Liste des abréviations :
Abréviations
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COSO
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Committee Of Sponsoring Organizations of treadway commission
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CRBF
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Comité de la Réglementation Bancaire et
Financière
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IIA
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L'Institute of Internal Auditors
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IFACI
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L'Institut Français de l'Audit et du Contrôle
Internes
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COCO
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Criteria on Control Committee
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OECCA
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le Conseil de l'Ordre des Experts Comptables agrée
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CNCC
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la compagnie nationale des commissaires aux comptes
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LSF
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Loi de Sécurité Financière
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AMF
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l'Autorité des Marchés Financiers
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SOX
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Sarbane Oxley
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l'IASB
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Iternational accountant standards Board
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l'IFAC
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international Federation of Accountants
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Turnbull
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Institute of chartered accountants
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CIA
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Certified Internal Auditor
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DPAI
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Diplôme Professionnel de l'Audit Interne
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QCI
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Questionnaire de Contrôle Interne
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FRAP
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la feuille de révélation et d'analyse de
problème
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BAO
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Billet à Ordre
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BAD
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La banque algérienne de développement
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CNEP
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La caisse nationale d'épargne et de prévoyance
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BEA
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Banque extérieure d'Algérie
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BNCI
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banque nationale du commerce et de l'industrie de France
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CIC
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crédit industriel et commercial de France
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AIB
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Algerian International Bank
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CAD
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Capital Adequacy Directive
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COMEX
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Commerce extérieur
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CREDOC
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Crédit documentaire
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PREG
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Provision retenue de garantie
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TL
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Transfert libre
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Remdoc
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Remise documentaire
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B.A
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Banque d'Algérie
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BNA
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Banque Nationale d'Algérie
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BL
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Bill of Lading
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ATDB
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Attestation taxe de domiciliation bancaire
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RUU
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Règles et Usances Uniformes
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Introduction
Le début des années quatre-vingt (1980) a
été marqué essentiellement par des mutations
stratégiques au niveau des systèmes bancaires de par tout le
monde, caractérisées principalement par la
déréglementation, la désintermédiation, le
décloisonnement des marchés, le désencadrement des
crédits.
De même la privatisation de certains
établissement de crédit et leur introduction en bourse ont
changé complètement le statut de l'actionnariat qui va prendre de
nouvelles couleurs, pour devenir plus exigeant en matière de
rémunération et de rentabilité des fonds propres à
moyen et long terme. Paradoxalement, ces évolutions qui ont
secoué le paysage bancaire vont être accompagnées par une
explosion des risques qui ont pesé lourdement sur les
établissements de crédit, et ont hypothéqué
l'avenir de leur rentabilité.
Devant la diversité de ces risques et face à
l'opacité de l'industrie bancaire et aux dysfonctionnements mis en
évidence par la dernière crise financière, le
contrôle interne reste la pierre angulaire de la gouvernance bancaire. Il
semble logique que l'autorité de tutelle ait imposé aux
établissements de crédit la mise en place d'un système de
contrôle interne, ce qui est spécifique au secteur bancaire.
Cette obligation apparaît pour la première fois
dans le règlement 90-08 du comité de la réglementation
bancaire et financière en date du 25 juillet 1990
(1). Ce texte accorde au système de
contrôle interne trois grandes missions. Premièrement, ce dernier
est chargé de vérifier que les opérations,
procédures et l'organisation sont conformes avec les textes et lois en
vigueur. Deuxièmement, il doit également vérifier le
respect des limites de risques. Enfin, il s'assure de la qualité de
l'information comptable et financière. Ce texte n'impose pas une
organisation précise du contrôle interne mais se contente d'en
fixer les principes généraux.
Par la suite, pour faire face à l'apparition des
risques multiples et de plus en plus complexes, la Commission bancaire a
décidé de publier un nouveau règlement relatif au
contrôle interne. Le texte 97-02, du comité de la
réglementation bancaire et financière (2),
renforce les contraintes des établissements de crédit en
matière de contrôle interne et impose une plus grande rigueur de
la gestion des risques. De plus, il précise les rôles respectifs
de l'organe exécutif et de l'organe délibérant. Il incite
ouvertement l'organe délibérant à la création d'un
comité d'audit chargé d'effectuer un contrôle efficace.
