CHAPITRE IV : Résultats
ujet présentant un ue (Gr X100).
plaque métaphasique
Figure 28: caryotype 46 XY t
(9;22Xq34;q11).
Discussion
Le chromosome Philadelphie (ou de Philadelphie, PH1 ou
translocation de Philadelphie) est une anomalie chromosomique spécifique
qui est associée à la leucémie myéloide chronique
(LMC°. ceci est le résultat d'une translocation réciproque,
un échange de matériel génétique, entre les
chromosomes 9 et 22 [nommée t (9 ; 22) (q34 ; q11)].
Cette anomalie a été décrite en 1960 par
PETER NOWELL (university of pennsylvania school
of medicine) et DAVID HUNGERFORD (Fox chase cancer center's
institute for cancer Research).
En 1973, Janet D. Rowley de l'université de Chicago
identifia les mécanismes aboutissant au chromosome de Philadelphie.
La présence de cette translocation est désormais
utilisée comme test de confirmation de LMC, car 95% des personnes ayant
développé la maladie sont porteuses de cette anomalie
chromosomique. Les 5% restant présentent d'autres translocations
impliquant d'autres chromosomes.
Les techniques modernes de cytogénétique
(caryotype, FISH) permettent désormais d'examiner avec précision
les anomalies génétiques au niveau cellulaire.
Cependant, la présence du chromosome de Philadelphie
n'est pas suffisante pour diagnostiquer une LMC car cette anomalie est
également présente chez certaines personnes développant
une leucémie lymphoide aigue (LLA, 25-30% chez l'adulte et 2-10% chez
les enfants) et plus rarement une leucémie myéloide aigue (LMA)
Comme dit précédemment, le défaut du chromosome de
Philadelphie est une translocation. Un segment de chromosomes 9 et 22
s'inter-change et prenne la place l'un de l'autre.
Ceci résulte en la fusion d'une part du gène BCR
(break point cluster region) du chromosome 22 avec
une partie du gène ABL (Abelson) du chromosome
9. La protéine issue de ce gène bcr-abl est une
protéine de 185 ou 210 KDa ayant une activité de tyrosine
kinase.
Elle interagit notamment avec une sous-unité du
récepteur à l'interleukine-3(IL-3).
La protéine est constitutivement active et ne requiert
aucune activation par d'autres protéines cellulaires. Ceci pour
conséquence que de nombreuses protéines et enzymes
contrôlant le cycle cellulaire sont activées par bcr-abl, ceci
accélérant fortement la vitesse de division cellulaire.
De plus, bcr-abl inhibe la réparation de l'ADN, causant
une forte instabilité génomique et induisant
considérablement la crise blastique de la LMC.
Conclusion
Les hémopathies malignes constituent en groupe de tumeurs
qui se posent dans la transformation maligne de la moelle osseuse des cellules
dérivées.
La grande diversité vue dans ce groupe de troubles est le
reflet de la complexité d'hématopoïèse normale et le
système immunitaire.
Syndromes myéloprolifératifs sont actuellement
classés selon la classification FAB.
La leucémie aigue myéloide compose de très
tôt sur les cellules souches et des cellules progénitrices et sont
classées selon le témoignage de la différenciation
lignée.
Le syndrome myélodysplasique est un trouble de cellules
souches dans lesquelles, il ya une défaillance de
non-hématopoïèses conduisant à une
pancytopénie.
Dans de nombreux cas de myélodysplasie subissent la
progression à la leucémie aigue.
Dans les troubles myéloprolifératifs chroniques, il
y a surproduction d'un ou plusieurs types de cellules du sang
périphérique.
Les translocations réciproques du chromosome ph1 ou
bien t (9 ; 22) (q34 .1 ; q11.21) peuvent être détecté par
plusieurs techniques or les méthodes révélant les bandes R
; par digestion enzymatique ou bien par dénaturation thermique.
L'amélioration des techniques telles que la biologie
moléculaire, l'hybridation in situ (FISH) et la PCR peuvent augmenter le
taux de détection du ph1. Enfin, cette étude montre l'importance
d'installer les techniques de cytogénétiques pour des fins de
diagnostic différentiel positif et le suivi du traitement.
egiagotertique et laid/ Caton deo
détutpatideo tiralipteo
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