REMERCIEMENTS
Nous remercions le Seigneur Dieu Tout Puissant et
miséricordieux de nous avoir donné la vie et son assistance tout
au long de nos études.
Tout droit, nos remerciements se dirigent vers nos parents, et
précisément à mon père le Rév. MULONDWA
Richard, à l'Ir. Stany MAKANGILA et à ma mère
Françoise MPALA, qui ont consenti toute forme d'effort pour nous
instruire
De façon particulier, nous exprimons notre profonde
gratitude à l'Assistant Jacques TOMBOLA qui, malgré ses multiples
responsabilités et occupations, nous a accepté la direction de ce
travail; en général, nous remercions la faculté des
Sciences économiques et de gestion pour la formation dont elle nous a et
ne cesse de nous doter.
Que tous mes frères, notamment Hilaire MULONDWA, Samuel
MULONDWA, James KANTUSA et Roscam SAIDI et John MULENDA trouvent ici
l'expression de notre affection chaleureuse.
Que nos chers compagnons de lutte qui ont toujours
constitué une compangie agréable, une véritable famille
dans la joie comme dans les contraintes de notre vie trouvent ici une preuve de
notre attachement et un signe d'une solidarité que nous souhaitons plus
raffermie et concrétisée au second cycle et dans le vie de
demain.
ASSUMANI MULONDWA Pierre0. INTRODUCTION
0.1 PROBLÉMATIQUE
L'évolution de la science et l'apparition de nouvelles
techniques dans l'exploitation agricole a conduit l'homme à adopter un
nouveau comportement dans l'exercice de ses activités de production des
biens et services, dans la distribution et dans la consommation de ceux-ci. Ces
nouvelles techniques ont favorisé l'homme et ont simplifié les
activités de production pour ainsi accroître le rendement par
l'agrandissement du terrain des cultures, la diminution de la main d'oeuvre
trop importante susceptible de générer des charges plus
importantes à l'Entreprise, l'utilisation des produits chimiques
(engrais et autres) permettant une bonne croissance des plantes etc.
L'homme étant passé d'un régime de
production de subsistance à celle de production industrielle ne produit
donc plus ce qui sera consommé par lui-même mais la production de
celui-ci est faite pour être commercialisée sur le
marché.
En effet, la production est l'utilisation des ressources
humaines pour transformer des ressources matérielles et
financières en biens ou services. Cette activité, qui respecte
des normes de qualité, de temps et de coût, ajoute de la valeur au
produit. La fonction de production a pour mission de fabriquer des produits
correspondants aux besoins détectés par la fonction commerciale
dans une entreprise industrielle (ou de transformation). La révolution
industrielle a intercollé une série d'opérations devenues
à ces jours obligatoires pour l'entreprise entre l'achat et la vente.
Ces opérations portent sur l'achat des matières premières,
le stockage de celles-ci, leur transformation en produits finis ainsi que le
stockage de ces derniers et enfin leur vente.
Les entreprises en produisant les biens et services, poursuivent
une mission essentielle et des objectifs précis. La mission d'entreprise
est une phrase ou un paragraphe court qui sert à « communiquer la
raison d'être de son activité aux gens qui sont à
l'intérieur comme à l'extérieur de l'organisation ».
Elle permet donc à tous de savoir qui est l'entreprise, et donne les
valeurs clés de son état d'esprit. Le personnel de l'entreprise
peut quand à lui s'identifier aux valeurs qui transpirent de cette
mission et s'y référer pour la prise de décision. Elle
peut également stimuler les équipes internes par une formulation
enthousiaste et motivante.
Mais comment la rédiger? Certains conseillent de la
rédiger en concertation avec les forces vives de l'entreprise. Pour
nous, on pense qu'elle doit être écrite exclusivement par le
créateur, ou les associés fondateurs. La mission d'entreprise
doit transpirer les valeurs du ou des entrepreneurs qui ont créé
la société, elle doit être à leur image1(*). Néanmoins, pour
être pertinente, elle doit contenir certains éléments:
? Des informations sur le marché: entreprises?
Particuliers? Collectivité? International? Local?
? Une idée plus ou moins précise selon les cas des
produits et services proposés par l'entreprise;
? Un ou des éléments différenciateurs, la
spécificité de l'entreprise face à toutes les autres;
? Une idée des valeurs humaines au sein de
l'entreprise.
La mission de l'entreprise cherche à atteindre plusieurs
finalités. Les finalités d'une entreprise traduisent sa vocation,
sa raison d'être, les buts qu'elle s'est fixée dès sa
création, alors que les objectifs sont les buts chiffrés que la
firme cherche à remplir pour atteindre ses finalités. Une
entreprise peut avoir différentes finalités : exister et
survivre, se développer et se diversifier, assurer la
rémunération du capital et du travail, conserver son
indépendance et permettre au personnel de l'entreprise de
réaliser ses aspirations. Parmi tous les buts qu'elle peut poursuivre,
il en est qui nous paraissent essentiels la poursuite de l'activité, la
recherche de la pérennité, la recherche du profit.
En fait, l'entreprise ne poursuit pas un but unique mais presque
toujours plusieurs buts. Entre eux, une hiérarchie peut exister, elle
n'est pas toujours la même. Non seulement elle varie d'une entreprise
à l'autre, mais elle varie aussi dans la même entreprise en raison
des circonstances et des époques. L'un des premiers buts de
l'entreprise, résultant de la raison même de son existence, est le
service des clients, la satisfaction de leurs besoins. L'entreprise, c'est
aussi un centre d'activité professionnelle pour ceux qui en font partie.
C'est le lieu où ils peuvent exercer un métier qui leur apporte
des satisfactions, qui peut les passionner. C'est une part de leur vie,
quelquefois très importante. L'existence même de l'entreprise et
sa pérennité est pour eux des fins en soi, qu'il s'agisse des
dirigeants ou des autres membres du personnel.
Par ailleurs, les objectifs sont l'expression des
finalités d'entreprise. Un objectif est un résultat précis
à atteindre dans un délai déterminé. Il est
défini quantitativement et/ou qualitativement. La formulation d'un
objectif s'accompagne de la définition des moyens à mettre en
oeuvre. Une prévision est une indication de ce qui pourra être
l'activité future de l'entreprise compte tenu de son activité
passée. Elle résulte d'un calcul, elle matérialise
généralement une tendance. Alors qu'un objectif traduit une
volonté de modifier l'évolution naturelle, de l'entreprise et
doit être atteint, une prévision peut se réaliser. La
fixation d'objectifs incite l'entreprise à être plus dynamique,
plus volontaire, mieux organisée. Les résultats atteints doivent
être confronté aux objectifs visés : les écarts sont
mesurés et analysés de façon à mettre en oeuvre des
actions correctives.
Les objectifs de l'entreprise sont divers. Ils peuvent
être fixés à long ou à moyen terme
(c'est-à-dire à plus d'un an) ou à court terme (à
réaliser dans l'année). On peut les classer en objectifs de
rentabilité, de profit, de part de marché, de diversification, de
productivité, d'innovation, de qualité, de prestige, de formation
du personnel, etc. Les objectifs dépendent les uns des autres à
un triple point de vue en premier lieu, une harmonisation doit être
établie entre les différents objectifs de l'entreprise. Ainsi les
objectifs de production doivent correspondre aux objectifs de vente. L'objectif
de rentabilité doit être calculé de telle sorte qu'il
permette au moins de répondre aux besoins de financement, etc., tous les
objectifs sont ainsi en interrelation.
Cette mission ainsi que ces objectifs se heurtent cependant
à un certain nombre des problèmes comme par exemple celui portant
sur la difficulté encourue dans la fourniture du courant
électrique et qui focalise notre attention dans ce travail. En effet,
compte tenu de certaines difficultés que nous ignorons, on a pu
remarquer un dysfonctionnement dans la fourniture du courant électrique
de la part de la Société Nationale d'Electricité (SNEL).
Cette difficulté en fourniture du courant électrique affecte
toute la ville de Bukavu et les entreprises industrielles sont parmi les
institutions victimes car, une entreprise ne pouvant pas faire fonctionner les
machines sans électricité, se retrouve coincée dans
l'incapacité de parachever le processus de production. Il convient
déjà à ce niveau de remarquer qu'au sein d'une entreprise
disposant des plusieurs fonctions en son sein, lorsque le fonction principale
de celle-ci, la fonction production, rencontre des difficultés (qui
peuvent être de différente nature, mais considérons celui
que nous traitons dans ce travail), on constate donc une perturbation totale
dans toutes les autres fonctions de l'entreprise.
Ainsi, on voit par exemple la fonction approvisionnement qui
rencontre des sérieux problèmes avec les fournisseurs car, il
existe certains fournisseurs qui ont des contrats avec l'entreprise et dont
cette dernière ne pas rompre brusquement, soit que l'entreprise paye des
salaires aux agents sans avoir produit, sans avoir réuni les moyens pour
financer ces dépenses, si l'entreprise loue des locaux où elle
stocke les produits finis, où elle vend (magasin), il en résulte
que l'entreprise paye des frais de logement sans toute fois les avoir
utilisés. L'entreprise se retrouvera dans la phase de
désinvestissement ou de déclin.
L'entreprise peut mettre en oeuvre certaines mesures ou
stratégies en vue de résister à ce problème
énorme en instaurant par exemple des groupes électrogènes
pour relever la fourniture du courant faite par la SNEL mais cependant, il
convient de souligner que les coûts liés à cette source
d'énergie coûtent cher et vont peser davantage sur
l'investissement futur que peuvent s'offrir les propriétaires de
l'entreprise dans les conditions normales de production.
En résumé, la réalisation de ces exigences
requiert un caractère contradictoire, il sera difficile pour
l'entreprise d'aboutir à parfait résultat (un pain de bonne
qualité) et diminuer le coût de production (achat matières
premières, frais d'exploitation, fourniture d'eau et
d'électricité etc.)2(*)
Pour remédier à ce problème important
lié à l'irrégularité dans la fourniture du courant
électrique au sein de la boulangerie La Providence, nous tenterons de
répondre à ces 2 questions essentielles:
1. Quelles sont les mesures mises en place par la Boulangerie La
Providence pour produire du pain en cas d'irrégularité da
fourniture du courant électrique?
2. Quel est l'impact des coupures du courant sur la production
au sein de cette boulangerie?
0.2 HYPOTHÈSES DE TRAVAIL
Par hypothèse il faut entendre, la formule d'une
supposition lié à un phénomène donné dont on
veut se proposer de vérifier si elle est pertinente ou non à
travers la mise en oeuvre de diverses méthodes de recherche.3(*) C'est dans ce sens que dans le
cas de notre travail nous proposons les hypothèses suivantes par rapport
à la problématique ci-haut décrite.
En effet, on constate l'irrégularité de la
fourniture du courant électrique pendant les heures de la journée
dans la plupart des quartiers de la ville de Bukavu, on constate alors que le
courant est fournit dans la majorité des cas pendant la nuit. Si les
dirigeants de la boulangerie La Providence se seraient proposé de
produire les pains pendant la nuit comme le courant serait là,
l'entreprise pourrait augmenter la chance de disposer des produits au matin et
pourrait, pour ce faire, donner tout son temps pendant la journée pour
vendre ces derniers.
Pour appuyer cette production qui pourrait être faite
pendant les heures de la nuit suite à cette instable fourniture du
courant électrique pendant les heures de la journée comme dit
précédemment, les dirigeants de la boulangerie auraient donc le
choix sur le nombre de temps à utiliser des groupes
électrogènes, mais si cette source d'énergie est
utilisée, l'entreprise pourrait accorder plus d'attention sur la
qualité du pain pour qu'elle puisse attirer les clients et ainsi
beaucoup vendre; ceci faciliterait l'entrepreneur de disposer des
liquidités qui pourront entre en oeuvre dans le prochain cycle de
production et cela de manière toujours plus rapide.
