Université Paris - Est Marne - la-Vallée
Année universitaire 2010 - 2011
Institut Francilien d'Ingénierie des
Services Parcours IUP Management des services
Domaine : Entreprises, Services
Mention : Licence Management et ingénierie
des services
Parcours : MIPI Mémoire professionnel
3ème
Année : Licence année
|
Par Xavier TATIGNEY La gestion et le suivi des
demandes d'interventions
Problématique : Comment faire converger les pratiques
professionnelles pour la gestion des déclarations d'incidents afin
d'améliorer la qualité de service?
Secteur : Unité de gestion technique
immobilière Secteur 3 Organisation d'accueil : France
Télécom - Orange
Nom du tuteur de la structure d'accueil : Christian
BOYER
CONFIDENTIALITE
Je soussigné(e)...Mr Christian BOYER
Agissant en qualité de ...Responsable GTI secteur
3 / UGI Paris.... Au sein de l'entreprise...France
Télécom - Orange
Certifie avoir pris connaissance des éléments du
mémoire professionnel dans sa version définitive de :
Monsieur :...Xavier TATIGNEY
Concernant la mise à disposition de ce mémoire
professionnel, je précise que :
La diffusion peut se faire sans restriction.
Seules les futures promotions des parcours IUP Management des
services peuvent le consulter.
Le document est confidentiel et ne doit pas être
diffusé en dehors des membres du jury de soutenance.
Tous les exemplaires du document utilisés pour la
soutenance doivent être récupérés soit par le
président du jury, soit par le secrétariat de formation. Ils
seront soit remis au tuteur le jour de la soutenance, soit la formation les
renverra au tuteur dans les jours qui suivent la soutenance. L'étudiant
ne gère pas les mémoires confidentiels.
Date et signature:
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier le groupe France
Télécom - Orange pour m'avoir permis d'intégrer
l'Unité de Gestion Immobilière de Paris dans le cadre de ma
formation continue en alternance.
Je remercie particulièrement monsieur Didier LE GAL,
directeur de l'UGI Paris, qui a accepté ma candidature et pour les
missions qu'il m'a confiées.
Mes plus vifs remerciements vont à monsieur Christian
BOYER, responsable du secteur 3, qui a été mon
référent pendant toute cette année. Je le remercie
chaleureusement pour m'avoir mis dans des conditions optimales tant
relationnelles que professionnelles. Sa confiance ainsi que la part d'autonomie
et d'initiative qu'il m'a accordée ont largement contribué
à mon épanouissement dans cette unité.
Je tiens à remercier l'ensemble des collègues de
l'Unité de Gestion Immobilière pour leur accueil, leur
gentillesse, et leur disponibilité. Je me suis très largement
inspiré de leur culture d'entreprise et de leur professionnalisme pour
mener à bien mes missions.
Enfin je tiens à souligner la qualité des
enseignants et de l'enseignement qui est dispensé à l'IFIS de
Marne La Vallée et les très bonnes conditions dans lesquelles
j'ai pu suivre cet enseignement. J'adresse un remerciement particulier à
Cécile DORION et Brigitte REGNIER du secrétariat pour leur
gentillesse et leur disponibilité.
Remerciement spécial pour mon épouse, qui m'a
encouragé à suivre la formation et qui a très largement
contribué à ma réussite en assumant parfois seule nos
obligations familiales avec notre fils.
INTRODUCTION
« Pour s'améliorer, il faut changer. Donc,
pour être parfait, il faut avoir changé souvent. » (Winston
Churchill 1874-1964)
Le groupe France Télécom - Orange,
opérateur historique des télécommunications, emploie 96
000 collaborateurs. Son patrimoine immobilier est approximativement de 6
millions de m2 en France. Le groupe est propriétaire de
toutes les surfaces techniques et loue les surfaces de bureaux sauf cas
particuliers pour quelques immeubles.
Afin de gérer ce patrimoine plusieurs changements sont
opérés au sein de la direction immobilière. C'est en 1998
que les UGI (Unités de Gestion Immobilière) sont
créés. Leurs missions sont axées principalement sur la
gestion des baux, l'entretien, la maintenance et les travaux dans les
immeubles.
A l'UGI de Paris intra muros, la récente
réorganisation induit une nouvelle vision concernant son
activité. Le directeur de l'unité souhaite apporter à ses
collaborateurs un nouveau dispositif pour les aider à mieux piloter leur
activité. En particulier, la gestion et le suivi des demandes
d'interventions qui est géré au sein de l'unité par le
service de la Gestion Technique Immobilière.
L'enjeu est important car l'UGI doit donner les conditions
optimales d'infrastructure, de sécurité et de confort. Pour Paris
il s'agit de 14 000 salariés, 550 000 m2 SUB et
répondre à plus 1200 demandes d'interventions par an en
moyenne.
Une de mes missions consiste à mettre en place un outil
et un processus pour la gestion et le suivi des demandes d'interventions qui
concernent l'UGI Paris et faire converger les pratiques individuelles vers
cette nouvelle procédure.
Comment faire converger les pratiques professionnelles
pour la gestion des déclarations d'incidents au sein d'une unité
de gestion immobilière chez France Télécom ?
Afin de développer ce sujet, le premier chapitre du
mémoire présentera l'environnement et
le contexte de l'UGI Paris, les objectifs attendus par la mise en
place d'un processus sur la gestion des demandes d'interventions.
Le deuxième chapitre définira les
différentes étapes par lesquelles la conduite du changement a pu
s'opérer et présentera les résultats obtenus.
GLOSSAIRE
Institutionnel et Opérationnel France Telecom
FT France Telecom
DIT Direction de l'Immobilier et des
Transports
UGI Unité de Gestion
Immobilière
GTI Gestion technique immobilière
MOA Maitrise d'ouvrage
Pilote Responsable de secteur GTI
Chargé de GTI Collaborateur d'un
secteur
UI Unité d'intervention
UPR Unité de pilotage réseau
GSO Gestion de service de l'occupant
PEL Point d'entrée logistique
PAOM Paris Outre Mer
Immobiier
SI Système d'Informations
SHON Surface Hors Oeuvre Net
SUB Surface utile brute
PIL Pilotage des interventions logistiques
SOMMAIRE
CONFIDENTIALITE 2
REMERCIEMENTS 3
INTRODUCTION 4
GLOSSAIRE 6
SOMMAIRE 7
1 UGI DE PARIS: ENVIRONNEMENT ET CONTEXTE 8
1.1 LE PATRIMOINE IMMOBILIER 10
1.2 L'ORGANISATION DES DEMANDES D'INTERVENTIONS 14
1.3 LA GESTION DES DEMANDES D'INTERVENTIONS ET LES PRATIQUES
INDIVIDUELLES 19
2 LA CONDUITE DU CHANGEMENT OPERATIONNELLE 24
2.1 PRESENTATION DE LA CONDUITE DU CHANGEMENT 24
2.2 LA CONSTRUCTION DU CHANGEMENT 29
2.3 LA DEFINITION DU PROCESSUS ET LE DEVELOPPEMENT DES OUTILS
31
CONCLUSION 35
BIBLIOGRAPHIE 36
TABLE DES MATIERES 37
ANNEXES 39
RESUME 49
1 UGI de Paris: Environnement et contexte
Avant d'aborder la conduite du changement au sein de l'UGI Paris,
je vais présenter le contexte général chez France
Télécom - Orange et son histoire.
France Télécom - Orange est un opérateur
historique dans le secteur des télécommunications. Cette
société offre une gamme de services simples et convergents autour
du mobile, du fixe et de l'Internet, pour le grand public et l'entreprise. En
France l'entreprise France-télécom compte 102 000 salariés
(Source intranet Orange).
Les chiffres clé
(Source intranet Orange et
Orange.com)
+ 44,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires
réalisés en 2009 et 45,5 milliards d'euros en 2010
+ Présent dans 32 pays avec 169 000 salariés
+ 209,6 millions de clients dans le monde fin 2010 dont 139,7
millions de clients Orange, la marque unique du Groupe
+ 150,4 millions de clients mobile dans le monde
+ 13,7 millions de clients haut débit ADSL dans le
monde
+ 3 700 sociétés multinationales, clientes d'Orange
Business Services, la marque pour les entreprises
+ 3e opérateur mobile en Europe
+ 3e fournisseur d'accès internet ADSL en Europe
+ 3,57 millions d'abonnés TV numérique en Europe
En France la société France-Télécom
compte 119,7 millions de clients sur les secteurs de
la téléphonie fixe, mobiles et internet. Elle possède
641 points de ventes et son réseau de
1er
téléphonie mobile couvre 96,6% du territoire
national. Elle est le opérateur pour la
2ème
téléphonie fixe, mobile et internet et le
opérateur pour la télévision sur IP derrière
Free.
