9-5.2. Groupement à Quercus faginea. (Tableau
N° 80).
Dans ce groupement végétal, l'un des moins
représenté dans la région, les valeurs obtenus mettent en
évidence que plus la densité diminue et se rapproche de 400
sujets par hectare plus le volume de bois par hectare est élevé
et l'arbre moyen représente des potentialités remarquables. Plus
l'intensité des agressions est élevée plus les
potentialités dendrométriques diminuent et l'écart de
volume entre les arbres de différents diamètres est faible.
L'impact des actions dégradantes sur le chêne zeen se traduit par
une homogénéisation de l'accroissement et tend vers un peuplement
stable. Le peuplement de chêne zeen présente une structure
intéressante dés que le diamètre des sujets dépasse
15 cm, c'est à partir de cette valeur qu'on observe les meilleurs
résultats en volume. L'accroissement moyen par arbre n'est pas
perturbé par les différents pressions puisque l'accroissement
constaté entre les peuplements en équilibre et ceux
dégradés ne présente qu'un écart de 0,0010 m3. Dans
l'étage subhumide c'est l'espèce, lorsqu'elle trouve des
conditions qui lui sont favorables, qui présente la meilleure structure
et permet avec un âge relativement bas, une densité moyenne et un
diamètre faible d'avoir une production appréciable et surtout une
bonne occupation de l'espace. BERGUI (1992) pour le Barrage Vert arrive
à des résultats intéressant car ils concernent les
plantations de pin d'Alep de 8 à 12 ans, un accroissement annuel moyen
de 0,265 à 0,182 m3 par hectare.
9-5.3. Groupement à Juniperus oxycedrus. (Tableau
N° 81).
Espèce ne formant qu'exceptionnellement une formation
végétale mais sa résistance et la place remarquable
qu'elle a occupé dans tous les classements précédents
mérite une attention particulière surtout dans les zones
méridionales où les conditions écologiques sont
aléatoires. La contribution de cette dans la composition floristique de
toutes les formations végétales de la
120
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
région du semi-aride en fait une espèce jouant
un rôle déterminant dans le maintien d'une couverture
végétale quand toutes les espèces ligneuses ont tendance
à disparaître. Quelque soit le type et l'intensité des
pressions qui s'exercent, le volume de l'arbre moyen ne dépend que du
diamètre et de la hauteur. A diamètre égale le volume qui
lui est rattaché face à une pression faible, moyenne ou forte ne
diffère que de 0,05 et 0,03 m3.
Cette espèce malgré sa faible densité,
d'ailleurs assez remarquable, au regard des conditions où elle
évolue, pouvant cependant atteindre 115 sujets par hectare joue un
rôle important dans la structure des formations végétales.
L'arbre moyen atteint un volume de 0,022 m3 et un accroissement moyen annuel de
0,0015 m3 dans des conditions moyennes ce qui représente, comparé
au pin d'Alep, une performance appréciable. Juniperus
oxycedrus s'impose dans toutes les formations
dégradées et contribue activement à la
détermination de la physionomie et de la structure.
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