REPUBLIQUE DU SENEGAL
UN PEUPLE UN BUT UNE FOI
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Sacré coeur 3 Villa n°9256 Tel :
338670790 ; Fax : 338670791 Site :
www.esupdakar.sn
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
En vue de l'obtention du Diplôme de MASTER
II OPTION : Commerce international
SUJET :
GESTION DES OPERATIONS D'IMPORTATIONS
DO DOD DOD HOOODOO :
|
Présenté par
M. SOULE MOURIDI
Président de jury : Dr El Hadj Tamsir MBOJI
expert et Professeur à l'Esup de stratégie gouvernemental
d'entreprise
Directeur de mémoire : M. Ibrahima
TOUNKARA expert et Professeur à l'Esup de Commerce International et de
transport logistiqu e Membre de jury : M. Mamadou Birane MBODJI
Professeur à l'Esup de Supply Chain management
Année Académique 2011/2012
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail à :
· Mes deux chers parents Mr MOURIDI IBOUNOU et Mme
CHANDO SAID MCHANGAMA tendre mère, qui depuis mon enfance n'a
cessé de me soutenir, de m'encourager, de me conseiller, de
m'accompagner dans les pires et meilleurs moments, pour me donner goût
à la vie et pour que je puisse devenir la personne qui je suis à
présent ;
· Toute ma famille qui durant ma vie estudiantine n'a
cessé de me donner les meilleurs des conseils, de me faire
persévérer de m'orienter vers le droit chemin me disant
réussir, c'est mon devoir ;
REMERCIEMENT
Je ne saurais aborder ce mémoire sans pour autant
essayer d'exprimer et témoigner ma gratitude à tous ceux qui de
près ou de loin m'ont apporté moralement, financièrement,
et matériellement leur soutien.
Mes remerciement vont plus précisément à
:
- Allah l'éternel tout puissant, clément,
miséricorde des miséricordieux qui m'a procuré force et
courage dans la réalisation de ce travail ;
- Mes parents plus particulièrement à
mère qui grâce à Dieu et ses efforts, son amour, sa
tendresse, son sens d'éducatrice et tutrice, sa richesse et son
affection m'a permis de frayer ce chemin menant vers ma réussite je lui
doit reconnaissance et honneur ;
Mes amples remerciements vont également à la place
de :
- Mes professeurs qui ont assuré ma formation
universitaire depuis les Comores jusqu'au Sénégal : Mr LIHAKY
DJAMILY, Mr HOUSSAMOU MADI, Mr BEN HALIDI FAISSOIL, Dr ALIOUNE BADARA KANDJI,
Dr YANKUBA SEYDI, Mr KHADIM SENE.
- Mes amis et collègues : Ahmed Nakid, Aliou THIAM,
Ahamada Oumouri, Ali Mmadi Ali, Assaendi FAHAD, Issa Siradjidine, Dr Mohamed
Kassim, Mr Soulé Said, Said Mbechezi Chouma, et Mohamed Zainoudine ;
- En fin mon encadreur Mr IBRAHIMA TOUKARA qui
n'a ménagé aucun effort pour le succès et la
réussite de ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AIF : Agence International de Francophonie
ALE : Accord de Libre Echange
AND : Armée National pour le
Développent
AOI : Appel d'Offre International
AON : Appel d'Offre National
AOO : Appel d'Offre Ouvert
AOR : Appel d'Offre Restreint
BIC : Banque d'Industrie et de Commerce
BNP : Banque National de Paris
CA : conseil d'administration
CAF/CIF: Coût, Assurance et Fret/Cost,
Insurance and Freight
CCG : Conseil de Coopération du Golfe
CCI: Chambre de Commerce International
CEE : Communauté Economique
Européenne
CF/ CFR: Coût et Fret/ Cost and
Freight
CNUCED : Conférence des Nations-Unis
pour le Commerce et le Développement
CNUCEDCI : conférence de Nation Unis
pour le Commerce et le Développement du Commerce International
COI : Commission de l'Océan Indien
COMACO/GOLF COM : Compagnie de Manutention des
Comores
COMESA: Common Market of Eastern and Southern
Africa (Marché commun d'Afrique de l'Est et Australe).
CREDOC : Crédit Documentaire
ENAC : Ecole Nationale d'Administration et de
Commerce
EXIM BANQUE : Banque Tanzanienne auprès
de l'Union des Comores.
FOB: Free On Board (Franco à bord)
GATT/ AGTAC : General Agreement on Tarif and
Trade/ « Accord Général sur les Tarifs
Douaniers et le Commerce ».
IBD : Impôts sur les Bénéfices Divers
IDE : Investissement/Installation/Implantation
Direct Etrangère. LA : la Ligue Arabe
MAMWE : Madji na Mwendje (société
national de l'eau et de l'électricité) OCI :
l'Organisation de la Conférence Islamique
ONICOR : Office National pour l'Importation et
la Commercialisation de riz PDEM : pays
développés à l'Economie de Marché
PED : pays en développement
PMA : pays moins avancé
PVD : Pays en voie de Développement
R.U.U: Règle d'Usance Uniforme
SNPT : Société National des
Postes et Télécommunication
TUI : Taxe Unique d'Importation
UCCIA : Union des Chambres de Commerce,
d'Industrie et d'Agriculture des Comores WTO/OMC : World Trade
Organisation/ Organisation Mondial du Commerce
INTRODUCTION
Le développement des échanges internationaux
évoluent d'une manière plus remarquable pendant un
demi-siècle et à un rythme deux fois plus supérieur
à celui du développement économiques. Pour cela, le
commerce mondial est quatorze fois (14fois) plus important qu'il ne le fut
à la fin de la seconde guerre mondiale et cela à une vitesse qui
commence même à inquiéter les acteurs du commerce
international à ces jours.
Les efforts sur la libéralisation du commerce mondial
lors des rounds de négociations mis en oeuvre dans par la GATT (General
Agreement on Tarif and Trade), basé sur les principes de la diminution
des barrières tarifaires (droits des douanes) sur les principaux flux
d'échanges des marchandises entre pays exportateurs et importateurs ont
permis aux PVDs et aux PMAs de s'ouvrir dans les nouvelles économies.
Et, pour une résolution efficace des irrégularités
intervenant dans les échanges internationaux, comme les conflits mettant
en péril la promotion des échanges mondiaux, la
compatibilité de la souveraineté des Etats et
l`interdépendance des économies, l'avènement d'une
nouvelle institution connue sous l'Organisation Mondial Commerce (l'OMC)
s'avère indispensable. Celle-ci a permis le désamorcement des
conflits bi et multilatéraux, l'accélération de la
mondialisation pour une bonne maitrise des conséquences sur la gestion
des opérations import-export et la préservation d'un certain
équilibre entre nations et opérateurs dans les échanges
des biens. Grace à cette institution, le commerce international occupe
dès lors une place stratégique dans le développement
économique des pays de par le monde. Les importations et les
exportations en sont dans ce sens les facteurs fondamentaux de
développement. Même si certains pays ne parviennent pas à
dresser un équilibre efficace d'import-export et se trouvent
confronté à une balance commerciale déficitaire, ceci
n'empêche ces derniers de prospérer. L'union des Comores reste
l'un des pays confrontés à cette situation de
précarité dépendant beaucoup plus des importations que des
exportations. Face à cette situation, les Comores ont fait de
l'ouverture de marchés et de la libéralisation du commerce, un
élément majeur de son programme économique. Depuis 1982,
ils multiplient leurs efforts en matière d'intégration
économique régionale et mondiale avec ses partenaires d'Afrique
de l'Est et d'Afrique Australe, de l'Océan Indien, du monde arabe,
d'Europe et d'Asie.
L'Etat pour subvenir aux besoins de la population, s'en
charge de l'importation du riz, qui constitue la consommation de base des
Comoriens. Et pour s'assurer une bonne gestion de ces importations, la
création d'une institution étatique autonome s'avère
nécessaire. C'est ce qui aboutit à la création de l'Office
National d'importation et de commercialisation de riz aux
Comores(ONICOR). Cette institution pour éviter les
ruptures de stocks, la pénurie, pour assurer le stock d'abondance, reste
l'unique société ayant été accrédité,
reconnue et autorisé par l'Etat de gérer les importations, la
distribution à un prix abordable de ce produit dans le pays. C'est ce
qui nous a principalement poussé à faire le choix sur ce
thème dont l'unique but est de montrer la place qu'occupe ce produit
dans le marché interne et de montrer la manière dont sa gestion
s'effectue depuis l'importation jusqu'à sa commercialisation. Pour mener
à bien ses opérations, dont leurs mécanismes restent plus
complexes à effectuer, un engagement ferme d'une institution
financière reste à faire valoir. C'est pour cela que la BIC, pour
assurer et faciliter ces mécanismes, s'apprête à couvrir
l'ONICOR des risques commerciaux, en s'engageant à financer à
100% les opérations moyennant un taux d'intérêt
considérable. La Société occupe une place
déterminante dans le commerce international, surtout dans
l'approvisionnement de ce produit dans le marché national. Il participe
à la production de la valeur ajouté se plaçant parmi les
établissements publiques générateurs de ressources et il
est également à noter que l'Etat ne laisse en aucun cas les
moyens à la Société d'assurer son autofinancement à
l'import, dans la mesure où une grande partie de son chiffre d'affaire
entre dans ses caisses sous forme de taxe unique d'impôt (Tui).
Pour ce faire, dans le cadre de notre rédaction, nous
avons choisi de la repartir en deux parties. Dans un premier temps, nous
parlerons du cadre théorique et méthodologique. Dans un
deuxième temps, nous évoquerons la gestion d'opérations
d'importation du riz aux Comores. Nous nous pencherons enfin vers une
conclusion en guise de clôture du travail ainsi réalisé.
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
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CHAPITREI : APPROCHE THEORIQUE
Avant de mettre en exergue l'approche méthodologique
de notre étude, il est important de passer en revue les critiques de la
littérature, la problématique, l'hypothèse les objectifs
et la définition des concepts.
I. La revue critique de la littérature
La littérature théorique sur le commerce
international se présente aujourd'hui encore trop souvent comme une
annexe à la littérature sur la gestion des opérations
Import-export (du commerce) et la régulation des investisseurs, il
existe une abondante documentation à l'intention des négociateurs
commerciaux qui met en évidence les réalités
théoriques aux pratiques dans le cadre des activités socio
professionnels. C'est dans cette perspective que l'on peut évoquer
Stéphane CHATILLON dans son ouvrage, «
Droit des affaires internationales », Vuibert, 2005, 4ème
édition : cet ouvrage présente un exposé complet,
systématique et précis des règles indispensables à
la culture juridique de quiconque intervenant comme opérateur dans le
monde des affaires internationales. Cette 4ème édition oriente
son exposé autour du contrat, pièce essentielle de la vie des
affaires, mais elle prend également en compte tous les nouveaux
changements intervenus ces dernières années dans le domaine,
liés au développement de la politique européenne, ainsi
qu`à celui des marchés financiers et du commerce
international.
Dans ce méme ordre d'idée, Arlette
COMBE- LEBOURG, dans son livre de Commerce international
intitulé« Gestion des opérations import-export
»,Eska,1èreédition du 05/07/2005, comme
dans sa 3èmeédition du 20/10/2005 et dans son
édition de 2010, stipule que l'élargissement de l'Union
Européenne, l'accélération de la délocalisation et
la mondialisation des échanges incitent les entreprises à se
tourner vers les marchés extérieurs et à développer
leur structure export et/ou import. Elle évoque également que la
réussite d'une négociation avec un partenaire étranger
dépend de la bonne maîtrise des techniques du commerce
international. Sa vision se développe sur la manière de parfaire
non seulement dans les opérations d'import mais également ceux de
l'export.
Cet ouvrage développe d'une part ces techniques
à l'aide de 90 cas pratiques après en avoir rappelé les
aspects théoriques. D'autre part, ils tiennent compte des grandes
évolutions intervenues en matière de commerce international :
Incoterms 2000, par les incoterms 2010, mise en place de l'euro,
réformes douanières, RUU 600 relatives aux crédits
documentaires,
réforme des procédures douanières,
sécurisation du fret, Transports internationaux, les opérations
douanières - Modes et sécurités de paiement, Le risque de
change, Le financement des exportations, Les opérations import, La
chaîne documentaire, les nouvelles polices COFACE (cf.
bibliographie...)
L'ouvrage de Didier-Pierre Monod, Commerce
international, Eska, 31-10-2007 (4e édition), tourne autour de
l'impayé qui est devenu l'une des principales préoccupations de
l'entreprise exportatrice. Recevoir ses marchandises dans la qualité et
dans les délais convenus est devenu un impératif majeur pour
l'importateur. Cet ouvrage est un véritable guide pratique des
principaux moyens et techniques de paiement du commerce international, il
explique l'utilisation rationnelle des différentes possibilités :
virement, chèque, carte bancaire, lettre de change. Le crédit
documentaire, outil le plus utilisé des moyens de paiement
internationaux, tient une large place dans cet ouvrage. Ils expliquent
également le fonctionnement des crédits spéciaux :
transférables ; back to back, stand-by, etc. Les Règles
& Usances 600de l'ICC, cadre légal du crédit documentaire,
applicables depuis le 1er juillet 2007, sont largement commentées,
notamment les nouvelles dispositions concernant le transport, les assurances et
les normes de conformité des documents.
Ghislaine Legrand Hubert Martini, Dunod,
Paris, 2008, dans son livre de Commerce International qui s'intitule
« Gestion des opérations Import- Export »
souligne la montée des tensions financières et
géopolitiques dans un contexte de ralentissement économique plus
ou moins marqué selon les zones géographiques. Il souligne que la
continuité de soutien aux entreprises à l'international peut
être source de développement si on modernise et assouplisse les
dispositifs actuels : l'assurance prospection ou assurance-crédit et de
garantie des investissements à l'étranger.
Cet ouvrage propose des projets à l'étude afin
de garantir les grands projets stratégiques à l'étranger
destinés à la sécurisation des approvisionnements. C'est
ainsi pour répondre aux besoins des clients, on a pour cela
montré les perspectives de la COFACE, qui a également
proposé deux nouveaux produits: Globalliance Finance et une nouvelle
notation : «environnement des affaires». Cette offre évolue en
permanence et reflète les mutations économiques des entreprises.
La mondialisation conduit de plus en plus d'entreprises à opérer
sur les marchés internationaux, qu'il s'agisse d'exportations,
d'importations, de sous-traitance ou d'investissements. La gestion des
opérations de commerce international nécessite de plus
en plus de rigueur et de technicité. La
sécurisation financière et la bonne réalisation des
contrats reposent sur la connaissance de ces techniques (cf. bibliographie)
Dans son livre, « Mesurer la performance de la
fonction commercial », Manuel Lange Jean-Michel Moutot, Editions
d'Organisation Groupe Eyrolles, 2008, développe un exposé
basé sur la fonction commerciale. Cet ouvrage a été
initié en réponse à de nombreuses questions concernant les
entreprises quant à la performance de leurs différentes fonctions
telles que le système d'information, les ressources humaines, le
commercial, le contrôle de gestion ou la comptabilité. La
recherche d'outils d'évaluation porte en effet sur les
différentes fonctions de l'entreprise, mais également sur des
dispositifs transverses dont la performance est difficile à formaliser.
Ces dispositifs peuvent concerner la qualité, la gestion de la
connaissance, la responsabilité sociale des entreprises, la gestion du
changement. Perçues comme des centres de coüts qu'il faut chercher
à minimiser, leur appréhension peut parfois faire l'objet
d'interrogations, comme le montre ce livre dans la commercialisation des
produits de grande consommation.
Ce modèle est valable pour toutes les fonctions de
l'entreprise, comme pour ses dispositifs de gestion transversaux. Il permet
d'apprécier leur niveau de performance en termes de prestations, de
compétences, d'organisation et de satisfaction client...
La liste des ouvrages cités dans ce travail se
révèle également utile pour mieux approfondir sur les
questions touchant la gestion des opérations du commerce
international.
II. La problématique
L'ouverture des frontières,
l'accélération de la délocalisation et la mondialisation
des échanges incitent les entreprises à se tourner vers les
marchés extérieurs et à développer leur structure
export et/ou import. Beaucoup de pays voient l'expansion du commerce
international comme un outil de croissance, de développement et de
reconstruction. La précision dans les procédures
développées, fait de la Gestion des opérations de commerce
international (gestion d'opérations Import-export) un atout majeur qui
suscite d'une façon rigoureuse et concise un ensemble des
problématiques et interrogations que se pose dans tout opérateur
du commerce international, qu'il soit logisticien, financier, juriste ou
commercial. C'est pour cela que dans le cadre de l'Onicor, une
Société étatique ayant pour mission l'importation et la
distribution du riz aux Comores, l'on doit tenir compte de ces aspects pour une
bonne réalisation et gestions de ses opérations d'importations.
Pour cela, il s'avère nécessaire de chercher à savoir si,
la société arrive t- elle à assumer la gestion des
importations du riz pour assurer la satisfaction effective
des Comoriens. Compte tenu de la place qu'il occupe dans la vie
socio-économique, parvient-elle à conserver le monopole de ce
produit selon la demande accrue et les besoins des consommateurs ?
Comment peut-on appréhender le déroulement du
processus allant de la commande jusqu'à la distribution, le
contrôle des mouvements des entrées et sorties, la rupture de
stocks et de faire face aux aléas des commandes futures ?
III. Hypothèses de travail
Il est tout d'abord à noter qu'une hypothèse
peut être définie comme une proposition de réponses
à la question ou aux questions que l'on se pose à propos de
l'objet de la recherche, formulée en des termes tels que l'observation
et l'analyse puissent fournir la réponse .l'hypothèse de travail
est une idée directrice, une tendance destinée à guider
l'investigation et être abandonnée ou maintenue d'après les
résultats de l'observation.
C'est ainsi que nul ne peut supposer effectuer un travail
sans pour autant essayer d'apporter en amont une proposition de
résultats. Au cours de ce travail nous nous sommes posé un
certain nombre de questions surgissant a priori quelques idées. Pour
cela notre préoccupation, est de mettre en relief l'importance d'une
politique de gestion sur l'approvisionnement du riz et de définir le
rôle que joue l'ONICOR allant de la commande jusqu'à la
distribution du dit produit. Ainsi il convient de noter les performances que
réalise la Société dans l'organisation du commerce
extérieur notamment dans la gestion des importations comme
élément constitutif de l'hypothèse et point de
départ de notre cadre d'étude.
Nous allons tout au long du travail essayer d'apporter une
tentative de réponses qui essayeront de mettre en lumière
l'idée que l'ONICOR dans la réalisation de ses activités
liées au développement de commerce international, parvient
à assurer :
· Une bonne maitrise de la gestion à l'import du riz
détenant lui-même un monopole exclusif de ce produit de base aux
Comores ;
· Comme il se doit sa mission de service public,
malgré les difficultés qu'il peut rencontrer ;
· Dans le cadre de ses activités, l'Etat assure un
suivi remarquable en assurant le financement de la société par le
biais de la BIC ;
· De la valeur ajoutée par la contribution de son
chiffre d'affaire pour accroitre les caisses de l'Etat.
· L'évaluation de la consommation locale pour
essayer d'adapter l'approvisionnement du riz à l'attente de la
population.
IV. Les objectifs
Pour décliner la finalité de ce travail, il est
important de bien montrer les objectifs, objet de motivation réel et
conduisant à l'intérêt de ce sujet. C'est pour cette raison
que nous tenons à repartir le travail en objectif général
et en objectifs spécifiques.
1. Objectif général
Le projet pour lequel la présente étude est
effectuée vise a montrer la place qu'occupe le riz dans sa
commercialisation aux Comores et contribuer a l'amélioration de la
productivité et a la compétitivité de la filière
riz. L'objectif visé est d'évaluer la rentabilité et la
compétitivité de la filière riz pour en ressortir les
régions et les systèmes compétitifs et de proposer des
recommandations de politiques en vue d'aider a la prise de décision en
faveur de la gestion des importations cette denrée, de sa
commercialisation et sa production locale.
2. Objectifs spécifiques
Pour atteindre les objectifs globaux cités ci-dessus, dans
le cadre de l`ONICOR, l'on peut citer les objectifs spécifiques qui sont
les suivants :
· Comprendre la réduction d'obstacles liés au
commerce du riz dans le pays ;
· Comprendre la politique mise en place par la
société dans l'importation du riz aux Comores ;
· Faire Connaitre la complexité d'une
opération d'importation depuis la passation de la commande à la
distribution ;
· Comprendre la contribution de la société
dans l'assiette de l'Etat.
V. Définition des concepts Les
Importations :
Le terme "importation" désigne communément
l'introduction de marchandises dans un territoire douanier. Ils
désignent en économie l'ensemble des achats de marchandises
à
l'extérieur d'un pays, qu'il s'agisse de biens
destinés à la consommation (biens de consommation) ou de biens
destinés à servir pour l'investissement (biens de capitaux).
Les Exportations :
L'exportation consiste à expédier hors du
territoire douanier des marchandises d'origine communautaire ou des
marchandises originaires du pays. Elles représentent également
les biens et les services dont un pays doit se priver pour financer ses
importations. Les exportations consistent à expédier hors du
territoire douanier des marchandises originaires du pays. C'est en d'autre
terme l'opération par laquelle un produit issue du marché
national est expédié à l'étranger quel qu'il soit
d'une manière définitive, dans le cas d'exportations simple sotie
ou non définitif dans le cas des exportations temporaires.
La Balance commerciale
Appelée balance des biens et services, la balance
commerciale d'un État est l'élément de comptabilité
nationale qui répertorie et résume ses exportations et
importations de biens, et de services marchands. Elle est la différence,
en termes de valeur monétaire, entre les importations et les
exportations de biens ou de biens et services dans une économie sur une
période donnée.
Le PIB
Le produit intérieur brut mesure la valeur totale de
la production d'un pays. Cela implique l'ensemble des activités
économiques d'un pays sans tenir compte de la nationalité de
production de ces activités. Il mesure la richesse créée
dans un pays donné et correspond aussi à l'ensemble des revenus
des salariés, des entreprises et de l'Etat.
La Macro-économie
Partie de l'économie dont les analyses sont
fondées sur la prise en compte des données globales et des
agrégats. Introduit en 1933 par Ragnar Frisch l'économiste
norvégien, elle est l'approche théorique qui étudie
l'économie à travers les relations existant entre les grands
agrégats économiques(le revenu, l'investissement, la
consommation, le taux de chômage, l'inflation, etc.). Il est
définit en quelque sorte comme l'économie ouverte, qui s'efforce
d'expliquer le fonctionnement global et de mieux faire comprendre les
événements économiques.