Ses principaux concurrents son Free, SFR, Bouygues
Télécom, Darty et Numéricable. Aujourd'hui, le contexte
social est difficile. Un certain nombre d'évènements majeurs se
sont produits depuis quelques années, notamment des faits sociaux
très graves qui ont été
largement repris dans la presse. Pour essayer de les
comprendre et s'immerger un peu dans le monde de France Télécom -
Orange qui emploie encore plus de 60% de salariés fonctionnaires soumis
au statut de la fonction publique, quelques dates clés sont à
prendre en compte.
France Télécom est née officiellement le 01
janvier 1991 lors de la scission des PTT (Poste Télégraphe
Télécommunication).
+ 1792 : Son histoire commence avec l'invention du réseau
télégraphique optique. + 1878 : Création d'un
ministère des Postes et Télégraphe.
+ 1923 : Ce ministère intègre la
téléphonie et devient PTT.
+ 1941 : Une direction générale des
télécommunications est créée au sein du
ministère des PTT.
+ 1988 : La direction générale des
télécommunications se sépare du ministère des PTT
et devient France Télécom. Officiellement, il faudra attendre le
01 janvier 1991.
+ 1997 : FT ouvre son capital mais l'état Français
reste majoritaire.
+ 1998 : France Télécom passe d'un statut public
à un statut de société anonyme pour se préparer
à l'ouverture de la concurrence du secteur des
télécommunications. Ce changement de statut fait
référence à la loi du 02/07/90.
+ 2000 : France Télécom fait l'acquisition d'Orange
pour un montant de 40 milliards d'euros.
+ 2004 : L'état Français cède une partie de
ses actions.
+ 2006 : Tous les services de téléphonie fixe,
mobile, internet passent sous la marque Orange.
Depuis 2004, le souci de rentabilité a poussé le
groupe France Télécom - Orange à changer son
organisation. De même pour faire face à ses créances, un
changement radical a eu lieu dans la fonction immobilière. Le groupe
a dû externaliser son patrimoine immobilier.
Toutefois France Télécom - Orange est
resté propriétaire de quelques immeubles et de tous les volumes
techniques à l'intérieur des immeubles, appelés Volumes
Protégés Juridiquement (VPJ).
C'est en 2005 que l'UGI1 voit le jour sous la
direction immobilière et des transports. Aujourd'hui cette direction est
renommée Direction Immobilière Groupe. Elle assure la gestion des
immeubles qu'elle a gardés en pleine propriété, les VPJ et
ceux vendus pour le compte des nouveaux propriétaires par le biais d'un
mandat de gestion.
A ce jour, il existe encore une mixité entre les
salariés ayant un statut de fonctionnaire et les nouveaux entrants avec
des contrats de travail de droit privé. Certaines structures internes
restent sous le nom de France Télécom, notamment dans
l'immobilier.
Le groupe a donc subi une véritable mutation en quelques
années.
1.1 Le patrimoine immobilier
1.1.1 FT Paris Intra muros
France Télécom - Orange compte à peu
près 14 500 salariés sur Paris intra muros. Son patrimoine
immobilier est approximativement de 550 000 m2 SUB2
(Surface Utile Brute) tous sites confondus.
1.1.2 La typologie du patrimoine immobilier à Paris
intra muros
La typologie des immeubles est hétéroclite, car le
patrimoine est composé:
+ D'immeubles de bureaux qui hébergent des salariés
France Télécom - Orange ou des locataires externes. Parfois ces
immeubles hébergent des installations techniques
1 UGI : Unité de Gestion Immobilière
2 La SUB comprend les circulations horizontales,
les locaux à caractères social et sanitaire, surfaces
destinées aux postes de travail. Ne sont pas compté les murs, les
poteaux, les circulations verticales
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
propres à l'activité de France
Télécom - Orange. Enfin, certains de ces immeubles sont IGH
(Immeuble de Grande Hauteur) et / ou ERP (Établissement recevant du
public) (Définition en Annexe 2)
+ Des immeubles à vocation purement technique,
c'est-à-dire uniquement des installations techniques propres à
l'activité de France Télécom - Orange
(Répartiteurs, salles serveurs).
+ Des locaux plus modestes qui abritent des petites
installations techniques (sous répartiteurs)
+ Des boutiques
La grande difficulté pour mon approche est d'abord
d'avoir une vision relativement large du patrimoine vue la diversité
auxquelles sont destinées les surfaces.
En effet, les immeubles de bureaux peuvent être
occupés par des salariés du groupe ou loués à des
tiers. L'une des particularités du patrimoine est que le groupe France
Télécom - Orange a vendu la plus part des immeubles dont il
était propriétaire à 100 % jusqu'en 2004. La vente a fait
l'objet de division en volumes pour que l'entreprise reste propriétaire
des surfaces hébergeant ses installations de
télécommunications telles que les répartiteurs, les locaux
serveurs. Pour certains immeubles stratégiques, le groupe est
resté propriétaire à 100%.
1.1.3 L'organisation de la gestion du patrimoine
immobilier
De part la difficulté d'attribution des surfaces, la
gestion et le suivi des actions pour chaque type d'immeuble seront variables en
fonction du type de propriété, en particulier pour les mandats de
gestion dont bénéficie l'Unité de Gestion
Immobilière (UGI).
Il faut savoir que, lors de la vente de son patrimoine, France
Télécom s'est vu attribuer un mandat de gestion par le nouveau
propriétaire. L'UGI assure cette mission afin de gérer le
patrimoine pour le compte du nouveau propriétaire. Pour
gérer la partie privative propre à France Télécom -
Orange, il y a 3 entités :
+ L'UGI1 + La GSO2 + L'UPR3
La GSO sera sollicitée pour tous les aspects services
tel que le gardiennage, le nettoyage des locaux, le courrier. La GSO va
également centraliser toutes les demandes d'interventions qu'elle
orientera en fonction du service concerné.
L'UPR sera chargé de l'environnement technique propre
au coeur de métier des télécommunications, à savoir
les éléments du réseau (salles du réseau) et le
réseau en lui- même. Toutes les installations de production de
froid et celles qui concernent l'énergie pour le fonctionnement du
réseau seront prises en charge par l'UPR.
L'UGI est concerné par l'entretien, la maintenance et
les travaux dans les immeubles, en dehors de l'environnement technique propre
à l'activité de France Télécom - Orange.
L'unité doit en plus assurer tous les travaux relatifs à
l'article 606 du code civil, à savoir le clos et le couvert. Ces travaux
sont à la charge de l'UGI lorsque France-Télécom
bénéficie d'un mandat de gestion pour le compte des
propriétaires des immeubles que la société occupe.
1.1.4 Les acteurs de l'UGI
L'UGI Paris est rattachée à la Direction
Immobilière qui elle-même est rattachée au
secrétariat général du groupe. L'UGI est répartie
en 3 pôles et est composée de 51 personnes :
1 UGI : Unité de gestion immobilière
2 GSO : Gestion Services aux Occupant
3 UPR : Unité de Pilotage Réseaux
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
1 GTI : Gestion technique immobilière
+ Le pôle Maîtrise d'ouvrage, 8 personnes, assure les
gros travaux (Ex. Ouverture de boutiques)
+ Le pôle GTI1, 31 personnes,
o 6 Secteurs et un secteur Grosses réparations
(Organigramme en annexe 1)
La GTI s'occupe principalement de la maintenance et de
l'entretien des bâtiments. Elle le fait pour son propre compte ou pour le
compte du propriétaire du bâtiment qu'occupe France
Télécom - Orange suite à l'externalisation de son
patrimoine. Cette activité comprend entre autre le suivi des obligations
règlementaires (telles que les vérifications électriques,
la maintenance des moyens de secours etc.) et les travaux de maintenance.
L'activité de la GTI consiste également à répondre
aux demandes d'interventions émises par les occupants FT - Orange pour
le périmètre qui la concerne. Les occupants saisissent leurs
demandes via un intranet directement rattaché au système
d'information de l'immobilier et la GSO oriente les demandes sur l'UGI.
+ Le pôle contrôle de gestion et back office, 10
personnes, va s'occuper de lancer les commandes, rédiger les contrats et
assurer le suivi budgétaire.
