il est parfaitement possible qu'elle peut utiliser une liste suivant ses besoins personnels.

22 VERHULST. A., Economie de l'entreprise, Paris, 1981, p.78.

Rappelons également qu'il est nécessaire d'examiner les variations du numérateur et le dénominateur car chacun peut varier différemment alors que le ratio reste constant. Ceci justifie le fondement de l'interprétation du résultat obtenu à partir d'un ratio quelconque.

I.3.7 Capacité d'autofinancement.

La capacité d'autofinancement (CAF) quantifie au cours d'une période le potentiel de l'entreprise à dégager, par son activité, une ressource. Cette ressource interne pourra être utilisée notamment pour financer la croissance de l'activité, financer des nouveaux investissements, rembourser des Emprunts ou verser des dividendes aux propriétaires de l'entreprise.

La CAF se calcule à partir du (résultat net) auquel on ajoute les charges calculées (dotations aux amortissements et provisions et auquel on retranche les produits calculés, les reprises sur provisions et amortissement apparaissant dans le compte de résultat. Premièrement, il faut retrancher les quote- parts de subventions d'investissement virées au compte de résultat qui sont des produits. Deuxièmement il faut rajouter la valeur nette comptable des éléments d'actifs cédés et soustraire les produits de cession des éléments d'actifs23. On y ajoute les charges d'amortissements parce que cet argent ne quitte pas l'entreprise. Il est juste gardé dans ses caisses pour constituer ce que l'on appelle charges non décaissées. Elles servent à rembourser les dettes, investir à nouveau, renforcer les stocks, etc...

Après cette revue sur les généralités qui apportent des éclaircissements sur les éléments clés de notre sujet de recherche, le second chapitre va consister en l'application de cette théorie à un cas pratique de la Coopérative la « SEMENCE ».

23 http://fr.wikipedia.org/wiki/capacitéd'autofinacement, consulté le 02 juin 2012.

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA
COOPERATIVE D'EPARGNE ET DE CREDIT LA
SEMENCE

II.1 Historique :

La Coopérative d'Epargne et de Crédit « LA SEMENCE » est une association des hommes d'affaires chrétiens désireux de s'unir pour contribuer a l'oeuvre évangélique, participer a la transformation de l'environnement par la collecte de l'Epargne, octroie des prêts aux membres et facilitant des virements de fonds inter agence de ses membres.

Comme tout autre Coopérative, elle a été agréée par la Banque Centrale du Congo en date du 11 mai 2009 sous le numéro Gouv/01/13/000311. Pour intensifier ses activités à toute l'étendue de la République Démocratique du Congo, précisément dans les limites administratives de la Province du Nord-Kivu et orientales, les hommes d'affaires soucieuses de la population congolaise en générale, et de la Province du Nord-Kivu et Orientale, vu la nécessité des activités et actions menées par LA SEMENCE, huit Agences sont opérationnelles dans les différentes villes de la Province du Nord-Kivu et Orientale. Il s'agit de :

> Agence de Beni : Situé sur le Boulevard NYAMWISI, Bâtiment BARAKA ;

> Agence de KASINDI : situé sur l'avenue LUCIANI à LUVIRIHYA ;

> Agence de Bunia : Quartier LUMUMBA, rue ITURI 5 Bâtiment SANZA

> Agence d'OCHA : Bâtiment M.ENDUKA au Rond-point ;

> Agence de KISANGANI du KSEKETE ;

> Agence de KIRUMBA : Se situe sur la route principale BUTEMBO-GOMA en face du monument CBCA.

II.2 Objet social

La COOPEC LA SEMENCE a comme mission de

· Contribuer à l'évangélisation dans la Province ;

· Venir en aide aux veuves et orphelins ;

· Promouvoir l'épargne et le développement du milieu ;

· Faciliter des virements de compte à compte ;

· Sécuriser les épargnes de ses membres ;

· Lutter contre le vol, l'invendue et gaspillage inutile ;

· Octroyer aux membres des crédits faciles à rembourser ;


· Faire connaitre l'esprit d'initiative et de travail local dans le cadre de la lutte

contre la pauvreté.

II.3 ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMEN

T II.3.1 Organigramme

Assemblée Générale

 
 
 
 
 
 
 

Commission de crédit

 
 

Commission de Contrôle

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Gérance

Comptabilité

Figure n°1 : Organigramme d MENCE

Chargé des

 

Guichet

 

Guichet

 

Guichet

ops

 

dépôt

 

retrait

 

virement

 

II.3.2 Fonctionnement.

II.4.2.1 L'Assemblée générale.

Elle est l'organe suprême de l'organisation est composée de tous les membres sans distinction de race, ethnie et région suivants qu'ils ont adhère. Se réunit obligatoirement une fois l'on suivant le canevas établi dans les statuts et règlement d'ordre intérieur et en référence des procédures et principes y établis pour sa tenue.

Sans préjudice des dispositions de l'article 30 de la loi No 002 du 02 Février 2002 portant disposition applicables aux coopératives d'épargnes et de crédit l'A.G est chargée de :

Orienter la politique interne et externe de la COOPEC.

Prendre connaissance du rapport annuel du Conseil d'Administration et du Conseil de Surveillance.

Nommer les connaissances aux comptes.

Donner mandat au Conseil d'Administration d'étudier les possibilités de créer des nouvelles Agences.

Déterminer les critères et les modalités d'élections des membres du CA et des membres des autres organes.

Décider de l'application où désaffiliation a une COOPEC sur proposition du CA. II.3.2.2 Le Conseil d'Administration.

Le Conseil d'Administration est composé de cinq administrateurs élus démocratiquement parmi les membres lors de l'AG nouvelle. Sans préjudice des dispositions de l'article 35 de la loi no 002/2002 du 02 Février 2002 portant dispositions applicables aux coopératives d'épargne et de crédit le C.A veille au fonctionnement et à la bonne gestion de la COOPEC LA SEMENCE. Il a notamment compétence pour :

· Nommer et révoquer le gérant ;

· Voter le budget de fonctionnement et d'investissement.