La Micro-économie
Partie de l'économie qui étudie les
comportements à l'échelle individuelle. Elle est la branche de
l'économie qui a comme objet d'études les comportements des
agents économiques individuels (consommateur-entreprise) et de leurs
relations sur les différents marchés où s'échangent
les produits et les facteurs de production. Elle englobe les facteurs
économiques qui affectent l'échange de produits ou de services
entre individus ou entreprises dans le marché national.
L'IBD
Définit comme les impôts sur les
bénéfices divers. C'est une sorte d'imposition honoré par
les Entreprises dont le chiffre d'affaires est compris entre 20 millions de FC
et 500 millions de FC : 35 % des bénéfices
réalisés; Entreprises dont le chiffre d'affaires est
supérieur à 500 millions de FO : 50 % des bénéfices
réalisés.
Le TUI
Taxe unique d'importation accordée aux entreprises et
aux personnes opérant dans le domaine des importations. C'est un Taux
qui peut varier de 0 %, 5 % ou 20 % selon les produits importés (CAF). A
cette taxe s'ajoute une redevance administrative de 1 % des droits de douane
(ou 3 % de la valeur OAF pour les importations exonérées).
La Libéralisation du commerce mondial
Un système basé sur la libéralisation
illimitée des échanges commerciaux faisant aujourd'hui figure de
modèle de développement. Grace à ce système les
entreprises prospèrent en adoptant la mondialisation des échanges
qui est source d'élargissement du commerce international, un
système dit global. Cela se définit en d'autre terme comme
étant l'épanouissement des échanges internationaux. La
libéralisation du commerce reste dans ce sens la levée de mesures
protectionnistes pour permettre au développement des pays du sud(les
PMAs) qu'ils puissent échanger à l'international sans
barrières aucune.
CCI
La Chambre de commerce internationale (CCI) est
l'organisation mondiale des entreprises. C'est le seul organisme reconnu comme
porte-parole des sociétés de tous les secteurs dans toutes les
parties du monde. Elle regroupe des milliers de membres, d'entreprises et
d'associations de 130 pays. La CCI favorise un système ouvert de
commerce et d'investissement international et l'économie de
marché dans le cadre d'un développement et d'une croissance
durables. Elle établit des règles qui régissent la
conduite des affaires au-delà des frontières. Au cours de la
première année d'existence des Nations Unies, le Conseil
économique et social lui a accordé un statut
consultatif du plus haut niveau (catégorie A), maintenant appelé
statut consultatif général.
AGETAC ou G.A.T.T.
Abréviation d'"Accord Général sur les
Tarifs Douaniers et le Commerce".
(Anglais: G.A.T.T.ou General Agreement on Tariffs and Trade).
Cet accord a été conclu en 1947 par 23 pays
occidentaux, en vue de réduire les tarifs douaniers, ainsi que les
autres entraves aux échanges et d'éliminer les discriminations en
matière de commerce international par le jeu de la clause de la nation
la plus favorisée.
Le nombre actuel des parties contractantes est de 90.Par
extension, ce sigle désigne également l'organisation de fait,
née de cet accord, qui siège à Genève et qui a pour
mission de veiller au respect des droits et obligations des pays signataires,
de régler les différends commerciaux entre ces pays et
d'organiser périodiquement des conférences de négociation
en vue d'élargir la libéralisation du commerce international.
OMC
L'Organisation mondiale du commerce (O.M.C.) naît le
1er janvier 1995 des dispositions de l'accord de Marrakech signé le 15
avril 1994, au terme d'un cycle de négociations (Uruguay Round) ayant
duré près de huit ans. Elle succède au G.A.T.T. conclu
près de cinquante ans plus tôt, avec le même objectif :
favoriser le développement du commerce international en organisant une
ouverture progressive et négociée des marchés nationaux
via la réduction des droits de douane et autres obstacles liés
à la circulation des biens et services. L'O.M.C. marque une nouvelle
étape dans la régulation du commerce international qui fait
désormais l'objet
CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
Avant de se focaliser sur l'analyse scientifique de notre
sujet, il nous serait très utile de présenter brièvement
le cadre de notre étude (l`ONICOR dans son historique, sa description),
les techniques de recherche, la délimitation du champ de l`étude,
les difficultés rencontrées.
I. Cadre de l'étude
Nous avons jugé nécessaire de cadrer notre
étude au niveau de l'union des Comores et plus spécialement
à la grande Comore où se situe l'Office Nationale pour les
Importations et la distribution du riz aux Comores. C'est pour cela que nous
allons dans le cadre de notre étude procéder à la
présentation de l'Onicor qui consiste à l'identifier dans son
environnement ensuite procéder à son historique, et en fin passer
en revue son organisation et son fonctionnement.
1. Environnement
L'environnement peut se définir comme étant
l'ensemble des facteurs externes ou le milieu où évolue une
structure. Pour cela, présenter l'environnement nous permet tout d'abord
de faire une présentation géographique des Comores, pour ensuite
faire une aperçue générale dans le secteur de la Macro et
Micro-économie en se basant d'une façon global de
l'évolution des importations, des exportions, la balance commercial et
également faire dans sa situation micro-économique la
présentation des sociétés évoluant dans le
même domaine mais qui évolue dans des proportions
différents sur les produits à importer.
1.1. La géographie des Comores
Les Comores sont situées dans l'Océan Indien en
plein centre de l'entrée septentrionale du Canal de Mozambique, à
égale distance de la côte Est africaine de la Tanzanie et de
Mozambique, et de la pointe Nord de Madagascar.
L'archipel des Comores comptant environ 600 000(sondage de
2001) ,660.000 (estimation BM 2010), est composé de quatre îles :
trois d'entre elles, la Grande Comore, Anjouan et Mohéli ont acquis leur
indépendance en 1975 et Mayotte qui est restée sous
administration française, conserve un statut spécial de
collectivité territoriale à caractère départemental
adopté par le Parlement français en 1976. Les Comores qui sont
séparées entre elles par des profondeurs allant de 200 à
plus de 300 mètres sont distantes de moins de 75 Km l'une de l'autre.
Leur position stratégique dans le Sud- Ouest de l'Océan Indien
est remarquable car la
zone maritime dont bénéficient ces îles
est un passage obligé pour les pétroliers en provenance du Golfe
Arabique.
L'archipel des Comores avec ses 2 034 Km2 ne
constitue qu'un peu plus de la 1287ème partie de Madagascar.
Le territoire national est aussi en étendue inférieur à
celui de la Réunion (2 512 Km2) et à celui de Maurice
et Rodrigues (2 200 Km2), mais presque cinq fois plus grand que
celui des Seychelles (444 Km2). Le pays possède un fort
potentiel économique non encore exploité pour pouvoir soutenir
une croissance durable. L'agriculture demeurera un secteur important de
croissance avec des potentialités de diversification vers des nouvelles
cultures d'exportation et à lui seul, il représente 41% du PIB,
emploie près de 80 % de la population active et contribue à
hauteur de 98 % aux recettes d'exportation. Le tourisme ainsi que la
péche représentent probablement d'autres sources
précieuses pour le développement du pays.
1.2. L'environnement Macro-économique
Dans sa politique commerciale, s'agissant des importations le
pays n'a pas de partenaires privilégiés en dehors des produits
qualifiés de stratégiques comme les produits des hydrocarbures et
le riz qui proviennent de marchés de niche, bien
déterminés, comme les pays du golfe pour les hydrocarbures et les
pays d'Asie pour le riz. Pour les autres produits de consommation les
opérateurs se fournissent là où ils peuvent aller
facilement sans chercher à bénéficier des
possibilités offertes par les préférences dans le cadre
d'accords commerciaux bilatéraux ou multilatéraux.
Pour mieux éclaircir sur la situation commerciale des
Comores, nous procédons à la présentation de
l'évolution des importations et des exportations ainsi que la balance
commerciale.
1.2.1. Les importations
En définition Les importations de biens et services
regroupent la valeur de l'ensemble de biens et services destinés
à l'étranger. Les principaux imports sont le riz, la farine (le
pain est l'aliment le plus consommé aujourd'hui), et autres
denrées alimentaires (l'alimentaire représente 18 % des imports
en 2006), produits pétroliers, ciment, équipement de transport.
Les importations sont soutenues à part l'intervention de l'Etat par
l'aide financière de la diaspora. Les taxes d'importations
récoltées par la douane fournissent presque l'essentiel des
recettes fiscales du pays. L'importance de cette ressource pour le gouvernement
rend
l'administration douanière stratégiquement
cruciale, et la rend donc politiquement importante. Pour son évolution,
nous pouvons le présenter par rapport aux produit importés, les
Etats, les pays, comme par les zones d'origine, mais nous avons choisi de les
situer par le pourcentage du PIB. Car les Comores s'intègre dans les
zones tels que la COI, la CCI, l'AIF, le COMESA, ALE, l'UE, OCI, LA, CCG,
OMC...; comme pays et Etats partenaires pour faciliter les échanges
entre produits. Dans cette perspective, l'on constate dans l'évolution
pour l'ensemble des importations de la période 1980-2009 (cf. annexe
tableau n°1 des importations), une moyenne annuelle de 41,7 et on
enregistre une Chute de 7% en 29 ans. C'est en 1984 qu'on enregistre le plus
haut niveau (55,5) et c'est en 2002 qu'on enregistre le plus bas niveau (30,8).
Le changement enregistré entre la première et la dernière
année est de 7%. Pour effectuer ce calcul, nous disposons des
résultats pour 30 années de la période 1980- 2009.
Étant exprimées en pourcentage du PIB, on peut mieux comprendre
la part des importations dans l'économie de ce pays. Le commerce
électronique n'est toujours pas évolué malgré le
développement de l'Internet et de ses implications positives dans le
domaine des échanges.
Graphique des importations des biens et
services-1980-2010*
40
70
60
50
30
20
10
0
Impportations (% du PIB)
import(% du PIB)
Perspective monde 1(cf. voir le
webliographie/webbographie)
1Sources :
· OMC, Banque Mondiale (derniers données
disponibles)
·
www.worldbank.org/data/countrydata/csid.htlm
· CIA World Fact book - Version du 11 Mars, 2011
· Perspective monde: outils pédagogique des
grandes tendances mondiales depuis 1945
Ce graphique (source : Perspective monde) illustre
l'évolution des importations de la période 1980-2009. Il essaie
de laisser voir d'une manière claire et générale comment
le pays vit dans une dépendance presque absolue de l'extérieur et
à quel point ces importations sont plus importantes dans
l'économie du pays. (cf. Tableau annexe des importations aux Comores
1980-2009).
1.2.2. Les exportations
Définition Les exportations de biens et services
regroupent la valeur de l'ensemble de biens et services destinés
à l'étranger. La situation du commerce extérieur demeure
marquée par la faiblesse de sa base. Elle repose essentiellement sur
trois produits bruts et semi-finis d'origine agricole : vanille, essence
d'ylang et girofle Ces trois produits représentent la
quasi-totalité des exportations.
Depuis 1999, les exportations des Comores (cf. annexe tableau
n°2 des exportations) connaissent une nette amélioration : elles
sont passées de 4,2 milliards de Fc en cette même année
à 6,3 milliards en 2000 pour s'envoler à 10 milliards en 2002.
Beaucoup de facteurs justifient cette évolution, d'une part, la baisse
de la production mondiale de vanille et de girofle suite au passage d'un
cyclone à Madagascar et au feu en Indonésie et, d'autre part, le
bon comportement du dollar américain par rapport au Franc comorien. Les
exportations de vanille ont bénéficié, pour la
quatrième année consécutive, d'un contexte favorable.
Compte tenu de ces situations, l'on constate une évolution globale des
exportations qui affiche une Croissance de 69% en 29 ans pour l'ensemble de la
période 1980-2009, et on enregistre une moyenne annuelle de 15,57.C'est
en 1994 qu'on enregistre le plus haut niveau (20,1) et c'est en 1980 qu'on
enregistre le plus bas niveau (8,7). Le changement enregistré entre la
première et la dernière année est de 69%. Pour effectuer
ce calcul, nous disposons des résultats pour 30 années de la
période 1980-2009. Cette donnée inclut la valeur des
marchandises, du fret, des assurances, transports, etc. Étant
exprimées en pourcentage du PIB, on peut mieux comprendre la part des
exportations dans l'économie de ce pays. (cf. annexe tableau des
exportations aux Comores 1980-2009).
· Banque Centrale des Comores, Direction
Générale des Douanes
NB : l'indice *montre que les donnée respectifs sont des
estimatifs effectués à partir des données
précédents.
Graphique des exportations depuis
1980-2010*
25
20
15
10
0
5
les exportions en %(du PIB)
%exports(PIB)
Ce graphique (source : Perspective monde)
élucidant l'évolution des exportations dès 1980
à 2009 peut être interprété en trois périodes
: celle qui va de 1980 à 1997 dans laquelle les Comores exportait
beaucoup et la période dont les exportations ont connu une baisse
énorme (1998-1999) et la période que va de 2000 jusqu'à
2009, laquelle les exportations connaissaient une amélioration.
1.2.3. La balance commerciale
Par définition La balance commerciale (cf. annexe
tableau n°3 de la balance commerciale) des biens et services retrace la
différence entre les exportations de biens et services et les
importations de biens et services, exprimée en pourcentage du PIB. Une
balance positive indique que les exportations dépassent en valeur les
importations (excédent commercial). Une balance négative indique
au contraire que les importations dépassent en valeur les exportations
(déficit commercial). La balance commerciale reste toujours
déficitaire dans la mesure où la pression à la hausse des
importations se poursuit d'une année à une autre, pendant que les
exportations se détériorent. Ce déficit peut s'expliquer
par la baisse des prix des produits d'exportation à la bourse de Londres
qui contraste avec une hausse des produits d'importation. En effet le pays a
besoin d'importer tous les biens alimentaires et d'équipements car les
rares entreprises créées aux années 80, produisant
surplace un certain nombre de produits tels que les tôles, les matelas,
les bonbons, le café et les carreaux pour pouvoir substituer les
importations ont fermé, malgré l'adoption d'une loi
protégeant la production nationale, fixant une surtaxe de 30% sur les
produits similaires importés.
La statistique met en relation ce solde2 avec la
taille de l'activité économique (PIB). C'est pour cela qu'on
constate une évolution pour l'ensemble de la période 1980-2009
qui s'explique par une Croissance de 23% dans ces 29 ans et une moyenne
annuelle de -26. On constate également que c'est en 1980-1984 que le
pays présente une balance commerciale plus déficitaire car le
plus bas niveau s'enregistre entre (-46,5 et -48) alors qu'une nette
amélioration est enregistrée entre l'année 1985-2009. Le
changement enregistré entre la première et la dernière
année est de 23% en 2006.
Pour la présentation de l'évolution de la balance
commerciale, nous disposons des résultats pour les 29 années de
la période 1980-2009.
Graphique relative à la balance commerciale
depuis 1980-2010*3
(Source : perspective monde)
-10
-20
-30
-40
-50
0
Balance commerciale en %(duPIB)
Le graphique ci-dessus illustre l'évolution de la
balance commerciale comorienne allant des 1980 à ce jour d'une
manière global en pourcentage du PIB. On constate que depuis la
période 1980-2012, les Comores connaissent toujours une balance
commerciale négative, ce qui sous-tend le développement accru des
importations par rapport aux exportations. (cf. annexe du tableau de la balance
commercial)
2 : Somme qui fait la différence entre les exportations
et les importations (balance commercial)
3 (*) : Estimations effectuées à partir
des données précédentes, selon un modèle de
régression linéaire simple.
1.2.4. L'environnement Micro-é1onlmi1le
L'environnement micro-économique représente
dans ce sens le milieu où évolue l'entreprise (son secteur
d'activité). Dans cet environnement l'on peut rencontrer d'autres
sociétés évoluant dans les mémes activités
d'importations des mémes produits ou qui diffèrent. Pour l'Onicor
il s'impose comme un acteur essentiel de la vie économique et sociale.
C'est pour cela que le microenvironnement est pour sa part directement
influençable puisqu'il corresponde à l'environnement le plus
restreint, constitué des fournisseurs, clients, nouveaux entrants et des
produits substituts4(le riz de lux).cela peut en quelque sorte
constituer la concurrence parce qu'elle correspond à la lutte entre les
entreprises sur un méme marché ou segment d'activité mais
la société dans ses activités ne subit aucun influence
provenant du marché car lui-même détient le monopole dans
le marché du riz ordinaire. Les autres sociétés qui
opèrent dans le marché des importations se diversifient s'il
s'agit du méme produit, ils se différencient dans la
qualité (riz de lux et riz ordinaire) ou encore dans des produits
différents restant dans le méme secteur d'activité (les
importations). La société évolue en économie
industrielle, où le modèle de concurrence pure et parfaite lui
permet d'étudier les autres formes de structures de marché
(concurrence, monopoles, monopsones5). Pour les
sociétés qui opèrent dans les importations, on peut les
passer en revue.
1.2.4.1. Les Sociétés d'Etat d'importation
des produits autre que le riz Elles se résument ainsi :
· SNPT : Société Nationale des Postes et
Télécommunications ;
· Aimpsi : Aéroport Internationale Moroni Prince
Saïd Ibrahim ;
· Ma-Mwé : Entreprise Nationale d'eau et
électricité ;
· Comores Hydrocarbures (Société Nationale
des Hydrocarbures) ;
· l'Office Nationale du Tourisme inauguré par le
Chef de l'Etat samedi 7 avril 2012 ;
· Comorienne de l'eau et de l'électricité
;
· Centre National pour la recherche et l'exploitation
agricole (CNREA).
1.2.4.2. Autres sociétés non Etatiques
d'importation
· Société d'importation entreprise Nkouka
;
· Société comorienne d'importation SARL ;
4Cf. M.E. PORTER, Choix stratégiques et
concurrence, 1986, Economica.
5Monopsone : Etat d'un marché où le jeu
de la concurrence est faussé au niveau de la demande du fait de la
présence d'un seul acheteur.
· Etablissement Ismaël Idarousse ;
· Vidjay import SARL ;
· Société Nel import-export ;
· Centre d'affaires ;
· Etc....
1.2.4.3. Les Sociétés privées
d`importation du riz
· Général Négoce ;
· Société VIBACAR ;
· SUPER A ;
· Société SAID HASSANE ELAMINE ;
· Société DOUDOU TAINAMOR ;
· Collectif des importateur Anjouanais du riz(CAR).
NB : toutes ces sociétés n'importent que du riz de
luxe. Mais seul l'Onicor importe le riz populaire ou le riz ordinaire.
2. Historique et statut de l'ONICOR
2.1. L'historique
Depuis sa création en 1982, l'ONICOR connaissait un
fonctionnement efficace et effectif dans ses activités. Cependant,
depuis les années 1990, la société commençait
à connaitre des perturbations qui progressivement conduisent ce dernier
à des gros problèmes ayant des répercussions sur son
développement et son épanouissement. Dans cette période on
affichait 60.000.000KMF de créances irrévocables.
A partir de 1997, dans le régime politique du
président Mohamed Taki, la société a sombré dans
une situation critique de crise causé par la mauvaise gestion de la part
des dirigeants en place et de la non solvabilité de sa clientèle.
Durant cette période régnait un laisser-aller laissé faire
aboutissant à un désordre qui a fini par affecter le chiffre
d'affaire et les IBD (Impôt sur les Bénéfices divers) de la
société.
Dans cette situation précaire, l'on a constaté
que la société avait du mal à assurer : La gestion de
son personnel, le règlement des dettes envers ses fournisseurs divers,
le paiement de son
personnel, le règlement des dettes envers la BIC,
régularisation des créances, l'évolution de ses
activités d'importations.
La période allant de 1990 à 1999, s'est
avérée une période difficile pour la société
dans la mesure où elle ne possédait même pas un archive
comptable témoignant sa situation financière. L'arrivée du
colonel Azali Assoumani au pouvoir en 1999, montre l'avènement d'une
nouvelle phase de prospérité pour l'Onicor dont l'emplacement
d'une nouvelle équipe à la commande de la société
en l'an 2000. Cette dernière se fixe comme objectif de sortir la
société au bout du gouffre et de tenter un redressement. Elle a
commencé par entreprendre les procédures judiciaires de
recouvrement tel que la mise en place d'une commission nationale pour le
recouvrement et le redressement. Ce dernier s'est avéré donc
l'adoption d'une nouvelle politique stratégique aboutissant au :
Licenciement d'un certain membre du personnel, le respect des engagements,
paiement des dettes, réduction des charges, la mise en place d'un
nouveau système comptable, informatisée par l'utilisation d'un
prologiciel (CIEL) plus approprié et adapté à la
comptabilité, la mise en place d'un manuel de procédure de
travail et la mise en place d'une nouvelle statut et règlement
intérieur. Sa prospection se justifie par le financement de cette
dernière à l'ouverture de l'Université aboutissant
à son octroie de « l'International Crown Awards »
trophée gagné à Londres en 2003.
2.2. Le statut de l'Onicor
L'Onicor est une société parmi les
sociétés d'État qui ont en général un
rôle important dans le développement du pays et contribuent
à l'édification et au maintien de l'identité nationale.
Étant la propriété de l'État, L'Office National
d'Importation et de Commercialisation du riz aux Comores(ONICOR) est
défini comme un établissement d'ordre publique au méme
titre que les autres, à caractère industriel et commercial,
doté de la personnalité moral, d'une autonomie financière
et administrative. Il est créé sous la loi N°82-01/AF du 13
Aout 1982.
Il se situe à MORONI ITSAMBOUNI en face du stade
Baumer, sous tutelle du ministère du commerce extérieur. Son
secteur d'activité reste le tertiaire dans la mesure où il
réalise les opérations de distribution des biens de
consommation(le riz), au même titre que les entreprises commerciales
assurant la fonction de grossiste (l'achat en grande quantité
directement chez le fabricant et vente en grande quantité au revendeur).
Etant régis de la LSE6que les autres sociétés
partageant le même statut juridique, l'Onicor est géré par
un conseil
6 LSE : La Loi sur les sociétés
d'État
d'administration qui assure la bonne gestion des
activités de la société. Les membres du conseil se
résument comme suit :
o Un représentant de la présidence de l'union des
Comores ;
o Un représentant de la primature ;
o Un représentant du ministère de
l'économie, du plan et du commerce ; o Un représentant de la
finance et du budget ;
o Un représentant de chaque gouvernorat ;
o Un représentant de la chambre de commerce.
