PREMIERE PARTIE
PREMIERE PARTIE Conceptualisation des Conflits
Depuis les années soixante dix, le monde a connu
plus de trente guerres qui dans sa vaste majorité, sont d'origine
internes, due a des conflits infra-étatique. A l'instar des pulsions
d'Éros et de Thanatos, la vie de la société internationale
oscille entre la pacifique et la violence1. La multiplication des
entités politiques étatiques et infra-étatique ,
l'hétérogénéité du système
international ,l'existence des frontières imposées ,sont autant
d'éléments qui expliquent les risques d'une déviation
belligène de la souveraineté , les conflits identitaires , les
conflits déstructurés , la souveraineté des états ,
l'effet démographique incontrôlé ,
l'inégalité des états ,la nature des régimes sont
autres et infiniment variées . Ces causes des conflits surviennent au
sein d'état en voie de désintégrations, conséquence
d'une décolonisation mal faite et /ou de frontières
artificielles, comme celle de l'Afrique noire et de certaines république
l'ex-URSS etc.~
Ce constat indique que les conflits entrainent des
conséquences de plus en plus colossales dans le monde.
Ces conflits infra --étatiques repartis de
manière diffuse témoignant de sou bressant identitaires. La
majorité des conflits tend à s'émanciper du cadre
étatique et à se développer plus souvent à
l'échelle régionale, ethnique ou identitaire. Certains conflits
constituent une violation flagrante de l'ordre international, qui interdit dans
le cadre des relations internationales le recours à la menace ou
l'emploi de la force.
Le but de cette première partie est de nous
permettre de savoir analyser les causes des conflits (chapitre
I), puis la classification des conflits en droit
international humanitaire et le droit international public (chapitre
II)
Chapitre I Cause des Conflits
La permanence des conflits armés (de plus de
quatorze mille guerres en cinq mille ans d'histoires) peut s'expliquer par six
sérié de causes qu'il peut bien sur adapter aux
différentes formes de conflits. Alors que le dernier quart du
XXème siècle voyait disparaitre la colonisation, l'apartheid et
la guerre froide, le début du XXIème siècle est toujours
marqué par la violence internationale, que traduit existence d'une
trentaine de conflits armés internationaux ou non
médiatisés ou non. La communauté internationale a
tenté de faire part de ces phénomènes de
violences2.
Il convient d'étudier l'accroissement
démographique incontrôlé et la souveraineté des
états (section I), puis les inégalités des états et
la nature des régimes (section II)
1 Voir www hptt .fr Wikipedia. L'ONU et
la prévention des conflits dans le monde
2 Voir MICHEL DEYRA mémentos LMD
(chapitre sur la violence) Droit international public
Section I Accroissement démographique
incontrôlé et Souveraineté des États.
Le phénomène classique des conflits entre
les états n'a donc pas disparu, mais il a fortement diminué face
aux affrontements avec les entités non étatiques, mélange
de violence interne, et de violence internationale évoluant souvent en
dehors du droit. Selon les droit international public en vigueur jusqu'à
la seconde guerre mondiale les termes accroissement démographique
incontrôlé et la souveraineté des États sont ranges
dans les causes des conflits.
Sous cette section nous parlons de l'accroissement
démographique incontrôlé (paragraphe I) puis la
souveraineté des états (paragraphe II).
Paragraphe I Accroissement démographique
incontrôlé
C'est l'explication polémologique de Gaston
Bathoul. Elle part d'un double constat : la permanence et la récurrence
de la violence entre groupes indépendants, l'impuissance radicale des
remèdes classiques pour empêcher cette violence.
Ce constat s'explique parce que la source de la guerre et
démographique.
Il existe un surplis de population par rapport aux
ressources : la guerre élimine une population surabondante, notamment
celle en âge de procréer. La nécessite biologique d'une
sélection naturelle rétablit l'équilibre
démographique, en effet de relaxation démographique d'une guerre
se prolonge sur deux générations . La guerre est alors
analysée comme un infanticide diffère qui tue ceux qui n'aurait
pas du naître et la seule solution pour prévenir la guerre, serait
de maîtriser les naissances, car un accroissement incontrôlé
de population est forcement belligène.
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