Il y a à constaté vivement la manière dont
les ventes se font dans la plus part de nos boulangeries à Bukavu. Les
clients arrivent au magasin d'une boulangerie à des heures trop
matinales pour avoir la chance d'être servi. Nous estimons donc que le
manque du courant électrique serait une des causes de l'insuffisante
quantité observée dans la production du pain au sein des nos
boulangerie locales et précisément la Boulangerie La
Providence.
0.3 CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Notre choix vis à vis de ce problème porte sur
l'observation que nous avons faite dans l'attitude qu'affichent les
opérateurs oeuvrant dans ce domaine dans la Ville de Bukavu. On remarque
que d'habitude un commerçant détaillant du pain se
réveille le plus souvent vers 4 heures du matin voir 5 heures pour
pouvoir se placer dans le fil d'attente selon l'ordre d'arrivé pour
être servi à la boulangerie. Arrivé à 6 heures,
toute la quantité produite est terminée et vendue aux premiers
clients. Notre travail cherchera donc à savoir la cause principale de
cet phénomène en y proposant quelques pistes de solution.
0.4 OBJECTIF DU TRAVAIL
La création des entreprises industrielles dans le pays
possède une double importance à ne pas négliger.
Premièrement, le marché de l'emploi est un marché
très compétitif. Cela exige donc aux candidats une formation et
une compétence adéquate pour maximiser la chance de se faire
embaucher. Mais signalons par là que la cause principale du manque
d'emploi est liée à la quasi inexistence des entreprises
demandeuses d'emploi par rapport à l'offre de celui-ci; cela implique
qu'il y ait un nombre important des chômeurs. Pour cela, l'Etat aurait
mieux fait de mettre en place des mécanismes qui puissent conduire aux
tierces personnes ayant des moyens de financer les activités
industrielles pour que les entreprises soient créées et faciliter
l'emploi aux personnes.
Deuxièmement, dans le calcul du PIB (Produit
Intérieur Brut), les entreprises de transformation détiennent une
place considérable non seulement celle d'être
agrégées comme unité constituante mais également
les entreprises industrielles facilitent les échanges internationales
par les exportations des produits finis ou semi-finis.
En effet, pour parvenir à ces résultats, les
entreprises modernes ont besoin d'électricité en permanence pour
l'accomplissement de leur de leur tâche essentielle qui est la
transformation des matières premières en produits finis (la
fabrication des pains).
De ce qui précède, le présent travail
apportera si pas une solution totale aux problèmes liés à
la fourniture du courant électrique dans une entreprise de
transformation mais au moins une aide pour celui qui aura lu ce présent
travail sur les mesures adéquates qu'il faudra mettre en place pour que
son entreprise puisse garder son équilibre et une place concurrentielle
face aux entreprises adversaires même en cas du problème
sérieux constituant l'objet de notre étude.
Signalons enfin que le présent travail dans le cadre de
notre formation scientifique en tant qu'économiste facilitera la
communauté scientifique à pouvoir identifier les problèmes
similaires à celui que nous tentons de résoudre ici pour y
trouver des solutions dans un court délais soient de même nature
que nous soit plus meilleures par rapport à ce qui constitue le
problème de leur situation.
0.4 MÉTHODOLOGIE
Le concept méthodologie se rapporte aux
méthodes de recherche ainsi qu'aux techniques permettant d'arriver
à certains objectifs au sein d'une science ou une étude. La
méthodologie est donc tout un ensemble des méthodes et techniques
régissant une recherche scientifique ou dans une
exposition doctrinale, elle étudie la réalité sociale dans
le but de trouver la véritable explication des faits sociaux par la
biais des techniques mises en application.4(*)
Ainsi, dans le cadre de notre étude,
notre méthodologie s'articule autour de deux volets:
«Méthodes et Techniques».
A. MÉTHODES
La méthode est la voie intellectuelle à suivre.
Elle est pour PINTO et GRAWTZ, l'ensemble des opérations intellectuelles
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit et qu'elle vérifie.5(*) C'est donc la façon
d'accéder à la connaissance, un ensemble des canons guidant ou
devant guider le processus de production des connaissances scientifiques, que
ce soit des observations, des expériences, des raisonnements, ou des
calculs théoriques.
Dans le cadre de notre étude, voici quelques
méthodes qui vont nous aider à expliquer et à
interpréter les données que nous auront récoltées
sur le terrain:
1. La méthode Systémique
Cette méthode est sous tendue par le concept de
système lequel a pour fondement l'interdépendance des parties par
rapport au tout. La notion de système est utilisée pour mettre
l'accent sur la cohérence relative de l'ensemble
considéré.6(*)
Donc cette méthode nous permettra de mesurer l'interrelation entre
différentes unités de la boulangerie La Providence dans
l'accomplissement de sa mission.
2. La méthode Projective
Elle est celle qui considère la société
comme un système d'acteurs collectifs ou individuels dont les projets et
stratégies, plus ou moins consciemment élaborés ainsi que
les aspirations et les motivations suscitent les événements,
impriment une orientation à l'évolution.7(*) Cette méthode nous aidera
à rendre compte de la conception de la vision, de l'image que se font
les acteurs de la situation à laquelle ils sont confrontés (le
sujet même de notre étude) et les stratégies qu'ils
adoptent pour y faire face.
B. TECHNIQUES
Les techniques dans les sciences sociales sont définies
comme des outils de recolle des données. C'est ainsi que dans notre
travail nous avions eu besoins des techniques suivantes pour récolter
les données:
1. L'observation libre
Cette technique nous a permis d'observer librement de
l'extérieur à l'intérieur tout ce qui nous a
intéressé dans le cadre de notre étude. Nous avions
été témoin d'une situation réelle liée
à la manière dont se fait la vente des pains à Bukavu, de
cette observation nous pouvons déjà dira que les revendeurs
détaillants des pains souffrent d'une difficulté dans l'achat de
leur marchandise.
Ensuite, nous nous sommes rendu compte de la non permanence du
courant électrique qui pourrait être une des causes de ces
difficultés que nous venons d'expliquer.
2. L'entretien semi-directif
Cette technique consiste à formuler un guide d'entretien
sur base duquel l'interlocuteur nous répond avec une petite marge de
liberté de s'exprimer pour nous permettre de mieux appréhender
l'essentiel de son discours.
3. La technique de documentation
Cette méthode consiste à gérer
l'information présentée sur des supports matériels ou
électroniques et à analyser les contenus de documents de toutes
sortes. Elle nous a donc permis d'acquérir des connaissances
déjà explorées par d'autres personnes auparavant et cela
en rapport avec le phénomène de délestage, sujet
même de notre travail.
O.5 DÉLIMITATION DU SUJET
La présente étude s'arrêtera sur l'aspect de
la fourniture du courant électrique au sein de la boulangerie La
Providence et son impact dans la production du pain de Janvier 2011 à
Mars 2012.
0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction générale et la conclusion,
ce travail portera sur trois chapitre; le premier sera axé sur les
Considération Générales. Le deuxième
chapitre quant à lui portera sur les Mesures prises par la
boulangerie La Providence en cas de délestage et le
troisième chapitre traitera de l'Impact des coupures du courant
électrique sur la production de la boulangerie la Providence.
0.7 ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question consiste à examiner les
résultats des recherches antérieures, toutes les connaissances
accumulées par d'autres chercheurs sur un phénomène
donné8(*). Ainsi,
plusieurs chercheurs ont abordé ce thème d'étude sous
divers aspects. A ce sujet, nous avons retenu le travail de:
1. Aline SANDUKU NSIMIRE: qui a travaillé sur
«La commercialisation de l'énergie électrique
par la SNEL/Bukavu: Problèmes et Perspectives», pose
les problèmes encourus par la SNEL pour la fourniture du courant
électrique en ces termes: Comment dans son processus, la SNEL peut
arriver à un décret de solution pour briser le cycle infernal
dans lequel elle semble être enfermé? A quel point le
système marketing de la SNEL pourrait-être la cause de cette
situation.
Cet auteur suppose que les difficultés financiers de la
SNEL/Bukavu serraient principalement imputables à la mauvaise politique
de distribution, de tarification, de promotion, ainsi qu'à sa
stratégie administrative. Par la suite ajoute-elle, une meilleure
coordination par l'autorité du tutelle devrait lui permettre de mieux
gérer les clients et les sources des devises par l'acquisition ou
l'entretien de l'équipement.
Elle est arrivé au résultat stipulé comme
suit: Quand nous comparons la demande de l'énergie faite par les
consommateurs auprès de la SNEL/Bukavu n'est pas à même se
satisfaire entièrement cette demande, il y a donc un défit du
côté de l'offre en égard aux besoins en énergie
électrique.
2. FATAKI BOLINGO: dont le sujet porte sur
«Etude de la formation des prix du pain par les Boulangeries
de Bukavu» pose le problème de la fixation des prix
par les boulangeries de la ville de Bukavu, il veut savoir comment les
propriétaires des boulangeries parviennent-ils à
déterminer un prix de vente qui garantisse la rentabilité
à court terme et qu'est-ce qui influence l'orientation de leur politique
des prix.
D'après lui, les prix se forment en fonction des
coûts de production et de la marge brute dont l'évolution devrait
suivre celles des composantes, notamment le niveau général des
prix (inflation) et celle des facteurs de production et des facteurs
d'anticipation.
Il aboutit au résultat selon lequel le prix auquel
s'effectue l'échange n'est pas le fait du hasard, mais il est le fruit
d'une succession d'étapes qui respectent un ordre chronologique e
séquentiel défini. Et le prix final vient en ligne droite de la
structure des coûts. D'où ce sont les coûts qui constituent
le principal déterminant.
3. NANOU KARUMB: Cet auteur, dans le cadre de son
travail de fin de cycle dont le sujet porte sur «Production et
Commercialisation du pain à Bukavu», cherche à
comprendre le dynamisme de ce sous-secteur dans la ville de Bukavu: Evolution
de la production et donc de la demande et l'approvisionnement en
matières premières. Selon lui le marché du pain est
dynamique vu l'attrait caractéristique apparent dont il
bénéficie de la part d'une population de plus en plus
grandissante.
Il est aboutit au résultat selon lequel la production du
pain suit une évolution chronologique et donc c'est une production qui
croît au fil du des années.
CHAPITRE PREMIER: CONSIDÉRATIONS
GÉNÉRALES
I.1 NOTIONS
Le besoin alimentaire est un des besoins impératifs dont
l'homme fait face. Il exige l'homme à travailler en permanence en vue de
la création du produit qu'il pourra décider de consommer ou pas.
Cependant l'homme ne consomme pas un même produit tous les jours dans son
cycle de vie, d'où l'importance de l'échange.
L'entreprise est un système organisationnel qui a pour
objectif de produire des biens et des services destinés à
satisfaire les besoins des consommateurs et par la même occasion, d'en
tirer un maximum de bénéfice. La fonction de production est
l'activité de transformation des flux de matières
premières et d'informations en produits finis, grâce à la
combinaison de facteurs de production que sont les machines et les hommes.
Rappelons donc, que ces biens, produits ou services sont destinés
à être vendus sur un marché. On entend ici par
«marché» un lieu de rencontre entre l'offre et la demande.
Dans le souci d'une meilleure rentabilité et dans le but d'assurer sa
croissance, une entreprise doit pouvoir répondre à des questions
relatives à sa production à savoir : quoi produire, en quelle
quantité, dans quel délai, à quel coût?...
Voilà un certain nombre de questions auxquelles il faudra apporter des
réponses. Ainsi, la fonction de production est particulièrement
difficile à concevoir car elle fait intervenir plusieurs autres
paramètres tels que les stocks, la réduction des cycles de
conception, de distribution... tout en s'adaptant au mieux à la demande.