Le conseil d'administration se réunit une fois par
semestre et cela par convocation du président du conseil pour
exécuter les tâches qui sont les suivantes :
· Arréter les le plan d'organisation
général si celui-ci s'avère inefficace en fixant les
effectifs ;
· Délibérer sur les modalités de
recrutement et de rémunération suivant la règlementation
en vigueur, approuvé par les statuts ;
· Proposer des mesures promouvant la création de
ressources destiné à couvrir les charges de
l'établissement ;
· Orienter chaque année la gestion des ressources
disponibles, les programmes de fonctionnement et d'équipements ;
· Approuver les comptes définitifs et les soumettre
à l'approbation du gouvernement ;
· Prendre les mesures liées aux amortissements et
aux remboursements des emprunts que l'ONICOR est autorisé à
réaliser ;
· Approuver les marchés, les contrats, les projets
d'acquisition et de vente. Il délègue une partie de son pouvoir
au directeur général sous l'autorité de son
président. La gestion de l'ONICOR est assuré par le directeur
Général sous l'autorité et total contrôle du
président du conseil d'administration.
3. Organisation et fonctionnement de l'Onicor
3.1. Structure Organisationnelle
L'organigramme (cf. Annexe n° 1) de la
société nous permet d'avoir une aperçue
de l'organisation de la société. La société est
soumise à une direction générale sous tutelle du
directeur général et d'autres sous directions
connues sous des directions régionales et techniques. Les autres
services de la société sont sous la direction des chefs
assignés ou embauchés.
3.1.1. Le conseil d'Administration
Il a pour missions de définir les objectifs
généraux de la société, de contrôler
l'atteinte des objectifs fixés par la société, d'adopter
le budget de fonctionnement et d'investissement de la société,
d'arrêter le bilan et les états financiers établis par le
Directeur Général et de les soumettre à l'approbation du
Conseil des Ministres, pour les statuer et de donner son accord express au
Directeur Général sur toutes les grandes décisions
patrimoniales.
3.1.2. La direction générale
Elle a pour attributions de définir les orientations
stratégiques et managériales de l'entreprise, de concevoir et de
négocier avec les directions, les contrats d'objectifs pour atteindre
des objectifs globaux, d'entretenir les relations avec les institutions, de
coordonner les actions des directions centrales, de définir
l'organigramme général de l'entreprise, d'initier les programmes
d'investissement, d'approuver, de valider pour rendre exécutoire
l'ensemble des procédures de l'entreprise et enfin de représenter
la société à l'extérieur. Cette direction est
soumise aux commandes d'un Directeur général. Il est celui qui
coiffe tout, c'est lui qui occupe le poste stratégique de la
société comme étant le chef de l'exécutif sous le
total contrôle du président conseil d'administration. Il est
nommé par décret présidentiel, après
décision prise sous le conseil des ministres. Il est l'interlocuteur
garant de la société devant le chef d'Etat. Il supervise
également l'ensemble des activités et assure le fonctionnement
des services de l'Onicor ainsi que les dossiers et documents à
caractères comptable et financier. Il est celui qui représente la
société au tribunal ou délègue lui-même son
représentant en cas de litige. Il a enfin sous ses ordres le personnel
de la société.
3.1.3. La direction technique
Le directeur technique à la charge des contentieux. Il
travaille en étroite coopération avec le Directeur
Général. Il a comme rôle d'assurer la préparation de
la documentation technique liée à la commande et l'étude
des contrats pour envoyer sa suggestion. Il est en principe celui qui travaille
avec le service de recouvrement instaurer une politique rigoureuse des
paiements.
Le directeur technique contrôle le service commercial
pour assurer la prospection de la société dans le marché.
Etant délégué, il peut remplacer le DG au tribunal et de
lui rendre compte de tous les démarches.
3.1.4. Le service commercial
Le service commercial est constitué d'un responsable
commercial et d'un assistant administratif pour assurer les activités
commerciaux. L'Onicor dans le cadre des activités qu'il réalise,
travail avec des clients distributeurs. Chaque client passe son intention
d'achat à l'Onicor et la BIC valide après examen du dossier. A
partir de là, la BIC détermine la quantité à
financer, qui n'est autre que la quantité à demander. Cette
méthode permet le fonctionnement efficace pour réaliser les
résultats escomptés. La mise en oeuvre de cette méthode
est due aux diverses difficultés économiques qui a secoué
la société après les années 1990 avec des clients
insolvables. Ainsi pour réduire à taux des risques
d'insolvabilité pour qu'il soit égal à zéro(0),
l'Onicor se réfère de la BIC pour le financement de ses
opérations. Depuis 2000, la stabilité de la société
et son redressement commence à se faire sentir dès la nomination
de la nouvelle équipe dirigeant sous l'autorité de l'ancien
DIRECTEUR de la société. La situation socio-financière a
commencé à améliorer d'une manière spectaculaire.
Le responsable commercial a pour rôle le contrôle de la gestion de
stock dans les magasins des clients attributaires et l'enregistrement des
commandes suivant la procédure. Il a également un rôle de
:
· Suivre l'évolution des cours d'échange
à l'international ;
· Evaluer les risques liées à la distribution
du riz dans le marché interne ;
· Assurer la gestion des employés temporaires lors
d'une opération de déchargement ;
· Assurer le contrôle de la livraison et
préparer les attestations de réceptions pour les faire signer au
commerçants ;
· Assurer les achats courants.
3.1.5. Le service logistique
Le service est sous la responsabilité d'un responsable
logistique, qui doit veiller en permanence sur l'entretien et la maintenance
des mobiliers et les biens d'équipement. Il a également la
responsabilité de mobiliser les matériels nécessaires
à l'engagement d'une opération de déchargement de riz
comme d'assurer aussi la pérennité des approvisionnements
(fournitures de bureau, consommables etc.). Sous le service de
ses assistants, il procède aux inventaires permanant du patrimoine de la
société.
3.1.6. Le service comptable
Sous l'autorité politique en place et par la
décision du Directeur général, le comptable est
assigné comme responsabilité d'assurer la gestion
financière de l'établissement. Il coordonne les opérations
liées aux finances, prépare le budget prévisionnel, et
tous les documents qu'accorde le conseil d'administration. Il est à la
charge des travaux, contrôle comptables, et consigne
systématiquement les titres classiques de paiement avec le directeur
Général en ce
qui concerne surtout les documents financiers. A sa disposition,
le logiciel de comptabilitéCIEL, il veille à la saisie
des opérations effectuées pour établir un rapprochement
bancaire mensuel.
3.1.7. Le service financier
Le service financier reste le poste nouvellement
créé. Pour appuyer la direction dans ses activités, on a
décidé en 2004 de créer ce service sous la
responsabilité d'un contrôleur financier. Il est chargé de
passer les écritures comptables aux différents journaux et
d'assurer le classement des archives comptables. Il effectue les
opérations financières, suit le portefeuille de créances
et les compte des fournisseurs.
3.1.8. Le secrétariat
Il se compose du secrétaire général, d'un
(e) secrétaire caissier (e) et de l'assistant de direction. Sous la
supervision de l'assistant de direction, le secrétaire se charge de :
· L'agenda du directeur Général,
prépare et reçoit son courrier, ainsi que ceux des autres
services de l'établissement ;
· Administrer et gérer le mail box de l'office,
assurer le dispatching du courrier, au sein de l'établissement,
réceptionne le téléphone et transfère les appels
aux différents services.
3.2. L'activité et fonctionnement de
l'Onicor
3.2.1. L'activité de l'Onicor
« L'Onicor » est une société
industrielle et commerciale. Elle a pour principale activité l'achat et
la revente du riz ordinaire. Son caractère industriel reste sur les
reconditionnements ainsi qu'en collaboration avec le centre national pour la
recherche et l'exploitation agricole (Cnrea), á la production et le
décorticage du riz local. C'est ainsi que s'en tient seulement à
la production et que l'Onicor se réserve l'obligation de payer pour le
centre et pour les producteurs une machine qui sert à décortiquer
jusqu'à 1000 tonnes, les grains du riz à l'heure.
Initialement spécialisée dans la l'achat et la
commercialisation du riz, il a réussi depuis sa création de
garder le monopole ses activités, á se faire connaître sur
le marché national et international et á tisser des relations
d'affaires avec les fournisseurs internationaux de grande
notoriété dans la production du riz.
La stratégie commerciale de la société est
axée sur « différenciation » commerciale en offrant des
services aux clients comme :
· La livraison gratuite pour toutes commandes ;
· Acceptation des commandes par téléphone ou
par fax;
3.2.2. Le fonctionnement de l'Onicor
Le fonctionnement de l'Onicor se traduit par l'ensemble des
activités qu'il réalise dans son fonctionnement.
3.2.2.1. Les achats courants
Dans son fonctionnement, la société a besoin de
s'approvisionner en mobiliers, matériels informatiques, automobiles et
autres. Dans cet aspect il doit effectuer les achats suivant une
procédure visant la transparence pour faciliter les inventaires qu'il
doit établir et rendre à l'Etat en son compte. Pour qu'un achat
soit valide, il va de soi que le matériel à acheter répond
à la procédure d'achat établie au sein de la
société et qui se résume comme suit :
· Manifestation d'un ou des besoin(s) ;
· Définition précise du produit ;
· Contrôle et réception ;
· Stockage ;
· Mise à jour des documents logistiques.
3.2.2.2. Règlement des factures grosses
dépenses d'achats
Le statut à l'offre stipule que le règlement des
factures fournisseurs doit etre effectué par chèque ou par
virement bancaire accompagné des documents suivants :
· Bon de Commande ;
· Facture définitive ;
· Bon de livraison.
3.2.2.3. Règlement des factures petit
dépenses d'achats
Une facture dont le montant est inférieur à
15000fc est réglée en espèce en présence des
documents suivant :
· Facture définitive ;
· Bon de caisse.
3.2.2.4. Gestion de stock (fournitures et mobiliers)
La gestion de stock est à la charge du service
logistique. Par son responsable, le patrimoine de la société est
à son chef et doit également assurer la gestion logistique et de
stock (matériels mobiliers, et fournitures diverses). Il a la
responsabilité d'effectuer les opérations d'achats en grande
quantité pour prévenir la rupture de stock pouvant conduire
à une pénurie. Ce dernier a pour rôle de superviser,
réaliser et d'assurer la livraison et d'effectuer un suivi
régulier.
La procédure suivie dans la gestion de stock se
caractérise ainsi :
v La réception des marchandises ;
v L'entreposage;
v La conservation ;
v Le mouvement (prélèvement) ;
v La distribution.
3.2.2.5. Stratégie d'organisation du personnel
(recrutement)
La société se dispose d'une ressource humaine
limitée. Elle bénéficie d'un statut particulier et voit
son budget détaché au budget général de l'Etat.
Celui-ci doit suffire pour subvenir au
besoin de la société plus
particulièrement au paiement de salaire de ses agents et aux
dépenses quotidiennes. Le personnel n'est pas forcement constitué
des fonctionnaires. Certes il existe des fonctionnaires de l'Etat mais
également des agents qui se place en catégories : les agents
permanents bénéficiant d'un statut de cadre et les agents
temporaires, non cadre.
3.2.2.6. Recrutement d'agent de catégorie cadre
Quant au recrutement d'agent de catégorie cadre, un
stage d'au moins trois mois doit être effectué au sein de
l'établissement, pour qu'une décision prise par le Directeur
Général en accord avec le conseil d'administration après
examen du dossier. Ces agent peuvent occuper un poste de commandement au sein
de la société et ils sont contraint d'avoir au minimum un niveau
de Bac+2 ou plus et cela dans les domaines administratif, financier et
commercial et peuvent bénéficier des indemnités (de
responsabilité, de logement, de déplacement).
3.2.2.7. Recrutement des agents de catégorie non
cadre
Les agents temporaires sont recrutés au moment d'un
déchargement de cargaison ou lorsqu'un membre du personnel est absent
(en congé). Ils sont connus sous le nom d'agents d'exécution dans
la mesure où ils exercent une tache sous la responsabilité d'un
autre agent du cadre hiérarchique d'un des services de l'institution.
II. Méthodes et Techniques de recherche
Notre option méthodologique et technique de recherche
est dirigée vers la méthode descriptive et comparative.
L'observation, pour être systématique, doit
être conduite par des techniques. C'est ainsi que les techniques de
recherche en tant qu'outils de travail nous ont permis en tant
qu'étudiant chercheur d'accéder à la réalité
que l'on a tenu à découvrir. Ces derniers nous ont
été très utiles dans la collecte des données.
L'observation directe, la documentation et surtout les interviews
(entretiens), toutes ces techniques nous ont facilités la
récolte des données relatives à l`ONICOR et la gestion des
opérations d'importation et la distribution du riz dans le marché
National. Cela revient à dire que les techniques d'investigations
utilisées dans la mise en oeuvre de ce cadre d'étude sont :
? Les documents relatifs à ce sujet ;
· Les interviews avec les certains membres de la
société et particuliers opérant dans ce domaine via
internet et téléphone ;
· Recherches par Internet (webographie)
· Les rapports administratifs et de stage
réalisé au sein de la société et
· Le diagnostic SWOT
1. Recherche documentaire
Durant notre recherche, plusieurs techniques sont mises en
oeuvre. Parmi elles, on peut citer la recherche documentaire, qui nous a
été plus qu'indispensable dans la collecte des données
utiles à la réalisation de notre travail. C'est pour cela que le
cas illustratif de la technique documentaire nous a permis de recueillir les
informations utiles dans les ouvrages dans les bibliothèques, dans les
mémoires antérieures, dans les cours de certains professeurs,
dans les rapports administratifs établi au sein de la
société et les rapports de stage de certains étudiants
confrontés à ce sujet.
2. Construction de l'échantillon
La délimitation dans le temps et dans l'espace de tout
travail scientifique s'avère indispensable. En sus, lors de notre
enquête, des techniques et des outils nous ont permis d'apprécier
le rôle que joue l'Onicor dans les importation du riz au Comores afin de
pouvoir détecter les anomalies et de proposer des recommandations. Ces
outils et techniques sont relatifs à la description et à La
gestion des opérations d'importations du riz aux Comores par l'Onicor.
Ainsi, la technique d'échantillonnage fait partie des outils
d'évaluations des procédures. En effet, notre travail concerne
l'office National pour les importations et la Commercialisation du riz
(Onicor), mais pour faciliter le recueil des données relatifs à
notre enquête, nous avons choisi de le réduire en
considérant un échantillon touchant le nombre total de l'Onicor
et les clients attributaires. Cependant, notre échantillon a
porté sur un total de quatre-vingt (80) questionnaires, composée
de clients attributaires et les membres du personnel de l'Onicor dans la
réalisation de notre enquête basé sur la satisfaction de la
clientèle et des critères de performances des opérations
d'import-export.
Tableau N° 4 :
Caractéristiques de l'échantillon
Service assigné
|
Date d'établissement
|
Libellé
|
Nature de l'opération
|
Qté demandé
|
Service Commerciale
|
Novembre 2004
|
Demande d'approvisionnement
|
Approvisionnement National (intention d'achat)
|
//
|
Service Commerciale
|
Septembre 2007
|
Demande d'approvisionnement
|
Intention d'achat
|
//
|
Service Commerciale
|
//
|
Liste des
commerçant attributaires
|
Distribution
|
//
|
Service Commerciale
|
//
|
Structure de prix
|
Distribution
|
//
|
Service Commerciale
|
19 mai 2003
|
Demande d'approvisionnement
|
Appel d'offre
|
9000- 10000 tn
|
Service Commerciale
|
Le 09/08/2003
|
Arrêté ministériel
portant fixation du prix du riz
|
Distribution
|
//
|
Service Commerciale
|
Le 14/04/2004
|
Appel d'offre
international
|
Approvisionnement du riz
|
//
|
Service Commerciale
|
Le 09/12/2004
|
Ouverture de crédit documentaire
|
Approvisionnement du riz
|
7850tn
|
Service Commerciale
|
Décembre 2006
|
Bulletin de
commande
|
Approvisionnement du riz
|
//
|
Autorité portuaire des Comores
|
//
|
Autorisation d'entrée au port
|
Réalisation
d'opération de suivi
d'approvisionnement
|
//
|
Service Commerciale
|
Le 20 février
2007
|
Attestation de
réception
|
Réception du riz des fournisseurs
|
//
|
|
3. Les instruments de l'enquIte
Au cours de notre enquête, il nous était
très indispensable d'utiliser quelques instruments de recherches. Comme
nous avons choisi la technique, l'observation qualitative par les entretiens
guidés, et les instruments qui ne sont autre que les imprimés
sur les documents préalables à l'import (la demande d'achat, bon
de commande ou letter of intent to order (LOI), bon de livraison ou de
réception, facture commerciale, la lettre de transport maritime
(LTM), ceux-ci nous ont facilité la récolte des
données relatives à notre sujet dans le marché
National.
4. La collecte des données
Elle a été réalisée par la
recherche documentaire et les entretiens guidés. La recherche
documentaire a été faite essentiellement par Internet et sur la
base d'une documentation de la société (cf. annexe4 les documents
préalables sur les importations du riz). Elle a permis de trouver des
informations concernant l'introduction, les objectifs de recherche ainsi que
les actions correctives. Quant aux entretiens guidés, ils nous ont
permis d'avoir une meilleure connaissance sur l'évolution des
importations du riz, allant de la commande jusqu'à sa distribution, la
place qu'il détient au sein de la population et les avis sur la
monopolisation de l'Onicor sur le riz ordinaire, d'orienter nos recherches, et
d'avoir une vision générale sur la gestion d'importation du riz
au Comores.
5. Le diagnostic SWOT
Les décisions prises au sein de toute entreprise
doivent prendre de nombreux facteurs en considération.
Synthétiser la nature de l'entreprise et de son environnement offre une
meilleure vision d'où l'on va mais aussi, de fixer des objectifs. La
SWOT pour Strength, Weakness, Opportunities,
Threats, ou FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, et Menaces)
associe les résultats d'un ensemble d'études
réalisées. Idéalement, tout business, commercial ou non,
devrait réaliser une analyse SWOT. C'est qui a conduit à inclure
cette matrice entant qu'outil de recherche et d'analyse au sein de l'Onicor
(cf. diagnostique SWOT pour L'Onicor page 60) pour appréhender les
atouts, les handicaps liés à l'entreprise (Onicor) dans son
environnement interne et à l'environnement externe (le marché)
dans le but d'apporter des recommandations. L'on procèdera tout d'abord
à la définition de l'analyse SWOT ou FFOM, pour ensuite mettre en
lumière les différents sortes d'analyses dans la matrice SWOT.
5.1. Définition
Connu sous le model L.C.A.G (Learned, Christensen, Guth) ou
model de Harvard 1965, il propose une démarche de diagnostic (en termes
de d'opportunités et de menace de l'environnement d'une part, des forces
et de faiblesses de l'entreprise d'autre part : model SWOT) pour identifier les
irrégularités que présente cet environnement d'une
manière global afin de reformuler de stratégies selon les
objectifs de l'entreprise, pouvant le projeter dans un future
maitrisé.
5.2. Différentes analyses dans la matrice
SWOT
Elle porte sur les forces et faiblesses, les
opportunités et menaces. On l'appelle parfois FFOM, qui n'en est qu'une
traduction française. Cette étude est utilisée pour votre
gestion et politique stratégiques d'entreprise.
Elle est réalisée dans deux directions :
5.2.1. Le diagnostic externe
L'évolution de l'environnement explique souvent la
stratégie (notion de pression concurrentielle exercer par
l'environnement). Ainsi, le diagnostic concerne l'ensemble des
éléments qui influencent l'entreprise en générale
et de l'Onicor en particulier (aspect défensif de la
stratégie).
L'environnement, en termes de d'attractivité du
secteur (opportunités et menaces) représente tout ce qui est des
facteurs externes, on distingue les opportunités et les menaces. Ils ne
peuvent être contrôlés par votre entreprise étant
donné qu'ils résultent des éléments liés
à votre environnement économique, démographique,
technique, politique
etc. il s'agit d'identifier les facteurs du
marché (forces en présence) ou l'environnement concurrentiel
qu'il soit le micro-environnement composé de nouveaux entrants et les
substituts tel que le riz de lux et le riz trois étoiles et les facteurs
hors marché (la règlementation par exemple) constituant le
macro-environnement qui est en quelque sorte l'intervention de l'état.
Le diagnostic concerne également l'évolution de la demande
(facteurs démographiques, démographiques, culturels,
économiques constituant le pouvoir d'achat) qui constitue le dynamisme
de la consommation.
5.2.2. Le diagnostic interne
Il consiste à définir les facteurs internes de
compétitivité par une évaluation des potentiels
de l'entreprise et des moyens d'action (les ressources). En termes de
potentialités (forces et
faiblesses, voir schémas de la matrice SWOT
ci-après) est basée sur les critères de performance qui
sont en d'autres termes les forces et faiblesses, qui vont avoir des effets
positifs ou négatifs sur l'entreprise. Ils sont estimés à
partir d'une technique d'évaluation interne, qui va déduire les
atouts et lacunes et permet de positionner l'entreprise dans son univers
concurrentiel (voir monopole du riz aux Comores) et d'en tirer des avantages
concurrentiels ou compétitives dans le secteur d'activité.
5.2.3. Schémas de la matrice SWOT
Cette matrice décrit d'une manière
générale l'importance di diagnostic SWOT dans l'évolution
de l'organisation à dans son environnement évolutif. Elle
consiste de faire à la fois faire le bilan (cf. Le diagnostic SWOT de
l'Onicor) des facteurs ou critères de performances comme les handicaps,
les menaces et les opportunités afin d'établir un portefeuille de
stratégies et les exécuter pour assurer un avenir pérenne
pour ladite structure et garantir l'équilibre économiques. (cf.
les recommandations, 3.16, adoption des nouvelles stratégies de
développement durable).
6. Analyse et exploitation des données
L'analyse des données a consisté dans un
premier temps à appréhender la démarche appliquée
afin qu'on puisse identifier lors de l'évaluation, la gestion des
importations du riz par cette société. Pour ce faire, à
défaut de disposer des informations le plus adéquatement
possibles auprès de la société concernant les
procédures appliquées, nous avons essayé de consulter les
rapports administratifs, de stages émis les années
antérieures par certains étudiants. Ainsi, l'analyse des
méthodes utilisées pour évaluer les procédures
suivies jusqu'ici dans les opérations d'importations
réalisées par cette dernière, a permis de montrer la
nécessité d'une analyse spécifique sur la place qu'occupe
la consommation de ce produit aux Comores. Dans un second temps ; nous avons
essayé d'identifier par les entretiens organisé avec les clients
attributaires leur perception sur les conditions, la démarche, la
gestion des importations et l'approvisionnement en riz au sein de la
population, la mission de la société au service publique, le
rôle de l'Etat envers cette dernière et le financement de ces
opérations
d'importations, pour pouvoir analyser les déficits et
les défaillances de la société et de proposer des
recommandations à ceux-ci. Malgré la divergence de vues sur les
différents points abordés, cela nous a conduits à une
vision effective de la situation des importations sur l'ensemble du pays, pour
pouvoir suggérer des points à améliorer.