Se prononcer en appel sur les décisions de la commission de crédit à l'endroit d'un membre.

II.3.2.3. Le Conseil de Surveillance.

Il est composé de trois membres élus par l'Assemble General. Cette commission constitue l'oeil du Conseil d'Administration dans les activités quotidiennes de l'entreprise. A la fin de chaque trimestre, cette équipe doit passer à la vérification de la tenue des comptes de la Coopérative. C'est, en effet, l'auditeur interne.

II.3.2.4 La commission de crédit.

La commission de crédit a la responsabilité de gérer la distribution et le remboursement du crédit conforment aux politiques et procédures définies en la matière.

II.3.2.5. La gérance.

Le gérant est nommé par le C.A qui fixe les modalités de son engagement et de son licenciement, la rémunération ainsi que les autres avantages pouvant lui être accorde. Il exerce ses fonctions sous l'autorité du Conseil d'Administration et est charge de la gestion courante de la coopérative.

L'étendue de ses pouvoirs est déterminée par le règlement d'ordre Intérieur. Il assure les responsabilités de toutes les opérations, s'agissant de la supervision des activités d'élaboration et de transmission des rapports de la gestion du personnel et du triage et l'étude des dossiers des crédits en collaboration avec la commission de crédit, il examine les dossiers avant sa soumission à la commission compétente. Appart les attributions ci-haut annonces, le gérant s'occupe aussi de la vérification des espèces liquides, de la situation journalière de la caisse et de la garde de clé du coffre-fort.

II.3.2.6. La comptabilité

Elle s'occupe de l'enregistrement des opérations dans les journaux registres et grand livre, de classement des pièces justificatives, le calcul des amortissements les inventaires... A part les services ci-hauts cités, le comptable s'occupe de service d'épargne. Ici il vérifie minutieusement et journellement tous les mouvements des comptes des membres et à sa charge la garde des fiches d'épargnes, vises les ordres de virement compte à compte.

Il est aussi parmi les attributions du comptable le service d'adhésion, ici on reçoit toutes les sollicitations d'adhésion et exprime les conditions requises pour devenir membre. A ce titre, en cas d'adhésion de membre, photos passeport pour le titulaire du compte, 2 autres pour son mandataire avec une somme d'argent de 5$. Un carnet chéquier est mis en la disposition des membres selon la volonté de chacun d'en avoir.

II.3.2.7. Le chargé des opérations.

Il s'occupe de la réception et vérification des virements reçu en provenance des autres agents, ainsi que de l'envoie des virements à expédier. C'est aussi ce dernier qui autorise le retrait des virements ou mieux du montant à servir. A fin de la journée, il fait rapport au gérant après avoir régularisé avec d'autres agences et la comptabilité.

II.4.2.8. Le service de dépôt d'espèce.

Il est occupé par un caissier(e) chargé de la réception des fonds en espèces, passe l'opération à la machine dont chaque opération et sanctionnée pour un bordereau en trois

exemplaires : l'un pour le client dépositaire et les deux autres sont utilisés comme souches de référence.

Chaque fin de la journée est sanctionnée par remplissage d'une pièce de versement des fonds au trésor après vérification à la comptabilité.

II.3.2.9. Le guichet des virements.

Il enregistre les opérations des virements de fond des membres à travers les agences en collaboration avec le chargé des opérations. Comme le service de dépôt, l'opération est sanctionnée par un borde en trois exemplaires : l'un pour le client dépositaire et les deux autres sont utilisés comme souches de référence. Chaque fin de la journée est sanctionnée par remplissage d'une pièce de versement des fonds au trésor après vérification à la comptabilité.

II.3.2.9. Le guichet des virements.

Il enregistre les opérations des virements de fonds des membres à travers les agences en collaboration avec le chargé des opérations. Comme le service de dépôt, l'opération est sanctionnée par un bordereau à trois exemplaires dont l'un remis au client où il se trouve le numéro du code secret à donner au bénéficiaire. La différence avec le service de dépôt, ici, le client pose un intérêt proportionnel à son montant à virer.

II.3.2.10. Service de retrait.

Le caissier au niveau du guichet de retrait, s'occupe de remboursement pour les dépenses internes pour le fonctionnement (fournitures de bureau, carburant, transports...). Il acquitte chaque opérations lui donner par le chargé des opérations. Le guichet de retrait est approvisionné chaque matin par le service de la trésorerie.

D'autres services comme le chargé et la sentinelle sont à signaler. Le planton ou huissier se charge du nettoyage de bureau, du transport des courriers, alors que la sentinelle s'occupe de la vigilance nocturne actuellement assuré par les unités de la Police Nationale Congolaise.

II.4. RESSOURCES DE LA COOPEC LA SEMENCE

II.4.1. Les Ressources Humaines.

Les ressources humaines de la Coopérative d'épargne et de crédit LA SEMENCE sont les agents et les membres effectifs. L'organisation peut recourir à d'autres spécialités en cas de nécessité.

II.4.2. Les Ressources Financières.

II.4.3. Les ressources matérielles.

La ressource matérielle de la Coopérative d'Epargne et de crédit LA SEMENCE est composée de matériel roulant, électriques, les mobiliers de bureau, les matériels informatiques, les moyens de communication et enfin les fournitures de bureau.

Le tableau n°3 ci-dessous, présente les ressources matérielles de la coopérative d'épargne et de crédit LA SEMENCE agence de Goma.