Cependant, quel est le rôle de la fonction de production dans
l'entreprise? La principale mission de la fonction de production dans
l'entreprise est de gérer les différents flux internes ou
externes. Il peut ainsi s'agir de la direction financière avec des
informations concernant les ressources à utiliser ou les besoins
d'investissement ; de la fonction commerciale avec les données sur les
besoins des consommateurs... ou, de la direction générale avec
les différents objectifs à atteindre. Aussi, le système de
production étant complexe, il serait judicieux pour chaque entreprise de
le classer en fonction de son secteur d'activité, de sa dimension, de
ses contraintes... Il revient de ce fait, à considérer, selon
leur typologie, quatre groupes de production. Il s'agit:
- Dans un premier temps de la classification selon la
relation avec les clients : ici, l'entreprise devra adopter la
méthode de la «production sur stock» en fonction des
prévisions ou, la méthode de la «production sur
commande» en fonction de la demande.
- Ensuite, vient la classification selon les processus
techniques : dans ce cas, il s'agira soit de la «production
continue» où la production ne peut être interrompue ou alors,
de la «production discontinue» où les étapes de la
production se succèdent.
- Dans un troisième temps, la classification selon la
quantité produite : le choix sera effectué entre la
«production unitaire» et la «production de grands lots».
- Et enfin, la dernière sera la classification selon
les relations entre les produits et le processus industriel.
Voilà, donc, un bref aperçu de la
définition, du rôle, de la typologie, en un mot, de la fonction de
production dans une Entreprise.
La production du pain au sein de la boulangerie la providence
suit le même processus ci-haut cité et celle-ci est la mise en
application de divers éléments (produits agricoles, chimiques,
l'eau et l'électricité, ressources humaines, etc.) en vue de
l'obtention du produit que nous appelons le pain.
Un pain comme nous aurons à donner des plus amples
détails dans les lignes qui suivent, est un produit riche en vitamines
et en protéines. C'est un produit fortement commercialisable à
cause de l'importance accordée à celui-ci et vue sa constitution.
D'où la production ainsi que la commercialisation du dit produit qui,
combine deux secteurs d'activités économiques notamment le
secteur secondaire qui porte sur la production industrielle et le secteur
tertiaire qui est constitué par l'ensemble des activités
économiques appelées services ainsi que le commerce dans
lesquelles nous pouvons inclure la commercialisation des pains, n'est pas une
activité à prendre à la légère et où
il est digne d'exhorter les détenteurs des moyens de financement d'y
investir.
I.2 CADRE CONCEPTUEL OU DÉFINITIONS DES
CONCEPTS
Dans cette section il sera question de développer
quelques notions ou termes clés inclus dans notre travail afin de
permettre à nos lecteurs de mieux comprendre ou mieux saisir le
débat conceptuel dont il sera question tout au long de notre travail.
Ainsi les termes comme: Production, Demande,
Pain, Stratégie,
Échange, Délestage et Dahoulage nous aideront
à mieux comprendre la suite du travail.
1. Production
La production peut-être définie comme étant
une activité socialement organisée consistant à
créer des biens et services s'échangeant habituellement sur le
marché et/ou obtenu à partir des facteurs de production
s'échangeant sur le marché1(*).
En économie, la production est l'activité qui
apporte de la valeur ajoutée par la réalisation de biens et de
services. Elle consiste à transformer des facteurs de production
(matières premières, produits intermédiaires, main
d'oeuvre, énergie...) en nouveaux produits. La production est obtenue
par la combinaison de facteurs matériels et de facteurs humains
(facteurs de production) débouchant sur une offre de biens ou de
services.
En effet, il existe plusieurs types de production et qui sont
regroupés par rapports à différents critères qui
sont pris en considération. Ainsi nous avons:
? Selon le critère «Quantité
fabriquée»: on peut distinguer:
- La production unitaire : il s'agit de la fabrication
d'un produit unique. Il est
rare de constater la fabrication double du même produit. Ce
type de production fait toujours l'objet d'un grand projet. Et une fois le
produit obtenu, il reçoit un nom de baptême individuel. Le type de
production unitaire est rencontré par exemple dans un chantier naval
(chaque navire fabriqué est unique), dans les entreprises de
génie civil (construction d'un pont)...
- La production en séries : à l'inverse de
la production unitaire, la production
en série est la fabrication d'un produit à la
chaîne et en quantités élevées. En fonction de la
taille du marché, on distingue la production en petite série et
la production en grande série.
On parle de production en petite série lorsque la
fabrication du produit est limitée dans le temps ou destiné
à un usage restreint (Ex : matériel scientifique). A cour terme,
ce dernier est remplacé par un produit plus performant ou proposant
simplement des options plus adaptées aux besoins des consommateurs.
La production en grande série est quant à elle le
fait d'un vaste marché de consommation ; généralement
caractérisé par une demande très élevée. Ex
: la production de téléphones portables.
? Selon le critère
«structure du
produit»: on peut distinguer:
- La production dite convergente : on parle de
production convergente lorsque
la fabrication du produit fini demande l'utilisation d'un nombre
très élevé de composants. Il ne s'agit pas de la
quantité, mais plutôt du nombre de références
distinctes utilisées ; une référence représentant
un composant différent. : Ex : La production d'un avion
- La production dite divergente : la production est dite
divergente lorsqu'à
partir d'une seule matière ou d'un nombre peu
élevé de composants, on obtient au bout de la chaine de
production un nombre très varié de produis finis (Peu de
composants ou matières premières pour plusieurs différents
produits finis).
- La production dite rectiligne : Il y a un écart
peu important entre le nombre de matières premières et le nombre
de produits finis obtenus : plusieurs matières pour plusieurs produits
.
? Selon le critère
«exigences de la
clientèle»: on peut distinguer:
- La production sur stock : génératrice de
forts investissements (coûts des
entrepôts et magasin) et d'immobilisations
financières élevées (coûts de gestion des stocks) la
production sur stock se fait obligatoirement lorsque le stockage est une
étape indispensable à la fabrication du produit fini (EX :
Maturation du vin). Un autre cas est celui des systèmes de production
pour lesquels la conservation des matières premières est presque
impossible. Aussitôt qu'elles sont disponibles, la production est
lancée et les produits obtenus sont stockés.
En général, les entreprises de transformation des
produits agricoles (ex : fabrication de jus naturels) adoptent cette forme de
production. La transformation des matières est lancée
aussitôt que les récoltes sont disponibles. Pour le cas des
matières non périssables, les industries appliquent la production
sur stock lorsque les délais de production et de distribution sont
largement supérieurs au délai de livraison accepté par la
clientèle.
- La production juste à temps, son objectif
principal est de supprimer toute
activité de stockage sur l'ensemble de la chaîne de
production/distribution ( politique du zéro stock). La production juste
à temps résulte généralement d'un accord entre deux
partenaires dans une relation fournisseur/client. Ce qui suppose que les
quantités de consommation sont évaluées par avance. Les
cadences de livraison sont alors planifiées dans un calendrier et
transmises au fournisseur/fabricant dans un document appelé programme de
livraison. La production juste à temps exige une maîtrise des
délais de fabrication et distribution. Un tel accord pour les
partenaires nécessite parfois la mise sur pieds de système
manuels ou informatiques d'échange de données.
- La production sur commande : C'est un type de
production dans lequel
l'achat des matières
premières/composants/consommables et la fabrication du produit sont
déclenchés à la réception d'une commande ferme des
entités ou postes de travail situés en aval.
La production sur commande procure un avantage à
chacune des parties. Pour le fournisseur/fabricant, les risques financiers et
commerciaux sont moindres, voire inexistants car sauf défaut de
fabrication ou de non respect d'une clause du contrat d'achat (source de
pénalités), la vente du produit fini est certaine. Le client
quant à lui a la possibilité d'individualiser le produit en
ajoutant ou en retranchant des options qui lui sont propres. Ce dernier accepte
cependant de supporter les longs délais de fabrication et de livraison
proposés par le fabricant.
D'un point de vue commercial, la production sur commande est
à l'origine pilotée par les entités de stockage (magasin
intermédiaires, magasins de ventes) situés en aval de la
chaîne logistique. Ces dernières se fixent des seuils de stocks
minimums, qui, lorsqu'ils sont atteints déclenchent le
réapprovisionnement et donc la fabrication des produits. Cette forme
d'organisation lorsqu'elle s'étend aux magasins tiers de vente, est
connue sous le terme « GPA - gestion partagée des
approvisionnements ».
? Selon le critère «processus
de production»:
- La production continue : il s'agit de la fabrication
régulière de produits finis
par une industrie. Ex : la fabrication du savon, la fabrication
des produits alimentaires. La même unité de production offre ses
produits finis tout au long des années, aussi longtemps qu'elle existe.
- La production discontinue : c'est la fabrication de
produits finis par lots homogènes. On rencontre ce type de production
dans les industries qui offrent différents produits finis, cependant
fabriquées dans une chaîne de production unique. Tous ne pouvant
être fabriqués simultanément, on lance à tour de
rôle une fabrication par lot suivie du stockage. Le cycle de production
dans un tel cas peut avoir la configuration suivante : durant les deux premiers
jours de chaque semaine, on réalise la fabrication du produit A. Le
troisième et le quatrième jour, les outils de travail et les
machines sont nettoyés, réglés puis on lance la
fabrication du produit B et ainsi de suite.
- La production dite de « processus » : elle
est plus présente dans le secteur primaire. Notamment, la transformation
sans interruption de matières premières. Dans un système
de type processus, le flux de matière est ininterrompue de l'extraction,
en passant par la transformation, jusqu'à la distribution chez le
consommateur final. Les phases d'extraction, de production et de transport sont
directement reliées et ne nécessitent parfois pas un stockage.
C'est le cas par exemple de la production de l'énergie
électrique.
En bref, cette liste des critères n'est pas exhaustive,
il en existe d'autres critères pouvant toujours aller même
à différencier les types de production en tenant compte des
ateliers de production, la nature des flux etc.
2. Stratégie
C'est l'élaboration d'une politique, définie en
fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des
opportunités, dans d'autres domaines que celui de la défense,
notamment dans les activités économiques (stratégie
d'entreprise, stratégie commerciale, industrielle, financière,
etc.).2(*)
La stratégie consiste donc à la définition
d'actions cohérentes intervenant selon une logique séquentielle
pour réaliser ou pour atteindre un ou des objectifs. Elle se traduit
ensuite, au niveau opérationnel en plans d'actions par domaines et par
périodes, y compris éventuellement des plans alternatifs
utilisables en cas d'événements changeant fortement la
situation.
Une autre source nous définit la stratégie comme
étant un ensemble de décisions d'actions et d'opérations
prises afin d'aboutir à la réalisation des objectifs
assignés. Néanmoins, ces actions et opérations
nécessitent une allocation de ressources et un engagement de la part de
l'entreprise sur le long terme.
Les ressources allouées peuvent être humaines,
technologiques, industrielles, commerciales ou financière. Cependant,
les ressources financières possèdent une caractéristique
qui leur est propre, elles permettent l'acquisition des autres ressources. Il
est donc évident que la capacité de financement et d'endettement
d'une entreprise lui permet d'avoir une plus grande latitude
stratégique.
3. Demande
La fabrication des produits et leur distribution dans un
marché est toujours justifiée au départ par l'existante
d'un besoin. La nature des besoins, le pouvoir d'achat et la fréquence
des commandes des consommateurs influencent directement en amont,
l'organisation structurelle des entreprises industrielles. Notamment, le choix
du processus de production, la définition de la taille des unités
de fabrication et la gestion des implantations. Avant de nous lancer dans la
présentation de ces derniers, consacrons quelques instants à
l'analyse des types de demandes.