III. Difficultés rencontrées
Tout travail de recherche ne peut exempt de certaines
difficultés. Toutefois, la plus grande difficulté à
laquelle on a été confronté, c'est
l'indisponibilité des informations car il a fallu beaucoup attendre
jusqu'à ce que les informations nous soient livrées. Cela dit que
certains informations et documents étaient jugées confidentiels
et cela a constitué un obstacle majeur dans la réalisation du
travail. Il a fallu attendre 3 mois pour qu'on nous donne les informations
adéquates afin qu'on puisse continuer notre étude. Par
conséquent, compte tenu du temps qu'il nous a fallu pour disposer des
informations et ensuite du délai imparti pour le dépôt du
mémoire, nous estimons n'avoir pas été suffisamment
prête à conduire une étude beaucoup plus exhaustive au plan
de la collecte des données.
DEUXIME PARTIE : GESTION DES
OPERATIONS D'IMPORTATION DE RIZ AUX COMORES
CHAPITRE III : LE MONOPOLE DU RIZ AUX COMORES
Situation de droit ou de fait dans laquelle on est seul
à même de fabriquer, d'exploiter ou de vendre (détenteur
d'un marché dans lequel l'on est le seul vendeur). Le concept de
monopole est associé à l'idée de privilège qui se
caractérise par la gestion et le contrôle de l'Etat.
En effet, étant une société d'Etat,
l'Onicor détient le monopole sur l'importation du riz populaire
(ordinaire) aux Comores ne laissant personne (physique ou morale) le droit de
l'importer afin de rester le seul concurrent sur le marché. Le riz est
parmi les principaux produits importés aux Comores et est l'aliment de
base pour la consommation quotidienne. C'est pour cela que l'Etat a jugé
nécessaire d'attribuer à l'Onicor le plein exercice
d'activité d `importation de ce produit afin de pouvoir contrôler
le stock, d'éviter les pénuries de ce produit, de subvenir aux
besoins de la population, et de pouvoir maitriser la structure de prix pour
qu'il soit supportable à la consommation. Pour cela, l'idée de
pouvoir garder lui seul le contrôle du marché de
l'approvisionnement revient à expliquer le fait que l'Etat ne laisse en
aucun cas d'autre operateur économiques la commande ce produit au pays,
d'où le concept de monopole qu'exerce ce dernier dans le marché
du dit produit. Cela revient à affirmer que le riz ordinaire occupe une
place plus important dans la vie courante des comoriens et génère
des coats permettant l'alimentation des caisses de l'Etat. C'est pour cette
raison que dans cette même perspective l'on va jusqu'à mettre en
lumière les facteurs (raisons) ou justificatifs du monopole de l'Etat
sur l'importation du riz ordinaire, ceux qui l'approvisionne(les partenaires),
et les intentions d'achats source de mise en oeuvre des procédures de
commande et de fourniture de ce produit dans le marché national.
Section1 1 O111s OEEEAINU OMP SFrAIAiFn
L'union des Comores en tant que pays en développement
(du tiers monde) n'a pas les capacités requises pour produire et
possède une économie de survie (faible) pour le moindre des
meures. Par ailleurs, l'importation du riz ordinaire est
considérée comme un moyen de relance économique en ce sens
qu'il ne peut pas produire ce produit sur place et assurer les techniques de
production ou de fabrication de l'amont en aval. Car le pays ne possède
pas l'industrie spécialisé pour réaliser cette tache. Ce
manque des moyens nécessaire de production du riz ordinaire directement
dans le pays ou d'assurer une implantation d'un industrie rizière pour
subvenir aux besoins socio-économiques des citoyens, explique les
facteurs d'importation de produit.
1.1. Facteurs économiques
L'union des Comores est parmi les PMAs, dont leurs
économies sont en dessous du seuil. Cela signifie que ses
activités économiques ne permettent pas à ce dernier de
réaliser de la valeur ajouté. C'est qui a abouti en quelque sorte
à la création la société avec comme mission
principale les importations de ce denrée de premier
nécessité générateur richesse qui au long peut lui
permettre de décoller son économie. L'Onicor reste dans ce sens
une des sociétés étatiques qui contribuent beaucoup dans
l'économie nationale dans la mesure où 95% de son chiffre
d'affaire entre dans les caisses de l'Etat et que 5% assure le paiement du
personnel ainsi que la satisfaction des besoins routiniers. Il arrive que les
Comores importe du produit semi-finis (riz cargo) ou de cultiver son propre riz
(riz produit dans la région nord dans un étendu de territoire
dans la savane de Koua Mitsamiouli, dans les hauts plateaux de la région
de Mitsamiouli où ce produit est cultivé) pour le
décortiquer et le traiter sur place mais il préfère
importer le riz fini car la production locale génère des
coûts élevés. Etant une société d'Etat, son
objectif reste d'opter vers une activité qui lui revint à moindre
coüt et de permettre à l'Etat de gagner en temps et en profit.
C'est dans ce sens que l'on voit intervenir les théories du commerce
international allant d'ADAM SMITH7 pour les avantages absolus ou la
spécialisation est selon lui un facteur permettant de réaliser un
avantage sur le coût.
7Adam Smith (5 juin 1723 -
17 juillet 1790) :
Est un philosophe et économiste
écossais des Lumières. Il reste dans l'histoire comme
le père de la science économique moderne, et son oeuvre
principale, les Recherches sur la nature et les causes de la richesse
des nations, est un des textes fondateurs du
libéralisme économique ( la libre-échanges).
L'avantage absolu est une notion
économique désignant :
· pour une personne, l'avantage qu'elle détient sur
une autre lorsque, avec la même quantité de facteurs de
production, sa production est supérieure ;
· pour un pays, l'avantage qu'il détient sur un
autre lorsque, pour un bien, sa production par unité de facteur est
supérieure aux autres pays.
Adam Smith a introduit la théorie de l'avantage
absolu pour décrire des situations où un pays a
intérêt à produire davantage qu'il ne consomme, afin
d'exporter le surplus et d'importer des biens que d'autres pays produisent
mieux que lui.
Son contemporain DAVID RICARDO8 dans la
théorie des avantages comparatifs : « tout pays a
intérét de se spécialiser dans l'importation des biens
pour lesquels il produirait localement à coût élevé,
pour se spécialiser dans la production des biens qui lui reviendrait
à moindre coût ». Ceci étant la théorie
adopté par l'Onicor dans ses opérations d'importations, pour
permettre et contribuer au développement économique du pays. Le
monopole de l'Etat sur le riz par le biais de l'Onicor, se caractérise
par donc par la promotion du développement économique du pays.
1.2. Les facteurs sociaux
Le riz est le produit le plus consommé par la presque
totalité de la population. C'est la raison de son appellation par le
terme riz « populaire » s'expliquant par son accessibilité par
les comoriens à faible et moyen revenus. Ce qui fait que tout le monde
peut l'acquérir ne tenant pas compte de sa situation financière.
A la grande Comores (plus grande ile de l'union des Comores) la consommation
moyenne par mois est de deux mil (2000) tonnes. Il est le plat principal de
chaque comorien (totalité des ménages). Cela montre que sur 38000
ménages grands comoriens, un plat sur deux est exclusivement basé
sur le riz ordinaire. Au niveau de chaque ménage, la consommation
moyenne est de 827 kg de riz par an.
Dans la société comorienne, les grands mariages
et les autre évènements (Hitma, Maouloud, Dalawo) et bien d'autre
encore constituent un facteur exclusif de consommation de ce produit car l'on
constate une forte consommation à chaque occasion vu leur importance
à l'échelle sociale.
8David Ricardo (1772- 1823) :
Est un économiste anglais du XIXème
siècle et a également été agent de change et
député. Il est considéré comme l'un des
économistes les plus influents de l'école classique aux
côtés d'Adam Smith et Thomas Malthus. David
Ricardo a montré dans sa Théorie de l'avantage comparatif, que
tous les pays, même les moins compétitifs, trouvent dans certaines
conditions théoriques (concurrence parfaite, sans pressions politiques
donc), un intérêt à rentrer dans le jeu du commerce
international en se spécialisant dans la production où ils
détiennent l'avantage relatif le plus important ou le désavantage
relatif le moins lourd de conséquences.
Des études et des enquêtes
réalisées dans l'évaluation du niveau de consommation, ont
constaté que 34% de ménages connait une insuffisance en ce qui
concerne la consommation du riz. Cela est dü pour des raisons
économiques et financières de niveau l'Onicor qui s'explique par
le fait qu'il n'arrive pas à commander une quantité suffisante et
accessible par toute la population d'une manière effective.
1.3. Avantages et inconvénients du monopole de
l'Etat sur l'importation du riz
Etant défini par le faite de détenir en lui seul
un marché donné, le monopole peut en certains perspectives
résulter non seulement des avantage mais également des
inconvénients qui peuvent avoir des répercussions sur le
consommateur final.
1.3.1. Avantages du monopole
L'Onicor est la seule société d'Etat ayant le
droit de contrôle et de gestion du riz dans le marché, elle se
réserve également le droit de fixer le prix à la
consommation. Cela contribue à la réalisation d'un chiffre
d'affaire plus important et lui permet par la suite d'assurer son bon
fonctionnement. C'est pour cette raison que chaque fois qu'arrive une
cargaison, l'on voit accélérer les activités
financières de l'Etat (paiement des fonctionnaires étatiques,
personnel de la société etc....). L'Etat par cette occasion,
prélève ce que l'on appel taxe unique pour alimenter ses
caisses.
Etant le seul dans le marché, l'Etat élimine
toute sorte de concurrence, ce qui empéche les clients de
s'approvisionner chez d'autres clients. Cela constitue un avantage absolu
à l'Etat qui en tire profit étant seul à contrôler
le marché pour bien alimenter ses caisses. Même si cette situation
favorise d'un côté l'Onicor, cela n'exclus pas le fait que d'un
autre il y a ceux qui subissent cette situation. C'est pour cela qu'il importe
de montre en d'autre terme les inconvénients de ce monopole.
1.3.2. Les inconvénients du monopole de l'Etat sur
les importations du riz Etant le seul détenteur du
marché du riz, l'Onicor se réserve le droit de contrôle et
de la fixation de prix sans tenir compte quoi qu'il puisse découler. Ce
qui fait que les distributeurs aussi bien que les consommateurs ne font que
suivre ce que l'Etat décide sur ce dernier.
Tenant compte de telle situation, l'on ne peut pas parler de
concurrence dans la mesure où il n'existe pas d'ouverture du
marché pour tout le monde pour laisser le libre
exercice d'activités commerciales liées à ce produit.
La concurrence permettrait l'importation dudit
produit et son accessibilité à bon prix.
L'existence d'autres importateurs augmenterait l'abondance et l'existence des
plusieurs fournisseurs, ce qui aurait un impact sur la réduction des
coûts liés à la commande et le prix à la
consommation. Cela aurait un avantage à la fois sur les fournisseurs qui
pourraient vendre plus à bas prix pour faciliter son
accessibilité à moindre coût aux consommateurs.
La concurrence privilégierait le détaillant et
permettrait la réduction de pénuries qui sévissent
à plusieurs reprises la population, ainsi et surtout en période
de vacance où beaucoup d'évènements
cérémoniaux sont organisés pour ne citer que les grands
mariages.
1.4. Le niveau des importations
Les données qui révèlent
l'évolution des importations sont obtenus à partir des
informations délivré par l'Onicor pour les tendances
d'importations évoluant depuis l'année 2003 jusqu'à
l'année 2010.
1863
160884
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
220611
évolution des importations du riz ordinaire
2003-2010,en quantité et en cout en KMF
14905 21127
222384
282141
quantité en tonne prix d'achat/tonne prix de vente
/tonne
119578
215497
12255 23000
135173 133492
171035
22380
8508
224000
310369
16500
192091 213612
263438 274072
18180
(Source : Onicor). Avant la crise séparatiste
(1997-2003) qui a mis le pays dans une instabilité politique, et qui a
eu des effets majeurs dans ses activités économiques, l'Onicor
avait la capacité d'importer plus de 10000 tonnes pour chaque cargaison
et dès l'année 2000 la société n'a connu aucune
stabilité. La quantité du riz importé est loin de
connaitre une stabilité comme l'était dans la période
d'avant crise. La cargaison ne parvenait pas à atteindre les 100000
tonnes entre 2000et 2004. Cette baisse s'explique non seulement par la crise
mais aussi par l'entrée dans le marché d'un nouveau concurrent
connu sous le riz de luxe provenant de DUBAI dont son prix à la
consommation était pratiquement égale à celui de l'Onicor.
Dès la pénétration de ce nouveau riz dans le
marché, la société ne parvient pas à
équilibrer la
quantité de ses importations afin de rétablir sa
stabilité d'avant crise mais garde toujours le monopole sur le riz
populaire.
NB : 1KMF=1.333 FCFA
Section2 : les partenaires de l'Onicor
La société Onicor est une société
ayant des partenaires un peu partout, au niveau national comme à
l'international. C'est pour cela que l'on va dans l'international voir les
sociétés Etatique paraétatiques, ainsi que les pays
fournisseurs, les partenaires internes (clients, grossistes : cf. la
distribution du riz ordinaire) au niveau nationale ainsi que les partenaires
financières (les banques).
2.1. Les partenaires extérieurs
Les partenaires extérieurs sont en quelque sorte les
pays fournisseurs de l'Onicor. La société importe le riz
ordinaire dans les pays d'Asie. Il s'agit du VIETNAM, PAKISTAN, THAILANDE,
INDE, et en CHINE. Un contrat est établi au nom de l'Etat par le
ministère du commerce et de l'économie et adressé aux
Etats des pays fournisseurs pour demande d'approvisionnement. Ces derniers
s'appretent à exécuter le contrat comme il est prévu
dès le jour de la convention comme tel est le cas depuis la
création de l'Onicor via leurs sociétés d'Etat
paraétatiques.
2.1.1. Les sociétés d'Etat
paraétatiques agréés
Les sociétés d'Etat paraétatiques
agréés des pays fournisseurs sont :
> KARACHI au Pakistan;
> HOCHIMINH au Vietnam ;
> KANDZA en Inde
> SHANGHAI en Chine
Par ailleurs, ces sociétés doivent en cas
d'appel d'offre adresser leurs offres soit par fax, télex, ou par Email
à l'Onicor MORONI par l'intermédiaire de leurs ambassades
respectifs situées à Paris avant la date d'échéance
des offres.
NB : le port de chargement doit ~tre indiqué dans
l'offre.
2.2. Les partenaires nationaux de l'Onicor (partenaires
internes)
1ls représentent à la fois ceux qui financent
l'ONICOR dans ses activités d'importations et ceux á qui il
distribue le riz une fois commandé (les commerçants
attributaires).
2.2.1. Les partenaires financiers à l'Onicor
2.2.1.1. La Banque pour l'Industrie et le Commerce
(BIC)
La banque pour l'industrie et le commerce (BIC) au Comores une
filiale de la BNP de Paris, est la seule institution qui depuis la
création de la société est engagée á assurer
le financement à 100% et garantir les opérations d'importations
du riz en partenariat avec les clients attributaires de l'Onicor. La BIC reste
depuis 1982 le partenaire financier de la société jusqu' en 2008
dont son engagement se voit menacé par l'ouverture d'une agence d'une
banque Tanzanien aux Comores.
2.2.1.2. L'Exim Bank
Une banque tanzanienne, Exim Bank, dont une agence vient
d'ouvrir ses portes á Moroni, a donné son accord de principe pour
financer une opération exceptionnelle d'importation de riz
destiné á assurer la sécurité alimentaire aux
Comores.
"Exim Bank a donné son accord pour ouvrir une lettre de
crédit en vue de financer l'importation de 25.000 tonnes de riz, soit
l'équivalent des besoins du pays pour une période de six mois",
sous l'ordre du ministère de l'Economie de l'Union des Comores, en
accord avec un fournisseur indien.
C'est la première opération commerciale
d'envergure que mène cette banque depuis son ouverture aux Comores.
Jusque-là, il n'existait qu'une seule banque commerciale aux Comores: la
Banque pour l'industrie et le Commerce (BIC), une filiale de la BNP. "La BIC
n'a pas souhaité s'engager dans cette opération bien plus
importante que les transactions qu'elle soutient habituellement. Son concurrent
s'est positionné aussitôt. Il est clair que la BIC ne peut plus
garder sa position de monopole dans le pays depuis qu'elle a perdu cette
opération en faveur de son concurrent. Ce nouveau riz est acheté
avec l'argent prêté par Exim Bank à l'Office national
d'importation et de commercialisation du riz, et a été
négocié á des conditions favorables á savoir 600
dollars la tonne, au lieu du prix du marché (1.000 dollars et plus).
2.2.2. Les partenaires non financiers à
l'Onicor
L'Onicor traite avec ses clients qui ne sont autres que les
commerçants attributaires qui par l'intermédiaire de la BIC
paient à cette dernière les quantités de riz
commandé. Ce sont des partenaires indirectes à l'Onicor qui ont
pour rôle d'assurer la distribution le riz aux détaillants et aux
consommateurs. Ils sont constitués des grossistes fidèles aux
normes et règlements préétablis par l'Onicor via la BIC
qui joue un rôle de médiateur entre les deux entités en ce
qui concerne l'approvisionnement mais également le paiement des derniers
vers le premier. Une fois que le besoin d'approvisionnement se manifeste au
niveau des clients, il est du devoir de l'Onicor d'interpeler ces derniers
d'adresser et signer leurs intentions d'achat. SeII III L L: la
lettre d'intention ou letter of intent to order (LOI)
La lettre d'intention est l'engagement de faire ou de ne pas
faire ayant pour objet le soutien apporté à un débiteur
dans l'exécution de son obligation envers son créancier. La
lettre d'intention ou lettre de confort est fréquemment employée
dans la vie des affaires, notamment de la part de sociétés qui ne
souhaitent pas signer un engagement de caution.
La jurisprudence reconnaît deux sortes de lettres
d'intention :
- celles qui entraînent une obligation de moyens
- celles qui entraînent une obligation de
résultat.
Il se définit pour le cas de l'Onicor comme l'acte de
volonté par lequel les commerçants
attributaires manifestent leur besoin de s'approvisionner en riz
ordinaire adressé à l'Onicor. Une fois que ces actes soient
signés par les commerçants, le service commercial fait la
collecte et les transmet à la BIC ou l'EXIM BANK pour examen. Il arrive
que la banque
n'accorde pas à des clients la totalité de la
quantité demandé. Car c'est à la banque et à elle
seule d'approuver ou non selon la solvabilité et la disponibilité
financière du client la quantité requise pour ce dernier.
CHAPITRE IV : Gestion de la supply Chain
(opération d'achat du riz à l'international)
Ce traitement permet de gérer tous les liens entre
l'entreprise et son fournisseur par une gestion complète de
l'administration des achats. C'est une technique qui permet à la
société de suivre l'évolution d'une opération
d'importation depuis l'appel d'offre jusqu'à la distribution du riz
ainsi commandé.
Sous cet effet, le service commercial prend la charge
d'effectuer toutes les opérations nécessaires permettant le
lancement de la commande. Il assure la fonction d'achat dont son objectif est
de mettre à la disposition des clients internes l'Onicor la
quantité du riz commandé de l'extérieur dans les
meilleures conditions de prix, de délais, de qualités et de
services requis pour la société. Le processus débute avec
la détermination des besoins d'approvisionnement formalisée dans
le cahier des charges d'expression des besoins. Cela consiste à
évaluer le marché faisant des enquêtes sur
l'évolution des stocks dans les magasins de ses clients. Car l'Onicor ne
possède pas un magasin de stockage. Faisant ces inventaires
extracomptables consistant à savoir le niveau de stock final de chaque
magasin et arrivant à la quantité que l'Onicor qualifie de stock
de sécurité et qu'il doit envisager un
réapprovisionnement. Cette quantité est fixée à
2000 tonnes dans les dépôts des commerçants attributaires.
Une fois cette quantité atteint, le service commercial et en particulier
son service d'achat entame le processus d'achat (procédure de la
commande) en distribuant des imprimés demandant aux clients d'exprimer
leur besoin dans la quantité du riz dont ils souhaitent commander. Ces
imprimés dûment remplis et signés par ces
commerçants expliquent leur intention d'achat. Après la collecte
de ces dernières, le service commercial les envoie à la BIC
(détenteur du monopole) ou à l'EXIM BANK (nouvelle concurrent),
pour examen et c'est à l'une de ceux derniers d'envoyer par la suite une
liste à l'Onicor dans laquelle figure le prénom et nom du client,
la quantité demandée et attribuée. C'est à l'issue
de cela que le responsable commercial rédige une demande d'achat ( appel
d'offre) assortie d'un cahier des charges dans lequel il précise :
- la quantité à commander ;
- le type et la qualité et les délais de livraison
souhaités ; - l'enveloppe budgétaire prévue.
Section1 : Procédure de la commande
L'Onicor pour réaliser une opération d'achat, suit
une procédure qui peut s'avérer à la fois externe et
interne.
1.1. La procédure externe
Elle représente les démarches suivies par la
société dans la réalisation d'une opération
d'importation. Elle est un moyen de prise de contact avec ses clients internes
dont les commerçants attributaires et ses fournisseurs
extérieurs. Elle se caractérise par l'établissement de
bulletin de commande ou d'engagement de ses clients, du contrat commercial, de
l'appel d'offre, de l'élaboration du contrat, de l'ouverture du
crédit documentaire et le chargement de la marchandise.
1.1.1. Le bulletin de commande irrévocable
La confirmation de la BIC/EXIM BANK des quantités
à financer pour chaque client, l'Onicor se permet d'établir les
bulletins de commande Irrévocables qui seront par la suite signé
par les clients envoyés à la banque qui doit financer
l'opération. Ces bulletins serviront d'engagement de la part des
commerçants en vers la banque et permettront l'ouverture de la lettre de
crédit par cette dernière en faveur de l'Onicor.
1.1.2. Les contrats commerciaux
La quantité lue à partir des bulletins de
commande constituera la quantité à commander via la banque. Il
est du ressort de l'Onicor de trouver lui seul son fournisseur avec qui, il
signe le contrat d'achat en respectant les rouages de la commande. Ce qui
explique le fait que l'Onicor dépend financièrement de
l'institution compétente à laquelle il soumet le financement et
l'ouverture de la lettre de crédit à l'international.
1.1.3. Lancement de l'appel d'offre (AO
La demande d'achat et le cahier des charges
rédigé par le responsable du service commercial sont transmis au
service achats qui lance ses consultations par appels d'offres auprès
des fournisseurs potentiels. Les offres sont analysées et
comparées dans un tableau de synthèse qui permet d'optimiser les
comparaisons, de mener à bien les négociations et de choisir au
final le fournisseur qui propose le produit répondant le mieux aux
besoins.
