Annexe 5 : La proposition de grille
d'évaluation
Questions préalables
|
Barè me
|
Note
|
2 5 %
|
5 0 %
|
7 5 %
|
10 0%
|
Savoirs
|
2
|
|
|
|
|
Savoir-faire
|
2
|
|
|
|
|
Explication/Analyse
|
3
|
|
|
|
|
Exposé du
candidat/sujet
|
|
|
|
|
|
For me
|
Qualité de
l'expressio n orale
|
1
|
|
|
|
|
Maîtrise du vocabulaire économiqu e
|
1
|
|
|
|
|
Fon d
|
Sujet traité
|
1
|
|
|
|
|
Plan
|
1
|
|
|
|
|
Connaissan ces
personnelle s
|
1
|
|
|
|
|
Argumenta tion
|
2
|
|
|
|
|
Aptitude à
convaincre
|
1
|
|
|
|
|
Aptitude à
se corriger
|
1
|
|
|
|
|
Utilisation des
documents
|
2
|
|
|
|
|
Gestion du temps
|
1
|
|
|
|
|
Total
|
20
|
|
|
|
|
Note Finale
|
/20
|
Source : Animation Pédagogique, 2011 ; et
améliorée par Léon-Axel MVE ESSAME, 2012
Annexe 6 : Animation pédagogique de 2011.
le thème
|
|
L'oral du baccalauréat du second
tour en S.E.S.
|
Objectifs pédagogique
|
|
O.G : S'approprier des règles
d'élaboration et de passation de l'épreuve orale du second
tour.
O.S : 1-Relever les ambiguïtés des
questions posées dans les sujets proposés.
2-Identifier les compétences évaluées par
l'épreuve 3-Identifier les critères d'évaluation en accord
avec les compétences évaluées.
4-Formuler de manière adéquate un sujet d'oral de
second tour.
5-Utiliser les règles de passation de l'épreuve
face au candidat.
|
Durée de
formation
|
la
|
3h 00
|
Formateurs
|
|
Inspecteurs : Do REGO, MAPANGOU MAPANGOU, MEYE
M'OBIANG
Conseillers pédagogiques : TCHALOU, YEMBI
ZAMBA
|
Organisation travail
|
du
|
Ateliers à réaliser en petits
groupes+plénières
|
Participants
|
|
Enseignants de Sciences Economiques et Sociales de
Libreville
|
Plan de formation
|
|
1-Réflexion sur la qualité des sujets d'oral
2-Réflexion sur les pratiques pendant l'oral 3-Elaboration des sujets
d'un nouveau type
|
I- Réflexion sur les sujets de l'oral du
baccalauréat.
Analysez les problèmes liés à la
conception des sujets d'oral au baccalauréat (l'ambiguïté
des questions préliminaires et l'ampleur des sujets) :
1- L'ambiguïté des questions
préliminaires
?Elle varie en fonction de la nature des questions
:
Certaines questions (définition, calcul...) sont rarement
ambiguës ; d'autre (expliquez la phrase soulignée...) le sont
souvent.
Exemples :
· « Expliquer une phrase soulignée...
». Peut amener à la paraphrase, surtout s'il ne s'agit pas d'un
point central. Il faut soit éviter, soit faire en sorte que ces
questions portent sur un mécanisme, une théorie, un
phénomène important dans le programme.
· « Donner la signification du nombre 15 ».
Les élèves répondent le taux de chômage est de 15%
sans préciser la définition de taux de chômage. Cela se
traduit souvent par les écarts importants de notation entre correcteurs
(certains admettent et se contentent de 15%, réponse fondamentalement
juste, d'autres considèrent que c'est insuffisant). Il faut être
plus précis sur les attentes concernant le lieu, la date, l'ensemble de
référence pour un pourcentage. Exemple « faites une phase
avec le % sans utiliser l'expression taux de chômage ».
· « Illustrez à l'aide des exemples » :
Doit-on expliquer l'exemple ou simplement le citer ?