Le système de gestion de la production distingue deux
principaux types de demandes : la demande
dépendante et la demande
indépendante.
? La demande dépendante
La demande dépendante regroupe l'ensemble des besoins
internes émis par les unités de l'organisation industrielle ou
commerciale (divisions, usines, ateliers de fabrication, ateliers d'assemblage,
entrepôts de stockage intermédiaire). Il s'agit des besoins en
composants ou en consommables entrant dans la fabrication du produit fini. Ces
besoins sont sous le contrôle de l'entreprise. La quantité de
produit finis à fabriquer étant définie au départ,
les besoins dépendants sont calculé avec exactitude à
l'inverse des besoins indépendants qui ne peuvent qu'être
prévus.
? La demande indépendante
La demande indépendante est le besoin émis par un
client extérieur à l'organisation industrielle ou commerciale. On
parle de besoins indépendants car ces derniers sont situés hors
du champ de contrôle de l'entreprise. Ils ne peuvent pas être
réellement maîtrisés. Cependant, grâce à des
outils de prévision des consommations, chaque industrie s'efforce de les
évaluer en réduisant au minimum possible les marges d'erreur. La
demande indépendante constitue l'élément de base utile au
calcul des besoins dans toute la chaîne de fabrication et à la
définition du plan industriel et commercial.
Dans une optique économique, la demande est donc la
quantité d'un produit ou service qui est demandée par les
individus à un niveau de prix donné. Le niveau de la demande
évolue théoriquement de façon inverse au prix (sauf bien
particulier).
C'est une donnée qui, pour une entreprise, exprime la
nature et l'importance des besoins solvables et représente la
quantité des biens ou services qu'un groupe d'agent désire
acquérir de l'entreprise. Cela aide le producteur et les distributeurs
à organiser la quantité ainsi que la qualité de leur
processus.
La vision marketing ou commerciale de la demande est souvent un
peu plus statique et désigne la quantité souhaitée ou
consommée sur le marché d'un produit ou service sans toujours
prendre en compte l'équilibre économique lié à la
définition économique de la demande.
4. Le pain
Le pain est un produit résultant de la cuisson d'une
pâte obtenu par pétrissage d'un mélange composé de
farine de blé, d'eau et soumis à la fermentation du levure.
Les livres sacrés des Hébreux donnent des
indications sur la façon de préparer le pain dans
l'Antiquité : Sarah prépare du pain pour Abraham en posant sur
l'âtre un morceau de pâte aplatie, le couvre de cendres et l'y
laisse jusqu'à ce qu'il soit cuit. On pouvait également poser la
pâte sur un gril ou dans une poêle. Le pain, étant plat
comme une galette, pouvait être morcelé avec les mains et c'est
delà que vient l'expression « rompre le pain ». L'usage du
four et du fourneau est postérieur. Il n'apparaît chez les Romains
que sous Tarquin le Superbe et d'abord dans les meuneries. À la maison,
le pain est cuit dans l'âtre ou entre deux plaques de terre ou de fer,
recouvertes de cendres3(*).
5. Échange
Ce qui a un prix peut être remplacé par un
équivalent, ainsi l'échange désigne une convention par
laquelle deux propriétaires se cèdent respectivement un bien
contre un autre bien ou un bien contre l'équivalent de celui-ci
représenté par la monnaie.
5. Délestage
Dans un réseau électrique, le délestage
consiste à arrêter volontairement l'approvisionnement d'un ou de
plusieurs consommateurs pour rétablir rapidement l'équilibre
entre la production et la consommation du réseau. Il s'agit d'une mesure
de sauvegarde destinée à éviter les risques d'effondrement
en tension ou en fréquence qui pourraient entraîner la coupure de
la totalité d'un réseau ou un sous-réseau.4(*)
Cependant A. MERLIN et Jean-Pierre DESBROSSES proposent une
classification des délestages regroupant 4 types de délestages
à savoir:
? Délestage sur ordre, en fonction des heures de
pointe de consommation;
? Délestage sur comptage de l'énergie, en
mesurant la moyenne de la puissance consommée en 10 secondes
comparée à la puissance souscrite (tarif vert);
? Délestage sur seuil de puissance et /ou de
courant: dès qu'un seuil est dépassé, un relais de
délestage coupe les départs non prioritaires;
? Délestage sur seuil de fréquence.
Il convient par ailleurs de préciser qu'en Afrique, il
existe d'autres raisons conduisant au délestage pour certaines
consommations, la corruption en est une des plus importantes.
6. Dahoulage
Le Dahoulage est défini comme étant un
accès frauduleux soit par achat de l'électricité à
des revendeurs, soit par gangstérisme.5(*) Il faut rappeler ici que le dahoulage est un
indicateur de l'écocitoyenneté. Lutter contre le dahoulage, c'est
donc en d'autres termes contribuer à cette
écocitoyenneté.
I.3 PRÉSENTATION DE LA BOULANGERIE LA
PROVIDENCE
I.3.1 DÉNOMINATION ET LOCALISATION
La boulangerie la providence est une branche d'activités
des établissements la providence qui est une PME (Petite et Moyenne
Entreprise) de Monsieur MASONGA RUTANGIRA. Elle est située dans la
Commune d'Ibanda, dans le Quartier Nyalukemba précisément
à Muhumba non loin du marché de Nguba où elle fait la
production.
Elle dispose d'un bâtiment à Nyawera qui lui sert
pour la commercialisation du pain ainsi que des médicaments faisant
partie des activités des établissements La Providence.
Avant d'investir dans le domaine de production de pain, Monsieur
MASONGA plaçait un grand nombre de ses investissements dans la vente des
produits pharmaceutiques (depuis 1989). Suite à l'arrivée massive
des organisations internationales s'occupant de la santé publique et
distribuant gratuitement des médicaments, la vente de ces derniers est
devenue quasi non rentable. Ayant constaté l'émergence dans le
domaine du pain, l'entrepreneur a saisi cette opportunité pour y
investir.
1.3.2 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
1. Organigramme
L'organisation de la boulangerie la providence se
présente par l'organigramme suivant: (En Annexe)
2. Fonctionnement de la boulangerie La providence
A. Le Président Directeur Général de
l'établissement
Il s'occupe de la politique générale de
l'entreprise, coordonne toutes les activités et prend toutes les
décisions.
B. Le Directeur Gérant
Le Gérant fait l'intérim du Président
Directeur Général en son absence. Il s'occupe également de
l'approvisionnement.
C. Le Secrétaire:
Il s'occupe de la réception et de l'analyse des rapports
et des courriers à transmettre à la direction, il a donc le
rôle de faire le traitement des documents et de la correspondance.
D. Le Service Comptable
Il joue le rôle de chef du personnel, c'est-à-dire
tout ce qui se rapporte aux droits et obligations des travailleurs entre dans
ses attributions et il s'occupe également de l'enregistrement de toutes
les opérations liées à l'approvisionnement, à la
vente etc.
E. Le Service Production
Ce service est dirigé par un Chef de Production qui a
pour rôle la fabrication du pain. Il fait un rapport après chaque
production qu'il soumet au Service Comptable. Ce Service a pour Siège
dans le quartier Nyalukemba Sis Avenue Muhumba dans la Commune d'Ibanda.
F. Le Service de vente
Ce service n'est pas un service unique pour la vente de pain
mais également pour la vente de des médicaments. Les recettes
journalières sont présentées à la caisse centrale,
ce qui permet au comptable de les mentionner dans le livre de caisse.
I.3.3 RESSOURCES DE LA BOULANGERIE LA PROVIDENCE
1. Ressources financières
Les ressources financières de la boulangerie La
Providence proviennent de la vente de pain, c'est-à-dire après
avoir investi dans ce domaine, le propriétaire emploi ces mêmes
ressources pour les dépenses de l'entreprise en gardant une part de la
valeur ajoutée pour d'autres futurs investissements.
2. Ressources humaines
L'utilisation de la main d'oeuvre varie selon que les besoins de
consommation se présentent sur le terrain. Au début lorsque le
produit n'était pas encore bien connu et apprécié sur le
marché (compte tenu des habitudes alimentaires des populations), une
seule équipe constituée de 7 boulangers, 4 aides et un chef
d'équipe était employée dans la boulangerie. Au fur et
à mesure que le produit devenait intéressant sur le
marché, la demande devenant de plus en plus élevée, c'est
alors que la maison avait senti l'importance d'augmenter son personnel et
diversifier le matériel de production.
Le personnel augmenta jusqu`à atteindre 34 personnes
travaillant dans l'usine dont 14 boulangers, 8 aides boulangers, 2 chefs
d'équipe, 1 surveillant de production, 4 chargeurs, 1 commis caisse, 1
chef se dépôt matières premières, 1 chargé
des relations extérieures 1 chargé de distribution et un
Gérant.
Les PME sont la source quasi principale d'emploi dans la ville
de Bukavu. C'est pour ce faire que les établissements La Providence
détient actuellement en son sein pour le domaine de production du pain,
50 personnes travaillant certaines (25 personnes) la journée et d'autres
la nuit en vue d'avoir le produit toujours disponible pour satisfaire sa
clientèle et détenir une place importante par rapport aux autres
boulangeries concurrentes.
3. Ressources matérielles
Comme pour toute unité de production, l'entreprise
dispose des locaux où elle exécute différentes
activités liées à la production. À part ces locaux,
l'entreprise possède:
- 2 fours électriques comportant 5 chambres et d'une
capacité de 290 pain carrés de 500 g. Soient 2 sacs de farine de
froment par cuisson.
- 1 fours à bois servant de secours en cas de coupure
inattendue du courant électrique. Signalons ici que, ce four est
actuellement utilisé uniquement pour la cuisson des pains appelés
«Sandwich».
- 3 pétrins électriques dont deux de 200 Kg et un
de 100 Kg.
- Une coupe de pâte mécanique de 3 Kg de pâte
pour le «Pistolet» et de pâte pour les «Pains
carrés».
- 5 étagères métalliques pour
déplacer les pâtes fermentées du lieu de fermentation vers
les fours.
- 5 étagères pouvant contenir 5000 «Pains
carrés» avant leur transfert au magasin pour la vente.
- 70 bacs en plastique d'une capacité de 25 «Pains
carrés» ou de 90 «Pistolets».
- Deux véhicules pour le transport des produits finis et
pour acheminer les matières premières vers la production.
Les ressources ci-haut cités demandent un entretien.
C'est pour cette raison qu'une équipe des boulangers est disponible
chaque Samedi pour l'entretien de son matériel.
CHAPITRE DEUXIÈME: LA PRODUCTION DU PAIN DANS LA
BOULANGERIE LA PROVIDENCE
En abordant ce chapitre, nous voulons analyser l'ensemble du
processus de production, voir quels sont effectivement les
éléments qui entrent dans cette production afin de comprendre
comment fonctionne l'entreprise, quels sont les différents types
d'acteurs (quels sont ses fournisseurs, sa clientèle) ainsi que le
public dans lequel elle évolue.
II.1 L'ENTREPRISE
Au sein de la boulangerie La Providence, l'approvisionnement en
matières premières est l'apanage du Directeur Gérant,
c'est par lui que toutes les demandes d'achats passent et c'est lui qui
contacte les différents fournisseurs de l'entreprise. Une fois les
matières en stock, c'est le Service de production qui s'en charge.
Quoique la recette du pain paraisse fort simple, des processus
biochimiques compliqués se déroulent pendant cette
préparation. C'est ainsi que, dans la pâte, l'amidon se transforme
partiellement en sucre, les protéines sont dédoublées en
acides aminés importants, l'acide lactique et l'acide acétique
engendrés deviennent des supports de l'arôme, et il se passe bien
d'autres choses encore.