Défini comme une procédure établie pour
assurer la transparence sur la passation d'un marché qu'il soit au
niveau national qu'au niveau international, l'appel d'offre peut se constituer
en deux sortes :
· Procédure d'appel d'offre international ouvert
: procédé par lequel la Société publie dans les
medias le besoin d'approvisionnement en riz ordinaire laissant le libre choix
aux entreprise qui opèrent dans le domaine d'envoyer leur offre sans
exception aucune avec comme principe le respect des conditions, règles
et normes cités comme référence.
· Procédure d'appel d'offre restreint : par
lequel à la base d'une liste des fournisseurs opérant dans le
marché du riz, l'Onicor sélectionne certains de ces derniers en
leur envoyant un message (par e-mail ou par fax) pour leur demander d'envoyer
leurs meilleures offres pour examen tout en tenant compte des exigences
préalablement établies.
1.1.3.1. Choix de la procédure de l'appel
d'offre
La procédure couramment utilisée par l'Onicor
est le restreint car il a toujours usage à procéder à la
sélection de ses fournisseur. Une fois l'offre lancée aux
soumissionnaires, agrées pour la fourniture du riz à l'union des
Comores, l'on doit tenir compte des détails concernant :
· La denrée : la
qualité du riz, le pourcentage de brisure, l'année de
récolte, et le pays d'origine (Pakistan, Thaïlande, Vietnam,
Chine).
· Les spécifications :
qui doivent être conforme aux normes officielles du pays producteur. Il
s'agit du taux d'humidité ne devant pas dépasser 14%. Celle-ci
doit être détaillée dans l'offre.
· La quantité : montre le
nombre de tonnes dont la société a besoin.
· Le conditionnement : exige que
soit mis dans des sacs simples neufs ou polypropylènes de 50 kg
marqué ONIGOR. Pour les sacs en polypropylènes, le poids admis
doit être supérieur ou égale à 110 g.
Par ailleurs, le prix doit être exprimé en US
dollars ou en EURO par tonne métrique, poids net embarqué,
GF&FO (coût et fret, Free Out) Moroni Gomores. Le paiement doit
être effectué par lettre de crédit irrévocable,
confirmé et non transférable, établie par la BIG.
Le certificat de poids et la garantie bancaire doivent être
établis par la Banque National de Paris au nom de la BIG Moroni
Gomores.
1.1.3.2. Choix des fournisseurs
Généralement, la recherche d'un ou des
fournisseurs est pour l'Onicor une démarche primordiale car cette
méthode lui permet de sélectionner, retenir un parmi ces derniers
selon la qualité du produit et la disponibilité de celui-ci. Pour
cela, la société possède déjà ses propres
fournisseurs et toutes informations leur concernant. Cela implique que le choix
du fournisseur tient seulement compte des modalités et critères
qu'exige la société sur le produit à importer. Il s'agit
de la qualité, du prix, du délai de livraison, de la
quantité, et les spécifications (riz blanc, pourcentage de
brisure etc.). Dans la mesure où les offres adressées à
l'Onicor par les fournisseurs ne respectent pas les normes
préétablies par ce denier dans lancement de l'offre, celle-ci est
jugée de non-conformité et est automatiquement annulé.
1.1.4. Elaboration du contrat
Il précise par écrit les engagements de chacune
des parties prenantes à l'échange. Il n'a de valeur juridique
que s'il est signé par toutes les parties qu'il implique. Il s'agit de
l'Onicor et le fournisseur choisi.
Après ouverture, examen des offres, ainsi qu'à
la sélection du fournisseur qui répond au maximum aux
critères demandés, l'Onicor rédige un contrat d'achat se
basant sur les critères et modalités exigés (la
quantité, la qualité, le taux journalier de déchargement,
les dates butoirs (embarquement, départ, arrivée du bateau),
l'emballage et le prix), qui en d'autres termes expliquent l'efficacité
de ce dernier.
1.1.5. L'ouverture de la lettre de crédit (le
crédit documentaire) et choix de l'incoterm
1.1.5.1. L'ouverture du crédit documentaire
Le crédit documentaire import est un mode de paiement
sécurisé pour les deux parties. Il permet avant tout d'imposer au
fournisseur des contraintes (date limite d'expédition, quantités
commandées). Il représente l'engagement irrévocable,
émis par la Banque émettrice de payer une somme d'argent à
une échéance convenue (à vue ou à
échéance), à la demande et pour le compte de l'acheteur
(l'Onicor), en faveur du fournisseur (Bénéficiaire) dement
avisé par une banque de son pays (banque notificatrice), contre
présentation de documents strictement
conformes à l'ouverture de crédit. Il est une
relation tripartite incluant le vendeur, l'acheteur, et leurs banques
respectives (émettrice et notificatrice).
Le fournisseur ayant rapporté l'offre demande
également l'engagement de l'Onicor avant d'entamer les opérations
d'expédition. Pour cela, l'Onicor comme donneur d'ordre, demande
à sa banque émettrices, la BIC, l'ouverture du CREDOC
Irrévocable et confirmé en faveur de son Fournisseur. La BIC d'un
côté demande à son correspondant, la BNP de paris de
notifier et de confirmer la commande chez son fournisseur et de l'autre
côté, le fournisseur doit informer l'Onicor (BNP, BIC) du
positionnement du navire, du jour où les opérations de chargement
du riz se dérouleront et la date d'arrivée du bateau afin que ce
dernier avise son service commercial, notamment le service en charge des achats
le cas échéant.
1.1.5.1.1. Schéma d'ouverture du crédit
documentaire
4. Notification
1. Acceptation du
2. Ouverture du CREDOC
3. Emission du
Crédit documentaire
BANQUE EMETRICE LA BIC
Contrat
BANQUE NOTIFICATRICE
BN
BENEFIAIRE - EXPORTATEUR
FOURNISSEUR
DONNEUR
D'ORDRE- IMPORTATEUR
ONICOR
L'ouverture du CREDOC se fait en quatre étapes qui se
résument comme suit :
1. l'acceptation (conclusion) du contrat d'achat entre l'Onicor
et son fournisseur ;
2. l'ouverture du crédit documentaire proprement dit
(demande à la banque émettrice de la part de l'Onicor d'ouvrir la
lettre de crédit en faveur de son fournisseur) ;
3. l'émission du crédit documentaire de la part de
la banque émettrice ;
4. la notification par la banque notificatrice (correspondant du
fournisseur ou choisi par l'importateur).
1.1.5.2. Le choix de l'incoterm
Le choix de l'incoterm est un élément essentiel
dans le cadre d'un contrat international. Ceci étant l'opérateur
économique doit titre informé sur les conséquences d'un
éventuel choix. C'est avec cet incoterm que l'on pourra
déterminer le niveau de responsabilité de chacun des
cocontractants.
Au niveau de l'Onicor, le choix de l'incoterm ne porte qu'aux
incoterms par lesquels il peut en tirer les plus d'avantages, notamment pour
des mesures sécurité. Ces incoterms sont :
- Le FOB « Free on board », la marchandise
dédouané à l'export transporte aux risques et péril
de l'Onicor. C'est à lui de payer dans ce cas le fret maritime.
- C&F « Cost and freight », en plus de
l'incoterm FOB, le vendeur organise et paye le transport maritime aux risques
de l'acheteur (l'Onicor). La responsabilité du vendeur s'arrête
quand la marchandise est à bord du navire.
- - CIF/CAF « Cost insurance and freight
», le fournisseur prend en charge le paiement
du fret et souscrit en plus une police d'assurance pour
prémunir la marchandise du risque d'avarie, de perte ou de vol de la
marchandise. Ce dernier est le plus utilisé par l'Onicor.
1.1.6. Le chargement de la marchandise
Après avoir chargé la marchandise dans le
bateau, l'armateur (transporteur) livre au fournisseur le connaissement
montrant qu'il a pris en charge la cargaison. Le fournisseur est appelé
à amener le connaissement accompagné des autres documents requis
à la banque notificatrice pour son paiement.
1.2. Procédure interne de la commande
La procédure interne de la commande se caractérise
par l'établissement de la facture proforma, du bon de commande, du bon
de réception, et la réception de la commande.
1.2.1. La facture proforma
La facture pro forma est une facture juste "pour la forme" et
qui n'a pas de valeur comptable. Ce document récapitule les termes d'une
vente et peut servir à simplifier les relations commerciales avec les
fournisseurs. Une facture proforma permet de définir
précisément les conditions d'achat d'un produit. Elle fait office
de devis.
Par une consultation effectuée sur le marché des
biens et services pour des opérations dont le montant est
supérieur à 500 000 KMF. Le responsable des achats consulte au
moins trois fournisseurs pour sélectionner le prix le plus
compétitif. Les demandes de proposition doivent indiquer la
quantité requise, la date et le lieu de livraison et doivent parvenir
à l'Onicor sous pli fermé et caché. Pour un marché
qui se situe entre 150 000 et 500 000 KMF, le responsable des achats applique
directement le système de cotation qui consiste à contacter
directement le fournisseur pour la facture proforma. La demande pour le
proforma se fait au moins sur trois fournisseurs afin de choisir le moins cher
avant l'établissement du bon de commande.
1.2.2. Le bon de commande
Le bon de commande est le document écrit par lequel le
vendeur et le consommateur marquent leur accord sur l'objet et le prix de la
vente, lorsque le bien acheté ne peut être immédiatement
emporté. Un accord portant sur ces deux éléments, l'objet
et le prix de la vente, est suffisant pour qu'une vente existe au sens
juridique. Le fait que le paiement et la livraison interviennent plus tard ne
change rien. Dès lors, le bon de commande est une preuve de la vente
conclue.
Après avoir choisi le fournisseur, le service d'achats
établit le bon de commande des fournitures à acheter. Ce dernier
est fait en trois exemplaires, numérotés et signés par le
responsable d'achats et contre signé par le Directeur
général de l'Onicor pour application.
1.2.3. Le bon de réception ou de livraison
Le bon de livraison est un document établi par le
fournisseur et remis au client indiquant la quantité et la nature des
marchandises reçue par lui. Il est établi au moins en 2
exemplaires signés des parties: fournisseur ou son transporteur et le
client destinataire. C'est un document qui accompagne la livraison des
marchandises. Il est émis par le fournisseur. Signé par le
client, il atteste la livraison. Il est indispensable de porter des
réserves sur ce bon si le défaut est apparent (les
réserves doivent être confirmées au transporteur par lettre
recommandée avec accusé de réception pour lui être
opposables).
A la réception des fournitures commandées, il
sera établit un bon de réception (de livraison) pré
numéroté accusant réception de la marchandise. L'original
sera joint au bon de commande et à la facture pour être
transmis au service comptable. Une copie reste à l'archive comme
souche. Le bon de réception est signé par le
fournisseur et le service d'achats pour qu'il soit valable.
1.2.4. La réception et la livraison de la
commande
La réception est l'acte par lequel le destinataire des
marchandises prend possession de ces dernières au moment de leur
livraison par le fournisseur ou un tiers désigné (transporteur).
Elle est faite par un réceptionnaire. La remise de la marchandise par le
transporteur est effectuée dans tous les cas contre signature par le
client réceptionnaire d'un bon de livraison. En règle
générale, elle matérialise le transfert de
propriété et déclenche le paiement de la facture
commerciale selon la convention d'achat passée avec le fournisseur.
Pour l'Onicor, une fois la cargaison arrivée l'on doit
passer au déchargement de cette dernière, la placer en
entrepôt pour la distribuer aux clients attributaires. Il peut arriver
que des sacs soient déchirés, ces derniers son conduis
directement au magasin pour reconditionnement.
1.3. Circuit du déchargement du riz
Le circuit de déchargement commence dès
l'arrivée du navire transportant le riz, son déchargement et son
admission à l'entrepôt destiné jusqu'à sa
distribution aux commerçants attributaires.
1.3.1. Arraisonnement du navire transportant le riz
Une fois que le transporteur communique à l'Onicor la
date d'arrivée du bateau, les services concernés procèdent
aux préparatifs et planification des activités liés
à la réception des marchandises : administratifs
(préparation des documents permettant le déchargement des
marchandises tels que le connaissement, le certificat de qualité, de
poids, d'emballage, phytosanitaire et fumigation, et la facture commerciale),
logistique (visite de cales et magasin de dépôts) et humains
(recrutement des chargeurs). A l'arrivée du bateau, et dès qu'il
accoste au port, l'Onicor convoque tous les partenaires pour une journée
de visite dans les cales du bateau pour prendre des échantillons qui
seront soumises à des vérifications pour voir si la marchandise
répond aux normes et critères mentionnées dans le contrat,
pour en fin autoriser le déchargement. Toute fois la marchandise peut
arriver avant les documents commerciaux. L'Onicor dans telle situation, demande
à la BIC l'établissement d'une lettre de garantie
destinée au commandant du navire et lui demandant
l'autorisation du déchargement jusqu'àl'arrivée
des documents.
1.3.2. Déchargement du riz
L'Onicor reçoit en moyenne trois (03) cargaisons du riz
par an. Ces dernières doivent répondre aux conditions de
déchargement favorables sans risque de perte aucune.
Avant l'arrivée du bateau, parmi les
préoccupations majeures de la société reste les
préparatifs des documents de déchargement. Dès que la date
d'arrivée soit confirmée, l'on doit préparer les
imprimés concernant le déchargement. Il s'agit pour cela de :
· Rapport journalier ;
· Fiches de distribution;
· Les carnets de pointages.
Pour faciliter le déchargement du riz et sa
distribution, l'Onicor mobilise tous ses partenaires pour fixer ensemble un
processus de déchargement dès l'arrivée du bateau. Parmi
ses partenaires on peut citer :
+ Les commerçants attributaires ;
+ La société de manutention (GOLF COM) en charge
du déchargement de bord jusqu'aux camions ;
+ L'agence locale représentant le bateau ;
+ La douane ;
+ L'AND (Armée National de Développement) ;
+ Le cabinet d'expertise maritime ;
+ L'autorité portuaire.
1.3.2.1. Déroulement de la manutention
Par définition, la manutention est l'ensemble des
opérations de chargement et de déchargement des navires marchands
dans le port de commerce utilisant comme outils manutentionnaires la grue ou le
portique. Dans la pratique, la société de manutention peut
recruter également pour chaque opération les dockers, intervenant
à bord des navires et à quai.
La manutention du riz peut dans ce cas se dérouler soit
par : + La manutention en sac ;
+ La manutention en conteneur ; + La manutention en vrac.
1.3.2.1.1. La manutention du riz en sacs
Dans ce cas le riz est déchargé dans des camions
en sacs pour être admis au magasin ou entrepôt loué par
l'Onicor à la chambre de commerce comorienne.
1.3.2.1.2. Manutention du riz par conteneur
Le déchargement du riz peut également se faire par
conteneur utilisant les grues de manutention dans des camions remorques qui le
transporte à l'entrepôt désigné.
1.3.2.1.3. La manutention du riz en vrac
La manutention du riz en vrac se fait par les dockers
recrutés par la société de manutention et les chargeurs
engagés par l'Onicor.
1.3.2.2. Le recrutement
Il s'effectue dans les quinze jours avant l'arrivée du
bateau au port. L'Onicor recrute :
· Les pointeurs dont leur rôle
est d'effectuer les opérations de pointages des nombres de palettes
déchargés. Ces derniers doivent savoir lire et écrire et
compter pour qu'ils puissent mener à bien leur mission. Ils sont
répartis comme suit :
o Les pointeurs à bord assurant le pointage du riz
déchargé à bord du bateau ;
o Les pointeurs chargé du comptage du riz
déchargé à bord des boutres (actuellement inexistants)
;
o Les pointeurs camions chargé de compter le riz
embarqué sur les camions des commerçants ;
o Les pointeurs camionnettes assurant le pointage du riz qui
n'est pas conforme à la livraison immédiate plus
précisément les flasques (sacs troués), mouillés,
vides etc.
o Les pointeurs au magasin ayant pour rôle de compter la
quantité du riz qui entre en magasin.
· Les chargeurs : ils sont
engagés mouillé ou en flasque... dans des camionnettes à
destination du magasin de dépôt pour reconditionnement.
· Les balayeurs et les surveillants :
ce sont des personnes engagées par l'Onicor pour surveiller le
riz afin d'éviter les risques de vols ou de détournement et pour
ramasser le riz en vrac pour le mette dans d'autres sacs pour
reconditionnement. Ils sont repartis en :
- Balayeurs à bord qui ramasse le riz en vrac pour
l'amener au magasin le dernier jour du déchargement.
- Balayeurs boutres qui ramassent chaque jour le riz restant
dans les boutres après déchargement.
· Les reconditionneur : ils ont
pour rôle de reconditionner le riz ayant besoin de reconditionnement (les
sacs déchirés, troués, et le riz éparpillé
lors du déchargement), pour le peser et le livrer aux commerçants
sous ordre du responsable commercial.
1.3.2.3. I entrIEIsaJe (u riL
L'entreposage est le fait d'entreposer (ou de stocker) des
marchandises en grande quantité dans un entrepôt grâce
à des paletiers parfois mobiles, avec l'aide d'un chariot
élévateur. Il représente l'opération logistique
effectué par la société outre la gestion des stocks des
fournitures, mobiliers et la manutention. Lorsque l'on parle de gestion des
stocks pour l'Onicor, il s'agit de la tenue et du suivi proprement dit d'une
quantité de marchandises au magasin. C'est une activité à
deux branches. Elle est constituée de la gestion des mouvements de
marchandises dans le magasin (entrées et sorties) et la gestion des
réapprovisionnements (au cas où les stocks aux magasins des
clients atteint leur minimum) afin d'éviter la rupture facteur de
pénurie. L'Onicor ne possède pas ses propres entrepôts de
stockage. La gestion de la marchandise se fait aux entrepôts de la
chambre de commerce Comorienne. Cela consiste à surveiller le niveau de
stocks du riz au magasin dans la période qu'elle y réside avant
d'être distribué aux clients attributaires.
L'entreposage a d'une manière générale
un coüt qui augmente au jour le jour, c'est pourquoi les marchandises,
souvent sur palette, restent rarement plus d'une semaine dans les "chambres" de
stockage.
1.3.2.3.1. La réception qualitative et quantitative
(entrées en stock)
Cette opération est un contrôle à la fois
des critères de qualité et de quantité. Il donne
les précisions et les dimensions des articles livrés. Elle
consiste en une identification et un comptage des marchandises. Ceci
étant le rôle des pointeurs engagés par l'Onicor et ses
partenaires. Le résultat du comptage doit être
identique au bon de commande ou au bordereau de livraison. Après
livraison, classement (rangement), l'on doit procéder à
l'enregistrement des entrés sur les fiches de stock. Celui-ci doit se
faire sur les bons de réception. Les fiches de réception permet
non seulement l'enregistrement des opérations de réception
qualitative et quantitative, mais également du suivi administratif pour
permettre de :
· Déclencher les règlements de la commande
;
· Suivre la commande ;
· Effectuer la relance au près du fournisseur ;
· Solder la commande.
1.3.2.3.4. La procédure de dédouanement
Le passage en douane (procédure de
dédouanement) représente dans ce cas précis l'ensemble
d'activités liés au dédouanement de la marchandise depuis
son débarquement du bateau jusqu'à son enlèvement. Dans ce
cadre, l'Onicor contribue dans les caisses de l'Etat en payant l'IGR
(Impôt Général sur le Revenu) du personnel, la patente,
l'IBD (Impôt sur les bénéfices divers) qui
s'élève à 95% du chiffre d'affaire paie une taxe unique
(droit de douane) pour chaque cargaison de riz à hauteur de 40 000 KMF
la tonne. Ces taxes peuvent aller jusqu'à méme 20 millions KMF
(franc Comorien). Cela signifie qu'en tant que société d'Etat,
l'ensemble des droit et taxes douaniers sont comptabilisés et les paie
d'une manière global afin d'éviter que la marchandise soit en
retarde ou qu'elle séjourne long temps au port ce qui peut retarder son
cycle d'approvisionnement. Il est vrai que la marchandise peut être
admise en magasin aire de dédouanement dans la mesure où elle est
déposée en entrepôt avant expédition ou distribution
aux clients attributaires. Cela arrive sur le fait que les opérations de
débarquements au port du riz peuvent durer et que l'on ne peut pas
décharger et livrer toute la marchandise le méme jour aux
clients. L'Etat ne dispose pas d'un arsenal logistique pouvant assurer à
la fois l'opération de déchargement et de livraison. Toute fois
toutes les procédures de dédouanement de la marchandise sont
respectées (la conduite et la mise en douane, la conduite et l'entente
en douane, et l'enlèvement de la marchandise).
Section 2 : La distribution du riz
C'est la mise à disposition aux clients de la
quantité commandé. La société effectue une
expédition à la clientèle. Tout article à enlever
doit avoir préalablement l'accord du service d'achats. Le
prélèvement en stock doit être suivi de la signature du
demandeur (le client) ou
d'un représentant tout en précisant la
destination des fournitures prélevées. C'est pour cette raison
que l'on établit le bon de livraison avant de mettre le mécanisme
de distribution en cours et les techniques de paiement utilisés.
2.1. L'enregistrement des bons de sortie
A la sortie de la marchandise du magasin : elle est
accompagnée d'un document (Le bon de sortie) qui indique les
références, les quantités des produits qui vont diminuer
le stock. Le BL est l'inverse du BR (Bon de réception), il contient le
détail de la marchandise á livrer aux clients. Les clients
doivent vous renvoyer une copie de ce document attestant la réception de
la marchandise.
2.2. Le mécanisme de distribution
La distribution reste l'ensemble des opérations mises
en place pour mettre á la disposition des clients la marchandise
demandée. Ces derniers représentent pour l'Onicor l'ensemble des
commerçants attributaires. En effet, la distribution du riz dans le
marché national consiste en tous les mécanismes mises en oeuvre
pour mettre le riz ordinaire dans le marché. C'est toutes les
étapes suivis par l'Onicor pour faire parvenir et distribuer le riz
ordinaire à ses clients dont il entretient un rapport de partenariat
(interne avec les clients attributaires représentants les
sociétés de négoces internationaux et les clients
spécifiques). Pour ce faire, l'Onicor choisi l'expédition
à la clientèle comme type de distribution (cf. les sorties)
envers ses deux types de clients : exceptionnels et spécifiques. Chaque
fois qu'un client reçoit sa quantité demandé quel que soit
par quota hors BIC ou non, l'Onicor émet un bon de livraison lui
permettant de suivre l'opération de distribution. A chaque fin
d'opération, l'on établisse un rapport synthétique de
l'opération. L'attestation de réception signée par le
client est envoyée à la BIC pour servir de paiement. Ces deux
types de clients représentent les clients internes de la
société.