· Les questions qui portent sur les mécanismes :
« expliquez » ou « explicitez » sont les questions qui
reviennent souvent. Faut-il le détail du mécanisme ou la
description ? Il faut rajouter, par exemple, « sans vous contentez de
décrire ».
· A propos de la formule : « à quelles
conditions », si on veut juste la liste, alors le préciser.
· Quand les questions portent sur une évolution,
on a à faire à deux ambiguïtés. Il faut
préciser à l'élève le nombre de périodes (si
on veut qu'il les indique). Préciser aussi, si on veut que
l'évolution soit chiffrée, etc.
· Attention aux questions : comment a-t-on obtenu ? Car,
l'élève peut donner la source (exemple l'INSEE) au lieu de la
formule de calcul.
· Attention aux mots : « encore », «
toujours ~, ... L'élève ne sait plus si le mot est important
voire plus important que le thème. Problème aussi concernant le
vocabulaire comme : relativisez, commentez, analysez,...
Il faut faire en sorte que les questions soient le moins
ambiguës possible et lister les attentes en même temps que l'on
conçoit les questions. Il convient aussi d'harmoniser les attentes.
?Elle peut résulter d'une mauvaise formulation :
Certaines formulations sont mauvaises car elles laissent trop
de place à l'implicite. Exemple : (( A la lumière du document 2,
le taux d'investissement vous paraît-il toujours pertinent ? »
Il faut réduire l'écart
signifiant/signifié en proposant des questions plus explicites. En
réduisant cet écart, on augmente les chances des
élèves issus des milieux défavorisés.
?Elle peut aussi s'expliquer par le caractère
inadapté des documents proposés :
Certaines formulations sont ambiguës car les documents
auxquels elles font référence sont inadaptés. Exemple : on
demande à l'élève de (( comparer l'évolution de
l'emploi et celle du nombre de chômeurs » et on lui propose un
document dans lequel il est impossible de comparer l'évolution de ces
deux grandeurs sur une même période.
?Elle résulte et surtout du statut de la question
principale (sujet à traiter).
Qu'attend-t-on exactement de l'élève ?
-Doit-il nécessairement intégrer les
réponses aux questions préalables ? Si oui, ne risque-t-on pas en
cas d'échec de le pénaliser deux fois ?
-Test-t-on ses qualités d'analyse ou son esprit de
synthèse ? Il faut préciser nos attentes dans un (( chapeau
explicatif »
2- L'ampleur des questions
générales
?Certains sujets impliquent
l'élaboration d'une problématique. Exemples : (( montrez que le
progrès technique provoque des mutations de l'emploi » ou (( dans
quelle mesure l'investissement est-il créateur de
l'emploi ? )) ou encore « la baisse des taux
d'intérêt suffit-elle à relancer l'investissement ? ))
Est-ce faisable pour un élève moyen ? Alors que les
candidats ont des difficultés et ne disposent que de 30mn pour analyser
et construire.
Il faut éviter des intitulés de type dissertation
et ne retenir que les formulations avec plan apparent (comme les questions de
synthèse à l'écrit).
?Certaines questions supposent la maîtrise de plusieurs
compétences à la fois.
Il ne faut pas multiplier des difficultés et il convient
donc de proposer des questions ciblées.
?Certains sujets enfin supposent une mobilisation de
connaissances trop importante (en quantité et en qualité).
Exemple : « montrez les effets quantitatifs et qualitatifs de la
transformation de l'emploi qualité )).
Il faut solliciter un minimum des connaissances sur les
notions clés de terminale. On doit donc, d'une façon
générale, mieux expliciter les attentes dans la formation des
questions.
3- L'absence du barème
Comme dans l'épreuve de question de synthèse, il
est important que chaque candidat sache la pondération des questions
auxquelles il répond.
II. Réflexion sur nos pratiques pendant
l'épreuve
Le sujet d'oral : « mini )) question de synthèse.