+ Le Directeur et son assistante. Les pilotes GTI
Les pilotes de GTI sont les managers qui vont animer une
équipe de 3 à 4 chargés de GTI. Ils ont la
responsabilité de piloter et suivre l'activité sur un patrimoine
composé d'immeubles de bureaux, d'immeubles techniques et des boutiques.
Ils veillent à ce que soient respectées les obligations
règlementaires. Ils doivent également assurer le suivi
budgétaire concernant leur patrimoine, qu'il s'agisse d'entretien ou de
travaux.
Les chargés de GTI
Les chargés de GTI ont pour missions de suivre les
contrats de maintenance, suivre les vérifications règlementaires,
assurer les travaux de maintenance et répondre aux demandes
d'interventions.
1.2 L'organisation des demandes d'interventions
1.2.1 L'organisation générale
Chaque salarié de France Télécom - Orange
a la possibilité de déclarer un incident concernant son
environnement de travail par le biais du SI1 de l'immobilier. C'est
le chemin officiel pour toutes les déclarations. Il faut savoir qu'une
demande d'intervention est la traduction d'un dysfonctionnement, d'une
gêne, d'un désordre. Cette demande est donc par nature pour le
demandeur une demande d'assistance qui concerne son environnement de travail.
Cela peut concerner le confort, la sécurité et/ou les conditions
de travail.
Cette demande qui transite via le SI, est traitée par
le point d'entrée logistique (PEL2). Des opérateurs
internes affectés à la GSO sont chargés de distribuer les
demandes aux différents services concernés, l'UGI, la GSO ou
l'UPR. Une fois affectée la demande est envoyée par mail à
la personne en charge du suivi du site.
1 SI : Système d'information
2 Le PEL analyse les demandes via le SI et attribue
l'intervention à chaque entité en fonction de sa nature
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
GTI
PEL
SI Immobilier « PIL »
Demande
GSO UPR
Figure 1 : Synoptique du cheminement des demandes
d'interventions
Une autre façon de déclarer un incident est de
s'adresser directement à l'interlocuteur interne. Cette demande peut
prendre la forme d'un appel téléphonique, d'un mail ou encore
être orale lors d'une visite de site.
Sur certains immeubles, la gestion des demandes d'intervention
est externalisée par un contrat passé avec une entreprise multi
technique, notamment les boutiques.
1.2.2 La nature des demandes d'interventions
La nature des demandes d'interventions va concerner
principalement les éléments de confort et de
sécurité liés à l'usage des locaux.
+ CVC1 : Le CVC est le système de confort le
plus générateur de demandes d'interventions. Que ce soit en
période hivernale ou estivale le système doit fonctionner
parfaitement. Les demandes vont traiter d'une panne, d'un mauvais
réglage, d'un mauvais état de propreté extérieur,
d'une fuite, de mauvaises odeurs... Cela concernera les ventilo convecteurs,
les radiateurs, les groupes froids, les chaudières.
6. Électricité : Ce poste est peu
générateur de demandes, d'une part grâce à sa
surveillance par les contrôles annuels et d'autre part grâce aux
mises en conformité qui sont réalisées à chaque
fois que cela est nécessaire. Toutefois chaque incident a un impact
important sur l'activité. Qu'il s'agisse d'une disjonction de
l'éclairage ou des prises de courant. Le remplacement des lampes n'est
pas à négliger même si la demande peut paraître peu
importante. Un mauvais éclairage peut impacter la sécurité
et la santé des travailleurs.
+ Menuiserie : Il s'agit de s'occuper des portes, des
fenêtres. Ce poste génère peu de demandes.
6. Sécurité : Les demandes liées à la
sécurité vont porter principalement sur les extincteurs, les
BAES2, ou encore sur les dysfonctionnements des centrales
incendies.
6. Plomberie : La plupart des demandes concernent les ballons
d'eau chaude, une fuite de canalisation, des chasses d'eau.
6. Mobilier : Cela concerne tout ce qui peut toucher aux
armoires, plans de travail fauteuils, chaises, tables de réunion etc.
1 CVC : Chauffage Ventilation Climatisation
2 BAES : Bloc Autonome d'Éclairage de
Sécurité
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
1.2.3 La gestion des demandes d'interventions à
l'UGI Paris
La mission qui m'est confiée consiste à faire
une analyse de la gestion des demandes d'interventions. Je dois identifier les
différents points d'entrées des demandes et les pratiques
individuelles de gestion et de suivi des de ces demandes. La finalité
est de proposer un processus de gestion et de suivi avec un outil d'aide au
suivi de cette activité. Après la validation du processus par le
directeur de l'unité, je devrai assurer son déploiement et
assister les collaborateurs pour l'utilisation de l'outil d'aide au suivi.
La première démarche que je vais entamer, va
consister à identifier les sources qui permettront d'avoir les
éléments nécessaires afin de faire l'analyse et le
diagnostic de l'activité. Deux sources sont disponibles :
+ L'intranet avec les exportations sous Excel de l'ensemble des
demandes émises
+ Les collaborateurs en charge du suivi des demandes pour
déterminer les autres points d'entrées des demandes
d'interventions et leur volume.
L'intranet
Les informations disponibles que je peux trouver sur
l'intranet passent par une visualisation de l'ensemble des demandes
d'interventions émises. On peut y trouver tous les
éléments nécessaires au suivi. Notamment, le N°
d'intervention, le site, le nom du demandeur, le chargé de GTI
affecté au traitement de la demande, la nature de la demande avec un
descriptif, la date de la demande, la date prévisionnelle
d'intervention, et enfin la date de fin. Le chargé de GTI y renseigne
ses commentaires et saisit les dates d'interventions ainsi que les dates de
clôture. Le demandeur peut donc avoir une vision sur l'état
d'avancement de sa demande.
Les chargés de GTI
Les demandes qui sont adressées directement au
chargé de GTI sont variables d'un individu à un autre.
Globalement il est impossible de déterminer le volume des demandes.
La
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
principale raison est l'intrusion qui est
considérée par le chargé envers l'analyse devant
être menée sur son activité. Ce point sera
développé dans la deuxième partie du mémoire. La
fourchette qui a été donnée est de 20% des demandes qui
arrivent directement à certains chargés de GTI quand ce taux
arrive à 80% pour d'autres.
1.2.4 Les objectifs du processus de gestion des demandes
d'interventions
Concernant les objectifs, il m'a fallu bien comprendre la
demande du directeur de l'unité et ses attentes par la mise en place
d'un outil de pilotage et de gestion des demandes d'interventions. Je n'ai pas
hésité à faire reformuler les attentes pour bien
comprendre les enjeux qui sont liés à cette démarche. Je
me suis posé les questions suivantes : « Est-ce qu'il faut tout
revoir en profondeur et déterminer une nouvelle façon de
procéder ? Est-ce qu'il faut simplement trouver un moyen pour faire du
reporting avec les chargés de GTI ? Faut-il trouver un outil pour leur
faciliter le traitement et le suivi des demandes d'intervention ?
Avec ces questions les objectifs attendus par le directeur de
l'UGI Paris peuvent être définis ainsi :
+ Identifier le nombre des demandes faites dans le SI et celles
émises directement aux chargés de GTI
+ Aider les acteurs dans le suivi et le pilotage des demandes
d'interventions
+ Avoir une vision régulière sur les flux entrants
et sortants des demandes d'interventions
+ Connaître le délai moyen de clôture des
demandes d'interventions
+ Mettre en place un processus afin de faire converger les
pratiques de traitement et de suivi des demandes d'interventions vers une
pratique uniforme.
+ Définir une périodicité et un
procédé pour la visualisation d'un état des demandes en
cours.
1.3 La gestion des demandes d'interventions et les
pratiques individuelles
1.3.1 Les demandes d'interventions
L'analyse du besoin et le diagnostic du
contexte est l'étape primordiale par laquelle il m'a fallu
passer pour bien comprendre les enjeux, les objectifs attendus et les
délais qui sont impartis. Cette phase m'a permis de définir une
méthode adaptée pour conduire le changement souhaité.
Également j'ai pu identifier les acteurs qui vont être
concernés afin de les inclure dès le début de la
démarche. En effet cela m'a permis d'exposer le projet et de recueillir
les observations, les attentes et les craintes de chacun des acteurs. Mon
analyse a aussi porté sur l'historique de l'unité, d'où
elle vient et où elle va.