2.2.1. Rapport avec les clients internes
(distribution auprès de ses clients)
L'Onicor entretient des relations avec les commerçants
attributaires. Ces derniers sont ses propres clients. Ils ont tendance á
augmenter ou á diminuer en fonction de la demande et également
selon leurs situations bancaires. Les relations avec les commerçants
sont très tendus á ce jours suit á la saturation du
marché influant sur ces derniers. Malgré cette situation l'Onicor
se dispose de deux sortes de clients.
2.2.1.1. Distribution auprès des clients
représentant les sociétés de négoces
internationaux
Ces clients sont à la fois attributaires et
représentants d'autres structures. Ils peuvent commander du riz au
niveau de l'Onicor tout en jouant également un rôle
médiateur entre l'Onicor et ses fournisseurs. Car
généralement ce sont des commerçants qui
représentent des sociétés de négoce internationaux.
Ils peuvent recevoir leurs cargaisons commandées au même titre que
les autres clients attributaires. Ce qui leur distingue des autres clients est
le fait qu'en cas d'appel d'offre ils peuvent percevoir des commissions si l'un
des sociétés représentatives gagne l'appel d'offre. Ce
double rôle leur procure la caractéristique de clients
exceptionnels.
Toutefois, il peut se présenter une des rares
situations et qu'une société négoce ayant gagné
l'appel d'offre jugé non sérieuse pour le moindre des mesures et
livrer pour la suite des marchandises non conformes qualitativement. Les
commerçants peuvent refuser la réception pour laisser l'Onicor
à lui seul le sort de ses marchandises, sans se sentir en aucun cas
responsable. C'est le seul inconvénient que représentent les
clients à rôle double dans la distribution du riz ordinaire. Et
ces derniers peuvent également constituer un risque pour l'Onicor dans
la mesure où ils peuvent non seulement livrer du riz en mauvais
qualité mais aussi peuvent commander leur propre riz de la part de leurs
représentants selon les principes de la libéralisation du
marché.
2.2.1.2. Distribution auprès des clients
spécifiques (ordinaires)
L'Onicor effectue entre autre ses expéditions pour les
clients ordinaires. Ils sont spécifiques en ce sens qu'ils ne
représentent pas d'autres sociétés et sont ceux qui
répondent aux normes de fidélité requises de l'Onicor.
Soumis au quota hors BIC ou non, ces clients ne comptent qu'à l'Onicor
dans l'exercice de leurs activités commerciales Car ils sont voué
et possèdent les caractéristiques leur permettant de devenir
acquéreur pour l'Onicor. Ils sont des commerçant grossiste avec
à sa disposition d'au moins un magasin de stockage. En plus de cela ils
se sont au préalable engagés à vendre au prix fixé
par l'Onicor et sont titulaires d'un compte à la BIC d'une situation
favorable. Ces catégories de clients sont élevé au grade
de clients spécifique car non seulement ils répondent aux normes
imposés par l'Onicor mais aussi et surtout juge en occurrence
fidélité envers ce dernier. Toutefois ces derniers peuvent
présenter un risque pour l'Onicor au méme titre que les clients
exceptionnels car ils peuvent
refuser une cargaison ne répondant pas aux normes de
conformité basées surtout dans la qualité du riz
commandé.
2.3. Techniques de paiement
Avec la mondialisation des échanges commerciaux, on
assiste à un développement exponentiel à tel point que le
paiement reste l'opération juridique la plus développé
dans le commerce international. Le paiement est un acte juridique qui en
découle d'un contrat de vente de marchandises définissant le mode
de règlement de cette dernière. A cet effet des mécanismes
ont été élaborés pour permettre et facilité
le transfert de propriété de la part d'un fournisseur
(exportateur) en vers un autre (l'importateur) selon les modalités
préétablis dans le contrat. Pour ce faire, le paiement se fait
selon le mécanisme choisi dans le contrat et souvent dans les trente
jours suivant la livraison. La directive du 29 juin 2000 prévoit la
lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales en
instaurant des pénalités applicables sans qu'une mise en demeure
soit nécessaire.
C'est pour cette raison que l'on peut assister dans les
opérations commerciales quel qu'ils soient internes ou externes à
une variété de techniques de paiement à savoir :
· Le crédit documentaire irrévocable et
confirmé ;
· La remise documentaire ;
· Le crédit stand-by
· Le contre remboursement ;
· l'encaissement simple.
Notez que les trois premiers sont les plus importants secure et
souvent utilisés.
2.3.1. Le paiement de l'Onicor à
l'international
Il est nécessaire de montrer dans un premier temps que
l'Onicor a un engagement à remplir auprès de ses fournisseurs
(recouvrement ou paiement à l'international) comme c'est le cas pour ses
clients (bénéficiaire des quotas financé par et hors BIG)
à voir dans le recouvrement national. Le règlement à
l'international est la régularisation de l'engagement de l'Onicor en
vers son fournisseur utilisant comme technique de paie le crédit
documentaire. Dès que ce dernier accuse réception des documents
correspondant à la marchandise commandée, il procèdera
à la vérification desdits documents pour donner à sa
banque l'ordre d'effectuer la
régularisation en faveur du vendeur utilisant comme
technique de paiement, le crédit documentaire.
En effet, le système de paiement du riz de l'Onicor
envers son fournisseur international se déroule entre sa banque (la BIC
comme banque émettrice) qui saisira la banque du fournisseur (banque
notificatrice et confirmatrice) de procéder à la
régularisation de son engagement envers son fournisseur
conformément aux dispositions mentionnés sur le Credoc
confirmé après levé de réserve et acceptation des
documents.
2.3.1.1. Les avantages du crédit documentaire
envers l'Onicor
Le crédit documentaire occupe une place beaucoup plus
importante dans la sécurité des échanges
intermédiaires. Il est un instrument international de paiement qui pour
l'Onicor présente une certitude que son fournisseur (exportateur) a
à coeur de remplir toutes les conditions du crédit documentaire,
car à défaut il perdrait la sécurité de paiement.
Le vendeur est garanti de la solvabilité de l'Onicor et celui-ci est
assuré du respect des conditions stipulées dans le contrat et
constitue le point focal entre les banques intervenantes en ce qui concerne le
paiement du riz.
2.3.2. Le recouvrement national
Le recouvrement national est l'acte par laquelle l'Onicor se
réserve l'autorité de faire la collecte locale lié
à la récupération de tout l'argent qui reste de son droit
absolu. Cette méthode peut être effectuée dès la
réception des marchandises à la base du contrat signé par
virement ou cheque
bancaire.la procédure exige tout
simplement la présentation des documents justifiant la
réalisation de l'opération. Il arrive parfois que l'Onicor
s'arrange avec son fournisseur pour une quantité supplémentaire
du riz qu'il finance lui-même au service des clients de la
sous-région et aux commerçants qui n'ont pas pu
bénéficier de la part de la BIC la quantité total
commandée. Ce qui montre que le système de recouvrement national
constitué de double facettes est d'une part l'engagement des clients
attributaires bénéficiaire du quota financé par la BIC
envers l'Onicor par l'intermédiaire de la BIC et d'autre part l'engament
des clients bénéficiaire du quota hors BIC auprès de ce
dernier. On peut à ce niveau distinguer deux sortes de paiements
nationaux : le paiement des clients bénéficiaire du quota
financé par la BIC et ceux bénéficiant le quota hors BIC.
C'est ce qui fait qu'au
moment du déchargement et de la livraison, l'on peut se
heurter à deux sortes de débarquements de la marchandise : il
s'agit de la marchandise financé par la BIC (quotas financé par
la BIC) et la marchandise non financé par la BIC (quota hors BIC).
2.3.2.1. Le quota financé par la BIC
Les commerçants attributaires ayant
bénéficié ce genre de quota c'est-à-dire une
quantité que la BIC a accepté le financement après son
autorisation de ce dernier lors de a signature du contrat envers l'Onicor dans
la commande du riz. Cela montre que ces clients ont droit à la livraison
intégrale de la quantité qu'ils se sont engagés de payer.
Après la signature de l'attestation de réception par ce dernier,
le service comptable établit la facture commerciale à
déposer auprès de la BIC avec les autres documents (copie du
certificat de qualité, et du certificat phytosanitaire) pour lui
permettre de débiter le compte client en faveur de l'Onicor
conformément à ce qui a été convenu dans son
engagement (le contrat).
2.3.2.2. Le quota hors BIC
Il a été intégré après la
crise séparatiste qui a secoué les Comores. Ainsi l'Onicor a
jugé nécessaire d'intégrer des extra-quantités
chaque fois qu'il réalise une commande afin de faciliter la
commercialisation du riz dans la sous-région (les iles respectives
d'Anjouan et de Mohéli). Pour cela la direction régionale de
l'Onicor s'assigne la tâche de collecter une certaine somme d'argent de
la part des commerçants attributaires de la sous-région en vue
d'acheter au comptant le riz. Ces clients pour payer leur commande doivent le
faire utilisant comme parmi les instruments précédemment
cités tels que le virement ou chèque bancaire en faveur de
l'Onicor.
Il arrive parfois que ces clients majoritairement
Mohéliens n'arrivent pas à acheter toute la quantité
commandée en extra. Dans ce cas l'Onicor s'arrange de signer un contrat
avec certains commerçants attributaires pour l'achat de la
quantité restante.
2.3.3. La structure de prix du riz ordinaire
Etant une prévision faite par l'Onicor, elle
représente un certain nombre de rubrique (cf. annexe 4.6 de structure de
prix) basée sur le prix d'achat jusqu'à la consommation finale
qui est de 350 KMF le kilogramme, l'équivalent de 466.55 FCFA.
Dans la mesure où l'Onicor reste le seul à
pouvoir fixer le prix à la consommation, il s`efforce de fixer au plus
bas possible, un prix d'acquisition accessible aux consommateurs finaux en vue
de leur satisfaire étant sa clientèle. Car les Comores sont
majoritairement peuplée par une population de la classe moyenne et des
pauvres dont leur consommation quotidienne est le riz ordinaire. C'est pour
cette raison que ce produit reste le plus accessible à la
majorité de la population comorienne.
La structure de prix constitue un outil économique et
financier dont l'Etat utilise en occurrence pour élargir son assiette de
recette afin de stimuler une politique d'incitation à la production ou
à la consommation. Celle du riz mérite d'être
traitée avec plus d'attention car son impact sur la population aussi
bien que son implication dur l'économie national provoque des
retombés très considérable.
Sur le plan économique, elle doit protéger et
préserver les intérêts des intervenants de la chaine du riz
en particulier les grossistes qui font eux aussi partie des principaux
opérateurs économiques du pays et les détaillants
constituant des maillons plus importants de la chaine de la grande
distribution.
La structure de prix doit pour cela être faite d'un prix
officiel accessible à la consommation de la majorité des
Comoriens caractérisés par un faible revenu. Elle est
constituée de plusieurs rubriques dont la somme aboutit aux
différents prix pratiqués.
Ces rubriques se résument ainsi :
+ Prix de revient à quai ;
+ Prix de revient aux grossistes ;
+ Prix de cession aux détaillants ;
+ Prix à la consommation.
Notez que le prix est fixé par le Ministère de
l'économie et a toujours affiché une variation selon les
prédispositions de l'Etat et les activités économique
qu'il met en oeuvre. Ceci étant le cas lorsque ce dernier a su
augmenté la taxe sur le riz dont la consommation était à
250fc en l'augmentant de 50 Fc pour la construction de l'université des
Comores en 2003.
2.3.3.1. Evolution du prix à la consommation
évolution du prix à la consommation
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
400
les prix a la consommation en KMF
350
300
250
200
150
100
50
0
Le graphique (source : Onicor) se repartît en cinq(05)
périodes. Il affiche dans une première période, une
stabilité du prix à la consommation pour l'intervalle allant de
l'an 2000 à l'an 2003, dans laquelle le prix à la consommation
reste 250 kmf le kilogramme. Ceci montre que le riz était plus
accessible aux consommateurs à un faible prix. L'augmentation
constatée dans la période allant de 2003 à 2005 dont on
constate une majoration de 50 kmf le kilogramme sur le prix à la
consommation du riz ordinaire pour le vendre à 300kmf le kilogramme prix
d'achat chez le consommateur final. Ceci est due à la mise en place
d'une nouvelle taxe à la consommation ayant pour but servir à la
construction de l'université des Comores. Quant à la
période qui va de 2005-2007, une légère régression
s'est avérée dans la mesure où l'Etat avait fini les
travaux concernant la construction de l'Université et tente
d'alléger la situation de précarité qu'ont vécue
les consommateurs dans les trois précédentes années. Cette
baisse du prix à la consommation s'explique par l'élimination du
taux de participation (50kmf), taxe spéciale université.
Cependant, la période qui va de 2008 à ce jours,
affiche une augmentation du prix de cession aux consommateurs suite aux
différents problèmes économiques qui ne cesse de perturber
l'Etat et la concurrence que rencontre ce produit sur le marché par
l'avènement des produit de luxe tels que le riz 3 étoiles et le
riz de luxe qui ont beaucoup concurrencé le riz ordinaire en termes de
prix. C'est ce qui rend en d'autre terme la commande plus complexe au niveau de
l'Onicor et un obstacle sur le suivi régulier de l'évolution de
la consommation sur le marché national. Pour faire face à cette
concurrence et aux problèmes économiques, le prix ne cesse
d'augmenter, et c'est ce qui fait que le prix à la consommation atteigne
350kmf le kilogramme à ce jour.
SOULE MOURIDI, Master II de Commerce International/ ESUP DAKAR
66
2.3.3.2. / e diaNQRstic 13: 2 7 Ee lV2 QiERr
Considérant cette matrice on constate qu'elle
représente le diagnostic externe et interne de l'entreprise (Onicor).
Forces
n Position de leader par le monopole
n Image forte.
n Marques à forte notoriété.
n Excellent mode de paiement
n Proximité des fournisseurs
|
Opportunités
n Nouvelle initiative prise avec la CNREA concernant la culture
de riz aux Comores.
n Aménagement du port par l'avènement des
nouvelles infrastructures portuaires et logistiques pour un stock de
sécurité et une meilleure distribution
n Tendance actuelle à faire de plus en plus attention
à la clientèle.
n Consommateur de plus en plus "intelligent".
n Barrière à l'entrée
n Industrialisation ou production massive du riz local
|
Faiblesses
n Stagnation des ventes de produits Onicor.
n Large gamme de produits.
n Intensité marketing.
n Politique d'innovation et d'adaptation du à un fort
dynamisme.
n Incapacité d'importer du riz de
qualité
n Absence de leader Mondial avec 50% du marché
n Poids de l'état excessif et de ses
prélèvements de taxes
|
Menaces (risques)
n Les entrants, les marques substituts des opérateurs
économiques et distributeurs qui prennent de plus en plus d'importance
notamment à cause de la crise actuelle, dans
l'importation de riz.
n Concurrence accrue
n La hausse des prix du riz dans le marché.
n La mauvaise publicité des journaux financiers
concernant le prix élevé des produits Onicor.
n Obsolescence du produit qui peut tomber en déclin et en
désintéressement
|
|
· Développement des marchés sous
régionales
· Diversification de la gamme et du produit
· Regroupement des commandes perlées
semestriellement ou trimestriellement pour compresser les coûts
|
· Pénuries
. Spéculations
· Crises économiques et financière et
alimentaire avec raréfaction du produit utilisé comme
bioénergie
· Risque de faillite par surimposition
· Pas de fret
· Surimposition
· Pas de crédit fournisseur
· Non qualité
|
|
2.3.3.2.1. Diagnostic externe:
On remarque qu'il y a plus de menaces que
d'opportunités. De plus certaines opportunités peuvent
très vite devenir une menace, c'est le cas pour les
réglementations de l'Onicor pour la politique global adopté par
l'état vis-à-vis ce dernier en ce qui concerne la mise en oeuvre
des nouvelles infrastructures pouvant améliorer les conditions
portuaires et à la fiscalité adopté envers cet
institution. Si l'état rejette les arguments scientifiques des bienfaits
des produits de l'Onicor, ce dernier pourrait voir chuter la vente de ses
produits ainsi que son image de marque. Dans le cas contraire, si l'Onicor
approuve ces arguments, celui-ci va pouvoir susciter une sorte
d'attractivité sur ses produits et favoriser leurs communications, ce
qui apportera soutien et assurance aux consommateurs quant à leurs choix
alimentaires. L'Onicor
Peut prendre une longueur prendre une longueur d'avance sur
ses concurrents s'il investit en masse dans la recherche et le
développement et qu'il impose cette pratique à ces filiales
(bureaux sous régionaux) depuis sa création. Cela consisterait
à adopter une politique d'innovation qui permettrait de trouver les
stratégies nécessaires pour la lutte contre l'obsolescence du
produit dü à la saturation du marché du riz. La
stratégie de diversification de la gamme et portefeuille de produit par
la création des nouveaux domaines d'activités stratégiques
(DAS sur le riz et les produits dérivés) serait la
stratégie idéale pouvant contribuer à faire de l'Onicor le
leader du marché. Quant aux consommateurs, on remarque aujourd'hui deux
choses. Tout d'abord l'intérêt croissant qu'ils donnent à
leurs alimentations et que par rapport au riz ordinaire ils peuvent porter leur
choix aux autres produits de prestige vendu au méme prix que ce dernier.
Ensuite aux services qu'ils peuvent bénéficier d'autres
fournisseurs qui dès l'arrivée d'internet lui permettra d'avoir
accès à de plus en plus
d'informations et de s'ouvrir des nouveaux horizons dans la
fourniture du riz. Cela permet à l'Onicor de délivrer des
messages de plus en plus scientifiques à des consommateurs de plus en
plus "éduqués" et conscient de leur bien être en ce qui est
de leur consommation. Ces stratégies qui sont à la fois des
stratégies de Gestion, de managements liés au modèle de
gouvernance, de développements liés aux
problèmes d'adéquation de ce dernier au
marchéqu'il évolue par la création des DAS et
leur organisation, mais aussi aux stratégies liés au
modèle économiques créant de la valeur,
l'Onicor, par l'adoption de ce portefeuille stratégique serait en mesure
de résoudre les problèmes liés des pénuries, de
manque des moyens logistiques, de la satisfaction de sa clientèle, de
l'autofinancement comme l'élimination de la concurrence des nouveaux
entrants et des substituts.
2.3.3.2.2. Diagnostic interne:
Lors de l'analyse de la matrice on constate un nombre de
forces largement inférieures aux faiblesses. Ceci semble logique puisque
il est question ici de la partie interne de l'entreprise, les informations sont
donc plus compliquées à trouver. Il est évident que par ce
qui a été livré comme information permet de reconnaitre
plus facilement sur ces forces et ces faiblesses qui sont plus
élevés par rapport aux forces, ce qui fait que la concurrence
reste toujours à l'affut. Car par cette marge l'Onicor ne parvient
méme pas à satisfaire ses besoins interne n'en parlons plus de
faire face à l'environnement incertain. On a cependant remarqué,
à l'analyse de leurs bilans, une incapacité dans son organisation
interne plus précisément dans la gestion de ses ressources
(humaines, logistiques et financières) et cela impact sur les facteurs
de performances de l'entreprise.
2.3.3.2. Analyse SWOT : bilan forces, faiblesses,
risques et opportunités Avant d'apporter des
recommandations, nous allons essayer de faire le bilan synthétique des
forces, les faiblesses opportunités, les risques et qui peuvent
être :
· Globales ou externes à la société
;
· Spécifiques ou internes.
2.3.3.3.1. Analyse des perspectives globales
(externes)
L'Office National pour les importations et la commercialisation
du riz aux Comores statuée parmi les sociétés
commerciales et industriel de l'Etat, a comme mission l'importation et
la distribution du riz dans le territoire national. Au même titre que
d'autre sociétés d'Etats, elle a
traversé des périodes de
prospérité et des difficultés depuis sa création
jusqu'à ce jour. Ces disparités constituent ses points forts et
ses points à améliorer. Ces derniers sont constitués par
les pénuries enregistrées, le manque des moyens logistiques,
l'insatisfaction de sa clientèle, au financement, et à la
concurrence.
2.3.3.3.1.1. Les pénuries
Pour des mesures des pérennités, il serait
préférable que l'Onicor mette en place une politique permettant
sa rentabilité car cette dernière est menacée par les
pénuries. Ceux-ci sont à l'origine du changement des
mentalités de la part des consommateurs.
2.3.3.3.1.2. Le manque des moyens logistiques
La gestion de stock pour l'Onicor présente des failles
plus particulièrement dans sa gestion de stock de
réapprovisionnement or que cette dernière permet à la
société de lancer de nouvelles commandes. La cargaison de
l'année 2006 est confrontée à une baisse de prix à
la consommation dont l'unique raison est la mauvaise gestion de stock de
réapprovisionnement constaté chez des clients attributaires dont
leurs stocks n'avaient pas atteint le niveau de la quantité en stock de
réapprovisionnement. Car il arrive des moments où les clients ne
donnent pas exactement la quantité exacte en stock pour permettre
à l'Onicor d'avoir une vision global de l'évolution de la
consommation afin d'évaluer la quantité en stock lui permettant
de lancer une activité de réapprovisionnement. Ce manque de
moyens lui permettant de suivre au jour le jour et d'évaluer la
quantité exacte en stock chez ses clients peut constituer un
problème au niveau de la société en ce qui concerne ses
commandes futures.
En outre, le manque d'un arsenal logistique capable de
répondre aux besoins de la société dans la manutention du
riz par la société de manutention (GOLF COM), constitue un des
points à améliorer car cela peut avoir de répercussions
négatives au sein de la société. Cela entraine des retards
qui peuvent dans la plupart des cas conduire à des
pénalités pour non-respect de délais de
déchargement.
2.3.3.3.1.3. L'insatisfaction de sa clientèle
L'Onicor peut parfois manquer respect sur ses obligations
envers sa clientèle en choisissant de vendre le riz à des
commerçants non attributaires. Cela peut parvenir selon la situation
par
laquelle un client placé dans la catégorie
exceptionnel ayant rapporté l'appel d'offre pour sa
société représentative, livre de la marchandise non
conforme en termes de qualité. Dans ce cas l'Onicor se permet de
négliger les clients attributaires qui, en leur tour se verront refuser
d'être livré de la marchandise qui ne répondant pas aux
normes de qualité, pour choisir des commerçants pour leur vendre
á perte ce riz de mauvaise qualité.
2.3.3.3.1.4. Difficultés liées au
financement deV RSp4liJs11oQ M111P S14JsliJs11Rs
L'une des situations les plus inquiétants de la
société reste son autofinancement de ses activités
d'importation. Celle-ci est ténue de payer à l'Etat pour chaque
opération d'importation des taxes uniques qui s'élèvent
à 40 000KMF la tonne, des dividendes de 45%, et d'impôts sur les
bénéfices divers de 50%. Elle paye en tout pour chaque cargaison
95% de son chiffre d'affaires une somme qu'elle doit verser dans les caisses de
l'Etat. Les 5% restant ne lui permet pas de réaliser ses
activités courantes et d'assurer le financement d'une autre
opération d'importation. C'est ce qui permet à l'Etat de faire
appel à la BIC pour financer à 100% tous les opérations
d'importations.