Mais quel est le sens de « mini )) ? Tout le problème réside
ici, car c'est un faux oral. On demande aux élèves de faire la
même chose qu'à l'écrit en 30mn. C'est un «
écrit à l'oral )) ou un « écrit parlé ~. Nous
ne devons pas l'oublier, les élèves que l'on rencontre à
l'oral sont en difficulté et non à même de construire une
argumentation à l'oral. Dans les pratiques, certains
élèves commencent à répondre aux questions
préparatoires puis s'enlisent dans la question générale
sans que l'on arrive à tester les compétences concernant
l'analyse des documents.
1- Des circonstances particulières : un
examen
a-Qui pèsent sur les
élèves
Ils sont souvent paniqués, stressés mais avec des
conséquences qui peuvent être différentes : surpassement ou
blocage.
Certains apparaissent comme beau-parleurs, fumistes, mentionnant
le nombre de points à rattraper.
Accueil de l'élève : mettre à l'aise et
informer :
-Présentation des règles (choix des sujets, temps
imparti, attentes de l'examinateur,...)
-Choix des sujets (tirage au sort) ;
-Laisser un temps suffisant pour le choix d'un des deux sujets ;
-Fournir le matériel (papier).
b-.... mais aussi sur les
enseignants/examinateurs
Comment se positionnent les collèges ? Est-ce que la
sanction mise n'est pas plus forte que celle infligée par d'autres en
enseignants/ examinateurs ? D'où l'importance de bien cadrer le sujet
posé et de s'entendre sur le rôle joué par l'oral.
2- L'attitude que doit adopter les examinateurs
:
a-sur le fond : il faut laisser dire ce que
l'élève a préparé sans intervention et ensuite,
s'il y a insuffisance ou erreur, inter-réagir. Pourquoi cette attitude
:
-les questions que l'on peut poser ne sont pas toujours
pertinentes par manque de recul ;
-tendance à faire des questions et des réponses
;
Mais une limite de l'enseignant : l'aptitude à
mémoriser ou à noter. Conclusion : le meilleur oral est celui
où l'enseignant n'a rien à dire. b-sur la forme
:
-Côté enseignants/examinateurs :
Accueil : le choix entre les deux sujets doit être rapide
(2 à 3mn). En aucun cas le candidat ne va s'asseoir avec les deux
sujets.
Les examinateurs doivent avoir une attitude encourageante.
Mais comment se comporter pour l'être ? Il ne doit pas être absent
; il doit regarder l'élève de temps en temps ; dire oui,
continue...
-Côté élève :
Des mécanismes inconscients vont nous conduire à
évaluer l'oralité, compétence importante.
II. La proposition des sujets d'un nouveau
type
Les recommandations en termes de proposition des sujets d'un
nouveau type, vont des questions préparatoires, à la question
générale, jusqu'à la proposition d'une grille de
correction.
1°) Les questions préparatoires
Les questions préparatoires doivent se fonder sur trois
(3) éléments : Une notion à définir (savoir) ;
Un chiffre à lire et/ou interpréter (savoir-faire)
;
Un mécanisme à expliquer (argumentation).
Ce sont les trois types de questions qui doivent être
traitées au préalable.
2°) La question générale
La question générale doit porter sur une
réflexion, de structuration simple pour le raisonnement. Pour cela, nous
pouvons retenir une :
Formulation avec plan de type :
constats/causes/conséquences ;
Formulation avec plan apparent comme à la question de
synthèse.
Mais, toutes ces formulations doivent êtres claires et
simples, et ne doivent pas faire appel à la formulation d'une
problématique.
En fait, les questions préparatoires et la question
à traiter font penser à une mini question de synthèse.
D'ailleurs, dans la pratique, c'est ainsi que l'épreuve se
présente aux candidats. D'où les compétences suivantes
:
?Niveau des connaissances
-capacité à définir correctement le
vocabulaire de base ;
-capacité à lire (calculer, interpréter)
correctement un chiffre dans un document ;
-capacité à expliquer un mécanisme de base
;
-capacité à opposer des courants théoriques
ou à les répéter ;
-capacité à construire une argumentation
raisonnée ; -capacité à se faire comprendre.
?Autres compétences :
-capacité à communiquer (capital culturel et
linguistique) ; -capacité à gérer le temps
(préparation, exposé).
3°) La proposition de barème (Cf.
Annexe)
|