La responsabilité de la mise en place d'une structure
de contrôle interne appropriée et efficace incombe aux
gestionnaires d'un organisme. Le responsable de tout organisme public doit
veiller à ce qu'une structure de contrôle interne
appropriée soit créée, examinée et adaptée
pour garder son efficacité. Il est crucial que tous les gestionnaires
fassent preuve d'un état d'esprit constructif et adoptent une attitude
de soutien. Tous les gestionnaires doivent être personnellement et
professionnellement intègres. Ils doivent maintenir un niveau de
compétence leur permettant de comprendre l'importance d'élaborer,
de mettre en oeuvre et de maintenir des contrôles internes efficaces.
1Mémoire présenté par : Franck
DARDENNE, Le Contrôle Interne des les établissements de
crédits, DESS «BANQUES & FINANCES», Université
Rêne Descartes, Faculté de Droit ,Paris V, Oct/Nov 2007; p10.
2 Ibid, p10.
Un système de contrôle interne efficace est une
composante essentielle de la gestion d'un établissement et constitue le
fondement d'un fonctionnement sûr et prudent d'une organisation bancaire.
Pour la Banque des Règlements Internationaux qui en a fixé les
principes clés en 1998, « un système de contrôle
interne efficace est une composante essentielle de la gestion d'un
établissement et constitue le fondement d'un fonctionnement sûr et
prudent d'une organisation bancaire » (1). Il
ne s'agit pas simplement d'une procédure ou d'une politique
appliquée à un moment donné, mais plutôt d'un
système qui doit fonctionner en continu à tous les niveaux de la
banque sous la responsabilité du conseil d'administration et de la
direction générale. Les objectifs sont notamment d'établir
une culture de contrôle des risques dans toutes les activités, de
se doter des instruments appropriés de reconnaissance et
d'évaluation des risques et d'établir une organisation interne
garantissant une séparation entre activités de contrôle et
tâches opérationnelles.
Pour en faire, les gestionnaires mettent en place une fonction
d'audit indépendante jouant un rôle essentiel dans la structure de
contrôle interne. Ils devraient fixer des objectifs à la fonction
d'audit et ne restreindre en aucune manière la capacité des
auditeurs de les réaliser. Pour assurer son indépendance, le chef
de cette section d'audit devrait dépendre directement du gestionnaire
qui dirige l'organisme.
L'Institut Français de l'Audit et du Contrôle
Internes l'IFACI définit la fonction d'audit interne comme : « une
activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et
contribue à créer de la valeur ajoutée »
(2).
Ainsi, l'audit interne se place comme un outil
stratégique du management des organisations qu'elles soient petites ou
grandes, publiques ou privées. C'est un concept composite et complexe.
Il est entouré de beaucoup de confusion, parce qu'on entend souvent par
l'audit le contrôle financier, alors que celui-ci peut s'étendre
à plusieurs domaines et spécialités plus larges que ceux
du contrôle financier tel que l'audit de fonctionnement, l'audit
stratégique, l'audit organisationnel, etc...
Donc, c'est le rôle des responsables de se doter des
moyens permettant d'en détecter les écarts et les erreurs et d'en
apprécier les projections dans l'avenir. Si dans les pays
développés l'utilisation des techniques d'audit interne bancaire
a pu réaliser des progrès appréciables, pour le cas des
pays en voie de développement est beaucoup plus loin et nécessite
encore plus d'efforts à déployer dans le domaine.
Objectif de la recherche
L'objectif de notre travail est d'étudier la relation
entre l'audit interne et le contrôle interne dans le secteur bancaire,
Pour ce faire nous prendrons le soin de traiter la problématique
suivante :
La problématique
Quel est le rôle de l'audit interne dans
l'amélioration du dispositif de contrôle interne, dans le secteur
bancaire ?