2.3.3.3.1.5. Faiblesses liées à la maitrise
de la concurrence
La société se confronte actuellement á
une très forte concurrence á tel point que le seul outil lui
permettant de faire face à cette situation est le monopole qu'elle
exerce sur le riz ordinaire. L'existence sur le marché
d'approvisionnement du riz de plusieurs produits tels que le riz de luxe et le
riz trois étoiles provenant de DUBAI met l'Onicor dans une situation
beaucoup plus difficile car ils influent non seulement sur le comportement des
consommateurs mais également sur le chiffre d'affaires de ce dernier.
Cela s'explique par le fait que ces produits sont accessibles á la
population au même prix que le riz ordinaire et que chaque
commerçant désireux peut l'importer et les commercialiser au
même prix que l'Onicor. Ce qui rend la tâche plus difficile chez
l'Onicor dans sa gestion de la clientèle et la consommation du riz
populaire sur le marché car il n'arrive pas à maitriser la
concurrence et se placer leader sur le marché. Ceci fait reculer
également de l'Onicor dans la mesure où il n'y a pas une loi
protectionniste protégeant le marché du riz ordinaire en
empêchant les autres commerçants d'importer du riz aux Comores.
2.3.3.3.2. Analyse des perspectives internes en % des
faiblesses, risques ou menaces et forces, opportunités
L'Onicor connait des problèmes internes d'origine
diverses. Ils peuvent être d'ordres humains, matériels, et
financiers. Cependant, il est très difficile de pouvoir effectuer une
analyse approfondit vis-à-vis de ces perspectives dans la mesure
où il y a eu des imperfections liés à la transmission des
informations pouvant les traiter en profondeur. Toutefois les informations
recueillies laissent voir que les forces sont largement inferieurs par rapport
aux faiblesses de l'Onicor. On constate que les forces représentent 5%
des facteurs de performances globales de l'entreprise alors que ses faiblesses
représentent 95% car ce dernier se voit priver de son autonomie
financière en versant presque tout sa marge bruite dans les caisses de
l'état.
2.3.3.3.2.1. Les problèmes liés aux
ressources humaines
L'Onicor connait des irrégularités dans son
organisation des ressources humaine. Il connait fréquemment des
changements de son personnel. Cela constitue l'un des problèmes majeurs
depuis sa création jusqu'à ce jour car celui-ci est lié
aux activités politiques du pays. Cela dit qu'à chaque fois qu'il
y a un changement du régime politique, l'organisation de l'Onicor subit
également le même sort. Ces changements ne se font non seulement
pas au niveau de la direction mais également à une grande partie
de l'équipe. Dans cette méme ordre d'idée, l'on peut noter
que l'Etat ne tient pas en considération la qualité du dirigeant
et de son équipe respective car ce poste est considéré
comme étant une poste politique et que le gouvernement nomine
politiquement celui qui doit diriger la société laissant de
côté les aptitude, les capacités et les compétences
requises en tant que dirigeant au sommet d'une structure contribuant à
l'assiette de l'Etat.
2.3.3.3.2.2. Les ressources matérielles
Les problèmes matériels restent au niveau de
l'Onicor jusqu'aujourd'hui les plus difficiles à résoudre au sein
de la structure. Cela se fait sentir lors d'un déchargement d'une
cargaison. C'est en ce moment-là que l'on ressent le manque des moyens
logistiques pouvant permettre la réalisation de cette opération
à temps.
Généralement, le bateau ne peut pas accoster
directement au port à cause de la profondeur des eaux. Cela constitue un
problème de plus difficile à gérer car le bateau
arraisonne dans les mouillages à quelques mètres du port et qu'il
n'y a pas des chalandes pour assurer le transbordement de la cargaison jusqu'au
port. Le transbordement est assuré par des petits bateaux appelés
des boutres et plusieurs sacs peuvent être mouillés par l'eau de
mer jusqu'à être invendables. Sur ce, parmi les problèmes
que rencontre la société dans ses ressources logistiques est
l'aménagement des locaux. Celle-ci compte en tout quatre bureaux
abritant l'ensemble de son personnel y compris le directeur
général. Et cela constitue un problème dans la
réalisation des travaux administratifs car ce n'est pas ce que l'on
appelle de nos jours une organisation synergique mais d'un problème
logistique lié à l'aménagement de l'espace pour la
société.
2.3.3.3.2.3. Les ressources financières
La situation financière de la société est
plus que précaire. Elle est tenue à honorer 95% de son chiffre au
service de l'Etat. A chaque fin d'opération d'importation, il ne lui
reste que 5% pour réaliser les taches courantes à savoir le
paiement de son personnel, la réalisation des tâches
ménagères et le réaménagement des locaux. Il se
trouve ainsi confronté à un problème financier lié
à son autofinancement sur ses activités à l'import ainsi
qu'à la réalisation d'autres missions qui lui sont
particulièrement intéressantes.
Toutefois, le problème lié au financement
s'avère diminué dans la mesure où d'autres structures
s'intéressent au financement des opérations d'importation de
l'Onicor(le cas de l'Exim BANK) dans la mesure de possible si l'Onicor refuse
d'assurer le financement comme elle a l'habitude de le faire avec les clients
insolvables dans la réalisation de ses activités d'importations.
Car la BIC peut refuser de financer une opération d'importation pour un
commerçant attributaire lorsqu'elle a constaté que ce dernier est
insolvable. Cette diminution ne s'avère pas être lié
à son autofinancement mais de son assistance par une autre structure au
cas où la structure détenant le monopole sur le financement des
opérations d'importation manifeste un quelconque refus vis-à-vis
à l'accomplissement de sa tâche de financer la
société dans les opérations d'importations en amont comme
en aval.
Section3. Les recommandations
Le bilan effectué dans l'analyse des forces et les
faiblesses, des opportunités et les menaces montre que le constat fait
selon le sérieux et l'ampleur des problèmes que souffre la
société dans ses activités à l'heure actuel, peut
lui créer des disfonctionnements au sein de son organisation qui peuvent
conduire jusqu'à la faillite de ce dernier si l'on n'envisage pas des
résolutions fermes vis-à-vis de cette situation. L'Onicor entre
dans la catégorie des institutions financières de l'Etat jouant
un rôle capital par sa contribution dans les caisses de l'Etat et dans la
population créant de la valeur ajouté source de richesse.
Etant selon la loi la seule société
autorisée à réaliser les importations de ce produit de
première nécessité et à commercialiser celui-ci
dans le marché national, il est vrai que celleci a des points à
améliorer afin d'envisager résoudre les problèmes influant
sur sa pérennité. C'est pour cette raison que l'on peut envisager
dans le cadre conceptuel dépendant la suggestion des recommandations qui
peuvent contribuer à remettre la société sur les rails et
de la faire rebondir.
3.1. La régularisation des normes liées
à l'importation du riz
Renforcer le respect des lois et règlements en vigueur
promouvant le respect des normes liés à l'importation et à
la commercialisation de ce produit dans le territoire national et engageant les
commerçants attributaires à honorer leur engagement
vis-à-vis de la vente du riz ordinaire sur le marché.
3.2. La régulation de la consommation
Cela peut promouvoir un contrôle à la
consommation en multipliant les études sur le marché notamment
sur l'évolution des stocks au niveau des commerçants
attributaires pour y éviter les ruptures de stocks qui peuvent à
leur tour conduire à des pénuries.
3.3. Booster la vente chez les clients attributaires
Cela consiste à ramener les commerçants à
vendre massivement les quantités en stock au lieu de les cacher afin de
permettre à la société de bien déterminer son stock
de réapprovisionnement pour réaliser les prévisions des
commandes futures et les spéculer.
3.4. Promouvoir l'auto financement de la
société
L'Etat doit laisser à la société une
marge de manoeuvre lui permettant de s'autofinancer. Pour cela l'Etat doit lui
accorder un pourcentage maximum qui lui permet d'assurer
régulièrement ses activités en ayant une autonomie
financière sur ses importations sans pour autant faire recours à
la BIC ou à l'Exim BANK pour le financement de ses opérations.
3.4. Revoir les prix à la consommation
Procéder à une diminution des prix pour que le riz
soit accessible à toute la population en élargissant le
portefeuille fournisseurs à la Thaïlande et autres leader.
3.5. Créer des nouveaux DAS pour diversifier ses
activités
Permettre à la société de se diversifier
et d'élargir son champ d'activité créant des domaines
d'activités stratégiques lui permettant de faire face à la
concurrence des autres produits comme en élargissant les fournisseurs
à la Thaïlande et autres leader.
3.6. Adopter un système se basant sur le
contrôle des prix
Renforcer la surveillance des commerçants pour promouvoir
le respect des prix homologués à la consommation en
exerçant un contrôle efficace et effective des prix.
3.7. Établir un système de management de
l'espace de travail
Créer un espace de travail s'adaptant au personnel afin
qu'ils puissent travailler aisément. 3.8. Promouvoir
l'autonomie de l'Onicor
Il serait indispensable de penser à la dissociation de
la société aux activités politique du pays pour faire
régner la transparence en limitant ou en évitant les changements
répétitifs de l'équipe dirigeant et le personnel leur
accordant de préférence un mandat d'exercice.
3.9. Développer les activités industrielles
de la société
Cela consisterait à développer les secteurs
d'activité liés à la culture, la production et la
fabrication du riz local pouvant être commercialisé à un
prix abordable à la consommation. 3.10. Faire appel à
l'expertise internationale pour le développement du port
Ce procédé permettrait de créer un port
en eau profonde avec Global Expertise(GLOBEX) indirectement financé sur
signature du ministère des finances ainsi que les infrastructures de
communication et de transport intermodal Rail/Route ou son
réaménagement en collaboration avec celui-ci lié à
son agrandissement pour que les bateaux internationaux puissent arraisonner
directement au lieu de d'accoster dans les mouillages afin de réduire
les risques élevés de perte des marchandises en mer avant
d'arriver à bon port. Cela réduirait non seulement les risques de
pertes mais favoriserait l'évolution des activités
économiques du pays en particulier les activités
d'import-export.
3.11. Développer un système d'archivage au
sein de l'Onicor
La mise en place d'un système d'archivage au sein de la
société peut non seulement permettre aux chercheurs
l'accessibilité des informations mais également de veiller
à la pérennité de la société car la vie de
la structure en dépend principalement des archives.
3.12. Mise en place de nouvelles techniques d'information
L'introduction les nouvelles techniques de l'information et de
la communication peut rendre ce dernier accessible à tout moment aux
nécessiteux en créant un site web ou site cartographié qui
est un ensemble de bases de données dynamiques.
3.13. Libéralisation du marché
Libéraliser le marché la filière riz pour
faire baisser les prix selon la loi du marché et de la concurrence pure
et parfaite.
3.14. Création d'une compagne de
réexportation
Créer une économie de réexportation
accompagnée d'une bonne organisation avec des nouveaux DAS et centres de
profit à l'instar de l'AGOA USA.
3.15. La création des usines de manufacture des
produits rizières
Créer des fermes usines offrant du riz de
qualité avec des semences et variétés
sélectionnées (dans les divers régions et zones
cultivables tels que bandasamlini, Koua Mitsamiouli, Mvouni, et Mbadjini) en
essayant de manufacturer la production du riz parfumé et des produits
dérivés (Gateaux, biscuit, pain, farine et biocide riz
très privée etc....) cela permettra de créer de la valeur,
de la richesse, de la croissance, durable donc du développement et de
renverser le caractère extravertie de l'économie Comorienne en
économie intravertie avec une balance de paiement favorablement
positive.
3.16. Adoption des nouvelles stratégies de
développement durable
La diversification de la gamme de produits et services peut
commencer avec les biens complémentaires au riz (huile, fruits et
légumes, bouillons alimentaires, tomates,
pâtes alimentaires, poissons et viande etc.)
3.17. Réviser la supply Chain management
Stock de sécurité à mettre en place pour la
sécurité alimentaire.
3.18. Privatiser l'Onicor à un pourcentage fixe
Privatiser la société en vendant par exemple 51%
des parts à la BIC, EXIM Banque et le privé national pour
recapitaliser et augmenter sa capacité d'autofinancement (CAF)
utilisée comme effet de levier pour lever des financements
internationaux à moindre coût et acheter moins cher.
3.19. Instaurer une répartition de la
fiscalité à travers la société d'états
Repartir la fiscalité (l'impôt) à toutes les
sociétés notamment les télécoms et les
hydrocarbures trop profitables.
Conclusion
En définitive, le commerce international est un outil
parmi ceux contribuant au développement économique des pays
qu'ils soient développés, en voie de développements, ou
moins avancés.
Les Comores sont parmi les pays dépendant beaucoup plus
des importations que des exportations pour subvenir aux besoins de sa
population. Le mécanisme d'import-export relève des
activités économiques du pays qui contribue à la recette
de l'Etat.
Généralement, l'économie nationale
dépend de l'exportation des produits de rente plus
particulièrement le girofle, et la vanille et l'essence d'ylang
Lang. Les Comores importent également des matières
premières, des denrées alimentaires comme tel est le cas sur le
riz Ordinaire. Tenant compte des recommandations apportés, cela devrait
être beaucoup plus efficace si ces conditions soient réunies pour
permettre à l'Onicor de mieux gérer les Opérations
d'importation allant apriori du bien-fondé des enquêtes sur
l'évolution des stocks en magasin des attributaires, au financement, au
déchargement, et à la distribution d'une cargaison à
posteriori. Cela permettrait une gestion efficace et effective des
opérations d'importation pour la société. Quant à
la balance commerciale, elle reste toujours déficitaire en ce sens que
l'on importe beaucoup plus que ce que l'on exporte.
Pour les importations du riz, on constate que les Comores sont
un gros consommateur de ce produit de sorte que l'Etat en fait de ce dernier
l'un des produits prioritaires entrant dans le pays en gardant le monopole. Il
est à son tour déterminé à assurer la
responsabilité concernant les commandes pour pallier aux
problèmes de pénuries qui peuvent par la suite en résulter
s'il ne l'assiste pas.
Cette société est parmi ceux qui connaissent des
difficultés dans le pays or qu'elle devrait être parmi ceux qui
connaissent une situation financière prospère. La mauvaise
gestion émanant des anciens dirigeants la fait plonger dans ce
désarroi financier de sorte qu'il a fallu beaucoup de temps pour se
relever financièrement, d'où la mobilisation par l'Etat d'une
équipe dynamique pour le faire rebondir.
Il est à noter que l'Onicor paie beaucoup de taxes par
rapport aux autres sociétés d'Etats tels que
Comores-Télécom, Comores Hydrocarbures, et la MAMWE, et il est
question de savoir pourquoi seul l'Onicor subit cette surimposition de la part
de l'Etat et non pas les autres sociétés d'Etats ?
Bibliographie
1. Le 21 novembre 2005, Stéphane Chatillon,
« Droit des affaires internationales ", 385 pages, 4e
édition Vuibert, ISBN-10: 271177886X ISBN-13: 978-2711778867, Paris,
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Rapport de stage sur la gestion et la commercialisation du riz aux Comores ",
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Comores " par 36 pages, Union des Comores.
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Paris.
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des opérations de commerce international " 292 pages, Edition Eska 2010,
Paris, livre de commerce international, Enoncé.
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Management des opérations de commerce international, Importer-Exporter
--Cours, applications, fiches techniques ", 590 pages, Edition Dunod, Paris,
Enoncé.
12. Le 31/10/2007, Didier-Pierre Monod « Moyens et
techniques de paiement internationaux, RUU 600 " 272 pages, Edition Eska,
Paris, énoncé.
13. Le 09/10/2008, Catherine Kosma-Lacroze, Edition le
génie des glaciers, « Gestion des opérations d'import-export
- Pour BTS Commerce international " -200 pages Epreuve E6.
14. 03/11/2008, Ghislaine Legrand , Hubert Martini, «
Gestion des opérations Import-export - BTS CI », 170 pages, Edition
Dunod, Paris, Corrigés - 1ère et
2eme années commerce international.
15. Le 27/09/2007, Olivier Perrier, « Stratégie,
opérations et gestion en commerce international », 258 pages,
Edition le génie des glaciers, 2e édition, paris,
Enoncé.
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37. www.comesa.int, consulté en 2012-12-26
19:31:54
LES ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
1. Organigramme de l'Onicor (annexe1cf. page 22)
2. Tableaux des importations, exportations et balance
commerciale (cf.page13)
3. Guide de l'entretien
4. Demande d'approvisionnement opération en riz de
l'année 2004 (4.1 cf. lettre d'intention page 42)
5. Demande d'approvisionnement en riz de l'année 2007
(4.2 cf. lettre d'intention page 42)
6. Liste des commerçants attributaires (4.3 cf. page
55)
7. La structure de prix du riz (4.4 cf. page 59)
8. Appel d'offre (4.5 cf. page 44)
9. Arrêté ministériel sur la structure des
prix du riz (4.6)
10. Appel d'offre international (4.7 cf. page 44)
11. Ouverture du crédoc (4.8 cf. page 47)
12. Bulletin de commande irrévocable (4.9 cf. page 44)
13. Autorisation d'entrée au port (4.10)
14. Attestation de réception (4.11 cf. page 49)
15. Les errata (annexe 5)
Annexe n°1 : organigramme actuel de l'Onicor
(cf. page 22)
Conseil d'admini stration
Service comptable chargé du personnel
Directeur régionale
Chauffeur
Secrétaire de direction
Secrétaire caissière
Agent d'entretien et d'accueil
Directeur Général
Service financière
Assistant administratif
Service de recouvrement et logistique
Agent de gestion
Directeur technique
Service commerciale
Assistant du directeur
Gardien
Source : Onicor Comores
Annexes 2 : les importations, exportations et balance
commerciale Source :
|
· Organisation Mondiale du Commerce ;
· Banque Mondiale ;
· Comtrade.
|
|
Annexe 2.1. : Tableau des importations en% du PIB
1980-2011(cf. page 13)
Années
|
Import (% du PIB)
|
1980
|
51,94
|
1981
|
49,21
|
1982
|
53,84
|
1983
|
53,68
|
1984
|
55,54
|
1985
|
50,06
|
1986
|
41,49
|
1987
|
42,5
|
1988
|
41,77
|
1989
|
39,29
|
1990
|
37,15
|
1991
|
38,21
|
1992
|
41,85
|
1993
|
37,71
|
1994
|
47,25
|
1995
|
44,57
|
1996
|
41,38
|
1997
|
43,02
|
1998
|
37,26
|
1999
|
33,91
|
2000
|
32,54
|
2001
|
30,79
|
2002
|
30,76
|
|
2003
|
31,19
|
2004
|
32,98
|
2005
|
35,75
|
2006
|
38,61
|
2007 2008
|
41,33 48,28
|
2009
|
48,16
|
2010*
|
52,76
|
2011*
|
56,18
|
2012*
|
60
|
total
|
1379,47
|
moyenne
|
41,80
|
|
Annexe 2.2. : Tableau des exportations en% du
PIB1980-2011(cf. page 15)
Années
|
%exports(PIB)
|
1980
|
8,7
|
1981
|
11,76
|
1982
|
15,69
|
1983
|
19,83
|
1984
|
9,02
|
1985
|
17
|
1986
|
16,44
|
1987
|
15,25
|
1988
|
17,98
|
1989
|
14,88
|
1990
|
14,25
|
1991
|
20,01
|
1992
|
18,04
|
1993
|
19,97
|
1994
|
20,07
|
1995
|
19,76
|
1996
|
18,32
|
1997
|
18,14
|
|
1998
|
11,35
|
1999
|
12,71
|
2000
|
16,74
|
2001
|
15,52
|
2002
|
15,73
|
2003
|
17,52
|
2004
|
15,11
|
2005
|
14,14
|
2006
|
14,2
|
2007
|
14,73
|
2008
|
13,91
|
2009
|
14,67
|
2010*
|
14,37
|
2011*
|
14,34
|
2012*
|
13,5
|
Total
|
513,65
|
Moyenne
|
15,57
|
|
Annexe 2.3. : Tableau3 de la balance commerciale en %
du PIB 1980-2011(cf. page 16)
1980
|
-43,24
|
1981
|
-37,45
|
1982
|
-38,15
|
1983
|
-33,85
|
1984
|
-46,52
|
1985
|
-33,06
|
1986
|
-25,05
|
1987
|
-27,26
|
1988
|
-23,79
|
1989
|
-24,41
|
1990
|
-22,89
|
1991
|
-18,2
|
|
|
· Organisation Mondiale du Commerce ;
· Banque Mondiale ;
· Comtrade.
|
|
|
1992
|
-23,81
|
1993
|
-17,74
|
1994
|
-27,17
|
1995
|
-24,8
|
1996
|
-23,06
|
1997
|
-24,88
|
1998
|
-25,9
|
1999
|
-21,2
|
2000
|
-15,8
|
2001
|
-15,27
|
2002
|
-15,03
|
2003
|
-13,67
|
2004
|
-17,86
|
2005
|
-21,61
|
2006
|
-24,41
|
2007
|
-26,59
|
2008
|
-34,37
|
2009
|
-33,5
|
2010*
|
-38,39
|
2011*
|
-41,84
|
Total
|
-860,77
|
Moyenne
|
-29,6817241
|
Sources :
Annexe3 : Guide de l'entretien
I-présentation général de
l'enquête
I.1.Champ de l'enquête et caractéristique de
l'échantillon
L'enquête a été menée à travers
un entretien présenté en une version tenant compte de
l'appartenance du répondant à la population
représenté par l'échantillon représentatif ( 80
questionnaires).
L'enquête a été réalisée
à 80 répondants composant la population sus- mentionnée.
L'enquête a été réalisé soit directement par
téléphone, soit par internet utilisant comme moyen les
réseaux sociaux tels que face book, msn, yahoo, ou Skype. Sur les
quatre-vingt (80) répondants, quarante (40) constituent les clients
attributaires et quarante (40) les membres du personnel. Sur les vingt (20)
questions de l'entretien, on les a repartis comme suite :
· Quinze questions réservées uniquement pour
le personnel et catégories cadres, soit la question Q1 à Q15 ;
· Douze questions réservées aux clients
attributaires, soit la question Q1 ; Q7 ; Q11 à Q20.