 

DESIGNATION

MARQUE

AFFECTATION

OBSERVATION

1

Matériel roulant

ESCOUDO

 

En bon état

2

Coffre fort

 

Trésorerie

En bon état

 

Matériel électrique

 
 
 
 

Groupe électrique

3 Onduleurs

7 Rallonges

Lampe à pile

2 Pendules

YAMAHA ----

----

LENTEUR

Comptabilité

Tous guichets et cptés

En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état

 

Mobilier de Bureau

 
 
 
 

1 Etagère à bois

2 Etagère à bois

15 Chaises

3 Tables bureaux

2 Chaises

3 Chaises

2 Chaises roulantes

1 Tablette 6 Poubelles

1 Lit et un matelas

2 niveaux

4 niveaux A plastic A bois

A cuir

Garnie

A plastic

A plastic

Trésorerie

Gérance & cpté Accueil membres Gérance, Cpté & Trans

Gérance & Cpté Guichets dépôt & retrait

Gérance et Cpté Trésorerie

Guichets, Gérance, Cpté

Maison de passage

En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état

5

Matériels Informatiques

 
 
 
 

Ordinateurs

1 Ordinateur Imprimantescan. Imprimantes

Baffles Ordinateur Switch à 24 ports

HP Desktop Accer Laptop HP A Couleur Epson

Lx300+IID-link DES1024D

Tous Guichets & Cpté Gérance

Comptabilité

Guichets dépôt & retrait

Gérance Trésorerie

En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état En bon état

6

Moyens de communication

 
 
 
 

Téléphone

2 Téléphone

NOKIA 1208
NOKIA 1208

Gérance Transfert

En bon état
En bon état

7

Fournitures de Bureau

 
 
 
 

6 Calculatrice

2 Performateurs 6 Agrafeuses

----
----
----

Tous les Services Gérance et Cpté Guichets, Gérance & Cpté

 

Source : Archives de la Coopec LA SEMENCE

II.5. PROJET ET REALISATION.

Depuis sa création, elle est toujours au service de ses membres. Elle fait partie des rares et dignes et crédibles coopératives qui ont persisté à la crise financière économique qui a secoué le monde entier ; ceci grâce à sa politique de la bonne gérance des épargnes de ses membres.

A part ses implantations dans différentes villes du pays ; la Coopérative LA SEMENCE ne cesse de :

> Contribuer à l'évangélisation dans la Province ;

> Venir en aide aux veuves et orphelins ;

> Octroyer des crédits aux membres ;

> Informatisation des services.

II.6. PERSPECTIVE D'AVENIR

Elle compte multiplier des agences ou ouvrir d'autres agences pour être toujours la coopérative de référence. C'est ainsi qu'elle compte ouvrir d'ici 2013 les agences à Bukavu ; Kinshasa et Isiro.

L'octroi des bourses aux jeunes désoeuvrés est aussi envisagé les jours à venir.

CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE FINANCIERE DE
LA COOPEC LA SEMENCE

Ce chapitre, constitue la partie pratique de ce travail. Il est consacré à l'analyse des données pouvant permettre d'appréhender les performances de l'institution financière non bancaire en étude, à savoir la COOPEC LA SEMENCE.

Avant d'aborder cet aspect, il convient de passer en revue les considérations méthodologiques relatives à ce travail.

III.1. CONSIDERATIONS METHODOLOGIQUES

Dans cette section, nous abordons la façon dont nous avons procédé pour aborder scientifiquement ce travail. Il est question de présenter les techniques de récolte et de traitement des données et d'interprétation des résultats obtenus.

1. Technique de récolte des données

L'outil principal de récolte de données utilisé dans ce travail est la technique documentaire dans la mesure où nous avons consulté les différents rapports de la COOPEC LA SEMENCE, ses archives et autres documentations pouvant nous permettre de parfaire notre recherche.

Cette technique a été appuyée par l'entretien qui s'est articulé autour des éléments tels que les états financiers, à savoir les bilans et tableau de formation du résultat en rapports avec la période retenue par l'étude.

2. Traitement des données

Les informations recueillies sur terrain ont été groupées sous formes des tableaux et analysées par la méthode des ratios, chiffrées et quantifiées afin de dégager l'allure générale des indicateurs en étude.

3. De l'interprétation des résultats

Une fois traitées, les résultats de nos recherches ont été interprétés en considérant les normes scientifiques en rapport avec les grandeurs calculées.

Les méthodes comparative et statistique ont permis respectivement de constater la variation des différentes masses bilantaires année par année et de présenter les données sous forme des tableaux pour faciliter leur traitement afin de mieux comprendre les résultats qui en découlent.

III.2. PRESENTATION DES DONNEES

Elles sont essentiellement constituées des bilans successifs et tableaux de formation de résultat sous condition de vérifier les hypothèses de ce travail.

III.2.1. Bilans successifs

Les tableaux ci-après contiennent des informations concernant l'évolution du patrimoine de la COOPEC LA SEMMENCE durant la période d'étude, à savoir 2009, 2010 et 2011. Tableau n° 1. Bilan comptable de la COOPEC LA SEMENCE de 2009 à 2011.

Structure de l'actif (en $)

Rubrique

2009

EXERCICES

2010

2011

II. Valeurs immobilisées

 
 
 

Immeubles en cours

42427,10

46917 ,23

49404,11

Matériels roulants

6145,20

8970,12

10101,04

Matériels et mobiliers de bureau

7372,10

10403,09

12909,11

Amortissements

-3782,03

-8473,8

-13848,95

Sous total

52162,37

57816,64

58565,31

Valeurs d'exploitation

 
 
 

Imprimés de valeur

5800

7450

10500

Fournitures

2554

3135,12

4917,03

Sous total

8354

10585,12

15417,03

Valeurs réalisables

 
 
 

Crédit aux membres

32050

59450

61440

Débiteur divers

4435,12

3906,07

5025,06

Personnel

420

380

220

Sous total

36905,12

63736,07

66685,06

Valeurs disponibles

 
 
 

Caisse

58400

985774

88150

Banque

10200

8700

15340

Sous total

68600

107274

103490

Total général

166021,49

239411, 83

244157,4

Source : Rapports annuels/ COOPEC la SEMENCE

De la lecture de ce tableau, nous constatons que la structure de l'actif est passée de 166021,4$ en 2009 à 24415,4$ en 2011, soit une variation de 78136$ par rapport à 2009. Les immobilisations ont été de 52162,37$ en 2009 ; 57816,64 en 2010 et 58565,31 $ en 2O11. Quant aux disponibilités, elles ont été de 68600,00$ en 2009 ; 107274, 00$ en 2010 et 103490,00$ en 2011.