Sous cette problématique, nous tirons les sous-questions
suivantes : Les sous-questions
1. Comment définissent les différents
référentiels le contrôle interne ? Quels sont ses objectifs
fondamentaux et les conditions nécessaires à leur
réalisation ?
2. Quels sont les acteurs du contrôle interne ? et comment
procède une entité à la mise en place d'un dispositif de
contrôle interne lié à une activité donnée
?
3. De quoi est composée la boite à outil de
l'auditeur interne pour l'accomplissement de sa mission ?
4. L'auditeur interne a- t-il une démarche unique
précise à suivre, afin de pouvoir apprécier le
système de contrôle interne ?
5. Est-ce que la BNA, met en place un système de suivi du
dispositif de contrôle interne ?
Pour mener à bien notre travail, nous essayerons de
répondre à ces questions à travers les hypothèses
suivantes :
Les hypothèses
1. Le contrôle interne est une activité qui vise
à réaliser les objectifs d'une entité. Ces objectifs
correspondent aux objectifs généraux que désire atteindre
chaque entité: augmenter le chiffre d'affaire et diminuer les charges et
donc augmenter le bénéfice. La réalisation de ces
objectifs nécessite l'existence des moyens et ressources.
2. A- Les acteurs du contrôle interne
sont : personnel, conseil d'administration, les auditeurs internes....
B- Le processus de mise en place d'un
système de contrôle interne d'une activité donnée,
consiste à l'existence des moyens, des procédures et d'un
système d'information...etc.
3. L'auditeur interne dispose de plusieurs outils pour accomplir
sa mission : le questionnaire du contrôle interne, les entretiens, les
interviews, les observations....etc.
4. Oui, l'auditeur interne a une seule démarche à
suivre lors de sa mission.
5. Oui, le contrôle interne au niveau de la BNA est suivi
par la supervision de contrôle interne (SCI) qui a été
créée récemment.
Le plan de la recherche
Afin de cerner l'objet et le périmètre de notre
travail, nous avons adopté la démarche suivante :
Une première partie théorique contenant deux
chapitres :
Le premier chapitre sera consacré
à la présentation du contrôle interne, il est
subdivisé en trois sections qui traiteront : d'abord,
Généralités sur le contrôle interne, ensuite,
composantes du contrôle interne et enfin, les acteurs du contrôle
interne et les étapes de sa mise en oeuvre.
Le second exposera l'audit et le
contrôle internes bancaires. Il sera réparti en trois sections:
D'abord, la première section traitera, Généralité
sur l'audit interne, la deuxième traitera les outils et la conduite
d'une mission d'audit interne et la dernière section exposera la banque
et les risques bancaires.
La deuxième partie consacrée au volet pratique,
contient également deux chapitres :
Dans, le troisième chapitre intitulé de : «
Contrôle Interne Bancaire au niveau de la BNA » ; nous commencerons
la première section par la présentation de l'historique de la
banque nationale d'Algérie BNA. Ensuite, dans la deuxième section
nous allons essayer de présenter la démarche pratique pour
l'ouverture de domiciliation et du Credoc. Et enfin, nous passerons à la
troisième section qui sera consacrée pour les niveaux de
contrôle au sein de la BNA.
Le dernier chapitre présentera le cas
pratique de cette étude ; portant sur : « L'audit du cycle de
financement des opérations de commerce extérieur par
crédit documentaire (CREDOC) » ; au sein de la Banque Nationale
d'Algérie (BNA) : Cas Agence principale Hamiz 647. Ce chapitre est
scindé en trois sections représentant les trois phases
fondamentales d'une mission d'audit interne: Phase de préparation, phase
de réalisation et enfin phase de conclusion.
Méthodologie de la recherche
Concernant la méthodologie de notre travail il nous est
apparu judicieux d'utiliser les deux méthodes suivantes :
D'abord, dans la première partie théorique, nous
avons adopté la méthode descriptive, basée sur des
recherches de consultation d'ouvrages divers.
Dans la deuxième partie pratique, nous avons
adopté la méthode analytique (Echantillonnage), à partir
de données et d'informations obtenues lors du stage effectué au
niveau de la banque.
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