D'autres transformations surviennent pendant la cuisson:
l'amidon se gélatinise, les protides se coagulent et apparaissent des
dextrines aromatiques dans la croûte du pain. Aujourd'hui, on sait que
l'arôme du pain est composé de plus de 120 différentes
substances telles que des acides, esters, alcools, etc. Il faut du temps pour
tous ces processus, mais aussi beaucoup de savoir, car la qualité de la
farine et de la levure, la température de la pâte et de la
cuisson, même l'humidité de l'air et la hauteur
barométrique jouent un rôle dans la production d'un bon pain.
En effet, la fabrication du pain au sein de la boulangerie La
Providence se fait selon les 8 étapes que voici:
· · · Etape n°1 : Le
Pétrissage
Le sel et la levure sont dissous dans l'eau froide, puis on
ajoute la farine et pétrit une pâte dans un pétrin
mécanique travaillant intensivement. Pour ce faire, il faut six à
sept minutes avec un pétrin moderne, 15 à 20 minutes, par contre,
avec un pétrin conventionnel. Le pétrissage à la main
durait, autrefois, jusqu'à une heure. Le boulanger met dans son
pétrin :
- De la farine,
- De l'eau,
- Du sel,
- De la levure.
La pâte commence à fermenter, du CO2 se
dégage et la fait lever. De la conduite de la pâte dépend
le bon goût du pain, car la formation de l'arôme exige du temps. On
fait une distinction entre une conduite de la pâte directe et
indirecte:
? Un levain
Pour la conduite de la pâte indirecte, une partie de la
pâte est soumise à une fermentation de huit à dix heures
pendant laquelle se forment les acides aromatiques les plus divers. Ce levain
est ensuite pétri avec le reste des ingrédients pour faire la
pâle proprement dite.
? La pâte
Avec la conduite de la pâte directe, tous les
ingrédients sont pétris ensemble, en une fois, pour obtenir la
pâte. Puis on laisse les pâtes fermenter encore pendant une
à deux heures. La fabrication industrielle ne connaît pas ce temps
de fermentation appelé pointage en cuve. Le façonnage.
Après ce temps de repos, la pâte peut être
divisée à la main ou à la machine en morceaux de la
grandeur désirée, appelés pâtons, que l'on forme
immédiatement. Cette dernière opération se nomme le
façonnage, l'une des plus importantes phases de travail. Pour 1 kilo de
pain, il faut 1,2 kilo de pâte, car une partie de l'eau s'évapore
pendant la cuisson.
Les pâtons façonnés sont
déposés sur des toiles ou directement sur des appareils à
enfourner, garnis d'une toile tendue, jusqu'à ce qu'ils aient atteint la
fermentation optimale pour pouvoir être enfournés. Savoir
reconnaître le stade exact de la fermentation exige beaucoup de
routine.
Le pétrin tourne. Le boulanger obtient une grosse boule
de pâte.
· · · Etape n°2 : Le
Pointage
Le boulanger retire la grosse boule de pâte du
pétrin. Il la dépose dans un grand bac en plastique. Le
pâte se repose. Elle commence à gonfler, grâce à la
levure qu'elle contient.
· · · Etape n°3 : La
Division
Le boulanger partage la grosse boule de pâte en petites
boules. Chaque petite boule s'appelle un pâton. Tous les pâtons
doivent peser le même poids.
· · · Etape n°4 : La
Détente
Les pâtons se reposent un peu.
· · · Etape n°5 : Le
Façonnage
Le boulanger prend un pâton. Avec ses deux mains, il
allonge la boule pour former une baguette.
· · · Etape n°6 :
L'apprêt
Le boulanger pose les baguettes crues sur un tissu. Ce tissu a
comme nom : une couche. Les baguettes se reposent et gonflent encore plus.
· · · Etape n°7 : La
Cuisson
Avec une lame de rasoir, le boulanger fait des traits
réguliers sur chaque baguette crue. Puis il enfourne les baguettes.
· · · Etape n°8 : Le
Défournement
Les baguettes sont bien cuites. Le boulanger les sort du four.
Attention, la baguette toute chaude est fragile.
Ce processus peut être représenté par le
schéma ci-après:
1. Le Pétrissage
3. La Division
2. Le Pointage
8. Le Défournement
4. La Détente
6. L'apprêt
7. La cuisson
5. Le façonnage
II.2 FOURNISSEURS
La survie de notre commerce dépend
essentiellement de deux facteurs : la clientèle et les fournisseurs.
Partant de ce constat, le choix de nos fournisseurs constitue une pierre
angulaire dans le quotidien de notre entreprise.
La boulangerie La Providence importait la farine de froment
depuis les années 2004, 2005 et 2006 en Europe. C'est la farine EBEMU.
C'est une bonne farine qui donne des pains de qualité et a un impact
positif sur la production. Cette farine provenait de la Belgique,
précisément de Bruxelles. La société qui exportait
supportait ses charges de transport à partir d'Anvers, les
matières emballées dans des conteneurs passaient par
l'océan Indien jusqu'à Dar-Es-Salam. A partir de là, la
boulangerie elle-même supporte ses frais de transport et du
dédouanement et les achemine jusque à ses locaux de
production.
Actuellement les fournisseurs de la boulangerie La Providence
sont locaux et étrangers. L'entreprise achète ses matières
premières aux conditions générales de vente que lui
imposent ses fournisseurs. C'est ainsi qu'elle se procure le sucre chez DATCO
(fournisseur local) et achète maintenant la farine de froment chez
MAJERWA (un fournisseur rwandais).
II.3 CLIENTÈLE
La clientèle est l'ensemble des
personnes qui entretiennent des relations contractuelles et non contractuelles
avec l'entreprise. Elle peut, suivant le cas, être une clientèle
civile ou commerciale. Lorsqu'il s'agit d'une entreprise commerciale la
clientèle est un élément du fonds de commerce si elle est
propre au commerçant et constitue donc une clientèle
personnelle.
Dans une entreprise quelle qu'elle soit, chacun peut et doit
être au service du client. Du conseiller clientèle au PDG, la
relation client doit être inscrite dans le patrimoine
génétique de l'entreprise. Une telle philosophie modifie non
seulement la vision que les clients ont de l'entreprise mais aussi celle des
salariés eux-mêmes.
On oublie parfois qu'il y a une dizaine d'années
seulement, beaucoup d'entreprises n'étaient pas dotées d'un
service client. A cette époque chaque salarié devait, en fonction
de sa compétence, répondre aux questions des clients. D'ailleurs,
cette situation existe aujourd'hui encore dans de nombreuses PME. Mais plus
l'entreprise est grande, plus il faut l'organiser et l'on construit alors
souvent, comme pour les autres services, un bloc de service client qui
reçoit seul toutes les demandes. Pourtant, l'univers et les besoins du
client sont très larges et les salariés du service client ne
peuvent pas toujours être les mieux placés pour répondre
aux questions. Evidemment, il n'est pas question de remettre en cause
l'existence du service client, qui est totalement indispensable, mais de faire
entrer également le reste de l'entreprise dans la boucle de la relation
client.
Créer un service client transverse à toute
l'entreprise peut effrayer certaines personnes. Pourtant, tout le monde a tout
à y gagner. D'ailleurs, l'une des valeurs de l'entreprise, quelle
qu'elle soit, devrait être de toujours placer le client au coeur de sa
stratégie. En entrant dans une entreprise, quiconque, quel que soit son
poste et son niveau hiérarchique, devrait savoir qu'il sera amené
à répondre un jour ou l'autre à des clients. Si cela
bouscule les idées préconçues sur la hiérarchie et
la segmentation des tâches, cela permet aussi de valoriser le travail des
conseillers clientèles qui, rappelons-le, sont indispensables. Cela
permet également de se souvenir en permanence que c'est le client qui
fait vivre l'entreprise et qu'il doit donc toujours être au coeur des
préoccupations de chacun.
La relation client se diffuse dans l'entreprise. Les projets de
relation client ne dépendent plus uniquement de la direction
commerciale. Les directions marketing, générale et de la
communication s'y impliquent à leur tour.
Les pratiques en matière de relation client gagnent en
maturité en s'intégrant davantage dans l'organisation des
entreprises, selon une étude réalisée par le cabinet
Everest Conseil. Pour mener cette enquête, ce sont 279 grandes
entreprises françaises qui ont été interrogées, la
moitié d'entre elles destinant leur programme relationnel avant tout
à une cible professionnelle.Objectif prioritaire du projet de relation
client (source : Everest).
En effet, la boulangerie La Providence (qui est une PME)
intègre le service client dans son Service de vente. Ce
service se charge de la publicité du produit et achemine le
produit aux différents points de vente dans la ville de Bukavu. Le
tableau suivant nous donne les différents points de vente du pain dans
la ville de Bukavu:
Tableau N° : Différents points de vente des
produits La Providence
Commune
|
Point de vente
|
1. Bagira
|
* Marché central
* Brasserie
|
2. Ibanda
|
* Boulangerie La Providence (Muhumba)
* Marché Nyawera
* Feu-Rouge
* Place de l'indépendance
|
3. Kadutu
|
* Hôpital général
* Carrefour de Kadutu
* Ancienne Coopérative
* Grand Marché
|
Source: Secrétariat/Boulangerie La Providence
Cette clientèle est constituée par des clients
revendeurs (détaillants du pain), des consommateurs finaux (ici ce sont
les gens qui achètent directement en détail aux magasin de
l'entreprise) et d'autres clients sont des organisateurs des fêtes, ce
derniers font souvent une commande au préalable et payent, l'entreprise
se charge de produire la quantité convenue pour eux d'abord, puis pour
les autres ensuite.
Pour écouler ses pains, la boulangerie La Providence vont
la grande partie de sa production aux grossistes. On décourage les
clients qui achètent en détail en augmentant le prix. Il y a donc
un prix pour un grossiste et un autre pour un client qui achète en
détail. La vente en gros augmente la vitesse de la production car les
produits s'achètent aussitôt fabriqués. Il n'y a pas de
perte de temps ni des charges ne rapport avec le stockage.
La consommation par les clients varie selon saisons. Ainsi,
pendant les mois de Janvier à Juin et de Septembre à
Décembre correspondant à la saison des pluies et de
scolarité, la consommation est très élevée. Pendant
le saison sèche elle diminue. Pour ce qui concerne la distribution, la
boulangerie La Providence dispose de deux camions qui sillonnent tous les coins
de la ville pour la distribution de ses pains auprès de ses points de
vente précis (Cfr. Tableau N°). Ces facteurs motivent ses clients
qui lui restent fidèles.
II.4 LE PUBLIC
Dans cette section nous essayerons de parler sur la
fiscalité dont la boulangerie La Providence est axée sur. Au
fait, la fiscalité est définie par le Dictionnaire Larousse 2006
comme étant «Le système de perception des impôts
et l'ensemble des lois qui s'y rapportent».1(*)
La fiscalité est un révélateur du pouvoir
car elle permet d'observer les rapports multiples entre la dynamique des
structures économiques et les politiques de l'Etat, entre les Finances
publiques et la légitimité du pouvoir entre le gouvernement et
les différents partenaires sociaux, entre les hommes politiques et les
hommes d'affaires.
Elle est un observatoire privilège pour mieux comprendre
l'évolution des rapports entre l'Etat et la société. Toute
fois, il est nécessaire de retenir que la fiscalité est un terme
générique regroupant l'impôt, son rôle, ses
caractéristiques et ses principes.
L'impôt était déjà alors un acte de
finances publiques, un prélèvement effectué par voie
d'autorité pour couvrir les charges de l'Etat. Mais au moyen âge,
après la désagrégation de l'empire romain, l'impôt
changera de caractère, il deviendra un prélèvement
privé. La redevance payé par tenancier au propriétaire
foncier, la contrepartie de service rendus par le seigneur à ses
vaisseaux.