Structure du passif (en $)

 
 
 

Rubrique

2009

Exercices

2010 2011

II. Fonds propres Réserves

Résultat de l'exercice Capital social

3660,15
21633,84
80000

7986,92
21281,6
80000

12243,24
35108,62
80000

Sous total

105283,99

109268,52

117351,86

I. Dettes à court terme

 
 
 

Chèques à payer et virement

7003,13

26724,77

17177,16

Créditeurs divers

3017,12

7343,12

3383,21

Épargne a vue

45390

80125,17

95345,17

Épargne à terme

5317,25

15950,25

10900

Sous total

60727,5

130143,31

126805,54

Total général

166021,49

239411,83

244157,4

Source : Rapports annuels/ COOPEC LA SEMENCE.

De ce tableau, nous remarquons que les dettes à CT (constituées dans la plupart des cas par les épargnes) été de 60727,5$ en 2009 ; 130143,31$ en 2010 et 126805$ en 2011. Les ressources stables sont passées de 105293,99$ en 2009 à 177351,86$ en 2011 ; cet accroissement s'explique dans la plupart des cas par le résultat réalisé.

III.2.2 Tableaux de formation du résultat

Cet état de synthèse fournit des renseignements à propos de l'exploitation de l'institution financière en étude de 2009 à 2011.

Tableau n° 2 Tableau de Formation du Résultat (TFR) de 2009 à 2011

Cpté

Désignation

2009

2010

2011

D

C

D

C

D

C

710

Intérêt sur prêt aux membres

-

7217,09

-

10213,75

-

9214,12

711

Ventes imprimées

-

1700

-

2811

-

3090

712

Produits sur virement

-

71417,06

-

79088

-

80157

61

Matières et fournitures consommées

4321,5

-

3720

-

4014

-

62

Transport consommé

2800

-

3226

-

3522,14

-

63

Autres services consommés

12977,67

-

14105

-

15021,9

-

81

Valeur ajoutée

-

602994,98

-

70991,75

-

69903,08

74

Produits divers

-

614

-

1024,5

-

717

64

Charges divers

8125,17

-

17585

-

7025,11

-

65

Charge du personnel

9700

-

10500

-

11250

-

66

Impôts et taxes

2917,18

-

3292

-

4089

-

67

Intérêts payés

328,2

-

478,15

-

1033,12

-

82

Résultat brut d'exploitation

-

39838,43

-

40161,1

-

47222,85

68

Dotation aux ammort. Et prov.

3282,03

 

46917,7

-

5375,75

-

83

Résultat net d'exploitation

-

36056,4

-

35669,33

-

41847,7

84

Résultat sur cession d'immobilisation

-

-

-

-

-

-

85

Résultat net avant impôt

-

36056,4

-

35469,33

-

41847,7

86

Impôt sur le revenu

1442,56

-

14187,73

-

16739,08

-

87

Résultat Net de la Période à Affecté

-

21633,84

-

21281,6

-

25108,62

Source : Rapport annuels / COOPEC LA SEMENCE

Il ressort de ce tableau que l'exploitation de la COOPEC LA SEMENCE s'est clôturée sur un résultat positif pendant la période en étude, ce qui implique que les produits ont été supérieurs aux charges. En effet, ces résultats ont passé de 21633,84$ en 2009 à 25108,62$ en 2011.

III.3. RESTRUCTURATION ET REGROUPEMENT DE POSTES

Il s'agit ici de regrouper le poste du bilan dans les rubriques correspondantes, à savoir l'actif immobilisé dettes à long et moyen terme, passif d'exploitation et de trésorerie.

Il convient de souligner que pour les coopératives, les épargnes bien qu'à vue ou à terme font parties du passif d'exploitation et non de la trésorerie, car c'est ça le fondement même de l'exploitation de celle-ci ; tel est les cas pour les prêts accordés aux membres qui font partie de l'actif d'exploitation malgré leur échéance inférieur à une année ; ces dispositions contiennent dans la réglementation financière spécifique aux IMF telle que préconisée par la BCC.

Le seul traitement consiste à la réparation du résultat de l'exercice au moins de 20% pour les réserves et 80% pour les dividendes.

Ce tableau ci-dessous renferme des précisions concernant la présentation financière du bilan précédemment présenté.

Tableau n°3. Bilans financiers de la COOPEC LA SEMENCE de 2009 à 2011

A. Structure de l'actif (en $)

 
 
 

Rubriques

2009

Exercices

2010

2011

III. Actif immobilisé

 
 
 

Immeuble en cours

42427,1

46917,23

49404,11

Matériels roulants

6145,2

8970,12

10101,04

Matériels et mobiliers de bureau

7372,1

10403,09

12909,11

Amortissements

-3782,03

-8473,8

-13848,95

Sous total

52162,37

57816,64

58565,31

II. Actif d'exploitation

 
 
 

Crédit aux membres

32050

59450

61440

Débiteur divers

4435,12

3906,07

5025,06

Personnel

420

380

220

Imprimés de valeur

5800

75450

10500

Fournitures

2554

3135,12

4917

Sous total

45259,12

74321,19

82102,09

I. Actif de trésorerie

 
 
 

Caisse

58400

98574

88150 ,00

Banque

10200

8700

15340

Sous total

68600

107274

103490

Total général

166021,49

239411,83

244157,4

Source : Élaboré par nous même à partir du tableau n° 1

Ce tableau reflète que l'actif de trésorerie a été de 68600$ en 2009 et de 103490 en 2011 ; l'actif d'exploitation est passé de 45259,11$ en 2009 à 82102,09$ en 2011. En outre, l'actif immobilisé a été de 52162, a été de 52162,37$ en 2009 et 58565,31$ en 2011 ; globalement, il s'observe un accroissement de tous les éléments bilantaires en étude.

