b) Les inégalités sociales
A Bukavu, ces inégalités sont constatées
dans plusieurs domaines, le constat est que ceux qui mènent une vie
aisée sont minoritaires et l'écart qui les sépare des
autres est très important. Cette minorité est composée
pour la plupart des
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www.Google.Com,
Héritiers de la justice, disponible le 15 Mai 2012.
Olivier MUSHAGALUSA M. : « l'afflux des ONG à
BUKAVU et leur impact sur la vie sociale dans la ville de Bukavu »
Olimushagam@yahoo.fr/+243994309872
ou +2438531672
commerçants (dont certains font de voyage à
Dubaï et à retour ils fixent le prix d'une manière
autoritaire au motif que les taxes pèsent sur eux et les autres vendent
des matières premières), des politiciens ( il s'agit des agents
du gouvernorat, des ministres provinciaux , des députés et autres
agents du gouvernement congolais dans la ville de Bukavu, rares sont ceux qui
font scolariser leurs enfants dans la ville de Bukavu) et en fin nous avons des
agents des ONG. Signalons Que les autres travailleurs sont
rémunérés mais leur rémunération ne parvient
pas à résoudre ne fut ce que leurs besoins fondamentaux car la
plupart d'eux sont des locateurs et ont des difficultés à
scolariser leurs enfants et à les nourrir au moment où les autres
érigent des maisons en matériaux durables en ville du jour au
jour. La RDC est l'un des rares pays où un travailleur (ministre) peut
toucher 12 mille dollars américains comme salaire mensuel et l'autre
(enseignant) touche 40 dollars et pourtant ils peuvent avoir le même
niveau d'étude.
C'est dans ce contexte que certaines ONG viennent en aide aux
personnes abandonnées par l'Etat congolais en leur offrant des aides
alimentaires (Caritas), en les formant (VDAY), en leur accordant les
crédits (PIM Interlife), en leur assistant en justice (Fondation panzi,
héritier de la justice...), en les soignant (MSF, VDAY ...), en leur
informant (Radio Maendeleo, Radio Rehema, Radio Maria...), en les soutenant et
en les protégeant (OXFAM). Bref en voulant combattre la pauvreté
chez plusieurs individus au sein de la population.
Source : Nos enquêtes
c) Genre et parité
En 2004, 61.2 % des femmes vivaient en dessous du seuil de
pauvreté.
Leurs taux de scolarisation et d'analphabétisation sont
beaucoup plus élevés que chez les hommes. Les femmes sont
également exposées aux violences sexuelles de la part de forces
armées et des rebelles. Avec malheureusement, aucun suivi ! Elles sont
par ailleurs sous-représentées dans la prise de décision
aux niveaux stratégiques54. À Bukavu
nous reconnaissons aujourd'hui un nombre important des ONG qui interviennent
pour la promotion de la femme (AFEM, VDAY, COCUS des femmes...), nous
comprenons que dans telles circonstances où l'Etat s'emblait loin
54 BAfD/OCDE, 2006, p. 244-245
Olivier MUSHAGALUSA M. : « l'afflux des ONG à
BUKAVU et leur impact sur la vie sociale dans la ville de Bukavu »
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d'être à la hauteur de sa tâche les
privés cherchent à intervenir en passant par des organisations.
C'est le cas d'AFEM Sud-Kivu qui cherche à oeuvrer pour la promotion de
la femme congolaise à travers les médias disponibles. Elle
poursuit les objectifs suivants :
· Informer les femmes sur leurs droits et les
mécanismes pour les protéger.
· Faciliter la jouissance de liberté d'expression
pour les femmes.
· Lutter pour l'égalité de droits entre les
hommes et les femmes.
· Lutter pour l'intégration quantitative et
qualitative du genre dans les organisations et dans tous les domaines de la vie
sociale.
· Faciliter l'implication des femmes dans la bonne
gouvernance et la construction de la paix.
· Appuyer les actions de développement des femmes en
leur facilitant la communication et l'accès aux médias
disponibles.
Lutter contre toutes les formes des violences sexuelles à
travers les médias.
· Promouvoir la paix à travers les
médias55. Comme nous l'avons signalé les ONG sont
motivées par les problèmes sociaux. Nous constatons que le
phénomène genre n'est pas à exclure.
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