Ce n'est qu'avec le développement du pouvoir royal
à partir du 15ème siècle que l'on revient à
l'impôt public. En vertu de la coutume féodale, l'impôt est
désormais contenu par le redevable pour une période
limitée.
A partir du 16ème siècle, les Etats
généraux ne sont plus réunis. L'impôt s'est
prélevé discrétionnairement par le pour royal. La
conception discrétionnaire du pouvoir fiscal du souverain va se
limité jusqu'au 17ème siècle, date à la quelle
triompheront les idées des philosophes.
Pour les théoriciens du 18ème siècle,
l'impôt procédait d'une idée de contrat d'échange
entre les citoyens et l'Etat, il est consenti par le représentant de la
nation en contrepartie des services rendus par l'Etat. La nation du contrat et
d'échange cède alors le pas à celle d'obligation
découlant du principe de la solidarité nationale. L'impôt
est la participation demandée à chacun en vertu de ce principe et
en fonction de ses capacités contributives au financement des
dépenses publiques.
Bien entendu, l'impôt ainsi conçu répond
exclusivement à un but fiscal, sans préoccupation
d'interventionnisme économique ou de réformisme social.
On est en effet à l'époque du capitalisme
libéral et l'impôt, comme la dépense publique ou la monnaie
doit rester neutre. Lorsqu'au lendemain de la première guerre mondiale
et de la grande crise économique de 1929, il apparait que l'initiative
privé et la libre concurrence n'est pas en mesure d'assurer la
croissance régulière de la production et de la juste
répartition de richesse, les doctrines interventionniste et
réformiste l'emportent peu à peu. Les responsables de finances
publiques prennent conscience des conséquences indirectes de
l'impôt et échappent bientôt comme instrument d'une
politique économique et sociale. L'impôt cesse aussi d'être
neutre, il prend l'exclusivité de son caractère fiscal, la
définition que l'on donne de l'impôt produit dès lors cette
évolution.
Plusieurs auteurs ont songé de donner des
différentes définitions de l'impôt qui très souvent
se complètent les unes aux autres. A cet effet, nous retenons la
définition qui réunit toutes les caractéristiques de
l'impôt. Pour Gaston PETER, l'impôt est une prestation
pécuniaire requise des personnes physiques ou morales par voies
d'autorité, a titre définitif et sans contrepartie, en vue de la
couverture des charges politiques et permettre à l'Etat d'effectuer
certaines interventions dans le domaine économique et social.
Dans le tableau N° suivant, nous montreront l'ensemble des
impôts ainsi que les taxes que supportent la boulangerie La
Providence:
Tableau N° : Différentes taxes et impôts
supportés par la boulangerie La Providence au mois de Décembre
2011
Taxes
|
Montant
|
Impôts
|
Montant
|
01. Taxe environnement (permi d'exploitation)
|
600$
|
01. IPB
|
208,333$
|
02. Taxe de production
|
50$
|
02. TVA
|
300$
|
03. Taxe rémunération annuelle
|
200$
|
03. IRL
|
36$
|
04. Taxe S/poids et mesures
|
25$
|
04. IPR
|
45$
|
05. Taxes FPC
|
60$
|
05. IPR/OCC
|
36$
|
06. Taxes S/décoration
|
25$
|
TOTAL
|
625,33$/mois
|
TOTAL
|
960$/mois
|
Source: Service Comptable/Boulangerie La Providence.
En effet, l'entreprise supporte 6 taxes principales dont celle
de l'environnement (soit 600$), celle de
production (soit 50$), celle de la
rémunération annuelle (200$), celle sur les
poids et mesures (soit 25$), celle des FPC
(Ou Taxe sur la formation professionnelle continu, soit 60$) et celle sur la
décoration (soit 25$) mais aussi 5 catégories
d'impôts notamment: l'IPB (Ou l'impôt sur le
revenu des immeubles bâtis, soit 208,3$), la TVA (soit
300$), l'IRL (Ou Impôt sur le Revenu Locatif, soit 36$),
IPR (Ou Impôt sur le Revenu Professionnel, soit 45$),
IPR/OCC (soit 36$). D'où au total, l'entreprise paye
par mois, 960$ des taxes et 625,3$ d'impôts.
CHAPITRE TROISIÈME: IMPACT DES COUPURES DU
COURANT SUR LA PRODUCTION AU SEIN DE LA BOULANGERIE LA PROCIDENCE
III.1 ANALYSE DU PHÉNOMÈNE DE
DÉLESTAGE
Des expériences de privatisations de services publics en
Afrique subsaharienne, ont fait l'objet d'études d'évaluation de
leurs performances entre 1992 et 1996.1(*) La SNEL en RD Congo a fait partie de
l'échantillon dans l'une ou l'autre de ces études. Elle a par
ailleurs été soumise à un audit dont les conclusions ont
objectivé la convention de 1998 qui instituait la
sous-traitance de la distribution de
l'hydro-électricité au sein de la Direction Kin-Est et de la DRK
comme forme de partenariat public-privé associatif qui repose notamment
sur la subsidiarité par les comités d'électrification dans
le suivi du réseau et au besoin dans l'acquisition des
équipements du réseau.
On le sait, le but prioritaire des comités
d'électrification est le combat pour l'équité dans
l'accès au service public. Ceci s'appréhende dans une double
forme de contribution: Indirecte et directe.2(*)
1. LA CONTRIBUTION INDIRECTE
La contribution indirecte à l'objectif
d'équité porte sur la mobilisation des moyens humains dans la
société. Les formes de coopération permettent à la
fois de gérer les inégalités devant le régime de
délestage adopté par le fournisseur (Offreur) et de soulager le
simple citoyen confronté au problème d'accès lié au
coût de raccordement ou à l'inévitable avis technique
négatif de la SNEL. La gestion additive tel que nous le présente
le Professeur DI-KURUBA MUHINDUKA Dieudonné dans sa thèse de
doctorat, permet, dans le partenariat public-privé, un arbitrage
optimal, non pas le meilleur mais le moins mauvais si l'on se place au point de
vue de l'administration, avec la rareté de ses moyens et sa
sensibilité aux phénomènes de «capture». En
outre, l'intervention subsidiaire des comités d'électrification
permet le développement du service public (extension du réseau ou
remplacement des infrastructures) grâce à un mécanisme de
préfinancement que les fonds publics font défaut. Sally RUANE
affirme que l'Initiative de Préfinancement Privé (IPP) pallie
l'absence de l'Initiative de Financement Privé (IFP) et l'insuffisance
des recettes fiscales. Elle provient des cotisations basées sur le
salaire et/ou l'activité économique des membres. Par rapport aux
autres formes de gestion additive dans le partenariat public-privé que
sont l'impartition, l'affermage, la
concession et l'Initiative de Financement
Privé, l'Initiative de Préfinancement Privé est
à première vue proche de l'Initiative de Financement
Privé. Mais elle s'en distingue en tant qu'elle se conçoit comme
un financement privé qui ne donne pas lieu à un amortissement
(remboursement du principal augmenté des intérêts) mais
plutôt à des compensations négociées par rapport aux
charges qu'occasionnent l'accès au service public.
Lorsque le chef de la gestion des réseaux a envoyé
une quarantaine des comités d'électrification en 2005, il
annonçait implicitement l'injection d'au moins 40 transformateurs dans
le réseau à la mesure des moyens qui sont mobilisés
grâce à l'Initiative de Préfinancement Privé. Dans
le modèle classique, officiel, il s'agissait tout simplement d'un
élargissement du patrimoine de la SNEL. Or, le protocole d'accord
prévoyait des mécanismes bien plus interactifs de compensation
à concurrence du montant de préfinancement par le biais des
nouveaux abonnements qui s'ensuivent, des régularisations des factures
impayés pour les anciens abonnés ou des factures à venir
à la fois pour les anciens et les nouveaux abonnés, etc.
L'importance des investissements réalisés
grâce au système de préfinancement ne se traduit pas
nécessairement par plus d'efficacité de l'ensemble du
système de fourniture. Dans ces conditions, la marche vers
l'équité peut avoir des effets contre-productifs. Dans le cas
présent, elle a été de pair avec la précarisation,
voire la défectuosité et le manque de fiabilité du
réseau. Cette évolution s'est soldée par une baisse
vertigineuse de l'offre qui a fini par casser le mythe selon les gens seraient
abrités par rapport au régime de délestage. Il en va ainsi
car la multitude des abonnés (grâce notamment aux comités
d'électrification) qui intervient au bout d'une ligne desservant une
clientèle finit par se traduire par une saturation des lignes existants,
dans la mesure où elle ne s'accompagne pas d'une augmentation de la
puissance installée ou du renforcement en intensité des lignes.
La conséquence est une diminution continuelle de l'intensité
fournie aux clients sur ces lignes, et l'augmentation de la fréquence et
de la durée des délestages au préjudice des anciens
abonnés, d'abord, et de nouveaux abonnés, ensuite. Dans tous les
cas, il y a un no respect des engagements par la SNEL.
Le choix d'élargir la demande en mettant en oeuvre une
politique de répartition plus favorable aux classes populaires ne
deviendrait optimisateur que si dans le même temps, pouvait se
déployer une véritable activité de
réaménagement de la structure productive. A ce sujet, nous
renvoyons aux solutions techniques concrètes pour sortir l'industrie du
RIRGL (Réseau Interconnecté de la Région des Grands Lacs)
de l'impasse de son inéfficience.
Pourtant, il faut se garder de voire le partenariat comme une
«main invisible» qui pousserait la SNEL à ne pas se comporter
efficacement. La subsidiarité contribue à plus
d'équité, en permettant à la fois de mieux répondre
à la demande (accroissement du nombre d'abonnés,
équité dans l'accès au service) et à la prise en
charge par les abonnés du contrôle des raccordements frauduleux.
En même temps, nous nous écartons d'une situation d'efficience
globale, donc de l'optimum de PARETO. Plus précisément, ceci
illustre l'extérnalité négative de club: la poursuite de
l'équité poussant à l'accroissement du nombre d'usagers,
la satisfaction individuelle en pâtit!
Comme l'industrie du RIRGL n'arrive toujours pas à
améliorer l'offre, les gens comblant cette insatisfaction en se
rabattant de plus en plus sur les énergies de substitution,
prioritairement à l'énergie-bois. Cela signifie une fuite en
avant dans le déséquilibre causé à l'environnement.
Un dilemme moral se pose à l'agent (le consommateur): faute
d'hydro-électricité, les gens doivent continuer à
vivre/survivre en ponctionnant davantage sur l'environnement, au
détrument des générations futures. Or, le problème
est créé pas le principal (l'acteur public). Mais ceci n'est pas
une raison pour renoncer à l'objectif d'équité. Que
l'action des comités d'électrification conduise à plus
d'inefficacité de l'action de l'acteur public, cela n'ôte rien
à la pertinence de la finalité de permettre l'accès de
tous à l'hydro-électricité en vue de préserver
à terme l'environnement naturel des ponctions humaines.
2. CONTRIBUTION DIRECTE
L'activité de subsidiarité s'opère en
référence à l'idéal du service public
d'intérêt général, avec ce que cela comporte de
cohésion ou d'universalité. Il est difficile de comprendre qu'on
ne soit pas raccordé si cela entraîne que d'autres soient mal
servis. Mais on peut comprendre que le courant soit servi alternativement pour
que tous les habitants jouissent/subissent également de la
bonne/mauvaise fourniture du bien public.