B. Structure du passif (en $)

 
 
 

Rubriques

2009

Exercices
2010

2011

III. Fonds propres Réserves

Capital social

7986,92
80000

12243,77
80000

17264,96
80000

Sous total

87986,92

92243,24

97264,96

II. Passif d'exploitation

 
 
 

Chèques à payer et virement

7003,13

26724,77

17177,16

Créditeur divers

3017,12

7343,12

3383,21

Épargne à vue

45390

80125,17

95345,17

Épargne à terme

5317,25

15950,25

10900

Sous total

60727,5

130143,31

2126805,5

I .Passif de trésorerie

 
 
 

Dividendes

17307,07

17025,28

20087,9

Sous total

17307,07

17025,28

20086,9

Total général 166021,49 239411,83 244157,4

Source : Élaboré par nous même à partir du tableau n°1

De la lecture de ce tableau, nous remarquons que les fonds propres de la COOPEC LA SEMENCE ont évolué à la hausse et ils ont été de 87986,92$ ; 92243,248 et 97264,96$

respectivement en 2009,2010 et 2011. Les ressources d'exploitation ont évolué en dent scie soit 60727,5$ en 2009 ; 130143, 130143,1$ en 2010 et 126805,54$ en 2011. Le passif de trésorerie est passé de 17307,07$ en 2009 à 20086,90$ en 2011.

Après avoir dégagé le bilan financier, nous pouvons à présent procéder au calcul des grandeurs caractéristiques des performances financières.

III.4 GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES PERFORMANCES FINANCIERES.

Il est question ici de déterminer et d'apprécier les grandeurs telles que le fonds de roulement, le besoin en fond de roulement, la trésorerie, l'appréciation des résultats réalisés.

III.4.1 Fonds de Roulement

Cet indicateur reflète le fonds dont dispose l'entreprise pour maintenir stable sa structure financière. Et il y a performance lorsque le fonds de roulement est positif et capable de couvrir une partie des valeurs d'exploitation. Pour le cas de LA SEMENCE, le tableau 4 nous renseigne à ce sujet.

Tableau n°4. Évolution du FR de LA SEMENCE de 2009 à 2011

Rubriques

Exercices

2009 2010

2011

Capitaux permanents (1) Valeurs immobilisées (2)

87986,92
52162,37

92243,24
57816,64

97264,96
58565,31

FRN =(1)-(2)

35824,55

34426,6

38699,65

Ration du FRN (1)/(2)

1,68

1,59

1,66

Valeurs courantes (3) Dettes à CT (4)

113859,12
78034,57

181595,19
147168,59

185592,09
146892,44

FRN = (3)-(2)

35824,55

34426,6

38699,65

Variation du FR par rapport à 2009

-

-1397,97

2875

Source : Elaboré à partir des éléments du tableau n°3

Il ressort de ce tableau que la COOPEC LA SEMENCE a connue un FRN positif durant la période en étude. Il a été de 35824,55$ en 2009, 34426,6 en 2010 et 38699,65$ en 2011, ce qui entraîne une variation de 2875,1$ par rapport à 2009. En considérant ce critère, la COOPEC en étude a été performante dans la mesure où elle a atteint le niveau souhaitable.

III.4.2 Besoin en Fonds de Roulement

Il s'agit de vérifier si LA SEMENCE dispose constamment de fonds pour financer son cycle d'exploitation. Le tableau 5 contient des informations relatives à ce point.

Tableau n°5. Évolution du BFR de 2009 à 2011

Rubriques

2009

Exercices

2010 2011

Actif circulant-Trésorerie active= (1)

45259,12

74321,19

82102,09

Passif circulant (2)

60727,5

130143,31

126805,54

BFR = (1)-(2)

-
15468,38

-55822,12

-44703,45

Variation du BFR

-

40353,74

29235,07

Source : Élaboré à partir des informations du tableau n°3

Commentaire : De façon globale, les ressources d'exploitation détenues par LA SEMENCE ont été supérieures aux emplois d'exploitation, ce qui a entraîné une capacité de financement de 15468,35$ en 2009 ; 55822,12$ en 2010 et 44703,07$ en 2011 ; soit une variation positive de 40353,74$ et 29235,07$ respectivement en 2010 et 2011 par rapport à 2009. Et comme le FRN est positif et une capacité de financement, cette institution a donc disposé d'une liquidité suffisante, ce qui peut rassurer ses membres.

III.4.3. Trésorerie nette

Pour ce critère, l'entreprise doit être à mesure de faire face à ses dettes à échéances courte et/ou besoins immédiats avec ses fonds disponibles. Ce qui implique que l'actif de trésorerie puisse couvrir le passif de trésorerie.

Tableau n°6. Évolution de la trésorerie de LA SEMENCE de 2009 à 2011

Rubriques

2009

Exercices 2010

2011

Actif de trésorerie (1)

68600

107274

103490

Passif de trésorerie (2)

17307

17025,28

20086,9

TN= (1)-(2)

51292,93

90248,72

83403,1

FRN (3)

35824,55

34426,6

38699,55

BFR (4)

-15468,38

-55822,12

-44703,45

TN=(3)-(4)

51292,93

90248,72

83403,1

Variation du TN/2009

-

38955,79

32110,17

Source : Élaboré à partir des tableaux 3,4 et 5

En considérant ce critère, la COOPEC LA SEMENCE a été performante car sa trésorerie a été saine, situation ayant permis à cette institution de faire face à ses dettes et besoins immédiats. Les disponibilités monétaires ont augmenté de (107274 - 68600)= 38674 à 2010 par rapport à 2009 alors que le passif de trésorerie a diminué de (17025,28- 17307,07)= 281,79$. En 2011, la trésorerie a diminué de (103490-107274)= 3784$ par rapport à 2010, alors que le passif de trésorerie a augmenté de (20086,9-17025,28)=3061,62$. Comme l'actif de trésorerie de 103490,00$ est supérieur au passif de trésorerie de 20086,90$ donc nous pouvons dire que LA SEMENCE a été capable de payer de ses dettes.