Enfin, l'analyse va porter sur deux plans. Les données
qui sont issues d'intranet et les informations reçus par les
chargés de GTI. Il faudra estimer le pourcentage des demandes qu'ils
reçoivent en direct.
L'analyse des données de l'intranet
L'intérêt de l'outil de déclaration
d'incident sur l'intranet est d'avoir la possibilité d'exécuter
une extraction des données vers Excel. Toutefois le système a des
contraintes, les exportations ne peuvent se faire que année par
année. Pour faire une bonne analyse il faut effectuer un retour sur
plusieurs années. Afin de traiter l'ensemble des informations il faut
donc jongler avec plusieurs fichiers. De plus la quantité d'informations
par demande allonge considérablement le nombre de colonne et rend
l'exploitation des données inconfortable. La solution à ce
problème a été de créer une base de données
Access, dans laquelle j'ai pu importer les fichiers Excel. Cette solution offre
l'avantage de traiter plus rapidement les données.
La première analyse que j'ai lancée, porte sur le
nombre de demandes faites à l'UGI Paris et
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
sur l'identification des périodes où
l'activité s'intensifie. La figure 2 montre bien deux périodes
distinctes, la période hivernale et la période estivale où
le nombre de demandes va impacter l'activité de l'UGI.
Figure 2 : Données issues de l'intranet SI
immobilier FT - Orange représentant le nombre de demandes
d'interventions par mois et par années
Cette première phase d'analyse m'a permis d'avoir une
idée sur le nombre de demandes qui sont traitées par l'UGI Paris.
Également cela m'a permit d'avoir une vision sur les secteurs et les
immeubles qui sont les plus demandeurs (Figure 3).
L'analyse du volume des demandes d'intervention a permis deux
choses. La première a été une prise de conscience pour
l'ensemble des chargés de GTI et des pilotes sur les volumes
traités. En moyenne une centaine de demandes par mois pour l'ensemble de
l'unité soit cinq demandes par mois à traiter par un
chargé de GTI. La deuxième a permis de constater que certains
sites étaient plus demandeurs que d'autres. Ma conclusion a
été d'affirmer que 20% des sites représentaient 80% des
demandes d'interventions (Figure 3). Les 20% d'immeubles principalement
émetteurs de demandes d'interventions sont répartis sur
l'ensemble des secteurs.
Figure 3 : Nombre de demandes d'interventions par sites
cumulées entre 2009 et 2011
En conclusion de ces approches, j'ai pu noter que le volume
des demandes n'est pas un frein pour apporter une amélioration dans le
suivi qualitatif attendu. De plus la répartition des sites sur
l'ensemble des secteurs permet d'avoir une approche
généralisée sur le futur processus de part
l'homogénéisation de cette répartition.
1.3.2 Les pratiques professionnelles
L'analyse des pratiques professionnelles doit obligatoirement
passer par l'adhésion des acteurs. Il va s'agir d'aborder avec
l'ensemble des chargés de GTI leurs modes opératoires concernant
leur gestion des demandes d'interventions.
Une rencontre individuelle m'a permis de répertorier
quelles sont les pratiques par chargé
de GTI sur le pilotage des demandes d'interventions. La prise
en compte de chaque pratique doit permettre de comprendre les disparités
quant au délai de clôture, et pourquoi certaines demandes restent
ouvertes au-delà de 6 mois.
Au-delà de l'aspect purement opérationnel, j'ai
porté une attention particulière sur l'usage de l'interface du
SI. Il fallait déterminer si la performance de l'outil permettait un
pilotage efficace.
Enfin il m'a fallu détecter les améliorations
à apporter aux usages.
L'analyse n'a pas pour vocation à juger telle ou telle
pratique ni à en discriminer une par rapport à l'autre. C'est
pourquoi je n'ai pas communiqué de pourcentage ou de quantitatif sur les
usages en cours mais une tendance. Afin d'établir cette tendance je me
suis tout de même appuyer sur le questionnaire de l'annexe 3 en
élaborant un tableau (annexe 4). Toutefois J'ai pu noter qu'en
matière de sécurité tout le monde n'avait pas la
même vision. Par exemple pour réparer un BAES en panne certains
chargés de GTI attendaient la visite de maintenance annuelle, quand
d'autres faisaient intervenir systématiquement la société
de maintenance.
La finalité est de mettre en place une méthode
unique pour la prise en compte d'une demande d'intervention et son traitement
jusqu'à la clôture. Une procédure spécifique sera
définie pour les demandes à refuser en raison de l'impact
négatif possible. Par exemple un chargé de GTI a refusé de
traiter une demande pour élaguer un arbre, alors que les espaces verts
relèvent du périmètre de l'UGI.
Afin d'établir cette analyse et avoir une idée
précise des différentes approches qu'a chacun par rapport
à son activité, il faut intervenir en deux temps.
Le premier point est d'avoir un estimatif de la nature des
demandes et savoir si un type de demande est plus récurrent qu'un autre.
Par exemple est ce que les demandes concernant la plomberie sont significatifs
pour aborder la question avec les chargés de GTI. Il sera en effet
difficile d'interroger quelqu'un sur un mode opératoire qu'il n'effectue
jamais ou
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
occasionnellement.
Le deuxième point consiste à analyser les
pratiques individuelles. Il a été nécessaire
d'élaborer un questionnaire type de manière à pouvoir
mesurer les écarts entre chaque individu (Annexe 3). J'ai ensuite
présenté la synthèse de ces entretiens à l'ensemble
de l'unité en présence du directeur (Annexe 5) lors d'une
réunion d'équipe.
Le changement dans les organisations est souvent mal
perçu, la principale difficulté réside dans le fait de
gérer les freins au changement.
En ce qui concerne l'UGI Paris, il s'agit d'un changement sur
le traitement et le suivi des déclarations d'incidents. Ce changement
doit pouvoir améliorer l'existant sans revoir en profondeur
l'organisation. A ce stade il est possible d'imaginer qu'il suffit de passer du
projet de réalisation à sa mise en place. Toutefois la conduite
du changement implique une méthode et surtout l'adhésion des
acteurs qui vont être concernés. Cette méthode s'appuie sur
quatre étapes :
+ L'analyse de l'environnement dans lequel le changement doit
s'opérer et identifier les acteurs.
+ Développer les outils de suivi et la procédure de
traitement des demandes d'interventions
+ La mise en place de la nouvelle procédure et le
déploiement de l'outil de suivi + La communication, la formation et le
suivi
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
2 La conduite du changement opérationnelle
2.1 Présentation de la conduite du
changement
« La conduite du changement est un
ensemble de techniques, de méthodes et d'outils qui a pour objectifs
l'adhésion des bénéficiaires et le traitement des points
susceptibles de bloquer ou retarder le projet (cadrage, déploiement et
pilotage). Les critères d'acceptation du changement varient selon
l'origine et les raisons du projet qu'il soit une adaptation de l'entreprise
à son environnement ou une réponse de celle-ci à des
situations extraordinaires
telles qu'une fusion / acquisition ou une crise
soudaine.» (Source : Romuald Poos, La conduite du changement, au coeur
de la transformation des organisations, Article Le Mensuel d'Agéfi
Luxembourg, 2010).
Le changement des organisations et des modes de travail a une
influence sur les dimensions culturelles et humaines. Cela impacte directement
les collaborateurs de par la modification de leur environnement et leurs
habitudes de travail. Chacun va voir ses repères modifiés, sa
place dans l'organisation va être bousculée et les tâches
vont être redistribuées. Ces changements vont entraîner pour
l'individu une remise en question sur sa compétence et son avenir dans
l'organisation. Pour rendre le changement acceptable il faudra mettre en place
un accompagnement personnalisé pour chacun des collaborateurs. Cet
accompagnement devra répondre aux angoisses
générées par le projet et apporter des réponses
précises sur les enjeux et les objectifs à atteindre. Les
managers devront être les premiers à adhérer aux
changements, car ils seront les accompagnateurs du projet avec tous les
acteurs. Ils devront en outre trouver le bon moyen pour rassurer et
entraîner les collaborateurs sur la voie du changement. Faire
l'unanimité est quasiment impossible, toutefois il faudra
déployer les efforts nécessaires pour faire participer et
adhérer le plus de collaborateurs possible. Ce principe de participation
favorise une relation de confiance et responsabilise les acteurs dans ce
processus. Tout ce cheminement vise à atteindre deux
objectifs :
+ L'adhésion des acteurs et du groupe en
général en prenant en compte les idées et les attentes de
chacun face au projet,
+ Les évolutions des manières de penser et de
travailler qui transforment la culture et les valeurs de l'entreprise.