La subsidiarité des comités
d'électrification constitue un tremplin pour devenir abonné. Cela
s'explique notamment du fait que le cheval de bataille des comités
d'électrification est le raccordement tenant compte de la disposition
des consommateurs à payer. On peut en voir un exemple dans le protocole
d'accord portant cession à la SNEL des personnes raccordées en
ligne BT (Basse Tension). Grâce à ce protocole, des consommateurs
se voient raccordés non seulement à un tarif
négocié et inférieur au tarif en vigueur pour un
raccordement normal, mais surtout le raccordement se fait avant paiement,
lequel, de surcroît, est étalé dans le temps, tout à
l'inverse de la procédure antérieure.
Finalement, il ressort de cette analyse que les abonnements
réalisés notamment dans la perspective de l'égalité
d'accès, contribuent à un rééquilibrage voire
à un transfert des charges du public vers le privé.
III.1.1 Le caractère chronique du déficit
de l'hydro-électricité
Les phénomènes envisagés sont à
comprendre en référence au déficit de
l'hydro-électricité. Ce déficit est d'abord dû au
fait que le réseau de l'Est de la RD Congo (SNEL/DRK) fait partie du
réseau interconnecté de la Communauté Economique des pays
des Grands Lacs (CEPGL): les gains comme les pertes
d'hydro-électricité répartis entre la SNEL/DRK (RD Congo),
L'ELECTROGAZ (Rwanda) et la REGIDESO (Burundi). Ensuite, se pose le
problème de mauvaise gestion de la SNEL comme de la SINELAC.
Enfin, dans un environnement où l'offre est en baisse,
l'absence d'efforts individuel et public de maîtrise de l'accroissement
de la demande est préjudiciable.
III.1.2 La rationalités des acteurs dans le
contexte de pénurie d'hydro-électricité
La gestion de la pénurie manifeste quatre comportements
principaux repris dans le tableau ci-après, qui sont indicatifs des
interactions au niveau des acteurs individuels.
Ce tableau dégage des stratégies et des
contre-stratégies d'acteurs. Alors que les usagers (population)
maintiennent que leurs stratégies sont déterminées par
celles du prestataire (SNEL). Celui-ci tient un discours contraire. Quelle que
soit l'issue du débat, nous constatons que, parmi toutes les
stratégies qui s'offrent aux usagers, c'est le
dahoulage qui domine et que, par conséquent, les
dahouleurs sont des acteurs importants.
Tableau N° : Rationnalité des acteurs face aux
différentes mesures mises en place par la SNEL
N°
|
SNEL
|
CONSOMMATEURS
|
1.
|
Délestage
|
- Dahoulage
- Doublement du raccordement ordinaire par un raccordement sur
une ligne public
|
2.
|
Avis technique négatif aux demandes de
raccordement
|
- Dahoulage
|
3.
|
Gel de raccordement pour des raisons
financières
|
- Prise en charge financière du processus de
raccordement
|
4.
|
Facturation fantaisiste
|
- Accumulation des factures impayées
|
5.
|
Déraccordement des abonnés
insolvables
|
- Dahoulage
|
Source: Thèse de Doctorat de DI-KURUBA MUHINDUKA
Dieudonné.3(*)
On peut évaluer l'importance du dahoulage à partir
des estimations brutes concernant les ménages abonnés et ceux qui
ont accès à l'électricités dans la ville de Bukavu.
Le tableau ci-après est édifiant de ce point de vue:
Tableau N° : Nombre des ménages abonnés et
celles non abonnés mais ayant accès à
l'hydro-électricité dans la ville de Bukavu
Communes
|
Ménages estimés
|
Ménages abonnés
|
Ménages ayant accès
|
Taux des ménages abonnés par rapport aux
ménages estimés
|
Taux d'accès des ménages
|
Ibanda
|
28.400
|
11.982
|
22.547
|
42.2%
|
79.4%
|
Kadutu
|
24.920
|
6.100
|
20.910
|
24.47%
|
83.9%
|
Bagira
|
22.612
|
4.345
|
11.232
|
19.215%
|
49.7%
|
TOTAL
|
75932
|
22427
|
54689
|
29.5%
|
72.%
|
Source: SNEL/Agence de Nguba.
En effet, la colonne 2 du tableau ci-haut nous donne les nombres
des ménages estimés dans chaque commune de la ville de Bukavu. La
colonne 3 nous donne les nombres des ménages qui sont abonnés
à la SNEL et la colonne 4 nous donne ceux qui ont accès à
l'électricité et cela quelle que soit la manière dont
peuvent en avoir accès (notamment l'abonnement et le dahoulage). La
colonne 5 donne le pourcentage des ménages qui sont abonnés sur
les ménages estimés dans chaque commune et la colonne 6 donne le
pourcentage des ménages ayant accès sur les ménages
estimés de chaque commune.
En fait, la commune d'Ibanda affiche un nombre plus
élevé des ménages abonnés à la SNEL (soient
11982 ménagers abonnés). Le rapport de ce nombre par rapport au
total des ménages estimés à 28400 ménages nous
donne un taux de 42,2% des ménages abonnés; elle est suivi de la
commune de Kadutu qui affiche 6100 ménages abonnés; ce nombre
représente 24,47% du total des ménages estimés à
24920 ménages. Enfin, la commune de Bagira affiche 4345 ménages
abonnés qui représente 19,2% du total des ménages
estimés à 22612 ménages.
Cependant, malgré le nombre élevé des
abonnements à la SNEL des ménages dans la commune d'Ibanda, le
taux d'accès à l'électricité est le plus
élevé dans la commune de Kadutu (soit 83,9%) suivi de la commune
d'Ibanda qui affiche un taux de 79,4% et enfin celle de Bagira qui n'affiche
qu'un taux de 49,7%. Le taux d'accès de tous les ménages,
abonnés ou non, est estimé à 72%.
III.2 ANALYSE DU SYSTÈME DE PRODUCTION
? Coût de production
Le coût de production d'une entreprise ou d'une
administration est la somme des dépenses réalisées pour
produire des biens ou services. Donc, les coûts de production sont les
coûts auxquels une entreprise doit faire face afin d'assurer sa
production de biens ou d'équipements. Le coût de production est
composé du coût d'achat des matières et des charges
directes et indirectes de la production. Une charge directe est une charge
directement imputable au coût de production d'un bien (consommation de
matière, main-d'oeuvre directement concernée par la
production...), dans un autre langage on peut dire qu'ne charge directe
(variable ou fixe) est une charge ayant un lien immédiat avec le
coût d'achat ou le coût de production ou coût de revient d'un
bien (achat de matière, consommation de matière, main-d'oeuvre
directement concernée par la production...). Cette charge est affectable
à un coût précis. Une charge indirecte quant à elle,
est une charge qui n'est pas directement imputable au coût de production
d'un bien (travail du service administratif qui est réparti entre les
différents biens produits, éclairage de l'atelier où sont
produits différents biens...). C'est-à-dire, c'est une charge qui
n'a pas de lien immédiat et évident avec le coût de
production d'un bien (travail du service administratif qui est réparti
entre les différents biens produits, éclairage de l'atelier
où sont produits différents biens...). Une charge indirecte
nécessite un traitement (répartition) pour être
imputée à un coût.
Le coût de production calculé par la
comptabilité analytique et constitué de charges d'exploitation
est un indicateur de la compétitivité économique et de la
survie des entreprises face à leurs concurrentes.
La comptabilité analytique se focalise sur le coût
de production car au niveau macroéconomique, le coût de production
est réparti entre le coût du capital et le coût du travail.
Cette division permet d'inscrire le coût de production dans l'analyse de
la croissance économique qui s'appuie sur la répartition de la
valeur ajoutée en consommation et rémunération des
apporteurs de capitaux. L'approche prend tout son sens sous un angle dynamique
qui permet de prendre en compte les prélèvements des
administrations publiques par exemple.
Au niveau tactique pour l'entreprise : le coût de
production sera utilisé par le service marketing afin de
déterminer un prix minimal des offres permettant la couverture des frais
fixes (coûts fixes) par les ventes. L'analyse marketing ne sera
complète que si une analyse du coût de revient est aussi
effectuée à titre de comparaison de couverture des frais
fixes.
Au niveau opérationnel (comptable par exemple): le
coût de production sert de référence à la
valorisation des stocks de produits finis. L'information est ensuite
utilisée pour le calcul du coût de production à proprement
parler.
Une entreprise doit assumer des charges directes et des charges
indirectes de la production. Ces charges peuvent être variables ou
fixes.
Les coûts de production (également appelés
coûts opératoires) sont les coûts nécessaires pour
maintenir en production une usine, une ligne de production ou un
équipement donné. Dans une entreprise en bonne santé, la
différence entre les revenus (produit des ventes ou d'autres sources) et
les coûts de production représente la marge brute.
Cela veut dire que le devenir économique d'une entreprise
est relié: aux revenus (par exemple produits vendus sur le marché
et prix de vente obtenus) et aux coûts de production des produits vendus.
Alors que les revenus, en particulier les produits des ventes, sont
reliés au secteur commercial de l'entreprise, les coûts de
production sont étroitement associés au secteur technique. Il est
par conséquent important que le technicien des pêches ait
connaissance des coûts de production.
Les coûts de production ont deux caractéristiques
opposées qui ne sont pas toujours bien comprises dans les pays en
développement. La première est que pour produire il faut
dépenser; cela veut dire produire à un certain coût. La
seconde est qu'il faut maintenir les coûts à un niveau aussi bas
que possible et les éliminer lorsqu'ils ne sont pas nécessaires.
Cela ne veut pas dire qu'il faut réduire ou supprimer des coûts
sans discernement.
Par exemple, il serait insensé de ne pas avoir un
programme de maintenance approprié simplement pour éviter les
coûts de maintenance. Il est plus conseillé d'adopter un plan de
maintenance acceptable qui pourrait peut-être écarter 80-90% des
risques de panne. De même, il n'est guère recommandé
d'acheter du poisson de qualité incertaine pour réduire les
coûts de matière première. La bonne approche est d'avoir un
programme d'achat approprié en accord avec les spécifications du
marché et les coûts. En général ni une basse
qualité ni la meilleure qualité ne correspondent avec au profit
maximal de l'entreprise.
Plusieurs autres domaines sont considérés comme
des "coûts" à éliminer (par exemple sécurité
dans l'entreprise, formation du personnel, recherche et développement)
et souvent n'existent pas dans les industries de transformation des produits de
beaucoup de pays en développement. De la même façon, les
coûts reliés à l'environnement (par exemple le traitement
des effluents) sont malheureusement souvent ignorés et, par
conséquent, transférés sur l'ensemble de la
communauté ou aux générations futures.
Il faut aussi souligner un autre élément lorsqu'on
analyse l'importance des coûts de production dans les pays en
développement: pour un coût de structure donné, une
variation du prix de vente a une répercussion immédiate sur la
marge brute puisque la marge brute est la différence entre les revenus
(principalement des ventes) et les coûts de production. De ce fait, les
augmentations ou les variations des prix de vente sont souvent perçus
comme la variable la plus importante (en même temps que le coût de
la matière première), en particulier lorsqu'il se produit de
fortes fluctuations de prix.
Les coûts de production sont dits fixes lorsqu'ils ne
changent pas par rapport au niveau de production, ils sont donc constants. On
peut citer par exemple, les coûts liés aux immobilisations, aux
salaires des salariés permanents etc. Les coûts de production
variables sont, quant à eux, des coûts qui varient avec la
production. Ils sont constitués en deux catégories de
dépenses:
- Celles proportionnelle aux quantités produites: telles
que l'achat des matières premières, énergie, salaires des
salariés temporaires etc.
- Celles non proportionnelles aux quantités produites:
nous avons par exemple: les coûts de distribution.
Ainsi, le coût de production peut être obtenu par la
formule suivante:
CP = Coût d'achat des matières
+ Coût de transformation des matières (MO + matières
consommées)
|
En effet, la boulangerie La providence suit ce même
parcourt tel que nous l'avons démontré et nous essayerons de le
montrer avec les deux tableaux ci-après qui nous donne des informations
par rapport aux différents coûts supportés par l'entreprise
au mois de Décembre 2011.
