Les revenus issus de l'activité informelle et leur affectation dans les ménages. Cas de la cordonnerie( Télécharger le fichier original )par Erick Musavuli Tegheka Universite catholique du Graben RDC - Graduat en sciences économiques et gestion 2011 |
CHAPITRE II :LE REVENU DE LA CORDONNERIE ETSON AFFECTATION A BUTEMBOCe deuxième chapitre est consacré à la cordonnerie en ville de Butembo. Il comporte deux sections principales dont la première est consacré à la généralité sur la cordonnerie, alors que la seconde, quant à elle traite de la présentation et l'analyse des résultats de l'enquête. II.1 GENERALITE SUR LA CORDONNERIESuite à la désastreuse situation économique des nombreux ménages à Butembo, les ménages font preuve de leur savoir faire en développant n'importe quelle activité de production des biens et de services. Dans cette section nous aurons à développer ce second « service » est précisément « la cordonnerie ». Nous allons tout d'abord donner l'historique, la définition de la cordonnerie, les attributions du cordonnier avant de finir par la cordonnerie comme métier : II.1.1 Historique de la cordonnerie et définitionElle ne peut se concevoir que si nous admettons que cet historique fait elle-même partie intégrante de l'histoire de l'homme. Cet homme qui, un jour, se met débout pour voir au-dessous des hautes herbes pour marcher. De là, son poids n'est plus reparti sur quatre appuis, mais seulement sur deux. Le nombre de points de contacts au sol étant plus réduits, la protection et le maintien se sont imposés d'eux-mêmes. D'abord un simple morceau de peau maintenu avec une fine liane, voilà ce à quoi devaient ressembler les premières chaussures. Par la suite, les conditions climatiques ont dû influencer la recherche des diverses peaux utilisées, mais aussi la façon de les assembler. Ayant affaire, au départ, à des tribus nomades se déplaçant pour suivre le gibier, les découvertes végétales et animales d'autres régions ont permis l'élaboration de chassés souples et des techniques d'assemblage jusqu'au jour où l'homme a compris qu'il fallait, sous cette chaussé, un support rigide (semelle) afin de limiter les atrophies dues à la pénétration des épines et autres cailloux : « la chaussure était née ». Avec l'arrivée de cette fameuse chaussure, les assemblages, les matières utilisées (végétales au animales), les outils servant au façonnage, ont évolué en fonction de leur utilisation. L'arrivée de la cordonnerie s'est sans doute faite lors de la sédentarisation de ces tribus. En effet, restant sur place, l'homme a commencé à réparer les chaussures usagées plutôt que d'en fabriquer de nouvelles, avec des matériaux situés plus loin que son domaine d'habitation. Beaucoup plus tard, la fabrication s'est multipliée, en fonction de la diversité de leur utilisation. Chaque personne n'usant pas ses chaussures de la même façon, il a fallu corriger les défauts d'usure pour celles-ci puissent durer. De plus, il a fallu corriger cette usure afin d'éviter des déformations de pieds, de jambes ou de hanches3(*)4. * 34 XXX, « Histoire de la cordonnerie » in cordonnier-bottier, [en ligne] ; [référence du 25 mai 2011], disponible sur http://www.jabintree.com/metier/cordonnier-581.html |
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