Pour construire une démarche de changement, la
communication et la formation ne suffisent pas. Il faut impliquer les acteurs
le plus en amont possible du projet, et si possible dès son origine.
C'est en prenant en compte leur avis et en faisant participer les acteurs
concernés que le projet pourra prendre racine dans l'esprit collectif.
En comprenant mieux les enjeux, les problématiques
opérationnelles et organisationnelles, les acteurs accepterons
d'avantage les arbitrages qui pourraient être douloureux. Imposer un
projet sans associer les acteurs peut entraîner des retards sur le
déploiement, une résistance, voir un rejet total.
La démarche du changement est basée principalement
sur : + L'analyse du besoin et le diagnostic
+ La participation
+ La communication
+ La formation et le suivi
Le changement doit donc passer par une démarche en 4
étapes pour espérer une réussite. Ces étapes sont
complémentaires et parfois se mènent de front avec plusieurs
d'entre elles. Pour exemple, l'analyse des pratiques individuelles ne pourra
pas se faire sans la participation des acteurs, et pour qu'ils participent il
faut que la communication en amont ait été efficace pour limiter
leur résistance et ainsi passer de la phase du doute à celle du
bilan. Également il ne faut pas négliger l'importance et le
rôle du commanditaire de ce changement. Sans son appui inconditionnel il
ne peut pas y avoir de suite à cette démarche.
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
2.1.1 La démarche du changement
L'analyse et le diagnostic
L'analyse du besoin et le diagnostic du
contexte est l'étape primordiale dans laquelle il faut prendre
le temps de bien comprendre les enjeux, les objectifs attendus et les
délais qui sont impartis. Il est essentiel de faire le diagnostic de
l'existant. Cette phase définira une méthode adaptée pour
conduire le changement souhaité. L'analyse doit aussi porter sur la
cible. Identifier les acteurs qui vont être concernés pour les
inclure dès le début de la démarche. Il conviendra
d'exposer le projet et de recueillir leurs observations, leurs attentes et
leurs craintes. L'analyse doit aussi porter sur l'historique de l'entreprise,
d'où l'on vient et où va-t-on ?
La participation
La participation va consister à
inclure dans le projet tous les acteurs concernés. Cette participation
va enrichir l'analyse et conduira le changement, en prenant en compte notamment
leurs avis, leurs expériences. Cette participation doit respecter un
ordre logique. Le point de départ est souvent à l'initiative du
top management. Il conviendra d'élaborer en premier lieu la
participation au niveau managérial. Faire accepter le changement par
l'ensemble des acteurs ne peut pas se faire sans les managers de
proximité. Ensuite viendra le temps où chaque personne
concernée pourra être sollicitée afin de participer au
projet.
La participation à l'UGI PARIS
Dans le cadre de ma mission, cette participation a
été très intense et à plusieurs niveaux. J'ai
intégré dans mon projet aussi bien les 6 managers que les 23
chargés de GTI (Gestion technique immobilière). Chacun a pu
s'exprimer et faire ses propositions pour améliorer le traitement des
demandes d'interventions et en faciliter le suivi.
La communication
La communication est essentielle, c'est un
moyen par lequel il faut apporter des réponses aux acteurs du
changement. Si parfois le fond du problème ne peut être
évoqué de manière claire, il faut néanmoins
répondre aux inquiétudes que génère le changement.
Il faut expliquer comment va se dérouler la transition et les
modalités de déploiement du projet. La communication doit
être adaptée en fonction du public destiné à la
recevoir. Elle devra être claire, précise et surtout
compréhensible. Chacun doit obtenir un niveau d'information suffisant et
pouvoir se projeter dans l'avenir.
La communication vers les acteurs de l'UGI Paris
La communication qui a été mise en place, s'est
traduite par des entretiens individuels, des réunions en petit groupe et
d'une présentation lors d'une réunion d'équipe à
l'ensemble des managers (les pilotes) et des chargés de GTI en
présence du directeur de l'unité qui a initié cette
démarche.
La formation et le suivi
La formation va permettre de s'assurer que
les acteurs sont parfaitement opérationnels. Il faut qu'ils aient
assimilé les connaissances pratiques et théoriques de la
modification de leur organisation ou de leur méthode de travail.
La formation des managers et des chargés de GTI
La formation est intervenue en fin de projet, lorsque l'outil
a été développé sous forme d'une base de
données Access. Cet outil est venu compléter celui du
système d'information intranet lié aux déclarations
d'incidents.
2.1.2 Les freins au changement
La résistance aux changements résulte pour la plus
part d'entre nous d'une incertitude
Annonce du changement
PLAN D'ACTION
DOUTE
BILAN
PROJET
concernant notre avenir et notre devenir. Lorsqu'il s'agit
d'une activité habituelle, ce projet de changement va entraîner un
sentiment de rejet car il touche à la compétence. Pourquoi
changer puisque je fais bien mon travail ? Le fait d'avoir fait un travail
d'analyse sérieux permet de mettre en lumière la véritable
nature, d'une part du volume réel de l'activité et d'autre part
la disparité des pratiques individuelles. Mettre en évidence ces
deux points a été révélateurs pour l'ensemble des
collaborateurs de l'UGI. Le volume des demandes d'interventions n'était
pas si élevé comme certains pouvaient le croire. La
disparité des pratiques était bien réelle et
nécessitait des ajustements.
La phase d'analyse n'a pas pour vocation à mettre en
porte à faux telles ou telles pratiques ni tel ou tel point de vue. Elle
doit être objective et s'appuyer sur des fondamentaux. Quel est le volume
des demandes que je dois traiter par jour, par semaine, par mois ? Finalement
comment mes collègues gèrent telle ou telle situation, n'y a-t-il
pas du bon et du mauvais dans chaque pratique ? Voilà vers quoi
l'analyse pratiquée en amont a orienté les esprits.
Dans une entreprise où la culture du service est
prépondérante, la phase du déclic n'a pas
été insurmontable. Chaque acteur a pu comprendre les enjeux d'un
changement des pratiques vers une harmonisation en vue d'améliorer leur
efficacité et ainsi la satisfaction des clients internes.
Saut de tarzan
Déclic
Figure 4 : La conduite du changement,
Présentation PPT de Jean Martin, 2000 : Phase successive des freins
au
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
changement pour les individus
La figure 4 illustre bien les différentes phases par
lesquelles va passer chaque individu. Le risque principal vient à passer
de l'annonce du changement au plan d'action de la mise en oeuvre de cette
annonce = Le saut de tarzan. Sans la démarche spécifique d'une
conduite du changement en respectant les quatre phases, l'individu ne pourra
pas passer par le doute, le bilan, le projet et la mise en oeuvre du projet. Il
y a donc une probabilité importante pour que le changement ne
s'opère pas correctement.
2.2 La construction du changement
2.2.1 La gestion des résistances aux changements
Afin de faire face aux résistances, l'étape de
compréhension du besoin et des objectifs à atteindre a fait
l'objet d'une attention particulière. C'est avec une vision claire de ce
que devra devenir la nouvelle procédure que j'ai pu élaborer une
stratégie de communication en trois étapes. La première
étape a été l'écoute, la deuxième
l'explication et la présentation individuelle du projet et enfin la
troisième étape une présentation générale.
Pour gérer les freins aux changements il y a certes la communication
mais pas seulement. La participation des acteurs est très importante
pour la réussite du projet.
L'écoute a été révélatrice
des craintes et des doutes que pouvait générer la mise en place
d'un outil de suivi et d'une nouvelle procédure pour le traitement des
demandes d'interventions. La plupart des chargés de GTI a vu une
ingérence dans leur façon de travailler. Un autre aspect relatif
à l'utilisation du système d'information est ressorti quant
à la lourdeur de son utilisation. Enfin un sentiment de contrôle
sur l'activité a généré des craintes quant aux
éventuelles dérives que cela pouvait entraîner. Comme par
exemple des sanctions ou encore une mauvaise notation. Cette étape est
très importante pour expliquer à chacun que l'objectif n'est pas
de montrer du doigt une incompétence ou imposer une toute nouvelle
façon de travailler. L'écoute permet donc d'apporter des
réponses précises à chacun et contribue largement à
l'adhésion du projet par les acteurs. Également cette
étape
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
permet de détecter les convergences quant aux attentes
que pourraient apporter un tel projet. Ces attentes sont essentielles car y
répondre si cela est possible est un facteur clé de
succès. Une des attentes les plus communes a été de
définir une politique claire quant à la gestion des
déclarations d'intervention qui concernent les BAES.