Si l'on estimait à 100% le nombre de répondants
dans l'interview, on constate que les clients attributaires représentent
50% alors que les membres du personnel représentent 50%. Sur les
quatre-vingt (80) réponses attendues, aucune question n'est
rejetée. Cela représente pour :
· Les quinze (15/20) questions représentent 50% sur
les résultats attendus pour les membres du personnel et les
catégories cadres ;
· Les douze (12/20) questions représentent un
pourcentage de 50% sur les résultats attendus pour les clients
attributaires.
Le nombre total de réponses, qui s'élève
à 80/80 réponses envisagées, se détaille comme suit
:
· 15 réponses reçues sur 15 questions
posées au personnel et aux agents de catégorie cadres, soit un
taux de réponse satisfaisantes de 50% sur 0% non satisfaisantes;
· 12 réponses reçues sur 12 questions
posées aux clients attributaires, soit un taux de réponse de 50%
satisfaisantes sur 0% de réponses non satisfaisantes;
Le taux de réponse effective globale est de 100% contre 0%
des réponses moins ou non satisfaisantes.
Tableau N° 4 :
Caractéristiques de l'échantillon
Service assigné
|
Date d'établissement
|
Libellé
|
Nature de l'opération
|
Qté demandé
|
Service Commerciale
|
Novembre 2004
|
Demande d'approvisionnement
|
Approvisionnement National (intention d'achat)
|
//
|
Service Commerciale
|
Septembre 2007
|
Demande d'approvisionnement
|
Intention d'achat
|
//
|
Service Commerciale
|
//
|
Liste des
commerçant attributaires
|
Distribution
|
//
|
Service Commerciale
|
//
|
Structure de prix
|
Distribution
|
//
|
Service Commerciale
|
19 mai 2003
|
Demande d'approvisionnement
|
Appel d'offre
|
9000- 10000 tn
|
Service Commerciale
|
Le 09/08/2003
|
Arrêté ministériel
portant fixation du prix du riz
|
Distribution
|
//
|
Service Commerciale
|
Le 14/04/2004
|
Appel d'offre
international
|
Approvisionnement du riz
|
//
|
Service Commerciale
|
Le 09/12/2004
|
Ouverture de crédit documentaire
|
Approvisionnement du riz
|
7850tn
|
Service Commerciale
|
Décembre 2006
|
Bulletin de
commande
|
Approvisionnement du riz
|
//
|
Autorité portuaire des Comores
|
//
|
Autorisation d'entrée au port
|
Réalisation
d'opération de suivi
d'approvisionnement
|
//
|
Service Commerciale
|
Le 20 février
2007
|
Attestation de
réception
|
Réception du riz des fournisseurs
|
//
|
(Source : Onicor)
I.2.Présentation détaillé du contenu
de l'entretien
L'enquête comporte 4 parties constituées en
thèmes :
n Un premier thème adressant une question sur
l'approvisionnement de l'Onicor en riz ordinaire;
n Un deuxième thème traitant le financement des
importations ;
n Un troisième thème portant sur la distribution
du riz dans le marché ;
n Un quatrième thème portant sur la
commercialisation du riz au pays.
I.2.1.Premier thème de l'entretien :
l'approvisionnement de l'Onicor en riz ordinaire Cette partie,
proposée en cinq (05) questions, vise à classer selon l'ordre
d'importance dans les critères suivants :
n La quantité moyenne importée par an
n La capacité que dispose l'Office pour assurer la
réalisation d'une opération d'importation
n L'autosuffisance ou de l'assistance de ce dernier dans la
réalisation des opérations d'import
n Les ruptures de stocks et es pénuries en rapport avec
la gestion de la société
n L'obstacle lié à la présence d'autre
concurrents dans l'approvisionnement du riz aux Comores
I.2.2.Deuxième thème de l'enqurte : le
financement de l'Onicor dans les opérations d'importations du riz
Cette partie est constituée de (05) questions. Elle est
destinée aux institutions financières qui accompagnent l'Onicor
dans ses activités, au personnel et aux agents cadres d'entreprises
notamment ceux du service financier.
Elle traite essentiellement :
n Les raison de l'assistance de l'Etat dans son financement ;
et
n De l'autonomie financière de l'office.
I.2.3.Troisième thème de l'enqurte : la
distribution du riz auprès des clients
Cette partie est composée de cinq (05) questions. Elle
est destinée aux clients attributaires, cadres d'entreprises et aux
professionnels comptables. Elle traite des critères de mesure de
la perception de la qualité et de la quantité du produit dans
les rapports avec les clients, leur
perception sur le monopole dans sa politique de distribution et
se compose des trois sections suivantes :
n Une première section constituée de deux
questions sur les prédispositions des moyens logistiques capable
d'assurer la distribution de ce produit dans le marché ;
n Une deuxième section constituée d'une question
sur la quantité du riz distribué par rapport aux attentes de la
clientèle ;
n Une troisième section composée de deux questions
sur la politique de distribution et de suivi auprès de la
clientèle.
I.2.4.Quatrième thème de l'enqurte : la
commercialisation et la consommation du riz aux Comores
Cette partie est composée de 5 questions. Elle est
destinée aux chefs ou cadres d'entreprises qui ne sont autres que les
clients attributaires et aux consommateurs finaux. Elle traite des
critères de mesure de la perception des facteurs d'importations,
l'accessibilité en quantité et par rapport aux prix
homologués à travers la population et ce, en s'intéressant
essentiellement :
n Aux facteurs pouvant intervenir pour empêcher son
accessibilité aux consommateurs finaux ;
n A l'évaluation du niveau de consommation avant le
lancement d'une passation de commande pour sons cycle de
réapprovisionnement ;
n A la satisfaction des consommateurs par rapport aux prix
à la consommation I.3.Contenu de l'enquête
Le contenu détaillé du questionnaire dans
l'enquete remis se présente comme suit :
n Le questionnaire remis au personnel composé des
chefs et cadres d'entreprises faisant appel aux dispositifs d'approvisionnement
et de distribution du riz, est composé de 15 questions, (soit Q1à
Q15) ;
n Le questionnaire remis aux chefs d'entreprise qui sont les
clients attributaires, (soit Q1 ; Q7 ; Q11 à Q20)
I.3.1.GENERALITE
Le contenu du questionnaire se constitue d'un ensemble des
question dont leur entrée en matière commence par ces propos :
« Bonjour, je suis étudiant en commerce international et je
réalise mon mémoire sur le thème portant sur « la
gestion d'opérations d'importation du riz aux Comores par l'Onicor
», pour l'Ecole supérieur de commerce et Gestion Esup Dakar,
j'aurais besoin de votre témoignage anonyme si vous
voudrez bien garder l'anonymat en tant qu'opérateur économique du
pays (client attributaire, employé dudit structure) et je voudrais
procéder avec votre accord à un échange de vues sur ce
sujet ».
Vous pouvez répondre par oui ou par non tout en procurant
si nécessaire des explications.
I.3.1.1.Thème 1 : l'approvisionnement
Question 1
La quantité importée en moyenne par an
parvient-elle- à couvrir les besoins de la population ?
Question 2
La société arrive-t-elle à assurer ses
opérations d'approvisionnement d'amont en aval ? Question 3
Pour ce qui est de l'autosuffisance, est --elle autosuffisant ou
nécessite assistance d'autre institution dans pour s'approvisionner ?
Question 4
La rupture de stock et les pénuries qu'elles occasionnent
sont --elle dues à sa gestion d'approvisionnement ?
Question 5
L'existence d'autres concurrents dans le marché
d'approvisionnement du riz aux Comores ne constitue-t-elle pas un obstacle
menaçant la position de monopole de l'Onicor sur le marché ?
I.3.1.2.Thème 2 : financement d'opération
d'importation
Question 6
Dans la réalisation de ses opérations
d'importations, l'Onicor arrive-t-elle à assurer son autofinancement ou
dépend-elle d'autre structure pour s'approvisionner en riz ?
Question 7
La BIG joue-t-elle un rôle prépondérant dans
les opérations d'importations du riz ? Question 8
La BIC dans son intervention pour le financement des
opérations d'importation, n'est-il pas une justification sur
l'incapacité de l'Onicor à autofinancer ses activités ?
Question 9
En ce qui concerne les ruptures de stock sont t- elles
liées à la gestion financières de l'Onicor ?
Question 10
L'Etat pour assister la société
financièrement, assure effectivement -il ou délègue-t-il
une institution financière ?
I.3.1.3.Thème 3 : la distribution
Question 11
La société dispose-t-elle d'un arsenal logistique
nécessaire pour assurer la distribution du riz aux attributaires ?
Question 12
La quantité distribuée dans le marché
répond-elle aux attentes de la clientèle ?
Question 13
La société s'engage-t-elle à un service de
suivi d'après distribution à ses clients ?
Question 14
Étant le détenteur du monopole pour le
marché du riz ordinaire, cela ne lui constitue-t-elle pas un obstacle
dans la distribution de ce produit dans un marché aussi large que
représente les Comores ?
Question 15
Pour sa politique de distribution, pensez-vous qu'elle s'adapte
aux normes de distribution requises ?
I.3.1.4.Thème 4 : commercialisation et
consommation
Question 16
Étant donné que le riz reste l'aliment de base de
la presque totalité de la population, n'y a-t-il pas un facteur
intervenant pour empécher l'accessibilité à tous les
consommateurs ?
Question 17
Le prix à la consommation permet-il
l'accessibilité du riz aux consommateurs locaux ? Question 18
Dans son processus de réapprovisionnement, parvient-elle
à évaluer le niveau de la consommation avant le lancement d'un
appel d'offre ?
Question 19
Son cycle de réapprovisionnement s'adapte-t-il aux
attentes du marché et de la population ? Question
20
Peut-on dire que le prix à la consommation parvient-il
à satisfaire les consommateurs leur procurant un pouvoir d'achat leur
permettant l'acquisition en quantité de ce bien ?
II-Analyse et exploitation des résultats
Durant l'enquête nous avons pu recueillir des informations
nous permettant dont les résultats sont présentés ainsi
:
II.1.Analyse des réponses obtenues
II.1.1.Synthèse générale des résultats de
l'enqu~te
L'analyse des réponses à l'enquête
portant sur la gestion d'opérations d'importations aux Comores permet de
conclure que les résultats obtenus valident, en grande partie, les
idées développées dans le présent
mémoire.
D'abord, on constate que le classement obtenu pour les
critères de mesure dans la synthèse générale des
réponses obtenues à toutes les questions correspond au nombre de
répondants enquêtés, sans qu'il n'y ait, toutefois, une
similitude totale.
En effet, les résultats de la première et
deuxième partie du questionnaire montrent pour la population
sélectionnée, soit le personnel ou les professionnels notamment
les agents de catégorie cadre, une large conviction de l'utilité
de recourir à l'approvisionnement et le financement de ses
opérations d'importations car cela contribue de façon forte
à la réalisation des missions assignées à
l'Onicor.
Ce raisonnement s'explique davantage à travers
l'analyse des résultats de la troisième partie du questionnaire
destinée à la fois aux chefs ou aux cadres d'entreprises (les
clients attributaires), au personnel et aux professionnels quand il y a lieu
une cargaison. Ces derniers confirment, à travers leurs réponses,
que la gestion des opérations d'importations du riz ordinaire aux
Comores effectuées dans le cadre de l'Onicor peut être
évaluée à travers la forte conviction de l'utilité
des documents livrés pour la gestion des opérations de
déchargement, de dédouanement pour aboutir à la
distribution aux clients attributaires, par la sensibilisation aux
problèmes liés à ces derniers et les recommandations
d'amélioration des conditions logistiques notamment du port, de la
douane et par la réussite lors des opérations de distributions
à faire parvenir ou livrer à temps les marchandises aux clients
dont il est question.
Cette constatation se confirme surtout par les réponses
obtenues dans la quatrième partie traitant des résultats sur la
consommation et la commercialisation du riz dans le marché.
Enfin, la quatrième partie, destinée
essentiellement aux chefs d'entreprise qui représentent entre autre la
clientèle, vient consolider à la fois, les idées
développées dans le présent mémoire et les
résultats obtenus des parties précédentes. Ces
résultats confirment, de façon directe ou indirecte, que la
quantité peut couvrir les besoins de la population en ce qui est de la
consommation du riz. En contribuant à générer de la valeur
ajoutée pour l'Etat, la commercialisation du riz dans le marché
national est, selon les points de vue de certains répondants notamment
10% des enquêtés, trop cher et ineffective par rapport au niveau
de vie de la population faisant que beaucoup de ménages restent sans
accès à ce produit.
Enfin, il ressort de l'enquête que la gestion des
opérations d'importations se mesure par le degré de satisfaction
des clients et des consommateurs. En effet, les résultats de
l'enquête montrent que les 40% des répondants sur le 50% ainsi
enquêtés affichent une satisfaction effective et
considèrent que le degré de satisfaction des clients est un
indice de performance de l'Onicor dans la gestion des opérations
d'importations et qu'il est, par conséquent, un générateur
de ressources au niveau de l'Etat dans les missions qu'il est assigné.
Toutefois d'autres préconisent une nette amélioration sur les
irrégularités liées à la gestion des
opérations d'importation au sein de l'institution.
II.1.2.Présentation détaillé du
contenu de l'entretien
L'enquête est composé de deux parties dont dans
l'ensemble du contenu du questionnaire comporte 4 parties constituées en
thèmes :
n Un premier thème adressant une question sur
l'approvisionnement de l'Onicor en riz ordinaire;
n Un deuxième thème traitant le financement des
importations ;
n Un troisième thème portant sur la distribution
du riz dans le marché ;
n Un quatrième thème portant sur la
commercialisation du riz au pays.
II-1.2.1.1. Premier thème de l'entretien :
l'approvisionnement de l'Onicor en riz ordinaire
Cette partie, proposée en questions, qui visent à
classer les critères de performances selon l'ordre de l'importance les
cinq critères suivants :
n La quantité moyenne importée par an
n La capacité que dispose l'Office pour assurer la
réalisation d'une opération d'importation
n L'autosuffisance ou de l'assistance de ce dernier dans la
réalisation des opérations d'import
n Les ruptures de stocks et es pénuries en rapport avec
la gestion de la société
n L'obstacle lié à la présence d'autre
concurrents dans l'approvisionnement du riz aux Comores
II-1.2.1.2.Deuxième thème de l'enqurte
: le financement de l'Onicor dans les opérations d'importations du riz
Cette partie est composée de 5 questions. Elle est
destinée aux institutions financières qui accompagnent l'Onicor
dans ses activités, au personnel et aux agents cadres d'entreprises
notamment ceux du service financier.
Elle traite essentiellement :
n Les raison de l'assistance de l'Etat dans son financement ;
et
n De l'autonomie financière de l'office.
II-1.2.1.3. Troisième thème de l'enqurte :
la distribution du riz auprès des clients
Cette partie est composée de cinq (05) questions. Elle
est destinée aux clients attributaires, cadres d'entreprises et aux
professionnels comptables. Elle traite des critères de mesure à
la fois de la performance de la gestion des opérations d'importation et
de la perception ou la satisfaction des clients par rapport à la
qualité et à la quantité du produit dans les rapports avec
les clients, leur perception sur le monopole dans sa politique de distribution
et se compose des trois sections suivantes :
n Une première section constituée de deux
questions sur les prédispositions des moyens logistiques capable
d'assurer la distribution de ce produit dans le marché ;
n Une deuxième section constituée d'une question
sur la quantité du riz distribué par rapport aux attentes de la
clientèle ;
n Une troisième section composée de deux questions
sur la politique de distribution et de suivi auprès de la
clientèle.
II-1.2.2.1.Quatrième thème de l'enqurte
: la commercialisation et la consommation du riz aux Comores
Cette partie est composée de 5 questions. Elle est
destinée aux chefs ou cadres d'entreprises qui ne sont autres que les
clients attributaires, aux professionnels comptables ou agents de
catégorie cadres de l'office. Elle traite des critères de mesure
de la perception des facteurs d'importations, l'accessibilité en
quantité et par rapport aux prix homologués à travers la
population et ce, en s'intéressant essentiellement :
· Aux facteurs pouvant intervenir pour empêcher son
accessibilité aux consommateurs finaux ;
· A l'évaluation du niveau de consommation avant le
lancement d'une passation de commande pour sons cycle de
réapprovisionnement ;
· A la satisfaction des consommateurs par rapport aux prix
à la consommation II-2. Les résultats
détaillés de l'enqurte
Dans la mesure où nous avons des questions à
choix unique, on exposera pour chaque partie une analyse récapitulant
les statistiques des réponses des personnes interrogées et les
résultats selon les critères choisis qui sont l'indice de
performance dans la gestion des opérations d'importation du riz par
l'Onicor et la satisfaction de la clientèle.
II.2.1. Les indicateurs de performance dans la gestion
des opérations
d'import
L'examen des réponses montre que la majorité
des répondants, qui confirment l'existence d'une relation entre le
degré de satisfaction du client et sa fidélité
auprès de la société, considèrent aussi que le
niveau de satisfaction du client constitue un indice de performance de
l'Onicor. Or, la performance d'une société de ce genre est
fonction à la fois de la qualité de ses services comme de la
quantité des produits qu'elle importe en amont et qu'elle délivre
à cette clientèle en aval. Ceci confirme la validité de ce
critère en tant qu'indicateur de mesure des performances des
opérations d'importations. Ces critères sont
étudiés d'une manière détaillée dans la
première, deuxième et troisième partie du questionnaire de
l'enquête.
II-2.1.1.Première partie : L'approvisionnement
Analyse
Il ressort des réponses obtenues que 15% des
répondants sont conscients de l'importance de l'approvisionnement de ce
produit aux Comores tout en montrant leur sensibilisation aux problèmes
liés aux ruptures de stocks pouvant provoquer des pénuries en
apportant des recommandations d'amélioration que peuvent contribuer
à la réalisation des missions d'importation, alors que, pour 10%
des personnes interrogées affirment que la satisfaction
des clients vient en premier rang pour l'évaluation de
la quantité à approvisionner par mission ou par opération
et qui constitue le critères de performance. Enfin, on constate que
malgré les problèmes que rencontre l'Onicor dans le processus
d'approvisionnement, telle que démontrée par le présent
mémoire et confirmée par certains résultats du
questionnaire, ce critère vient renforcer l'aspect de top management des
opérations import-export. Toutefois, en procédant à une
synthèse générale pour la totalité des
résultats obtenus de l'enquête, on constate une
légère divergence dans les résultats des questions
relatives à l'ordre donné aux critères de mesure selon
l'importance des approvisionnements.
II-2.1.2.Deuxième partie : financement
d'opération d'importation
Analyse
L'analyse des réponses recueillies montre que la
majorité des répondants considèrent que les principaux
motifs qui incitent l'Onicor à recourir à l'assistance sur le
financement de ses opérations sont :
· soit pour prévenir les risques d'impayée
et d'avarie liée à la réalisation d'opération
d'importations à l'international (12% des répondants) : le
résultat de la prévention se traduit par le résultat des
contrôles des risques liés aux opérations de commerce
international.
· soit pour être rassurée quant à la
quantité commandée soit assurée et payée à
temps comme l'office n'a pas une autonomie financière (10% des
répondants) capable d'assuré d'une manière satisfaisante
une opération d'importation.
· soit pour jouer le rôle d'intermédiaire
et correspondant de l'Onicor, ses clients attributaires et les partenaires
extérieurs (les fournisseurs) dans le paiement de ces derniers
vis-à-vis du processus normalisée dans les règles
uniformes s'appliquant dans le domaine des échanges internationaux (3%
des répondants).
II-2.1.3.Troisième partie : la distribution
Analyse
A partir des réponses obtenues, nous avons
identifié les critères jugés les plus importants
pour la distribution du riz aux clients de l'Onicor. Deux critères se
démarquent vraiment des autres ; il s'agit de la compétence
qui a été retenue en tant que critère très
important par 20% des
répondants pour l'acquisition de ce bien, alors que
l'habilité à délivrer ce produit aux
bénéficiaires vient au second rang avec 5% des répondants
compte tenu des moyens logistique à la disposition de l'état pour
réaliser ses taches logistiques. Les critères jugés les
moins importants sont de proximité géographique.
On remarque que les répondants accordent une grande
importance au critère de la compétence. En effet, la
compétence est exigée pour fidéliser ses clients d'une
manière permanente ou convaincre un client potentiel et ses
partenaires.
II.2.2. La satisfaction client
Une partie de l'enquête se base sur la satisfaction des
clients englobant d'une manière générale les attentes et
leur satisfaction auprès du client incluant le respect des délais
annoncés sur l'acquisition des commandes, la capacité à
l'Onicor pour assurer la communication de ses activités envers ces
derniers, la connaissances du secteur d'activité des clients, la
réactivité aux demandes, et les recommandations
d'amélioration. La satisfaction client regroupe dans la deuxième
et la troisième partie du questionnaire sus-citée(la distribution
du riz auprès des clients attributaires) sur la qualité de
satisfaction des clients attributaires mais aussi les consommateurs
vis-à-vis à l'acquisition du riz.
II-2.4. Quatrième partie : commercialisation et
consommation
Analyse
En examinant les réponses obtenues, on remarque que 25%
des répondants, dont 18% constitués de chefs ou de cadres
d'entreprises (les clients attributaires) recherchent la satisfaction en
matière de commercialisation dans le but de satisfaire les besoins
quotidiens tels que les besoins culturels, religieux et sociaux. La
satisfaction de cette attente est mesurée par la consommation accrue de
ce produit au sein de la population entant que denrée de première
nécessité pour les besoins routinier et les activités
socio-culturels et religieux tenu au quotidien. L'accessibilité de ce
produit par les consommateurs finaux doit dépendre des prix
homologués par l'état (7% des répondants) et
structurés à la consommation de manière à inciter
les consommateurs à se procurer de ce produit et à
l'acquérir avec aise pour que la consommation de ce dernier ne connaisse
aucune irrégularité.
Annexe 4 : les documents préalables d'imports
Annexe 4.1. : Demande d'approvisionnement (cf. lettre
d'intention d'achats)
Source : Onicor Comores
Annexe 4.2. : Demande d'approvisionnement (cf. lettre
d'intentions d'achats)
Source : Onicor Comores
Source : Onicor Comores
Annexe 4.3. : Les commerçants attributaires
Source : Onicor Comores
Annexe 4.4. : La structure des prix
Annexe 4.5. : Appel d'offre
Source : Onicor Comores
Source : Onicor Comores
Annexe 4.6. : Arrêté ministériel
sur la structure des prix du riz
Annexe 4.7. : $ SSII d$Jffre international
Source : Onicor Comores
Annexe 4.8. : Ouverture du Credoc
Source : Onicor Comores
Source : Onicor Comores
Annexe 4.9. : Le bulletin de commande
irrévocable
Source : Onicor Comores
Annexe 4.10. : $ ,A1lisaAi1I MIAlbe a, S1lA
Annexe 4.11. : Attestation de réception
Source : Onicor Comores
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