Globalement, la Coopec LA SEMENCE dispose d'une trésorerie oasive, ce qui constitue un fonds thésaurisé ou pléthorique. Comme solution il faudrait affecter une partie de ce fonds au crédit ou au réinvestissement ou encore ouvrir un compte bloqué en banque.

III.4.4. Analyse des Résultats d'exploitation

Une entreprise non rentable ne peut pas se développer car la rentabilité est considérée comme indicateur précieux des performances financières d'une entreprise. Elle est analysée sur les plans commercial, économique et financier.

1. Rentabilité commerciale

Elle renseigne sur la politique de prix de l'entreprise et à la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des marchandises vendues ou services rendus.

Tableau n°7. Ratio de rentabilité commerciale

Rubriques

2009

Exercices
2010

2011

RNE (1)

(71)Service rendus (2)

36056,4
80334,15

3546,33
92112,75

41847,7
92461,12

Ratios : =(1)/(2) x100

44,88%

38,51%

45,26%

Source : Tableau n°2.

 
 
 

Dans l'ensemble, la COOPEC LA SEMENCE a été performante car la rentabilité commerciale est positive et elle a été de 44,8% en 2009 mais elle a connu une chute à l'année 2010, elle a été de 38,51% tandis qu'en 2011 il y a eu un accroissement de celle-ci (45,26%- 44,88%) =0,38% par rapport en 2009 et de (45,26%-38,51%)=6,75% par rapport à l'année 2010.

2. Rentabilité économique

Elle renseigne sur la capacité de l'actif économique à générer un surplus monétaire pouvant servir à la rémunération des bailleurs de fonds. Pour le cas de la COOPEC LA SEMENCE, le tableau n°8 renferme des renseignements à ce sujet.

Tableau n°8. Ratio de rentabilité économique

Rubriques

2009

Exercices 2010

2011

RNE (1)

Actif Total (2)

36056,4
166021,49

35469 ,33
239411,83

41847,7
244157,4

Ratios : (1)/(2) x100

44,88%

38,51%

45,26%

Source : tableaux 2 et 3

 
 
 

Commentaire : Les informations reprises dans ce tableau montrent que l'actif détenu par la COOPEC LA SEMENCE est à mesure de procurer un surplus monétaire pouvant servir à la rémunération des bailleurs de fonds. Ce ratio a été de 21,72% ; 14,82% et 17,14% respectivement en 2009, 2010 et 2011, ce qui a entraîné une moyenne de 17,89%.

3. Rentabilité financière

La finalité de l'entreprise est d'offrir une rentabilité à ses actionnaires et il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres.

Tableau n°9. Ratios de rentabilité financière

 

Rubriques

2009

Exercices
2010

2011

Résultat de la période (1) Capitaux propres (2)

21633,83
87986,92

21281,6
92243,24

25108,62
97264,26

Ratios : =(1)/(2) x 100

22,59%

23,07%

25,81%

Source : Tableaux 2 et 3

 
 
 

Commentaire : Il ressort de ce tableau que la part des actionnaires dans l'exploitation de la COOPEC LA SEMENCE est positive et a été de 22,59% en 2009 ; 23,07% en 2010 et 25,81% en 2011, ce qui a entraîné une moyenne de 23,82%.

Pour clore la question liée là l'analyse de résultats, nous constatons qu'ils sont positifs et significatifs sur les plans commercial, économique et financier.

III.4.5. Ratios de structure

Il s'agit particulièrement des ratios de liquidité et d'autonomie financière de cette entité

économique.

1. Autonomie globale de financement

La préoccupation à ce niveau est celle de savoir si la COOPEC LA SEMENCE jouit d'une indépendance sur le plan financier.

Tableau 10. Ratio d'autonomie financière

 

Rubriques

2009

Exercices
2010

2011

Capitaux propres (1) Total passif (2)

87986,92
166021,49

92243,24
239411,83

97264,96
244157,4

Ratios : =(1)/(2) x 100

53%

38,53%

39,84%

Source : Tableau 3

Commentaire : Ce tableau reflète que la COOPEC LA SEMENCE n'est pas du tout autonome sur le plan financier car les ratios calculés sont inférieurs à 60%, le minimum exigé. Il se dégage que le ratio d'autonomie financière de cette coopérative a connu une diminution en 2010, cette diminution peut se justifier par le fait que cette dernière a soit augmenté ses dettes ce qui va renflouer le total du passif, c'est ce que nous observons dans le tableau ci-dessus, le passif en 2009 avait un montant de 166021,49 qui est passé de 239411,83 en 2010 ce qui accuse une variation de (239411,83 - 166021,49)=73390,34 et pour les fonds propres, en 2009 ils étaient de 87986,92 qui est passé de 92243,24 en 2010 ce qui nous donne une différence de (92243,24-87986,92=4256,32), nous constatons que les passif a varié d'une façon plus proportionnelle par rapport à la variation des fonds propres, c'est donc les dettes qui ont été majorées.

2. Liquidité

Il s'agit ici de vérifier si cette institution financière est à mesure de faire face à ses dettes à court terme avec sa liquidité.