Face à l'écoute vient l'explication et la
présentation des objectifs fixés par le directeur. Cette
étape nécessite une rigueur dans sa communication. Il faut
impérativement passer le même message à chacun des acteurs.
De plus il faut que ces explications et le message soient parfaitement compris.
C'est ainsi que chacun a pu s'approprier les attentes du directeur sans pouvoir
les interpréter de différentes façons. Cette étape
est parfois lourde, car il faut être certain que chacun des acteurs a
bien été informé et qu'il a bien perçu les
objectifs du changement.
Enfin après ces 2 étapes principalement
axées sur l'individu, vient celle du groupe avec une présentation
générale. Au-delà des pratiques individuelles, le groupe
peut générer un frein au changement. Afin de palier à ce
frein potentiel, nous avons avec mon tuteur Monsieur Christian BOYER
profité des 2 réunions d'équipe pour communiquer sur le
projet. La présentation au groupe lors de la première
réunion a été très généraliste. Il a
s'agit d'exposer l'état des lieux du nombre d'interventions
traitées et les différences dans leur gestion. Cette
présentation a permis d'amener chacun des acteurs à se poser la
question sur la nécessité d'une convergence des pratiques. La
deuxième présentation a été la mise en place de la
nouvelle procédure. Une présentation d'un outil d'aide à
la gestion des interventions a également été
initiée. Ces deux réunions se sont faites en présence du
directeur. Il a pu ainsi expliquer au groupe ces attentes face à la
nouvelle procédure et les pilotages qu'il en attendait.
En dehors de la communication la participation a
été un facteur clé pour gérer les freins aux
changements. C'est ainsi que chacun a pu dès le début du projet
gérer le doute, le bilan individuel et collectif, élaborer un
nouveau projet de pilotage et sa mise en place.
2.2.2 La participation des acteurs de l'UGI au
changement
La participation des acteurs a commencé par les
entretiens individuels. Ces entretiens ont permis d'une part de gérer en
partie les freins aux changements mais surtout ils ont annoncé le
départ du projet. Lors de ces entretiens il y a eu comme support le
questionnaire type en annexe 3 mais aussi un retour informel sur ce que devrait
être la nouvelle procédure de gestion des demandes
d'interventions. C'est ainsi que chacun a pu participer à
l'élaboration de sa propre vision du changement. Mon rôle a
été de centraliser et synthétiser ses entretiens afin de
faire ressortir les points qui pouvaient être repris et ceux qui devaient
disparaître.
Afin d'arbitrer sur les choix à faire, j'ai
demandé à mon tuteur que l'on organise un atelier de travail
représentatif de la GTI. A savoir tous les pilotes car ce sont eux qui
devront s'assurer de la bonne application de la nouvelle procédure et du
suivi du pilotage des demandes d'interventions. Et un chargé de GTI par
secteur basé sur le volontariat pour participer à l'atelier. Lors
de cette étape j'ai exposé la synthèse de ce qui
était ressorti des entretiens individuels. J'ai ensuite
évoqué les choix à faire quant au bon traitement d'une
demande d'intervention. Par exemple lorsqu'une demande d'intervention est
faite, certains chargés vont se rendre systématiquement sur site
pour contrôler la véracité de la demande, d'autres vont
envoyer un prestataire directement en prévenant l'interlocuteur qu'une
intervention va avoir lieu quand une autre partie va systématiquement
rappeler la personne pour avoir une idée plus précise de la
nature de la demande. Les participants ont ainsi pu constater qu'il y avait une
véritable nécessité d'harmoniser les pratiques
individuelles.
C'est de cette façon que l'élaboration du nouveau
processus a pu s'opérer
2.3 La définition du processus et le
développement des outils
2.3.1 La conception du nouveau processus
Pour définir un nouveau processus il a été
nécessaire de rappeler les attentes des
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
demandeurs. Finalement quels choix devaient s'opérer
pour répondre le mieux possible aux attentes d'un demandeur qui
émet une demande d'intervention. Quelle procédure devait
être mise en place pour assurer une communication efficace vers le
demandeur quant au suivi de sa demande. Et enfin comment répondre aux
obligations légales lorsqu'une demande concerne la
sécurité ou la sureté.
C'est en se recentrant sur ces objectifs que les arbitrages
ont pu s'opérer. Avec la participation des chargés de GTI et des
managers, les choix pouvant apporter une contrainte sont mieux
perçus.
Un des éléments important qui a
été souligné est l'utilisation du système
d'information et son manque de souplesse pour avoir un état des
interventions en cours. Pour contrer ce problème j'ai
développé une base de données issue des extractions
possibles à partir du SI. Cet outil a pour objectif de faciliter le
suivi des demandes d'interventions en cours. Il s'agit de donner une vision
complète des interventions en cours tant aux chargés de GTI
qu'aux managers. Cet outil doit aussi offrir la possibilité de fournir
des indicateurs tels que :
+ Les volumes de demandes émises par semaine
+ Le nombre de demande clôturée par semaine
+ Le délai moyen pour clôturer une demande
d'intervention
+ Le nombre de demandes en cours et celles supérieures
à 6 mois
2.3.2 Les résultats
Les résultats obtenus sont à la hauteur des
objectifs fixés par le directeur. Les courbes ci- dessous montre bien
l'effet du changement qui a pu s'opérer au sein de l'UGI. Dès le
déploiement de la nouvelle procédure et l'outil d'aide au suivi,
le nombre de demandes d'interventions en cours à baissé de
près de 50 %.
Présentation du nouveau processus et de l'outil d'aide au
suivi
Nbre Interventions
100
Demandes Interventions Interventions Clôturées
Interventions refusées
90
80
60
50
40
30
20
70
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46
N° de semaines
PIL Flux d'entrée et sortie
Figure 5 : Courbe des interventions en cours après
l'adoption du nouveau processus de gestion des demandes
d'interventions.
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
Figure 6 : Flux des nouvelles demandes d'interventions et
celles clôturées par semaine
Cependant, le succès est relatif concernant la
convergence des pratiques individuelles. Bien que des nouvelles règles
soient édictées, il est nécessaire de les rappeler
à chaque fois que cela est nécessaire. Le changement va
s'opérer plus ou moins rapidement en fonction des individus et de
l'environnement social de l'entreprise.
Toutefois une marge de liberté doit être
autorisée car un processus ne peut pas répondre à toutes
les situations. De plus, laisser de l'initiative permet à un
collaborateur de s'approprier le nouveau processus et de l'améliorer le
cas échéant.
CONCLUSION
La conduite du changement qui a été menée
au sein de l'UGI Paris pour le traitement et le suivi des demandes
d'interventions est très révélatrice de la méthode
qu'il faut appliquer pour la rendre acceptable et acceptée par tous.
C'est en s'appuyant sur une démarche méthodique, à savoir
l'analyse et le diagnostic, la participation des acteurs du changement, la
communication et la formation que le changement apporté peut apporter un
bénéfice pour l'entreprise.
Les bénéfices attendus étaient une
diminution des demandes en cours et en particulier celles supérieures
à 6 mois. Également l'objectif secondaire est de faire diminuer
le délai moyen de clôture des interventions. Et enfin le directeur
avait la volonté de voir une convergence des pratiques dans la gestion
des demandes d'interventions.
En ayant mis en place la méthode sur la conduite du
changement, l'ensemble de l'équipe a pu participer au projet et ainsi
atteindre les objectifs fixés par la mise en place du nouveau processus.
La gestion des demandes d'interventions est plus homogène. Chaque
chargé de GTI va appliquer les nouvelles règles.
Toutefois la conduite du changement ne peut s'opérer
qu'avec le concours et l'appui inconditionnel de la direction. Le changement ne
peut être durable que si les résultats attendus sont atteints et
si la direction a la volonté de suivre et appuyer la démarche.
C'est dans ce contexte qu'aujourd'hui le nombre de demandes
d'intervention en cours a diminué de 50% et que les pratiques
individuelles ont convergées vers un mode opératoire plus
homogène.
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel
Erreur !
