PREMIERE PARTIE :
PROBLEMATIQUE ET PRESENTATION
DU CADRE DE REFERENCE
THEORIQUE DE L'ETUDE
PREMIERE PARTIE : PROBLEMATIQUE ET PRESENTATION DU
CADRE DE REFERENCE THEORIQUE DE L'ETUDE
Dans cette première partie, nous exposerons l'ensemble
des généralités sur le Contrôle Interne et le cadre
de référence théorique de l'étude du thème
abordé.
CHAPITRE 1 : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE DE
L'ETUDE
Le cadre théorique fait référence aux
différentes théories qui ont été convoquées
pour répondre à la problématique de cette étude.
Une théorie étant un ensemble systématisé
d'idées et de lois émises d'une manière logique et soumise
à une vérification expérimentale afin d'établir la
vérité d'un système scientifique, le cadre
théorique permet de ce fait de fixer le réel scientifique, de
l'analyser, de le comprendre et de l'interpréter. En ce sens, le choix
d'une théorie ne peut être neutre car s'organisant autour d'un
objet d'étude, des concepts et des hypothèses que la recherche
doit pouvoir valider ou infirmer.
Section 1 : Problématique, Objectifs,
hypothèses, Intérêt de l'étude et
méthodologie de recherche
Paragraphe1 : Problématique, Objectifs,
hypothèses
A- PROBLEMATIQUE
Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources
suffisantes pour remplir ses engagements à court terme (salaires,
fournisseurs, charges sociales et fiscales...). L'absence de ressources peut
être le signe de difficultés de trésorerie et peut conduire
à la
cessation de paiement. C'est ce qui arrive trop souvent aux
jeunes sociétés, faute de prévisions réalistes.
La trésorerie est donc un indicateur de la santé
financière de l'entreprise qu'il faut gérer de façon
quotidienne et surtout avec une bonne tactique. Mais si la problématique
semble basique : ((récupérer l'argent qui est dehors», la
combinaison des contraintes rend les choses plus complexes. A la maîtrise
des échéances sociales et fiscales s'ajoute, entre autres, la
planification des paiements fournisseurs, le climat de confiance à
instaurer avec les banquiers, les prévisions de l'activité de
l'entreprise et la disponibilité de fonds propres suffisants.
Gérer sa trésorerie, c'est être en
permanence en prise directe avec les flux réels et prévisionnels,
entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer rapidement
les ajustements nécessaires. C'est avant tout anticiper.
Pour sécuriser la trésorerie, l'entrepreneur
doit chercher à limiter le risque de fraude et le risque de
liquidité. Pour cela il doit mettre en place un dispositif de
contrôle interne.
Les définitions du contrôle interne sont
nombreuses et ont eu le plus souvent comme auteurs des organisations
professionnelles de comptables. Il en est ainsi de la définition du
contrôle interne donnée en 1977 par le Conseil de l'Ordre des
Experts Comptables : ((le contrôle interne est l'ensemble des
sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise.
Il a pour but d'un côté d'assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre l'application des
instructions de la Direction et de favoriser l'amélioration des
performances. Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et les
procédures de chacune des activités de l'entreprise, pour
maintenir la pérennité de celle-ci». Il en résulte
que le contrôle interne est conçu et mis en oeuvre pour
répondre aux risques identifiés liés à
l'activité qui
menacent la réalisation de l'un de ces objectifs". Le
décret n° 96-373 du 29 Août 1996 qui approuve les statuts du
Fonds Routier exige un contrôle externe du Fonds Routiers assuré
au moyen d'un audit légal de deux commissaires au comptes et d'un audit
externe. La mise en place des fondements d'un environnement de contrôle
au sein du Fonds Routier répond entre autres à une obligation
statutaire. Au Fonds Routier, le point le plus délicat est la gestion de
la trésorerie. Il est essentiel de surveiller attentivement les
encaissements et les décaissements passés, d'anticiper ceux
à venir, et d'identifier précisément et suffisamment
tôt les éventuels déséquilibres.
Les informations tirées des rapports financiers
2006-2007-2008 du Fonds Routier, sont présentées dans le
tableau I:
Tableau I : ratio trésorerie actif/total
actif
Années
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
Trésorerie Actif 1
|
4.638.715.998
|
22.018.701.211
|
27.250.733.848
|
Total Actif 2
|
15.567.317.179
|
24.679.626.508
|
35.694.060.960
|
Ratio R 1/2
|
29 ,79 %
|
89, 21%
|
76, 34%
|
Source : Rapports Financiers
2006-2007-2008 (chiffres certifiés par les CAC)
A l'analyse de ce tableau, il apparait nettement qu'il faut
maîtriser la trésorerie du Fonds Routier pour assurer la
pérennité des activités de la
Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of
Business Administration en Audit et Contrôle de Gestion Page 14
structure. Nous avons au regard de ce constat orienté
notre travail sur la fonction trésorerie au Fonds Routier.
Le but de cette étude qui a pour thème :
« Evaluation du contrôle interne du cycle
Trésorerie par l'auditeur externe » est de
vérifier si le dispositif de contrôle interne de la
trésorerie au Fonds Routier est efficace et permet de limiter le risque
de fraude et de liquidité.
La problématique concernant ce thème s'articule
principalement autour de la question suivante :
«Comment est structuré le contrôle
interne de la fonction trésorerie au Fonds Routier pour limiter le
risque d'erreur, de fraude et de liquidité ».
De cette problématique découle une série de
questions que nous allons traiter au cours de notre travail :
- les procédures de trésorerie sont-elles bien
appliquées au Fonds Routier ?
- le système de contrôle interne de
trésorerie en place au Fonds Routier est-il efficace ?
Les réponses à ces questions de recherche
constitueront le socle du développement de notre étude.
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