Tableau n° 11. Ratio de liquidité

 
 

Liquidité

Rubriques

2009

Exercices

2010

2011

Générale

Actif circulant (1)

113859,12

81595,19

185592,09

 

Dettes à Court Terme (2)

78034,57

47168,59

146892,44

 

Ratios (1)/(2) x 100

145,91%

123,39%

126,35%

Immédiate

Disponible (1)

68600

107274

103490

 

DCT(2)

78034,57

147168,59

146892,44

 

Ratios (1)/(2) x 100

87,91%

72,89%

70,45%

Restreinte

Valeurs réalisable(1)

8354

1058,12

15417,03

 

Les Valeurs disponibles(2)

36905,12

63736,07

66685,06

 

Dettes à court terme(3)

78034,57

147168,59

146892,44

 

Ratios (1+2)/(3) x 100

57,99%

44,02%

55,89%

Source : Tableau 3

Commentaire : Il ressort de ce tableau que LA SEMENCE a été capable de faire face à ses dettes à CT avec un actif circulant en concurrence de 145,91% en 2009 ; 123,39% en 2010 et 126,35% en 2011, soit une moyenne de 131,88%, ce qui peut rassurer ses membres, en ce qui est de la liquidité immédiate nous pouvons dire que cette coopérative est liquide car les valeurs disponibles couvrent une portion non négligeable des dettes à court terme ce qui lui permettra d'honorer sans difficulté ses dettes à court terme soit une moyenne de 77,083% , partant de ce critère, la COOPEC en étude a été performante.

Quant à la liquidité restreinte, avec ses fonds disponibles et les valeurs réalisables, la SEMENCE a été à mesure de payer à la hauteur de 57,99% en 2009 ; 44,02% en 2010 et 55,89% en 2011, soit 52,63% en moyenne.

III.6. DETERMINATION DE CASH FLOW BRUT OU CAPACITE D'AUTO FINANCEMENT

Il convient de rappeler que la capacité d'autofinancement est une mesure comptable de flux de liquidité d'une entreprise. Elle revêt une grande importance dans un mesure où elle permet d'identifier les ressources internes générées par toutes les activités des entreprises et de ce fait, représente les potentiels d'autofinancement de l'entreprise avant toute décision d'affectation du résultat net. Il est obtenu en faisant la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables.

De manière beaucoup plus détaillée et précise, deux approches différentes sont proposées pour mesurer le cash flow brut ou la capacité d'autofinancement à partir du compte de résultat.

Calcul de la CAF

Tableau 14 : Calcul ascendant ou additif de la CAF en $

Éléments

2009

Exercices

2010

2011

Résultat de l'exercice

+Dot. Aux amortis et provision

+Éléments d'actifs cédés

+Produits de session des éléments d'actifs. +Reprise d'amortissement

+Quotte part subvention

21633,84
37782,03
-

-
-

21281,6
4691,77
-

-
-

25108,62
5375,15
-

-
-

Capacité autofinancement

25415,87

25973,37

30483,77

Source : Tableau 2

 
 
 

Commentaire : Il ressort de ce tableau que la Coopec LA SEMENCE a généré une ressource interne de l'ordre de 25415,87$ en 2009 ; 25973,37 en 2010 et 30483,77$ en 2011.

+ Calcul descendant ou soustractif de la CAF

Le tableau ci-dessous renferme des précisions à ce sujet.

 

Éléments

2009

Exercices

2010

2011

Valeur ajoutée Subvention d'exploitation Impôts et taxes

Charges de personnel

60 294,98
-
-2 917,18
-9 700

70 991,75
-
-3292
-1050

69903,08
-
-4089
-11250

EBE

47 677 ,8

57199,75

54564,08

+ Autres produits

-Autres charges

+Produits financières -Charges financières -Impôts sur le bénéfice

614
-8125,17
-
-328,2
-14422,56

1024,5
-17585
-
-478,15
-14187,73

717
-7025,11
-
-1033,12
-16739,08

CAF

25 415,87

25973,37

30483,77

Source : Tableau 2

 
 
 

Commentaire : Comme constaté dans le tableau ci-haut, la capacité de financement de la coopérative LA SEMENCE est positive durant toute la période en étude ce qui nous permet de dire que sa liquidité est garantie par le fait que ses produits encaissables sont supérieurs par rapport aux charges décaissables. Cette CAF est 25 415,87$ en 2009 ; à 30483, 77$ en 2011 ;

en prenant l'année 2009 comme étant l'année de base, nous remarquons qu'en 2010 il y a un accroissement de 557,5 et de 5067,9 en 2011.

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur l'appréciation de performance d'une institution financière non bancaire, cas de la COOPEC LA SEMENCE. Ce travail est parti des préoccupations suivantes :

· La coopérative LA SEMENCE parvient à atteindre son équilibre financier ?

· La rentabilité de la coopérative LA SEMENCE est-t-elle assurée ?

A ces questions, nous avons proposé les réponses provisoires ci-après :

· Cette institution serait en équilibre financier compte tenu de sa structure financière.

· Les résultats réalisés par la COOPEC LA SEMENCE seraient positifs et significatifs.

En vue de la vérification de ces hypothèses, nous nous sommes inspiré des méthodes descriptives et analytiques appuyées par les techniques documentaires et l'entretien. Les bilans et tableaux de formation du résultat ont servi de base pour notre analyse. A l'Issue de nos recherches, nous sommes arrivés aux résultats ci-après :

La COOPEC LA SEMENCE a atteint le niveau souhaitable du FRN car les capitaux permanents couvrent la totalité des immobilisations et une partie de l'actif circulant. Il a été en moyenne de 36316,93 ; les ratios de fonds de roulement pour les trois années sont tous supérieurs à 1 et leur moyenne nous donne (1,68+1,59+1,66) /3=1,643 ; ce qui implique que cette institution dispose d'une structure financière quelque part saine parce que son équilibre financier est atteint et cela nous permet de confirmer nos hypothèses.

Les résultats réalisés sont positifs et significatifs sur les plans commercial, économique et financier comme indiquent les ratios qui sont respectivement de 44,58% ; 17,89% et 23,83%,ces rentabilités feront à ce que la Coopérative LA SEMENCE prospère dans ses activités et dans ce cas sa liquidité sera assurée, les ratios de liquidité générale, restreinte et immédiate ont été en moyenne de 131,88% ; 52,63% et 77,08%, ce qui reflète que cette institution dispose d'une liquidité suffisante pouvant lui permettre de faire face à ses dettes à court terme ; ce qui nous pousse aussi à approuver nos hypothèses.