BIBLIOGRAPHIE
Enseignement universitaire
Communication et expression
Sécurité incendie
Santé, Hygiène et sécurité au travail
Informatique
Livres
Isabelle Vandangeon, Alain Vas, David Autissier, Conduite du
changement : concepts-clés, Edition Dunod, 2010
Jean-Michel Moutot, David Autissier, Méthode de conduite
du changement, Edition Dunod, 2010
Articles
Muriel Jasor, Quand France Télécom allie R&D et
marketing, Les Echos, 2005
Romuald Poos, La conduite du changement, au coeur de la
transformation des organisations, Le Mensuel d'Agéfi Luxembourg, 2010
Cécile Dubois, La gestion du changement des entreprises
globalisées : un défi renouvelé, Article la lettre du
conseil, 2011
Sites mobilisés
http://fr.wikipedia.org/wiki/Changement
: Bon référentiel pour valider sa réflexion et ses
recherches
TABLE DES MATIERES
CONFIDENTIALITE 2
REMERCIEMENTS 3
INTRODUCTION 4
GLOSSAIRE 6
SOMMAIRE 7
1 UGI DE PARIS: ENVIRONNEMENT ET CONTEXTE 8
1.1 LE PATRIMOINE IMMOBILIER 10
1.1.1 FT PARIS INTRA MUROS 10
1.1.2 LA TYPOLOGIE DU PATRIMOINE IMMOBILIER A PARIS INTRA MUROS
10
1.1.3 L'ORGANISATION DE LA GESTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER
11
1.1.4 LES ACTEURS DE L'UGI 12
Les pilotes GTI 13
Les chargés de GTI 14
1.2 L'ORGANISATION DES DEMANDES D'INTERVENTIONS 14
1.2.1 L'ORGANISATION GENERALE 14
1.2.2 LA NATURE DES DEMANDES D'INTERVENTIONS 15
1.2.3 LA GESTION DES DEMANDES D'INTERVENTIONS A L'UGI PARIS
17
1.2.4 LES OBJECTIFS DU PROCESSUS DE GESTION DES DEMANDES
D'INTERVENTIONS 18
1.3 LA GESTION DES DEMANDES D'INTERVENTIONS ET LES PRATIQUES
INDIVIDUELLES 19
1.3.1 LES DEMANDES D'INTERVENTIONS 19
L'analyse des données de l'intranet 19
1.3.2 LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES 21
2 LA CONDUITE DU CHANGEMENT OPERATIONNELLE 24
2.1 PRESENTATION DE LA CONDUITE DU CHANGEMENT 24
2.1.1 LA DEMARCHE DU CHANGEMENT 26
L'analyse et le diagnostic 26
La participation 26
La communication 27
La formation et le suivi 27
2.1.2 LES FREINS AU CHANGEMENT 27
2.2 LA CONSTRUCTION DU CHANGEMENT 29
2.2.1 LA GESTION DES RESISTANCES AUX CHANGEMENTS 29
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
2.2.2 LA PARTICIPATION DES ACTEURS DE L'UGI AU CHANGEMENT 31
2.3 LA DEFINITION DU PROCESSUS ET LE DEVELOPPEMENT DES OUTILS
31
2.3.1 LA CONCEPTION DU NOUVEAU PROCESSUS 31
2.3.2 LES RESULTATS 33
CONCLUSION 35
BIBLIOGRAPHIE 36
TABLE DES MATIERES 37
ANNEXES 39
RESUME 49
ANNEXES
ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME
|
|
Budget Contrôle de gestion
|
|
|
2
|
Paul CAZALS
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
Gestion des contrats
|
|
|
|
3
|
|
|
Ressources
|
|
|
8
|
|
|
|
|
Patrick JOUBERT
|
Gestion documentaire
|
|
|
8
|
2
|
|
|
|
Moyens propres
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
Assistantes de Projets
|
|
|
Maîtrise d'Ouvrage
|
2
|
|
|
Emmanuel LAGRANGE
|
Projets Immobiliers
|
|
|
8 * 1
|
5
|
|
8 * 1
|
|
|
Directeur :
|
|
|
|
Didier LE GAL
|
|
|
|
51 + 4
|
|
|
Apprenti
|
Assistante
|
|
|
1
|
Marie Couraud
|
|
|
|
|
Gestion Immobilière - Secteur 1
|
Gestion Immobilière
|
|
|
Dany Piroit
|
3
|
|
|
4
|
|
|
|
Gestion Immobilière - Secteur 2
|
|
Gestion Immobilière
|
|
|
Jean-Michel Fradon
|
4
|
|
|
5
|
|
|
|
Gestion Immobilière - Secteur 3
|
|
Gestion Immobilière
|
|
|
Christian Boyer
|
4
|
|
|
5 + 1
|
|
|
|
|
Apprenti
|
|
|
|
1
|
|
|
|
Gestion Immobilière
|
|
|
Gestion Immobilière - Secteur 4
|
4
|
|
|
André Lavallée
|
|
|
31 * 3
|
5
|
|
|
|
|
Gestion Immobilière
|
|
Gestion Immobilière - Secteur 5
|
4
|
|
Marie-Hélène Duval
|
|
|
5
|
|
|
Gestion Immobilière - Secteur 6
|
|
Gestion Immobilière
|
|
Vincent Roussel
|
4
|
|
5 + 1
|
|
|
|
Apprenti
|
|
|
1
|
|
Gestion Immobilière
|
|
|
Grosses Réparations
|
Apprenti
|
|
Jacques Brenas
|
1
|
|
1 + 1
|
|
|
Gestion Immobilière
|
|
|
Cédric Verstuyft
|
|
Yolande Cheneau
Caroline Fernandès Marie Helene Marbot
Laure Rouzaire
Serge Le Roch
François Laurent
Alain Floryszczak Florence Gyuran
Brigitte Bonnet
Antoinette De Decker
Thierry Arnaud
Jean Barbot
André Vialle
Victor Delos
Jean-Paul Morgant
Alain Renault Didier Sache
Xavier Tatigney
Gérard Feran Joel Talhouarne
Julia Berguig
Jean Noël Tamisier
Martine Leturque Stéphane Morin
Jean Louis Godek
Geneviève Larrouy
Christian Peron
Jean François Poissenot
Patrick Pilch
Michelle Denne
Elénita Alves
Muriel Archambault
Marchel Charbut
Philippe Duféal
Patrick Foissy
Patrice Swisura
Daniel Berger
Maurice Boulanger
Marie-Solange Berthelot
Lionel Leterme
Kévin Maltkorn
Baptiste Brosse
1
Figure 7 : Organigramme UGI Paris
Xavier TATIGNEY Mémoire professionnel Erreur
!
Insertion automatique non définie.
L3 MIPI 2010 - 2011
DEFINITIONS
IGH
*Définition IGH Article R122.2 du code de la construction
et de l'habitation : « Constitue un
immeuble de grande hauteur, pour l'application du
présent chapitre, tout corps de bâtiment dont le plancher bas du
dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut
utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre
l'incendie : - à 50 mètres pour les immeubles à usage
d'habitation, tels qu'ils sont définis par l'article R. 111-1
- à plus de 28 mètres pour tous les autres
immeubles.
Fait partie intégrante de l'immeuble de grande hauteur
l'ensemble des éléments porteurs et des sous-sols de
l'immeuble.
En font également partie les corps de
bâtiments contigus, quelle que soit leur hauteur, lorsqu'ils ne sont pas
isolés de l'immeuble de grande hauteur dans les conditions
précisées par le règlement de sécurité
prévu à l'article R. 122-4. (...) »
ERP
* Définition ERP Article R123.2 du code de la
construction et de l'habitation : « (...) constituent des
établissements recevant du public tous bâtiments, locaux et
enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit
moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans
lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur
invitation, payantes ou non.
Sont considérées comme faisant partie du public
toutes les personnes admises dans l'établissement à quelque titre
que ce soit en plus du personnel. »
QUESTIONNAIRE PRATIQUES PROFESSIONNELLES
DU TRAITEMENT DES DEMANDES
D'INTERVENTIONS
Quel est le moyen pour suivre les demandes en cours ?
SI Tableau Excel Dossier papier Autre
Combien de demandes d'intervention en dehors du SI ?
Aucune 25 % 50 % 75 % 100 % Autre
BAES Traitement de la demande et lancement de l'opération
de maintenance corrective? Immédiatement Attente plusieurs demandes
Attente visite de maintenance
Autre
Extincteurs / RIA / Colonne sèche Traitement de la demande
et lancement de l'opération de maintenance corrective?
Immédiatement Attente plusieurs demandes
Attente visite de maintenance
Autre
Traitement des demandes en doublons ?