Tableau N° : Coûts des Matières
premières de Décembre 2011 au sein de la boulangerie La
providence
Désignation
|
Quantité
|
PU
|
PT
|
1. Farine de froment
2. Sucre
3. Sel
4. Levure
5. Huile végétale
6. L'eau
7. L'électricité
|
300 Kg
300 Kg
75 Kg
27 Kg
300 l
|
52$/50 Kg
44$/50 Kg
11$/25 Kg
2.222$/450 g
52$/20 l
|
312$
264$
33$
135$
780$
361$
584$
|
TOTAL
|
|
2469$
|
En effet, la colonne 2 représente la quantité de
chaque article que l'entreprise utilise chaque mois pour la production. La
colonne 2 nous donne le prix des ces articles par unité du bien. La
colonne 3 donne le prix total pour chaque bien . Ainsi, l'entreprise utilise
300 Kg de Farine de froment dont le 50 Kg coûte 52$,
d'où le total est estimé à 312$. Pour le
Sucre, l'entreprise utilise 300 Kg dont 50 Kg coûte 44$
sur le marché, ce qui donne le total de 264$. L'entreprise utilise 75 Kg
du Sel dont 25 Kg coûte 11$, le total s'évalue
à 33$. En ce qui concerne la Levure, la quantité
utilisée est de 27 Kg (soit 27000 g) dont 450 g coûte 2000 FC
(soit 2,222$) sur le marché, le total vaut alors 135$. On utilise
également 300 litres d'huile végétale
dont le 20 litres coûte 52$, d'où le total est de 780$. La facture
pour la consommation d'eau était de 361$ et celle de
l'électricité était de 584$. Le total
pour toutes les matières premières était de 2469$.
Tableau N° : Coûts liés aux charges du
personnel et des matières consommées
Désignation
|
Montant estimé
|
1. Agents
2. Matières consommées
|
5000$
800$
|
TOTAL
|
5800$
|
Si nous ne tenons pas compte de la valeur des immobilisations,
le calcul du coût de production mensuel (Décembre 2011) au sein de
La Boulangerie la providence peut se présenter comme suit:
8269 $
CP° = (2469 + 5800) $ =
Ce coût représente le total des dépenses
effectuées au cours du mois de Décembre 2011 et ne prend pas
compte des coûts qui sont employés dans l'utilisation du groupe
électrogène toutes les fois qu'il y a délestage.
III.3 ANALYSE DE LA CONSOMMATION ELECTRIQUE AU SEIN DE
LA BOULANGERIE LA PROVIDENCE
Tableau N° : Montants factures et différences par
rapport à la consommation électrique des groupes
électrogènes
Mois
|
Montant facturé
|
Ecart
|
C° du groupe électrogènes
|
Montant/litre
|
Quantité
|
PT
|
Janvier
|
525.000 FC
|
--
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Février
|
541.456 FC
|
16.456 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Mars
|
593.232 FC
|
51.776 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Avril
|
694.763 FC
|
101.531 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Mai
|
906.394 FC
|
212.162 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Juin
|
926.925 FC
|
20.531 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Juillet
|
941.920 FC
|
14.995 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Août
|
985.557 FC
|
43.637 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Septembre
|
980.124 FC
|
-5.433 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Octobre
|
1.221.045 FC
|
240.921 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Novembre
|
1.350.210 FC
|
129.165 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
Décembre
|
1.420.000 FC
|
69.790 FC
|
1600 FC
|
40 litres
|
64.000 FC
|
TOTAL
|
11086626 FC
|
|
Le tableau ci-haut nous indique que chaque mois, les
propriétaires de la boulangerie La providence payent des factures dont
le total de l'année 2011 pour les douze mois est estimé à
11086626 FC qui équivaut 12318,5$. Ils utilisent également 40
litres d'essence pour le fonctionnement du groupe électrogène. Le
prix d'un litre d'essence sur le marché coûte 1.7$, ce qui donne
en francs congolais au taux de 900 FC le 1$, un montant égal à
1600 FC le litre. Si nous multiplions le prix du litre par 40, nous aurons un
montant égal à 64000 FC. Ce montant représente donc les
prévisions déjà mis dans la comptabilité de
l'entreprise pour la consommation de l'essence.
Entre le mois de Janvier et Février, il y a eu un
écart estimé à 16456 FC (différence entre le
montant facture de Février et de Janvier). Et, rappelons-le, la
prévision du mois en est de 64000 FC. Nous constatons que, pour ce mois,
la prévision permet de couvrir cette hausse de facturation. Entre
Février et Mars, nous avons un écart par de 51776 FC, ce qui est
totalement couvert par la prévision. Arrivé au mois d'Avril, nous
voyons que l'écart avec Mars est de 101531 FC pendant que la
prévision fixée reste à 64000 FC, ce qui ne permet pas de
couvrir l'écart de facturation. Donc pour ce mois, il convient de dire
que l'écart a dépassé la prévision à plus de
58,64%. Pour ce qui est du mois de Mai, l'écart avec Avril est de 212162
FC, nous constatons ici que cet écart atteint presque le 3,5 fois de la
prévision (soit 331,50% de la prévision), la conséquence
est que, soit les propriétaires de l'entreprise risquent de ne pas
épargner (or l'épargne représente l'investissement
à long terme) ou soit de décider de diminuer la quantité
des matières premières pour pouvoir produire. Entre Mai et Juin,
l'écart est 20531 FC, la situation ici est favorable pour l'entreprise,
car le prévision couvre l'écart de facturation. Le mois de
Juillet, l'écart par rapport à Juin est de 14995 FC, la situation
reste favorable ainsi que pour le mois d'Août et de Septembre où,
la facture avait baissée jusqu'en-dessous même de la facture du
mois d'Août. Arrivé au mois d'Octobre, on voit bien que
l'écart par rapport à Septembre est de 240921 FC, cet
écart représente le 3,8 fois de la prévision, presque 4
fois et qui représente 376,43%. Pour le mois de Novembre, l'écart
s'élève à 129.165 FC (soit 201,8% de la prévision)
et enfin, l'écart entre Novembre et le mois de Décembre
s'évalue à 69790 FC et représente le 109% de la
prévision.
En revanche, le coût effectivement supporté par
l'entreprise doit intégrer ces différentes hausses de facturation
et les écarts entre les différentes factures pour certains mois
qui sont jadis considérables. Nous aboutissons à la somme
suivante:
CP° = (3462,777 + 5800) $ + 71,1$ =
9333,77$
Les 71,1$ représentent les 64000 FC des prévisions
qui vient s'augmenter sur le coût de production initialement
trouvé. On peut dire que ce montant n'est pas trop loin supérieur
au premier si on tient uniquement compte de la prévision qu'on ajoute
à cet coût. Par contre, si on considère les écarts
de facturation ensemble avec la prévision la réalité est
autre. Ainsi par exemple, le coût de production en Janvier vaut: 8268,3$.
Presque 1065,4$ de différence par rapport au mois de Décembre.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Notre travail portant sur l'Impact des coupures du courant
électrique sur la production des industries alimentaires de la ville de
Bukavu: Cas de la boulangerie La Providence s'était assigné
pour objectifs:
- D'essayer de proposer une aide pour celui qui aura lu ce
présent travail sur les
mesures adéquates qu'il faudra mettre en place pour que
son entreprise puisse garder son équilibre et une place concurrentielle
face aux entreprises adversaires même en cas du problème
sérieux lié à l'insuffisance de la fourniture du courant
électrique.
- De faciliter la communauté scientifique à pouvoir
identifier les problèmes
similaires à celui que nous avons tenter de
résoudre pour y trouver des solutions dans un court délais soient
de même nature que nous, soit plus meilleures par rapport à ce qui
constitue le problème de leur situation.
Précédé d'une introduction et
terminé par une conclusion générale, ce travail est
subdivisé en trois chapitres.
Dans le premier chapitre intitulé:
Considérations Générales, nous nous sommes
limités à la définition des concepts clés de notre
travail, à présenter la boulangerie La Providence, son
historique, les ressources qu'elle engage, sa structure organisationnelle ainsi
que le rôle de chaque service.
Le second chapitre porte sur la production des pains au sein
de la boulangerie. Ici nous avons parlé des différents
acteurs qui concourent à la réalisation de la mission principale
de l'entreprise ci-présente qui est la production des pains en
échange desquels elle tire profit.
Le troisième chapitre a porté sur l'Impact des
coupures du courant sur la production au sein de la boulangerie la
procidence, nous avons commencé par analyser le
phénomène majeur du délestage instauré par le
fournisseur de l'électricité, puis nous avons parlé de
l'analyse du système de production en montrant les différents
coûts de production supporté par l'entreprise.
En définitive, l'insuffisance dans la fourniture du
courant électrique influe sur la production des industries alimentaires
de la ville de Bukavu du fait que le coût de production va en
s'augmentant par la hausse de facturation et l'effet des dépenses en
carburant pour le groupe électrogène pour relever l'absence du
courant électrique.
* 1 Cours
d'entrepreneuriat, dispensé par Ass. Clémence BURHAMA,
Troisième année de graduat, Economie, U.O.B,
2011-2012.
* 2 Cours de
Gestion de Production, Dispensé par Prof., Troisième année
de graduat, Economie, U.O.B, 2011-2012.
* 3 M. Grawtz,
«Méthodes des sciences sociales», Ed. Dalloz, Paris, 1986,
P.198
* 4
Wikipédia, l'Encyclopédie libre
* 5 PINTO et
GRAWTZ, «Méthodes des sciences sociales», Tome II, Ed. Dalloz,
Paris, 1971, P.318.
* 6 «Cours de
Méthodes de recherche en Sciences Sociales»,
Dispené par C.T Mwilo Mwihi Watuta, Deuxième année de
graduat, U.O.B, 2010-2011.
* 7 Cours de
Méthodes de recherche en Sciences sociales, dispensé par C.T
Mwilo Mwihi Watuta, deuxième année de graduat, UOB,
2010-2011.
* 8 E. MATIYABO et
D. KAGANDA, «Cours des Méthodes de recherche en Sciences
Sociales», UOB, 2005-2006.
* 1 Le grand
Larousse universel, 1991, p.1335.
* 2 Cours de
Gestion des Ressources Humaines, dispensé par C.T WENDO,
Troisième année de graduat, Economie, U.O.B,
2011-2012.
* 3
Wikipédia, l'encyclopédie libre, «historique de
la fabrication du pain».
* 4 A. Merlin et
J.P. Desbrosses, «European Incident of 4 th November 2006». The
events and the first lessons drawn, revue Electra, février
2007.
* 5 DI-KURUBA
MUHINDUKA D., «Gestion additive, biens publics et fourniture de
l'électricité dans la ville de Bukavu», éd. Presses
Universitaires de Louvain, p.p.155-156.
* 1 Le
Dictionnaire Larousse, «la fiscalité», éd. Larousse,
Paris, 2006, P.261
* 1 Patrick PLANE,
«La privatisation des services publics en Afrique Subsaharienne: Enjeux et
Incertitudes», in Revue Economique, Vol. 47, n°6, 1999,
pp.1409-1421
* 2 MUHINDUKA
DI-KURUBA D., «Gestion additive, Biens publics et Fourniture de
l'électricité dans la région de Bukavu (RD Congo)»,
éd. Presses Universitaires de Louvain, Louvain, 2010,
pp.187-193
* 3 MUHINDUKA
DI-KURUBA D., «Gestion additive, Biens publics et Fourniture de
l'électricité dans la région de Bukavu (RD Congo)»,
éd. Presses Universitaires de Louvain, Louvain, 2010,
pp.187-193
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