2.2 Règles de politesse
Les règles de politesse dépendent
d'une culture à une autre et sont la source de malentendus interethnique
quand l'expression de politesse est prise au pied. C'est pourquoi dans la
culture bantu principalement Bakongo une jeune fille ne peut pas porter de
collants ou de vêtements sexy devant ses parents. Ni s'embrasser avec son
amant. Hormis, la culture Bakongo dans d'autre culture Bantu aussi du Nord
comme de Malanje cela n'est pas un sujet de discordance.
Les règles de politesse d'une culture
à une autre doivent être respectées, néanmoins dans
la culture bantu la femme est toujours soumise à son mari. Elle doit
respecter les normes et les usages de la culture de son époux même
si cela est contraire à sa culture.
Toujours est-il que les règles de
politesse sont l'objet des malentendus interethnique, chaque individu doit
normalement murement réfléchir avant de se prononcer.
Qui dit quoi, à qui, Où, quand, pourquoi et
dans quelle intention de communication.
Le cadre Européen commun de
référence pour les langues énumère les niveaux
suivant de règles de politesse :
1. Politesse Positive
Par exemple :
-montrer de l'intérêt pour la santé de
l'autre, etc.
-partager expérience et soucis, etc.
-offrir des cadeaux, promettre des faveurs, une invitation,
etc.
2. politesse par défaut
Par exemple :
-éviter les comportements de pouvoir qui font perdre la
face (dogmatisme, ordres directs, etc.)
-exprimer un regret, s'excuser pour un comportement de pouvoir
(correction, contradiction, interdiction, etc.)
-éluder, chercher des échappatoires, etc.
3. Utilisation convenable de merci, s'il vous plait,
etc.
?merci : ntondele (kikongo)
S'il vous plait : Dodokolo
(Kikongo)
4. Impolitesse (ignorance
délibérée des règles de politesse)
Par exemple :
-brusquerie, franchise excessive
-expression du mépris, du dégoût
-réclamation et réprimande
-colère déclarée, impatience
-affirmation de supériorité.
2.3 Expression de la sagesse populaire
En exprimant des attitudes courantes, ces
expressions figées les renforcent.
Par exemple :
-proverbe ? Un « tiens » vaut mieux que deux
« Tu l'auras » !
-expressions idiomatiques ? Apporter de l'eau au moulin.
? Meso ma ngulu
nka ma ntuanga mungu nko (kikongo)
L'homme
têtu, n'écoute pas les conseils.
-expressions familières ? un homme est un homme
Yakala e yakala
nkaka (kikongo)
-expression de croyances, dictons au sujet du temps ?Noël
au balcon, Pâques aux tisons
-attitudes, clichés ? il faut de tout pour faire un
monde.
-valeurs ?Qui vole un oeuf, vole un boeuf.
Les graffitis, les slogans publicitaires
à la télévision ou sur les vêtements (T - shirt),
les affichettes et panneaux sur les lieux de travail ont souvent, de nos jours,
cette même fonction. (op.cit)
En ce qui concerne l'expression de sagesse
populaire plus précisément les affichettes et panneaux sur
les lieux publiques ; Pierre Merle dit, s'il est clair qu'aujourdui la rue
n'invente plus vraiment la langue verte telle qu'on la parle en 1990, cela ne
veut pas dire qu'il n'y a pas des expressions qui courent parmi ceux qui
considèrent la rue comme leur propriété.
Pierre Merle, en donnant un exemple sur les
taggers ; et une explication sur les tags qui signifie en Anglais
classique : étiquette, et en slang : signature. Pierre ajoute
que ce sont ces espèces d'inscriptions cryptées qui «
fleurissent » (le mot est peut - être un peu poétique...)
depuis quelques années sur les murs de villes (et singulièrement
dans le métro), mais de manière nettement plus agressive depuis
1987-1988.
Il se posa la question de savoir s'il
s'agissait d'une mode dont l'essence est de paraitre sur un mur comme un
monument.
Ensuite il constanta que ceci n'était
pas terrible comme idéal de communication. Ni au niveau de signifiant ni
à celui du signifié. Entre ces tags ont trouvent des noms ou des
surnoms de taggers comme C.T.K (Crime Time King), A.B.C (A Better Crew), ou
N.T.M (Nique Ta Mère), car les taggers ont un sens de rigolades
très poussés.
Pour identifier les taggers c'est vraiment
difficile parcequ' il faut commencer du petit zonard, immigré ou non,
jusqu'au fils de famille voir même certain adulte qui sont
perfectionnistes est pose des stickers, qui sont en fait des autocollants.
Les taggers ont aussi leur langage spécifique. (Le
blues de l'argot, 1990)
Ce mode comme le dit pierre merle existe aussi
dans la ville de Luanda. À Luanda certain de ses inscriptions ne sont
pas de noms purs et simple de taggers, mais aussi de groupe de jeunes qui
s'organise en délinquance de masse.
Les efforts réalisés par le
Ministère de l'Intérieur a su combattre ces groupes. Actuellement
nous sommes devant un danger de ce que nous nommerons de pollution visuelle.
Les affiches de fêtes qui apparaient aux noms de Rav's
d'autres sont terribles comme idéal de communication.
La sagesse populaire doit être aussi mise
en profit avec une idéologie de la littératie par le
Ministère de l'Education et de la culture pour par exemple, promouvoir
les écrivains Angolais et Africains.
Afficher par exemple dans chaque station,
arrêt de bus ou autobus de poèmes d'Agostinho Neto, les
écrits de José Luandino Vieira, de Pepetela, de Léopold
Sedar Senghor, de Camara laye, de Vumbi-yoka Mudimbe, de Antoine - Roger
Bolamba, Ousmane Sembène, de José craveirinha, de Mia couto, de
Bernard Dadié, de Aké Loba, de Théophile Obenga, de Jean
Malonga, de Pierre Sammy, de Victor kajibanga, de Francisco Tenreiro et Mario
Pinto de Andrade.
Ce dernier par exemple a écrit une
Anthologie d'expression Portugaise qui est méconnue par notre jeunesse
en majorité.
L'hédonisme de la jeunesse Angolaise doit être
orienté vers un projet littéraire et une éducation
sexuelle explicite et implicite pour l'éducation familiale dans la
didactique de langues en utilisant la technologie de pointe.
Pour éviter la paillardise telle qu'elle
se manifeste dans la rue avec la pollution visuelle de Rav's.
Le Ministère de la Culture et de l'Education doivent avoir de
représentations aux niveaux de quartiers pour suivre de près ses
genres d'organisations.
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