4-4.2.4. L'Oleolenticetum.
Association thermophile et xérophile très proche
de la callitraie (souvent ce n'est qu'un stade de dégradation de cette
dernière), rarement à l'état arborescent, elle se
présente souvent sous forme de garrigue sur marnes et argiles profonds.
Association de basse altitude (400 à 600 m) de l'étage
thermoméditerranéen s'accommodant à une grande amplitude
pluviométrique, présente dés que les précipitations
sont supérieures à 25O mm, m compris entre 6 et
11°C et M avoisinant les 45°C dans les étages
bioclimatiques semi-aride et subhumide dans leur variante
tempérée et chaude.
4-4.2.5. Le Quercetum suberis.
Généralement localisée dans des zones
à précipitations relativement élevées, un climat
tempéré, un sol profond, assez meuble et non calcaire.
Association thermophile, d'humidité et de lumière
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
elle exige une tranche pluviométrique supérieure
à 500 mm. Elle trouve son optimum dans l'étage humide et
subhumide où seul le facteur sol est limitant. Les variantes chaude et
tempérée lui sont favorables avec un m
supérieur à 2°C et un M compris
entre 30 et 35°C.
Elle craint les sols calcaires et les sols argileux
préférant des sols profonds légèrement siliceux.
Ses exigences climatiques et édaphiques particulières font que
cette association est sujette à plusieurs concurrences. Envahie par le
chêne zeen dans les biotopes très frais et par le chêne vert
lorsque l'humidité ne lui est pas suffisante. Cette association se
présente sous une forme typique à la région, en relation
avec des conditions édaphoclimatiques à la limite de ses
exigences, sous forme de futaie basse et claire caractérisée par
une absence totale de régénération naturelle. Les semis
sont impossibles dans les circonstances actuelles, car menacés par le
tassement du sol, le parcours excessif et les caprices climatiques (fluctuation
de la période et des tranches de précipitations) ainsi que par la
perte des potentialités du sol. Association concurrencée aux
faibles altitudes par l'Oleolentcetum, sur sols
calcaires secs et superficiels. En altitude élevée et sur sols
calcaires elle est éliminée par le chêne vert, lorsque le
sol est profond; aux altitudes importantes elle est en lutte permanente avec le
chêne zeen dont la régénération est plus facile et
l'accroissement rapide.
Présentant deux faciès, semi-aride avec une
forêt claire, xérophile pauvre en sous-bois, sans
régénération et à avenir incertain. Dans le
faciès humide et subhumide le chêne liège trouve son
optimum, se présente en formation mixte avec le chêne zeen, le
chêne vert, le genévrier oxycèdre et même le
chêne kermès avec un sous-bois abondant constitué
essentiellement de bruyère, cytise, arbousier, myrte, viorne tin, diss
etc...
|