DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE
CHAPITRE 4 : TERRAIN D'ETUDE, POPULATION D'ENQUETE,
ECHANTILLON
IV-1-Terrain d'étude
On a retenu le district d`Abidjan (superficie : 2119 km2)
comme milieu d`étude parce qu`il a en son sein la capitale
économique Ivoirienne en l`occurrence : Abidjan (superficie : 422 km2)
qui connaît une urbanisation rapide ce qui a contribué à
bouleverser les structures traditionnelles en outre, richesse et extrême
pauvreté se côtoient tous les jours dans le district d`Abidjan qui
connaît un nombre important d`exclus du circuit socio-économique
et de la production. C`est le district le plus peuplé de l'Afrique de
l'Ouest francophone et la deuxième agglomération francophone au
monde après Kinshasa (9.4 millions) et avant Paris (2.2 millions). Il
est également le deuxième plus grand district francophone
intramuros et la troisième plus grande agglomération. Il compte,
selon les autorités du pays, en 2010, neuf millions d`habitants pour le
district, et trois millions neuf cent mille habitants pour la ville, soit 20 %
de la population totale du pays qui est de dix neuf millions trois cent milles
habitants (jeune Afrique n°2576, du 23 au 29 mai 2010). La ville d`Abidjan
particulièrement à une croissance démographique de 3.7%
avec une densité de 1475 habitants/km2 or on a 48 habitants/km2 au
niveau national.
Le district d`Abidjan est la région la plus
industrialisée du territoire national. Ses industries sont
principalement le Bâtiment et travaux publics avec la présence de
grands groupes industriels français : SETAO, COLAS, Bouygues,
Jean Lefebvre.
On compte ensuite l'industrie textile avec le conditionnement
du coton cultivé dans le nord soit pour l'exportation soit pour sa
transformation sur place en pagnes, toiles, batiks et vêtements divers.
Le secteur du textile, très dynamique, représente 15,6 % des
investissements nets, 13 % du chiffre d'affaire et 24 % de la valeur
ajoutée de l'industrie ivoirienne.
On dénombre plusieurs puits de pétrole au large
de la côte en exploitation off-shore (la Côte d'Ivoire est un pays
producteur de pétrole, même si elle n'est pas autosuffisante en ce
domaine), ce qui conduit à la présence d'industrie chimique avec
les raffineries de pétrole, et un port pour hydrocarbures. On y
travaille également les pierres et des métaux précieux
pour l'exportation. La ville comporte également une importante
activité de traitement du bois qui arrive au port essentiellement par
voie fluviale depuis les forets du centre du pays. Il est exporté soit
sous forme naturelle comme l'acajou qui était déjà vendu
il y a 2 siècles aux anglais à l'époque victorienne soit
sous une forme semi industrialisée : bois déroulé,
contreplaqué, aggloméré. Dans l'industrie agroalimentaire
on compte principalement : la fabrication d'huile de palme, le traitement des
bergamotes et des bigarades, la transformation de l'hévéas issu
des plantations de l'ouest, la fabrication de boissons à partir des
ananas, des oranges et des mangues et surtout la torréfaction du
café, de type robusta, venu des plantations de l'ouest et dont le pays
est le troisième producteur mondial, derrière la Colombie et le
Brésil ainsi que le conditionnement et le traitement du cacao, dont la
Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial devant le Ghana et
l'Indonésie. (37 % du cacao et 10 % du café produits subissent au
moins une première transformation sur place). Abidjan est aussi le
premier port thonier africain, et trois usines conditionnent du thon
destiné au marché européen essentiellement. Cette
activité génère près de 3.000 emplois
salariés, et est une source importante de devises. Comme dans tous
les
pays en voie de développement, une grande partie de
l'économie de la ville se situe dans le domaine que les
économistes qualifient d'économie informelle avec ses nombreux
« petits métiers ».
en ce qui concerne la présentation physique des
différentes entrées routières de la côte d`Ivoire en
général et de celles du district autonome
d`Abidjan en particulier voir (annexe1) : Panorama des
barrages routiers, des rackets et des temps de contrôle (retard) sur les
axes routiers
principaux en Côte d`Ivoire et pour les
entrées routières du district et les limites de la ville Abidjan
dans la région des lagunes voir (annexes 2, 3) : Panorama des
barrages routiers, des rackets et des temps de contrôle (retard) sur les
axes routiers du district d'Abidjan.
Nombre de barrages observés sur les axes routiers du
district d`Abidjan Port Bouet - Abobo
Port Bouet - Riviéra
Adjamé-Bingerville
Adjamé-Anyama
Treicheville-Port bouet
Adjamé-Yopougon
Compte tenu des courtes distances intercommunales (10 km à
20 km),
les ratios aux 100 km des barrages sur les axes sont très
élevés (6 à 50 barrages aux 100 km).
Les barrages sont en majorité tenus par la police et la
gendarmerie. Assez souvent, les agents commis à la régulation de
la circulation notamment procèdent à des contrôles
d`usagers (exemple carrefour de la Riviera 2 à Cocody).
La situation actuelle des barrages est la mOme qu`avant la
crise pour certains axes malgré l`instauration du ticket unique. Par
contre, l`axe Adjamé-Abobo-Anyama a connu une baisse.
|