A l'identique de la 1ère Refus systématique
Clôture systématique Autre
Mode de clôture des demandes d'interventions
Dès la prise en compte de la demande Dès le
lancement de l'opération
Après la réparation même si provisoire
Après la réparation définitive
Autre
Qualification de la demande d'intervention
Jamais Par téléphone Par mail Déplacement
sur site Autre
Mode de clôture après une intervention sur une fuite
d'eau
Après l'intervention urgente Après la
réparation définitive
Suivi des demandes via l'interface du SI
Facile Moyen Difficile
Renseignement d'une date prévisionnelle d'intervention
dans le SI Systématique Parfois Jamais
Formule de politesse dans les commentaires à destination
du demandeur Oui Non
Résultats sur 21 chargés deGTI
inérogés
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Quel est le moyen pour suivre les demandes en cours ?
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SI
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Tableau Excel
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dossier papier
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Autre
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3
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7
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6
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5
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Combien de demandes d'intervention en dehors du SI ?
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Aucune
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25%
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50%
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75%
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100%
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Autres
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2
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8
|
7
|
3
|
1
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BAES Traitement de demande
l'opération de maintenance corrective ?
|
la et lancement de
Immédiatement
|
Attentes d'autres demandes
|
Attentes visites de maintenances
|
Autres
|
|
|
9
|
5
|
7
|
|
|
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Extincteurs / RIA/ Colonne sèche Traitement de
la demande et lancement de l'opération
de maintenancecorrective?
|
Immédiatement
|
Attentes d'autres demandes
|
Attentes visites de maintenances
|
Autres
|
|
|
21
|
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Traitement des demandes en doublons ?
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A l'identique de la 1ère
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Refus systématique
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Clôture systématique
|
Autre
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|
1
|
14
|
6
|
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|
Mode de clôture des demandes d'interventions
|
Dès la prise en compte de la demande
|
dès le lacement de l'opération
|
Après la réparation mêm si provisoire
|
Après al réparation définitive
|
Autre
|
|
1
|
2
|
7
|
11
|
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|
Qualification de la demande d'intervention
|
|
Jamais
Par téléphone
|
Déplacement sur siteAutre
|
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|
|
2
|
18
|
1
|
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|
Mode de clôture après une intervention sur une
fuite d'eau
|
Après l'intervention urgente
|
Après la réparation définitive
|
|
|
|
|
9
|
12
|
|
|
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|
|
Suivi des demandes via l'interface du SI
|
Facile
|
Moyen
|
Difficile
|
|
|
|
|
1
|
20
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|
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|
Renseignement d'une date
prévisionnelle d'intervention dans le SI
|
Systématique
|
Parfois
|
Jamais
|
|
|
|
2
|
11
|
8
|
|
|
|
|
Formule de politesse dans les commentaires
à destination du demandeur
|
Oui
|
Non
|
|
|
|
|
3
|
18
|
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|
|
|
|
Figure 8 : Tableau des résultats du questionnaire
pour élaborer la synthèse.
SYNTHESE DE L'ANALYSE DES PRATIQUES
PROFESSIONNELLES
Globalement, 80% des demandes « PIL » concernent le
CVC, les fuites/infiltrations d'eau, les BAES/Extincteurs. L'analyse des
pratiques a donc été orientée sur ces trois items. Dans
l'ensemble les pratiques divergent peu.
Les BAES :
Lors d'une déclaration d'incident sur un ou plusieurs
BAES, Peu vont attendre la visite de maintenance pour clôturer la PIL.
Certains vont attendre d'avoir plusieurs déclarations d'incidents avant
d'envoyer la Sté INEO ou encore vont aller vérifier sur place le
bien fondé de la demande avant le lancement de l'intervention.
La pratique qui se généralise est une demande
systématique au prestataire avec une clôture de la PIL
après vérification du travail effectuée soit par un
déplacement programmé ou non, soit par le retour du
prestataire.
Les extincteurs :
Les pratiques sont harmonisées, à savoir :
Lancement immédiate de l'intervention et clôture après
vérification du travail effectué. Peu vont s'assurer sur place du
bien fondé de la demande avant de lancer l'intervention.
Les fuites
Concernant ces désordres plusieurs facteurs vont
être mis au jour. L'immeuble est occupé ou non, il s'agit d'un
environnement technique voir confidentiel. L'UI est déjà
intervenue ou pas. L'ensemble de ces facteurs vont jouer un rôle quant
à la complexité de l'intervention et
sa mise en oeuvre.
Certains vont au préalable rappeler le demandeur pour
qualifier l'urgence, voir se déplacer ou faire déplacer l'UI,
puis lancer l'intervention.
Globalement la plupart des interventions sont
déclenchées immédiatement vers un prestataire ou vers
l'UI. Si l'intervention a permis une réparation définitive la
« PIL » est naturellement clôturée.
En revanche en cas d'une réparation provisoire,
c'est-à-dire qu'il n'y a plus de fuite mais une réparation
définitive est à programmer, plusieurs pratiques sont apparues
:
· Certains vont clôturer la PIL et suivre la
réparation définitive par une méthode de suivi annexe
(calendrier Outlook, fichier Excel, dossier papier etc.)
· Certains vont attendre la fin de la réparation
définitive pour clôturer la PIL CVC
Une procédure vient d'être mise en place. Il faut
remplir une fiche de demande d'intervention et l'envoyer par mail au
prestataire avec mise en copie de Vincent et de Kévin.
La clôture de l'intervention se fait après le retour
du prestataire ou lors d'une visite sur site programmée ou non.
Les doublons
La gestion des demandes d'interventions émises en
double voir en triple est également disparate. La plus part des
chargé de GTI vont clôturer les « PIL »
systématiquement en indiquant dans le commentaire « PIL
déjà en cours sous le N° xxx », d'autres vont les
refuser systématiquement avec le même commentaire. Enfin une
dernière pratique consiste à traiter les « PIL » en
double dans la même logique que la première.
Remarques
Outil informatique PIL
L'utilisation de l'interface web est particulièrement
montrée du doigt pour son manque de
souplesse quant aux filtres proposés et par son manque de
rapidité. Également il ressort, qu'il manque une information
synthétique sur l'ensemble des « PIL » ouvertes.
En général, il y a un certain frein sur
l'utilisation intensive de l'outil. Du fait des observations ci-dessus.
Trouver un moyen d'avoir une information synthétique et
suffisamment visible sur les PIL en cours et par chargé de GTI.
PIL supérieur à 6 mois
Un certain nombre de PIL n'ont pas de solution
immédiate et pour certaines il y a nécessité d'un
arbitrage quant à sa pertinence. L'implication du pilote et/ou du
directeur devrait permettre le déblocage de la plus part des « PIL
» concernées.
Cela impliquera également de revoir le process pour le
refus d'une PIL. PEL
Un rappel devrait être émis au PEL afin de ne pas
saisir deux demandes d'interventions dans une même « PIL ».
Parfois une PIL est envoyée à deux destinataires,
l'UGI et la logistique.
Un certain nombre de demande ne passent pas par le PEL. Chez
certains chargés le pourcentage de PIL ne s'élève
qu'à 10% par rapport au nombre d'interventions traitées.
Immeuble Archives
La particularité de ce site est sa multitude de NOBAT,
8 au total. Quatre chargés de GTI se répartissent les NOBAT mais
seule Marie-Solange reçoit les demandes. Elle les réaffecte au
chargé de GTI concerné par le NOBAT en cause. Il faudrait
étudier la possibilité de déclarer les incidents par NOBAT
pour ce site. Il restera une particularité sur les dossiers transverses
dont certains chargés de GTI ont la charge pour l'ensemble du NOIMM
ARCHIVES.
ANNEXE 6
OUTILS DE SUIVI BASE DE DONNEES ACCESS
Figure 8 : Formulaire d'aide au suivi des demandes
d'interventions
RESUME
La conduite du changement se traduit par la mise en place
d'une méthode en quatre phases. Ces phases sont : l'analyse et le
diagnostic, la participation, la communication et enfin la formation. Ce
mémoire met en pratique cette méthode pour répondre
à un besoin opérationnel: La mise en place d'un processus pour le
suivi des demandes d'interventions, et d'un outil d'aide au pilotage de cette
activité. La finalité est de faire converger les pratiques
professionnelles au sein d'une unité de gestion immobilière pour
améliorer la qualité de service.
Change management results in the development of a methodology
in four phases. These phases are: analysis and diagnosis, participation,
communication and finally training. This brief puts into practice this method
to meet an operational requirement: The establishment of a process for tracking
requests, and a tool to control this activity. The aim is to bring together the
professional practices in a unit of property management to improve the quality
of service.
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