Loin de nous le sentiment d'avoir épuiser l'essentiel à ce travail, nous invitons les autres chercheurs intéressés par cette thématique de nous emboiter les pas.

TABLE DES MATIERES

EpigopgeE ii

UWERCIE9i1ENT iv

SIGLES ETABBUVIATIONS v

INItR,OVVOTION >

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESES 2

0.3. INTERET ET CHOIX DU SUJET 2

0.4. DELIMITATION DU SUJET 3

0.5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE 3

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 3

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE SUR LES ENTREPRISES, LA GESTION ET

L'ANALYSE FINANCIERE 4

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 4

I.1.1. ENTREPRISES 4

I.1.2. CLASSIFICATION DES ENTREPRISES. 4

I.1.3. MISSION DE L'ENTREPRISE. 5

I.1.4. Objectif de l'entreprise 6

I.1.5. CROISSANCE D'UNE ENTREPRISE 6

I.1.6. PORTEFEUILLE D'UNE ENTREPRISE 6

I.2. GESTION 6

I.2.1. Outils de gestion 7

I.2.1.1. Outils de prévision 7

1) Le plan stratégique 7

2) Le plan opérationnel 7

3) Le plan à court terme ou le budget 8

I.2.1.2.1. La comptabilité générale 8

I.3. CADRE OPERATIONNEL DE L'ANALYSE FINANCIERE 11

I.3.1. Définition de l'analyse financière. 11

I.3.2. Quelques stratégies financières d'une entreprise. 11

I.3.3. Méthodes d'appréciation des entreprises. 12

I.3.3.1. Principe de l'équilibre financier 12

I.3.3.1.1. Etude du fonds de roulement 13

I.3.3.1.2. Définition et étude de besoin en fond de roulement 13

I.3.3 .3. Notions de trésorerie 14

I.2.5.3. Notions de rentabilité 15

1. Rentabilité commerciale 15

2. Rentabilité financière 15

3. Rentabilité économique 16

I.3.6 Analyse par la méthode des ratios 16

I.3.6.1. Définitions et interprétations 16

I.3.6.2. Ratios de solvabilité à long terme 17

I.3.6.3. Ratio d'autonomie financière 18

I.3.6.4. Ratios de solvabilité à court terme 19

I.3.7 Capacité d'autofinancement. 20

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA COOPEC LA SEMENCE 22

II.1 Historique : 22

II.2 Objet social 22

II.3 ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT 23

II.3.1 Organigramme 23

II.3.2 Fonctionnement. 24

II.4. RESSOURCES DE LA COOPEC LA SEMENCE 26

II.4.1. Les Ressources Humaines. 26

II.4.2. Les Ressources Financières. 26

II.4.3. Les ressources matérielles. 27

II.5. PROJET ET REALISATION. 29

II.6. PERSPECTIVE D'AVENIR 29

CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE FINANCIERE DE LA COOPEC LA SEMENCE 30

III.1. CONSIDERATIONS METHODOLOGIQUES 30

1. Technique de récolte des données 30

2. Traitement des données 30

3. De l'interprétation des résultats 30

III.2 PRESENTATION DES DONNEES 31

III.3. RESTRUCTURATION ET REGROUPEMENT DE POSTES 34

III.4 GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES PERFORMANCES FINANCIERES. 36

III.4.1 Fonds de Roulement 36

III.4.2 Besoin en Fonds de Roulement 37

III.4.3. Trésorerie nette 37

III.4.4. Analyse des Résultats d'exploitation 38

1. Rentabilité commerciale 38

2. Rentabilité économique 39

3. Rentabilité financière 39

III.4.5. Ratios de structure 39

1. Autonomie globale de financement 40

2. Liquidité 40

III.6. DETERMINATION DE CASH FLOW BRUT OU CAPACITE D'AUTO FINANCEMENT

41

CONCLUSION 44

TABLE DES MATIERES 46

BIBLIOGRAPHIE 49

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

· BERGERON P., la gestion moderne théorique, éd. Gaétan, Paris, 1984.

· BRUNO S., Nouvelles trésorerie d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris, 1977.

· BRUNO, S., Nouvelles trésorerie d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris, 1977.

· COHEN E ., Analyse financière, 4ème éd. Economica, Paris, 1997.

· COLAISSE B., La question financière de l'entreprise, PUF, Paris, 1993.

· CONSO P. et COTTA, A., Gestion financière de l'entreprise, éd. Dunod, 1978.

· DEPALLENS G., Gestion financière de l'entreprise, 5 ème éd. Paris, 1974.

· DUBOIS L.et QUINTART A. , Comptabilité de gestion, les fondements théoriques de la comptabilité générale, Vol 1, Université Catholique de Louvain, diffusion universitaire CIAO.

· G.R. TERRY et S. FRANKLIN, Principe de management, éd. Economica, Paris, 1985.

· KISANGANI E., ABC de management, GOMA- RDC 2010-2011.

· LAUZER P.et TELLER R., Contrôle de gestion et budget, 5e édition, Ed .SIREY, 1989.

· MOISSON M., Etude de rentabilité des entreprises, éd. D'organisation, Paris, 1962.

· PIEYRARD J., dictionnaire de finance, éd. Vuibert,Paris, 1999.

· SOLNIK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6ème éd., Paris, 2001.

· SOLNIK, B., Gestion financière, Dunod, 6ème éd. Paris, 2011.

· VERHULST. A., Economie de l'entreprise, Paris, 1981.

2. NOTES DE COURS

· BISIMWA MONGANE, initiation à la recherche scientifique, cours inédits, ULPGLGOMA, 2009.

3. ARTICLES ELECTRONIQUES

· Site : http://fr.wikipedia.org/wiki/entreprise.

4. AUTRES DOCUMENTS CONSULTES

· Rapports annuels de la SEMENCE

· Archives de la coopérative LA SEMENCE






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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe