ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE
UER ESPACE, SOCIÉTÉ ET CIVILISATION
DÉPARTEMENT DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
![](L-enseignementapprentissage-de-l-epreuve-orale-en-sciences-economiques-et-sociales-au-baccalaure1.png)
L'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale
en
Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en
terminale B
: Cas du Gabon
MÉMOIRE
en vue de l'obtention du
CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT
DE
L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE (CAPES)
Présenté par : Sous la direction
de :
Léon-Axel MVE ESSAME Landry NDOUMOU
(+241) 07.35.94.01 Maître-Assistant de
Philosophie
E-mail :
mveessame@yahoo.fr et
la co-direction de :
Hubert NDONG BIBANG
Didacticien des Sciences Économiques et
Sociales
Dédicace
A mon père
Feu ESSAME BEKALE
Barthélemy
Décédé le 22 juillet 2004
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce mémoire de CAPES en Sciences
Economiques et Sociales a été facilitée par la
contribution des uns et des autres. Ainsi, je tiens à remercier
Messieurs Landry NDOUNOU et Hubert NDONG BIBANG pour avoir accepté la
direction et la co-direction de ce travail dont ils se sont personnellement
impliqués.
Je remercie le corps enseignant de l'Ecole Normale
Supérieure (ENS), notamment Messieurs Tobie MVE MBENGA,
Gédéon ANGOUE, Augustin IMPAWE, Germain KOUMBA MOUITY et Mesdames
NTCHINA, Estelle NKALE BOUGHA OBOUNA, Annie BEKA.
Toute ma gratitude envers Monsieur Christian ESSONO ONDO,
enseignant de Sciences Economiques et Sociales au lycée Monseigneur
Bessieux, pour la qualité de l'encadrement dont il fait montre pendant
le stage pratique de la profession.
Je remercie mes amis : Donald EBE MBA, Judicaël OBAME
NDONG, Jean ASSEMBE BEKALE, Arnaud AUTOGHE, Félicien DIANGA, Serge NGA
OFFOBO, Augustin BOUASSA BU NZIGOU, Rodrigue ENGOUANG, Zyta ADA OBIANG,
Hildegarde YAYA MANGANGA, Larissa LALAMBA, Rosine KOUNDI, Régis
MATZIEGUY, Paterne Ulrich EKOME NZOGHO, Aurélien Marcel MINTSA NGUEMA,
Tanguy Olgan MINTSA, Sonia ABEME EDOU et bien d'autres.
Mes pensées vont profondément à mes
parents, particulièrement ma grande mère Hélène
EKOME EZE et aux personnes suivantes : Mireille ASSONGONE ESSAME,
Véronique NINGONE MVOLO, Jean-Claude MENGUE MVOLO, Monique OBONE MVOLO,
Germaine NKOGHO-EBOME OVONO, Séraphine MINKUE, MINKUE NTOUTOUMOU,
Holande MENGUE MVOLO, Angeline MINDZE MI ESSAME, Amélie ASSENGONE,
Fidèle MBA MINTSA, Chantale OVOME OVONO, Max Olivier NDONG OVONO,
Christian EDOU MINTSA, Sylvaine NZE MEKOGO.
Je remercie ma fiancée Marina MBOUGUE MEKOGO, pour son
soutient indéfectible. Sans oublié mes frères, soeurs et
enfants : Johanes NKOGHO MBA, Aymar BITEGHE BI ESSAME, Paul BIANG ESSAME, Nelly
NTSAME MBA, Pablo BITEGHE BI NGUEMA, Cyrille MEBIAME BITEGHE,
Joseph Marie ONDO MBOULOU, Fabien BITEGHE BI ENGOUANG,
Anaël BIVEGHE BI MBA, Kevine NDONG MVE, Zazie NKENE MBA, Steeve ESSAME
MEYE et bien d'autres.
Que toutes ces personnes citées trouvent ici l'expression
de ma profonde reconnaissance.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 1
Partie I : Les analyses théoriques de
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques
et Sociales au baccalauréat en terminale B 7
Chapitre 1 : Les modalités générales de
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale au baccalauréat
8
Section 1 : Les approches traditionnelle et moderne de
l'épreuve orale au baccalauréat 8
Section 2 : Les objectifs pédagogiques de
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale au baccalauréat
11
Chapitre 2 : La présentation du modèle
théorique de l'enseignement/ apprentissage de l'épreuve orale au
baccalauréat 15
Section 1 : Les différentes variables du modèle
15
Section 2 : La spécification du modèle
théorique 18
Partie II : Les analyses empiriques de
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques
et Sociales au baccalauréat en terminale B 21
Chapitre 3 : L'estimation et présentation des
résultats obtenus 22
Section 1 : Le processus d'estimation du modèle 22
Section 2 : La présentation des résultats 24
Chapitre 4 : L'interprétation des résultats du
modèle 29
Section 1 : La significativité et la stratégie
avérée de l'enseignement/ apprentissage de l'oral 29
Section 2 : Les quelques recommandations 32
CONCLUSION GENERALE 36
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE 39
ANNEXE 40
RésuméLes
problèmes pédagogiques et sociaux rencontrés à
l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat ont ravivé les débats sur «
l'enseignement/apprentissage ~ de l'oral en terminale B. Au regard de
l'importance accordé à l'épreuve orale de S.E.S et au
prestigieux sésame qu'est le baccalauréat. Il apparaît que,
les préoccupations relèvent essentiellement au niveau de la
méthodologie planifiée dans le programme académique que la
majorité des apprenants n'ont jamais pris conscience de l'existence, de
la subjectivité tant sur l'épreuve que sur les
enseignantsexaminateurs, des relations extra-académiques entre
enseignants-élèves et les difficultés d'un
élève-candidat face à l'environnement social. D'où
la question de réforme de l'oral au baccalauréat.
Le présent mémoire se propose donc d'envisager
les voies de reformes ou de réorientations de «
l'enseignement/apprentissage ~ de l'oral en S.E.S au baccalauréat de
façon économétrique à l'aide du modèle
« Probit », afin d'apporter une aide à la décision des
autorités publiques.
Mots dlés
-Enseignement/apprentissage
-Réforme/réorientation
-Méthodologie
-Subjectivité
-Pédagogie
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
La réforme du baccalauréat,
évoquée depuis 2005 au Gabon, concerne les épreuves
écrites et orales sur la nécessité d'une nouvelle
orientation de l'enseignement/apprentissage des différentes disciplines
fessant l'objet d'une évaluation pendant l'examen.
De façon générale, une épreuve est
définit sur le plan éducatif, comme une composition ou une
interrogation écrite ou orale visant à évaluer de
façon objective le niveau de connaissances d'un élève lors
d'un examen ou d'un contrôle continu en classe. Dans cette optique, pour
amener les élèves de la classe de terminale, candidats au
baccalauréat à mieux assimiler cette épreuve orale, il ya
lieu de s'imprégner de l'évolution et des réformes de
l'épreuve orale à l'examen du baccalauréat.
Ainsi, En ce qui concerne l'épreuve orale en terminale
B, notamment en Sciences Economiques et Sociales. Le souci de cette
épreuve découle après la réforme de
l'épreuve écrite en Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat, qui a vu l'introduction d'une nouvelle épreuve ou
un nouveau type de sujet, avec l'ajoute à coté de la
dissertation, de la note argumentaire et la mise en place d'une grille de
correction.
De ce fait, la question de l'épreuve orale se pose avec
acuité en milieu éducatif relevant du ministère de
l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale.
Considéré comme une épreuve évaluative de type
sommative d'un élève déclaré admissible à
l'examen du baccalauréat après l'écrite, l'épreuve
orale revêt une particularité dans le caractère du non
anonymat de l'examinateur d'une part et du candidat admissible d'autre part. Ce
qui, est à l'origine de deux problèmes à savoir :
-un problème pédagogique, qui relève de
la subjectivité tant sur l'épreuve que sur
l'enseignant-examinateur, car indépendant de la notation
inévitablement subjective d'un enseignant-examinateur ;
-un problème social, qui découle des relations
extra-académique d'un enseignant, ou d'un candidat et l'environnement
social. Ainsi, la majorité des enseignants, redoutant entre autres les
pressions qu'ils ne manqueraient pas de subir.
En ce qui concerne le premier problème en terme
pédagogique, celui-ci touche essentiellement l'éthique et
déontologie d'un enseignant membre du jury dans son mode
d'évaluation. Ainsi, le mode d'évaluation de l'examinateur
s'avère subjectif en termes du non respect du temps de l'épreuve
orale, les modalités de réalisation de l'orale en Sciences
Economiques et Sociales, voir la non-conformité du questionnaire et
l'attribution du sujet ou thème de l'épreuve orale. Ceci laisse
ainsi une marge de manoeuvre au caractère très subjectif de cette
épreuve.
Quant-au deuxième problème, il relève du
lien social d'un enseignant et le candidat. Ce qui permet d'engendrer les
problème de corruption, de moyenne sexuellement transmissible d'une
part, puis l'influence des relations parentale et autres d'autre part. Ainsi,
les enseignants-examinateur ne montrent guère d'enthousiasme à
l'idée d'assumer seuls la charge de l'attribution de la précieuse
note.
Dans ce cas, la question de l'épreuve orale au BAC
s'avère opportune pour trois raisons :
-la nécessité d'une réforme de cette
épreuve en vue de crédibiliser davantage les résultats du
second tour des admissibles à l'examen du baccalauréat tant sur
la mise en place et le respect d'une méthodologie claire et
cohérente tout au long du second cycle des lycées et
collèges afin d'évaluer, en faveur les plus méritants en
toute objectivité sur le plan pédagogique ;
-la réflexion sur les modalités d'une suppression
de cette épreuve qui s'apparente à un réseau source de
critiques en termes d'évaluation ;
-la préservation de la neutralité et
l'éthique dans le processus scolaire qui doit se
désintéresser du comportement d'affiche en lieu public et
perméable de corruption et de dysfonctionnement du système
éducatif tout entier.
Dans ce cadre, comment réformer
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques
et Sociales au Baccalauréat ? En outre doit-on réformer ou
supprimer de façon directe l'épreuve orale en Sciences
Economiques et Sociales au baccalauréat ? C'est à ces
questions
que s'attèle à répondre le présent
travail en prenant appuis sur le système éducatif gabonais.
Pour mener à bien cette étude, nous nous sommes
donnés pour instruments de recueil d'informations : l'entretient avec
les enseignants et les anciens candidats admissibles au baccalauréat
série B et le questionnaire adressé aux élèves de
terminale B du Lycée Monseigneur Bessieux.
En ce qui concerne l'entretient, nous nous sommes
intéressés aux enseignants-examinateurs aux baccalauréats
2009, 2010 et 2011 dans les différents centres de Libreville. Cela nous
a permis de collecter les informations sur le degré de pression subit
par les enseignants, les enjeux financiers impliqués par cette
épreuve et la problématique d'une base de sujet, de même
que le respect des normes pédagogiques du déroulement de cette
épreuve.
Quant-au questionnaire, il est reparti entre les
élèves, étudiants et certains enseignants volontaires qui
ont bien voulus nous restituer les fiches d'information. Au niveau des
élèves, le questionnaire a été adressé aux
élèves de terminale B1 qui fut la classe de mon tuteur M. ESSONO
Christian, en fonction au Lycée Monseigneur Bessieux de Libreville,
l'établissement auquel, nous avons effectué le stage pratique.
Pour les étudiants, il s'agit essentiellement des étudiants en
licence 1 Sciences Economiques à l'Université de Libreville.
Notre échantillon était fondé sur une
base de cinquante (50) élèves, quinze (15) étudiants et
dix (10) enseignants. Mais, compte tenu des effectifs réduits au
Lycée Monseigneur Bessieux, il s'est avéré que notre
échantillon s'est plutôt basé sur quarante deux (42)
élèves, dix (10) étudiants et trois (3) enseignants. Etant
donnée que notre travail porte sur les Sciences Humaines et Sociales,
notamment les Sciences Economiques et Sociales. Ainsi, le critère de
décision est validé sur un effectif supérieur ou
égale trente (N 30).
L'enquête sur le terrain, nous a permis de rendre compte
des difficultés de l'enseignement/apprentissage de l'épreuve
orale en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B
dans le système
éducatif gabonais. Pour apporter notre modeste
contribution à cet état du système éducatif
gabonais, nous nous sommes attelés à présenter un travail
en deux (2) parties, à savoir les analyses théoriques et
pédagogique d'une part ; puis, les analyses empiriques d'autre part,
afin de mettre en évidence la réforme de
l'enseignement/apprentissage ou la suppression de l'épreuve orale au
baccalauréat en Sciences Economiques et Sociales de série B.
Partie I : Les analyses théorique de
l'enseignement/
apprentissage de l'épreuve orale en Sciences
Economiques et
Sociales au baccalauréat en terminale B.
Toute analyse scientifique repose sur les modalités de
bases qui fondent le degré de validation possible du raisonnement. Ceci
dit, nous sommes amenés à élaborer une analyse
théorique dans cette première partie. Sur ce, nous verrons les
modalités générales l'enseignement /apprentissage de
l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales en premier lieu.
Avant de présenter le modèle théorique relativement de
référence qui en découle.
Chapitre 1 : Les modalités
générales de l'enseignement/apprentissage
de l'épreuve
orale au baccalauréat
Dans ce chapitre, il s'agit de présenter les
modalités générales de l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale au baccalauréat. Et pour cela, nous
présentons d'abord les approches traditionnelle et moderne de
l'épreuve orale au baccalauréat général. Avant de
présenter les objectifs pédagogiques de
l'enseignement/apprentissage de cette épreuve orale au
baccalauréat.
Section 1 : Les approches traditionnelle et moderne de
l'épreuve orale
au baccalauréat
Le système éducatif gabonais repose en partie
sur le système éducatif français. De ce fait, nous verrons
les objectifs traditionnel et moderne ou factuel de
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale au baccalauréat
toutes séries en général. Et en Sciences Economiques et
Sociales en particuliers.
L'objectif traditionnel de l'épreuve orale au
baccalauréat
A travers le décret organique du 17 mars 1808, qui
crée le baccalauréat en France. Les candidats non seulement
devaient être âgés d'au moins 16 ans, mais, l'examen ne
comportait que des épreuves orales c'est-à-dire de simples
conversations entre examinateurs et candidats. Ainsi, l'objectif traditionnel
de l'épreuve orale était fondé sur la capacité d'un
élève, candidat au baccalauréat à maîtriser,
à mémoriser et à mener une discussion sur des auteurs
grecs, latins, la rhétorique, l'histoire, la géographie et la
philosophie. Et, Le jury pouvait examiner à cette occasion huit
élèves à la fois. Ainsi, les premiers bacheliers furent au
nombre de 31. Dont JULIE DAUBIE sera la première bachelière en
1861 (MINISTERE DE L'EDUCATION FRANÇAISE, 2007).
Cet objectif conférait au baccalauréat et
à l'épreuve orale le caractère d'échange de vues
oral, de tentative d'accord scientifique, d'examen minutieux et critique
favorable et défavorable du jury dans les opinions de
l'élève/candidat au baccalauréat (ENCARTA, 2009). De ce
fait, l'enseignement/apprentissage était focalisé sur cet
objectif en termes de
formation de futures élites (bacheliers). Car, ce
diplôme, dit baccalauréat avait et demeure avoir la double
particularité de sanctionner la fin des études secondaires et
d'ouvrir l'accès à l'enseignement supérieur. Il constitue
alors le premier grade universitaire dans l'enseignement général
par lequel, le décret n° 93-1092 du 15 septembre 1993 portant
règlement général du baccalauréat
général a institué la nouvelle série ES
(Economiques et Sociale) en France et nommée la série B Sciences
Economiques et Sociales au Gabon.
L'objectif factuel de l'épreuve orale au
baccalauréat
Après de multiple réforme de l'examen du
baccalauréat à travers : l'introduction des épreuves
écrites ; la création de nouvelles séries ou
filières ; la définition de nouveaux types de sujets comme la
dissertation et la question de synthèse ; suivie de l'introduction d'une
grille de correction en Sciences Economiques et Sociales. L'épreuve
orale demeure en partie sans un grand changement, jusqu'à une animation
pédagogique de « mai 2011 » au Gabon. Alors que, son objectif
moderne s'est considérablement accru, ajouté à l'objectif
traditionnel. Ainsi, l'objectif moderne de l'épreuve orale est
d'évaluer les capacités physiques, intellectuelles et morales
d'un élève/candidat à cerner les problèmes
économiques actuels au niveau de la culture générale du
candidat, à analyser un phénomène, à pouvoir
exploiter une information à partir des outils didactiques comme les
documents testes ou graphiques, etc...
A ce titre, le cadre générale de
l'enseignement/apprentissage de l'orale permet, de montrer la justification
pédagogique de cette épreuve. Car, en Sciences Economiques et
Sociales, cette justification réside sur le rôle et le cadre
institutionnel de cette épreuve dans le système éducatif
gabonais.
1°) Le rôle de l'épreuve orale au
baccalauréat en série B
En amont, il est à souligner que l'épreuve orale
en Sciences Economiques et Sociales n'est pas appréhendé comme
une exigence fondamentale. Puisque c'est une épreuve qu'un candidat de
série B au baccalauréat peut souhaiter passer que s'il est
déclaré admissible au premier tour (un candidat ayant obtenu une
moyenne 8,00 ou autres selon les décisions souveraines du jury),
c'est-à-dire après la phase des épreuves
écrites. D'autant plus que ceci n'est possible que si la
moyenne de celui-ci (candidat) est en deçà de cinq sur vingt
(05/20) ou très insignifiante.
De ce fait, lorsqu'un candidat admissible sollicite
l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au second tour,
l'approche ou la forme théorique de contrôle de cette
épreuve est déclinée comme suit :
« Le candidat dispose de 30 minutes de préparation
puis de 20 minutes pour traiter oralement un «mini» sujet au choix
parmi deux sujets portant sur des thèmes différents du programme.
Chaque sujet prend appui sur un ou deux documents courts et de nature
différente. Ils comportent également deux ou trois questions.
Pour les candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité, l'un
des documents porte sur les auteurs du programme ».
Par conséquent, le rôle de l'épreuve orale
en Sciences Economiques et Sociales est de repêcher un
élève échoué à l'écrit en quelque
sorte, sinon donner un rattrapage aux candidats n'ayant pas atteint une moyenne
supérieure ou égale à dix sur vingt (10/20). Ceci,
présente un rôle crucial voir déterminant pour un
élève ou candidat qui a eu à préparer pendant neuf
(9) mois cet examen en vue d'obtenir le précieux sésame. De ce
fait, cette épreuve orale constitue un enjeu majeur au niveau de son
enseignement/apprentissage chez les apprenants et de son mode
d'évaluation formative ou sommative.
2°) Le cadre institutionnel de l'épreuve orale
en série B
Le cadre pédagogique gabonais est essentiel dans la
définition et le contrôle d'inspection de
l'enseignement/apprentissage de la méthodologie liée à
l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales en terminale B.
Notamment le rôle de l'Institut Pédagogique National (IPN)
s'avère très crucial et déterminant dans les disciplines
en générale et les Sciences Economiques et Sociales en
particuliers. Car, il existe une certaine négligence voir absence en
enseignement/apprentissage de la méthodologie des oraux pour les
candidats ou élèves. Peut-on qualifier cela d'ignorance ou
d'abandon du rôle pédagogique des inspecteurs ?
Pas de prime à bord, car, ceci provient en partie de
l'attitude pessimiste des enseignants à ne pas s'appesantir sur les
matières ou disciplines du second tour de l'examen en
général, et du choix du candidat à l'épreuve orale
envers les Sciences Economiques et Sociales au second tour en particulier. Pour
certains enseignants, l'anticipation des oraux du second tour est une perte de
temps, alors que très peu, voir personne ne pourra choisir les Sciences
Economiques et Sociales au second tour. De même que les
élèves/candidats jugent complexes les Sciences Economiques et
Sociales, d'autant que la série B serait essentiellement composée
des élèves moyens, notamment en matière littéraires
et scientifiques.
Cette situation laisse une marge de manoeuvre à
l'improvisation de toute sorte d'une méthodologie. Elle peut parfois
être contradictoire, non pédagogique, subjective, corruptible, ou
chantage des enseignants et des parents d'élèves/candidats lors
des délibérations du premier tour pendant le
baccalauréat.
Section 2 : les objectifs pédagogiques de
l'enseignement/apprentissage
de l'épreuve orale au
baccalauréat.
Sur le plan factuel, les objectifs pédagogiques de
l'enseignement/ apprentissage de l'épreuve orale au baccalauréat
du second tour en S.E.S. sont d'ordre général et
spécifique (ANIMATION PEDAGOGIQUE, 2011).
A. L'objectif général de l'oral du second
tour au baccalauréat
Comme cela a été souligné à
l'introduction, le problème de l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale est complexe et relève d'un rôle
pédagogique et social. Sur ce point, il convient de préciser que
l'objectif général de l'oral du second tour au
baccalauréat est « pour l'élève-candidat,
déclaré admissible, un moyen de s'approprier des règles
d'élaboration et de passation de l'épreuve d'orale »
(ANIMATION PEDAGOGIQUE, 2011). Car, l'orale du second tour en S.E.S s'adresse
à un public particulier : les élèves. C'est à ce
point qu'il consiste à s'interroger sur trois questions essentielles :
pourquoi l'élève est-il là ? Quelles sont les attentes ?
Sur quoi l'interroger ?
La première question soulève le problème
du rattrapage. En effet, ce sont « généralement les
élèves en difficulté, et qui ont échoué
à l'écrit. Ainsi,
comment s'entendre pour ne mettre de note pénalisante
ou inférieure à celle de l'écrit et celle du livret
scolaire ? » (ANIMATION PEDAGOGIQUE, 2011). Ceci cède la place
à une réelle réflexion en vue d'une orientation en termes
de réforme susceptible de pallier à cette situation qui peut
paraître bonne pour des uns et mauvaise pour des autres.
La deuxième question met en évidence le
problème de connaissances à vérifier. « Bien plus que
nécessaire, cette épreuve exige un minimum des connaissances sur
les notions clés de terminale, notamment la capacité pour
l'élève-candidats à utiliser des statistiques, voir les
outils didactiques, etc... Mais, une question subsiste tout de même sur :
l'élève-candidat a-t-il appris à raisonner et à
utiliser les outils didactiques dans le cadre de l'oral ? » (ANIMATION
PEDAGOGIQUE, 2011). C'est ce qui suppose le besoin permanent d'une
méthodologie.
Quant-à la troisième question, elle a trait aux
notions centrales étudiées en classe de terminale. Ainsi, il est
nécessaire de faire un travail en amont et de façon
planifiée sur les sujets à proposer lors de l'oral de second
tour.
B. Les objectifs spécifiques de l'oral du second
tour au baccalauréat
En rapport avec l'approche par compétence
pédagogique que nous adoptons dans l'enseignement/apprentissage en
termes de formation. Les objectifs spécifiques que doivent appliquer les
enseignants dans l'enseignement/apprentissage de l'oral du second tour en
Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat sont : relever les
ambiguïtés des questions posées dans les sujets
proposés ; identifier les compétences évaluées par
l'épreuve ; identifier les critères d'évaluation en accord
avec les compétences évaluées ; formuler de manière
adéquate un sujet d'oral de second tour ; et enfin, utiliser les
règles de passation de l'épreuve face aux candidats (ANIMATION
PEDAGOGIQUE, 2011).
Sur les ambiguïtés, elles concernent
essentiellement des questions préliminaires sur : la fonction et la
nature des questions ; la mauvaise formulation ; le caractère
inadapté des documents proposés :
1°) sur la nature de la question,
l'enseignement/apprentissage de l'oral doit tenir compte que certaines
questions (définition, calcul, etc...) sont rarement ambiguës ; par
contre beaucoup d'autres (expliquez la phase, etc...) le sont souvent ;
2°) sur la mauvaise formulation,
l'enseignement/apprentissage devrait tenir compte de certaines mauvaises
formulations. Car, elles laissent trop de place à l'implicite, notamment
le cas de : (( A la lumière du document, le taux d'investissement vous
paraît-il toujours pertinent ? » ;
3°) sur l'explication par le caractère
inadapté des documents proposés. Ceux-ci font
référence à la formulation ambiguë du sujet à
traiter par le candidat. A l'exemple de « comparer l'évolution de
l'emploi et celle du nombre de chômeurs ~ et on donne à
l'élève un document dans lequel il est impossible de comparer
l'évolution de ces deux grandeurs sur une même période.
Au niveau de l'identification des compétences
évaluées par l'épreuve, il s'agit du statut de la question
principale (sujet à traiter), notamment (( qu'attend-t-on exactement de
l'élève ? » et (( comment l'évaluer ? » :
1°) doit-il nécessairement intégrer les
réponses aux questions préalables ? Si oui, ne risque-t-on pas en
cas d'échec de le pénaliser deux fois ?
2°) teste-t-on ses qualités d'analyse ou son esprit
de synthèse ?
Quant-à l'identification des critères
d'évaluation en accord avec les compétences
évaluées. Il y a lieu de privilégié
l'amélioration du barème, voir l'absence du barème dans
certaines conditions.
Ainsi, les objectifs spécifiques de cette épreuve
permettent d'utiliser et de respecter les règles de passation de
l'épreuve face aux candidats.
Chapitre 2 : La présentation du modèle
théorique de l'enseignement/
apprentissage de l'épreuve orale
au baccalauréat
Dans ce chapitre, il s'agit de présenter les
différentes variables d'une part, et la spécification du
modèle théorique d'enseignement/apprentissage de l'épreuve
orale en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B
d'autre part.
Section 1 : Les différentes variables du
modèle
Avant la présentation des différentes variables
du modèle théorique, nous procédons d'abord à la
définition de l'objet de ce modèle théorique
d'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale de S.E.S1 en
terminale B.
A. Objet du modèle théorique.
Dans le cadre des Sciences Humaines et Sociales, notamment en
Sciences Economiques et Sociales, le modèle a pour objet : la
définition à partir des faits stylisés des
problèmes de l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en
Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat série B. En
effet, ces problèmes résultent essentiellement de deux (2)
facteurs principaux à savoir :
-sur la qualité des sujets de l'oral
en termes de formulation sans ambiguïté et d'ampleur de ces
questions préliminaires et les difficultés du barème ;
-sur les pratiques pendant l'épreuve
orale, notamment les circonstances particulières qui pèsent sur
les élèves et les enseignantsexaminateurs. En partie, ces
circonstances s'inscrivent dans l'environnement et sur l'attitude que doit
avoir un élève-candidat et les enseignants-examinateurs tant sur
la forme que sur le fond.
Il s'agit là d'apprécier le choix de
réforme ou non, de l'enseignement/ apprentissage de l'épreuve
orale des Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en vue de
crédibiliser davantage les résultats du second tour en faveur de
la méritocratie dans le système éducatif gabonais.
D'autant plus que les réformes des matières et
disciplines faisant l'objet d'évaluation pendant l'examen du
baccalauréat ne peuvent laisser en
1 Sciences Economiques et Sociales
marge l'enseignement/apprentissage de certaines
épreuves de rattrapage du second tour. En tête desquelles les
épreuves orales comme celles des Sciences Economiques et Sociales qui
font l'objet de controverses et de divergences dans le système
éducatif gabonais.
B. Les différentes variables du modèle
Toute réforme pédagogique dans
l'enseignement/apprentissage d'une discipline ou épreuve constitue une
politique scolaire de la part des autorités publiques. Par
conséquent, elle doit viser une certaine efficacité en termes de
rendement au niveau des résultats. Pour cela, elle repose sur
l'observation des variables qualitatives2 susceptibles de
renseigner, de manière préventive des autorités publiques
au niveau de l'orientation de l'enseignement/ apprentissage de l'oral. Elle
nécessite une réforme à travers la variable
expliquée et les variables explicatives.
B1. La variable expliquée.
Notre choix de variable expliquée d'une politique
scolaire repose sur l'application d'une réforme de l'épreuve
orale en Sciences Economiques et Sociales en termes
d'enseignement/apprentissage. En Sciences Humaines et Sociale, il s'agit d'une
formule qui rattache l'instrument d'intervention des autorités publiques
à l'objectif final d'amélioration des résultats du
baccalauréat. Ainsi, la réforme de l'enseignement/apprentissage
de l'épreuve orale en S.E.S sera donc la variable expliquée de
type qualitatif dite dichotomique. Elle est dite dichotomique en ce sens
qu'elle tient compte de la séparation des problèmes
pédagogiques aux problèmes sociaux susceptibles
d'influencés le système éducatif gabonais.
Comme la variable expliquée est qualitative, alors, son
niveau
de complexité s'accroît si cette variable peut
prendre plus de deux valeurs possibles à savoir 1 et 0 sinon.
B2. Les variables explicatives.
Il s'agit précisément des variables exogènes
des différentes composantes telles que : la méthodologie de
l'épreuve orale en S.E.S ; la
subjectivité de l'orale ; de l'admissibilité ( ) ;
du choix des S.E.S au
2 Notre modèle est basé sur les variables
qualitatives et non quantitatives.
second tour ( ); de l'âge ; le choix de la série B ;
la suppression
de l'orale :
- la méthodologie de l'épreuve orale en
S.E.S : traduit la
méconnaissance, voir l'insuffisance de mesures fortes
de rendre obligatoire un cours d'enseignement/apprentissage de la
méthodologie en S.E.S dans le cadre d'un élève/candidat
admissible au baccalauréat ;
- la subjectivité de l'orale : traduit le
caractère très aléatoire ou
non de l'évaluation pédagogique de type sommative
de l'épreuve orale au baccalauréat. Cette subjectivité
réside en partie des sources d'erreurs ;
- de l'admissibilité ( ) : traduit le
caractère nécessaire de l'épreuve
orale au second tour pour la détermination de l'admission
du candidat ;
- du choix des S.E.S au second tour : traduit la
détermination
d'un candidat à vouloir gagner son baccalauréat au
second tour avec l'épreuve orale en S.E.S en série B ;
- de l'ãge : traduit la
caractéristique propre du système éducatif
gabonais ;
- le choix de la série B ( ) : traduit
l'orientation des élèves dans la
série B dite les Sciences Economiques et Sociales ;
- la suppression de l'épreuve orale :
traduit une possibilité
envisageable dans un cadre d'excès de subjectivités
et d'une impossibilité de réforme de la variable
expliquée.
Section 2 : La spécification du modèle
théorique
Pour améliorer, voir réformer
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en S.E.S au
baccalauréat, le comportement des autorités publiques, notamment
le Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement
Supérieur et Technique et de la Formation Professionnelle, Chargé
de la Culture, de la Jeunesse et des Sports (MENESTFPCJS, 2012) ; l'Inspection
Pédagogique Nationale (IPN) et la Direction des Examens et Concours est
souvent décrit par la relation qui indique les cibles jugées
importantes.
Ainsi que le poids relatif accordé à chaque
cible ou variable. Formellement, nous utilisons un modèle à
variables qualitatives de types Probit. Puisque, le phénomène
étudié ou modélisé notamment
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en S.E.S est de
caractère discret (F. B. DOUCOURE, 2008). Ceci, nous donne la forme
linéaire suivante :
, (1)
avec : , la réforme de l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale
de S.E.S au baccalauréat ;
, les composantes explicatives de l'enseignement/apprentissage ;
Finalement, nous obtenons la relation suivante :
(2)
avec : , traduit la variable aléatoire indépendante
des variables ,
c'est-à-dire le terme qui désigne l'erreur
d'observation possible ;
, le paramètre autonome ;
avec : traduisent les paramètres inconnus
attachés aux variables explicatives du modèle
théorique.
En enlevant l'hypothèse d'une éventuelle
suppression de l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat. Ceci découle de notre base d'information au niveau
du degré d'importance de l'oral lié aux multiples raisons chez
les élèves-candidats et les enseignants-examinateurs. Tout comme
nous supprimons le critère « d'age », du « choix de la
série B » qui reflètent simplement les
caractéristiques du système éducatif gabonais. Car, comme
nous allons le constater plus loin, la suppression de l'orale de façon
unanime est nulle, l'orientation des élèves en série B
dans notre échantillon est de cent pour cent (100/100). Et, le
critère d'age est sans influence au niveau de notre analyse. De
même que ce critère ne respecte pas la norme du modèle
théorique en termes binaire, même s'il ressort bien souvent que la
subjectivité du jury s'effectue souvent en faveur des plus jeunes en
âge et de façon physique. Ce qui revêt un caractère
discriminatoire des moins jeunes en faveur des plus jeunes et sujet à
d'autres débats. Mais,
ceci est négligeable au niveau de la réforme de
l'enseignement/apprentissage d'une épreuve au baccalauréat.
Pour cela, notre modèle est finalement réduite de
la façon suivante :
(3)
Puisque : , selon le raisonnement ci-dessus.
Le modèle estimé est le suivant :
(4)
Cette représentation du modèle nous paraît
pertinente pour cerner notre problématique axé sur
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques
et Sociales au baccalauréat en terminale B : cas du Gabon.
Partie II : Les analyses empiriques de
l'enseignement/
apprentissage de l'épreuve orale en Sciences
Economiques et
Sociales au baccalauréat en terminale B.
Après l'analyse théorique en termes de
modalités générales de l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale au baccalauréat et la présentation du
modèle théorique y afférent en première partie.
Dans cette seconde partie intitulée la vérification empirique, il
s'agit de procéder à l'estimation et à la
présentation des résultats obtenus, avant d'aborder
l'interprétation des résultats proprement dite, afin de tirer les
différentes conclusions susceptible d'étayer notre analyse.
Chapitre 3 : L'estimation et présentation des
résultats obtenus
Ce chapitre est consacré à la
présentation du processus d'estimation du modèle avant de
procéder à la présentation des résultats du
modèle Probit.
Section 1 : Le processus d'estimation du
modèle
Le processus d'estimation qui tient compte de la nature de
notre mémoire à l'Ecole Normale Supérieure, repose tout de
même sur les données qui servent de base à l'estimation
d'une relation économétriquement stable. De ce point de vue, nous
procédons d'abord à l'analyse des données avant de parler
des étapes économétriques du choix du meilleur
modèle.
A. L'analyse des données
La relation Probit prend les valeurs discrètes. Et, les
valeurs possibles sont 0 et 1. Par conséquent, les données qui
nous ont servies de base d'analyse sont issues essentiellement de notre
enquête et entretien entre les élèves, les étudiants
et les enseignants. Afin de ne pas biaiser davantage la qualité de
l'information, nous avons essayé de varier les sources de
données, en termes des établissements, des élèves,
des étudiants et enfin des enseignants.
Nous disposons d'un échantillon de 32 personnes ayant
répondu à notre questionnaire. L'objectif est de repérer
les déterminants de l'enseignement/apprentissage de l'épreuve
orale (sur quoi doit s'appuyer l'enseignement/apprentissage de l'oral ?). Ces
déterminants conduisent à une répartition 1 lorsque la
réponse est positive, et 0 sinon. Ceci, nous a permis de
générer un tableau statistique (Cf. Annexe 3).
Certes, nous soulignons dorénavant le caractère
non fiable des données. Car, elles ne sont pas issues d'un organisme ou
institut de sondage légalement reconnu dans la récolte des
données statistiques. Mais, nous avons effectué cette
enquête pour coller aux exigences de l'Ecole Normale Supérieure,
qui est une Ecole Post-universitaire. Et, la rédaction de ce
mémoire découle après le stage pratique qui a
favorisé l'élaboration de ces questionnaires qui servent de base
de données. Voilà, une fois de plus, la
raison qui nous amène à utiliser la
méthode économétrique moderne. Nous avons eu recours au
logiciel Eviews 5, pour vérifier et déterminer le niveau de
fiabilité de l'information avant le commentaire et les grandes
conclusions qui s'imposent dans notre problématique.
B. Les différentes étapes de la
démarche économétrique
Le choix d'une méthode d'estimation repose sur le
modèle dichotomique à la forme de fonction de répartition
F qui est choisie en premier sous une forme suivante :
-pour F soit une loi normale centrée réduite (le
modèle PROBIT) ;
Dependent Variable: REFORME
Method: ML - Binary Probit (Quadratic hill climbing) Date:
06/12/12 Time: 15:15
Sample: 1 32
Included observations: 32
Convergence achieved after 3 iterations
Covariance matrix computed using second derivatives
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error z-Statistic
|
Prob.
|
METHO
|
-0.831497
|
0.576308 -1.442799
|
0.1491
|
SUBJECT
|
1.552377
|
0.650898 2.384978
|
0.0171
|
ADMISS
|
-0.304573
|
0.919164 -0.331358
|
0.7404
|
CHOIX_SES
|
-0.028477
|
0.902950 -0.031537
|
0.9748
|
Mean dependent var
|
0.718750
|
S.D. dependent var
|
0.456803
|
S.E. of regression
|
0.422230
|
Akaike info criterion
|
1.212439
|
Sum squared resid
|
4.991786
|
Schwarz criterion
|
1.395656
|
Log likelihood
|
-15.39902
|
Hannan-Quinn criter.
|
1.273170
|
Avg. log likelihood
|
-0.481219
|
|
|
Obs with Dep=0
|
9
|
Total obs
|
32
|
Obs with Dep=1
|
23
|
|
|
Source : Données enquêtées sur Eviews 5 en
2012 Premièrement, cette forme fait ressortir l'information
réellement
utilisation au niveau du signe des paramètres. Ce qui
indique si la variable
associée influence la probabilité
à réformer l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale pour le baccalauréat. Nous avons
effectué le test de HosmerLemeshow selon les hypothèses suivantes
:
H0 : Il y a un bon ajustement du modèle ;
H1 : Il y a un mauvais ajustement du modèle.
Pour un seuil de significativité donné, nous
acceptons l'hypothèse nulle si la valeur de probabilité est
supérieure à 5%. En revanche, une valeur de probabilité
inférieure à la valeur 5% implique qu'il existe un mauvais
ajustement entre les variables.
En deuxième lieu, nous avons effectué le test
d'ajustement global à travers un test analogue le plus souvent
employé sur les rapports de vraisemblance en termes d'espérance
conditionnelle de la variable binaire (enseignement/apprentissage) par rapport
aux variables explicatives (Cf. Annexe).
En troisième lieu, nous avons procédé
à la prédiction fausse, notamment en termes de pourcentages de
prédictions correctes et non correctes. Ceci, nous a amené
à un critère d'information fournit par une mesure de la
quantité d'information donnée par le modèle selon le
critère de Schwarz.
Section 2 : La présentation des
résultats
Avant la présentation proprement dite des
résultats, nous nous permettons de rappeler une fois de plus
l'écriture du modèle retenu à des fins d'estimation.
A. Le rappel du modèle estimé
Le modèle PROBIT estimé est formulé de la
manière suivante :
(-) ( ) (-)
(-)
Nous tenons à souligner que la valeur numérique
des paramètres estimés n'a pas vraiment d'intérêt en
soi, dans la mesure où ils ne correspondent aux paramètres de
l'équation de la variable latente qu'à une constante
multiplicative près. De plus, nous verrons que le seuil n'est pas non
plus identifiable, car il se confond au terme constant dans . Ainsi,
dans ce modèle binaire, les paramètres ne sont
identifiés qu'à une
constance additive et une constante multiplicative ( ) de
près (F. B.
DOUCOURE, 2008).
Par ailleurs, la seule information réellement
utilisable est le signe des paramètres, indiquant si la variable «
REFORME » associée influence la probabilité à la
hausse ou à la baisse.
Le signe négatif des coefficients attachés
à la méthodologie ( ),
l'admissibilité ( ) et le choix de S.E.S ( )
témoigne de la nécessité d'une
réforme de l'enseignement/apprentissage de l'oral en
S.E.S. Car, ce signe négatif de la méthodologie, de
l'admissibilité et le choix en S.E.S au second tour, indique le fait que
l'application ou l'exigence de la méthodologie réduit à la
baisse le besoin voir la demande de réforme de
l'enseignement/apprentissage de l'oral en S.E.S. Alors que le signe positif de
la subjectivité ( ) traduit à la hausse la demande de
réforme de l'enseignement/apprentissage de l'oral en S.E.S au
baccalauréat.
B. La présentation des résultats
Les résultats de l'estimation se retrouvent dans le
tableau 1 cidessous :
Tableau 1 : Résultats du modèle Probit
estimé :
Variables
|
METHO
|
SUBJECTIF
|
ADMISSI
|
CHOIX S.E.S
|
Coefficients
|
-0.831497
|
1.552377
|
-0.304573
|
-0.028477
|
Probabiités
|
0.1491
|
0.0171
|
0.7404
|
0.9748
|
Source : Résultat d'enquete sur Eviews 5 en 2012
NB : Les probabilités sont confrontées au seuil
critique de 5% qui minimise la marge d'erreurs. Si la probabilité du
tableau 1 est supérieure à 0,05 soit 5%, alors il existe une
significativité. Dans le cas contraire, nous concluons qu'il n'y a pas
de significativité.
De ces résultats, nous avons la relation de notre
modèle suivante :
Estimation Equation:
REFORME = 1-@CNORM(-(C(1)*METHO + C(2)*SUBJECT +
C(3)*ADMISSI
+ C(4)*CHOIX_SES))
Substituted Coefficients:
REFORME = 1-@CNORM(-(-0.8314972048*METHO
+
1.552376985*SUBJECT -0.3045726843*ADMISSI
-
0.02847665968*CHOIX_SES))
Avec N=32
Tableau 2 : résultats des paramètres du
départ
Paramètres
|
Valeurs
|
|
-0.831497
|
|
1.552376
|
|
-0.304572
|
|
0.028477
|
Source : Résultat d'enquete sur Eviews 5 en 2012
Le
tableau 3 : le test de Hosmer-Lemeshow est synthétisé (Cf Annexe
4)
H-L Statistic: 7.2433 Prob. Chi-Sq(8) 0.5106
Andrews Statistic: 18.2838 Prob. Chi-Sq(10) 0.0504
Source : Résultat d'enquete sur Eviews 5 en 2012
Au seuil de 5%, l'ajustement est de bonne qualité, car la
probabilité de signification du test de Hosmer-Lemeshow vaut 0,5106 soit
51,06%. Ceci conforte nos résultats d'analyse.
En ce qui concerne les rapports de vraisemblance en termes
d'espérance conditionnelle de la variable binaire, nous avons la
proportion des élèves, étudiants et enseignants. Cette
proportion accepte l'amélioration,
voir la réforme de l'enseignement/apprentissage de l'oral
au baccalauréat (Cf. Tableau 4 ci-dessous).
Tableau 4 : Les proportions du besoin
d'enseignement/apprentissage
Table 8: Conditional table for SUBJECT=1, ADMISSI=1,
CHOIX_SES=1:
Count
|
0
|
METHO
1
|
Total
|
0
|
2
|
3
|
5
|
REFORME 1
|
12
|
6
|
18
|
Total
|
14
|
9
|
23
|
Measures of Association
|
Value
|
|
|
Phi Coefficient
|
0.225374
|
|
|
Cramer's V
|
0.225374
|
|
|
Contingency Coefficient
|
0.219860
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
1.168254
|
0.2798
|
Likelihood Ratio G2
|
1
|
1.144460
|
0.2847
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 50.00% of cells
(2 of 4).
Table 9: Conditional table for ADMISSI=1, CHOIX_SES=1:
METHO
Count 0 1
|
Total
|
0
|
4
|
4
|
8
|
REFORME 1
|
14
|
6
|
20
|
Total
|
18
|
10
|
28
|
Measures of Association
|
Value
|
|
|
Phi Coefficient
|
0.188562
|
|
|
Cramer's V
|
0.188562
|
|
|
Contingency Coefficient
|
0.185296
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
0.995556
|
0.3184
|
Likelihood Ratio G2
|
1
|
0.973440
|
0.3238
|
Note: Expected value is less than 5 in 25.00% of cells (1 of
4).
Source : Résultat d'enquete sur Eviews 5 en 2012
Au niveau de la prédiction des résultats (Cf.
Tableau 5 ci-dessous),
Tableau 5 de prédiction du modèle Probit
Dependent Variable: REFORME
Method: ML - Binary Probit (Quadratic hill climbing) Date:
06/25/12 Time: 16:06
Sample: 1 32
Included observations: 32
Prediction Evaluation (success cutoff C = 0.5)
|
Estimated Equation Dep=0 Dep=1 Total
|
Constant Probability Dep=0 Dep=1 Total
|
P(Dep=1)<=C
|
4
|
2
|
6
|
0
|
0
|
0
|
P(Dep=1)>C
|
5
|
21
|
26
|
9
|
23
|
32
|
Total
|
9
|
23
|
32
|
9
|
23
|
32
|
Correct
|
4
|
21
|
25
|
0
|
23
|
23
|
% Correct
|
44.44
|
91.30
|
78.13
|
0.00
|
100.00
|
71.88
|
% Incorrect
|
55.56
|
8.70
|
21.88
|
100.00
|
0.00
|
28.13
|
Total Gain*
|
44.44
|
-8.70
|
6.25
|
|
|
|
Percent
|
|
|
|
|
|
|
Gain**
|
44.44
|
NA
|
22.22
|
|
|
|
Source : Résultat d'enquete sur Eviews 5 en 2012
Sur la prédiction, nous notons que le pourcentage de
prédiction fausse (incorrecte) est de 28,13 % inférieur au
pourcentage de prédiction vraie (correcte) de 71,88% (Cf. Annexe).
Il en ressort que toutes les variables ont le signe attendu.
L'ajustement statistique est de bonne qualité. Le test de
Hosmer-Lemeshow confirme cette significativité (Cf. tableau 3
ci-dessus).
Chapitre 4 : L'interprétation des
résultats du modèle
Après l'estimation du modèle dans le chapitre
précédent, nous procédons dans ce chapitre à
l'interprétation des résultats obtenus, dans
l'appréciation de la significativité. Avant de présenter
les recommandations qui s'imposent sur la réforme de
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques
et Sociales au baccalauréat en terminale B.
Section 1 : La significativité et la
stratégie avérée de l'enseignement/
apprentissage de l'oral
Il s'agit d'apprécier la significativité des
variables intégrées dans le modèle de façon
globale. Avant l'élaboration d'une stratégie d'enseignement/
apprentissage de l'oral.
A. La significativité économétrique
des résultats
Sur le plan économétrique, les résultats
du modèle sont globalement significatifs. Le modèle est stable et
justifié, en ce sens qu'il vérifie les conditionnalités,
les prédictions correctes et incorrectes. De même que les
résultats spécifient de façon globale le pourcentage des
élèves, étudiants et enseignants qui souhaitent la
réorientation et l'instauration dans le programme académique de
l'enseignement/apprentissage de l'oral qui devrait s'étendre sur toute
l'année. Ce qui veut dire que les variables (méthodologie,
admissibilité et choix de S.E.S) expliquent le besoin ou la demande de
réforme sur l'enseignement/apprentissage de l'oral au second tour du
baccalauréat en S.E.S.
Mais, il convient de souligner dans le cadre de notre
modèle, la subjectivité n'est pas significative. Comme nous
pouvons le constater sur les résultats, la probabilité
attachée à cette variable est de 0.0171, inférieure au
seuil de 5% (0,05%). Ceci traduit le fait que malgré la
subjectivité de l'oral, il n'est possible d'envisager la suppression de
l'oral. De même que l'enseignement/apprentissage de cette épreuve
ne doit pas être négligé ou ignoré. Car, de part et
d'autre il existe des difficultés dans le passage et l'évaluation
de cette épreuve pourtant complexe.
De façon unanime, le pourcentage des personnes
(élèves, étudiants et enseignants) qui souhaite et demande
l'enseignement/apprentissage de cette
épreuve est très importante. Ce besoin s'oriente
dans le sens des améliorations des résultats qui passent par
l'instauration obligatoire de façon planifiée au cours d'une
année la formation à l'oral de façon explicite en termes
d'enseignement/apprentissage à cette épreuve.
B. L'élaboration d'une stratégie
d'enseignement de l'oral
Choisir une stratégie d'enseignement de l'oral consiste
maintenant à planifier l'ensemble des méthodes et des moyens
spécifiques d'enseignement destiné à l'oral, qui seront
utilisés pour atteindre les objectifs d'apprentissage visés par
l'oral en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat pour des
élèves de terminale B.
1°) Quelques principes fondamentaux pour
l'élaboration d'une stratégie
d'enseignement de l'oral au
baccalauréat
?Une stratégie d'enseignement de l'oral en S.E.S doit
être planifiée après une étude minutieuse de la
situation pédagogique et avant celle-ci.
?Une même stratégie d'enseignement de l'oral en
S.E.S ne peut convenir à toutes les disciplines, matières,
objectifs et contenus d'apprentissage.
?Chaque stratégie de l'oral devrait trouver le moyen de
respecter les différences individuelles d'apprentissage (besoins et
caractéristiques).
?La répétition trop fréquente d'une
même stratégie d'enseignement de l'oral peut entraîner un
effet de saturation et de rejet des apprenants.
2°) Les étapes d'une situation
d'enseignement/d'apprentissage de l'oral
Dans la plupart des modèles, une séquence
d'enseignement typique de l'oral ou autre se déroule selon un processus
en quatre étapes. Une stratégie d'enseignement efficace doit
prévoir chacune de ces étapes, mais pas nécessairement au
cours d'une même période :
L'introduction - accueil -
mise en situation - engagement -
amorce : c'est l'étape de motivation. C'est une
étape cruciale qui consiste à capter l'attention des apprenants
et à leur donner le gout de s'engager dans l'activité
d'apprentissage proposée à l'oral. Il s'agit de beaucoup plus
qu'annoncer le thème de la période : l'enseignant doit montrer
l'intérêt de faire cet apprentissage, lui donner du sens, en
démontrer la pertinence avec des arguments significatifs au regard des
apprenants, le relier aux apprentissages antérieurs de l'oral, et
stimuler la curiosité et le désir d'apprendre l'oral à
l'examen.
L'activité d'apprentissage de l'oral -
expérimentation de l'oral - exercice sur l'oral -
problème de l'oral - projet de l'oral : c'est l'étape
où se font vraiment l'acquisition des connaissances et le
développement des habiletés visées à l'oral. Selon
le cas, l'apprentissage de l'oral se fait par le truchement d'un exposé,
d'une lecture, d'un jeu, d'une discussion, d'une résolution de
problème, d'une recherche, etc. L'enseignant encadre cette
activité d'une façon plus ou moins directive en fonction du
niveau d'autonomie des apprenants : avec des apprenants immatures, impulsifs et
égocentriques, une activité très organisée avec le
moins d'alternatives possibles; avec des apprenants dépendants de
l'autorité, des règles claires, mais un encouragement progressif
à l'indépendance; avec des apprenants matures,
indépendants, confiants en eux-mêmes et capables de poser des
questions, peu de pression normative, un choix d'options, plus d'autonomie et
une incitation à la créativité à l'oral.
L'objectivation de l'oral -
réflexion à l'oral : c'est l'étape
où s'effectuent la prise de conscience et l'appréciation de ce
qui a été appris avec l'étape précédente.
Cette étape de retour et de réflexion sur l'information
apportée et sur l'expérience vécue est importante car elle
permet à l'apprenant de sentir qu'il apprend et progresse et lui permet
de développer un sentiment de compétence. La présentation
des travaux réalisés, le partage des expériences
vécues en groupe favorisent réflexion et valorisation.
Le réinvestissement à l'oral -
transfert des acquis de l'oral - démonstration
de la compétence à l'oral : c'est l'étape
où l'apprenant montre qu'il a compris et appris en appliquant ses
connaissances de façon pertinente dans un contexte approprié.
Section 2 : Les quelques recommandations
Après avoir confirmé la significativité
et la stratégie avéré de l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales. Cette section vise
à décliner les quelques recommandations en termes du
déroulement de l'épreuve et de la proposition des sujets d'un
nouveau type.
A. Le déroulement de l'oral en S.E.S au second tour
du
baccalauréat
L'enseignement/apprentissage de l'oral au baccalauréat
doit viser les pratiques pendant l'épreuve. Car, dans les faits, le
sujet de l'oral est intitulé : (( mini )) question de synthèse.
Mais, quel est le sens de (( mini )) ? Tout le problème réside
ici, car c'est un faux oral. En effet, il est demandé aux
élèves de faire la même chose qu'à l'écrit en
30 minutes. C'est un (( écrit à l'oral )) ou un (( écrit
parlé ~. Nous ne devons pas l'oublier, les élèves qui
passent l'oral. Dans les pratiques, certains élèves commencent
à répondre aux questions préparatoires puis s'enlisent
dans la question générale sans que l'on arrive à tester
les compétences concernant l'analyse des documents (Cf. Annexe 6 :
Animation pédagogique, 2011).
En conséquence, l'enseignement doit amener les
apprenant à bien concevoir les attentes des examinateurs. Si, les
questions portent sur un mécanisme, une théorie, un
phénomène important dans le programme. Il nécessaire
d'être plus précis sur les attentes concernant le lieu, la date,
l'ensemble de référence pour un pourcentage. Exemple «
faites une phase avec le % sans utiliser l'expression taux de chômage )).
Ce sont là les éléments importants qui doivent guider
l'enseignement/apprentissage de l'oral.
Dans l'enseignement/apprentissage, il est plus que
nécessaire de réduire l'écart signifiant/signifié
en proposant des questions plus explicites. En réduisant cet
écart, les chances des élèves issus des milieux
défavorisés augmentent.
De même que l'enseignement doit éviter :
-des intitulés de type dissertation et ne retenir que les
formulations avec plan apparent (comme les questions de synthèse
à l'écrit
De multiplier des difficultés et il convient donc de
proposer des questions ciblées
-de solliciter un maximum des connaissances sur les notions
clés de terminale. On doit donc, d'une façon
générale, mieux expliciter les attentes dans la formation des
questions.
Nous recommandons aux examinateurs d'afficher la partie de la
note de service pédagogique, publiée par le Ministère, qui
concerne les modalités du déroulement de l'épreuve orale
et de contrôle aux portes des salles d'examen afin d'informer les
candidats de leurs droits et de leurs devoirs et d'éviter ainsi toute
contestation ultérieure.
Chaque examinateur veille à proposer deux sujets
portant sur des thèmes différents du programme. Le candidat
traite l'un des deux sujets mis à sa disposition pour la durée de
l'épreuve. Les réponses aux questions «
intermédiaires » qui accompagnent le sujet peuvent être
faites soit avant l'exposé principal soit en cours d'exposé, sans
que le candidat puisse être sanctionné pour avoir
privilégié l'une ou l'autre de ces possibilités.
Par ailleurs, il conviendra d'éviter d'interroger le
candidat, lors de l'entretien, sur un nouveau sujet qu'il n'aurait pu
préparer.
Il est rappelé également que l'enseignant ne
doit pas demander au candidat la note qu'il a obtenue à l'écrit
ni faire des remarques désobligeantes sur l'enseignement qu'il a
reçu. Le livret scolaire mis à la disposition du jury lors des
délibérations ne doit pas être consulté par
l'examinateur avant qu'il n'ait mis sa note.
Enfin, chaque examinateur tiendra un registre des sujets qu'il
a proposés à chaque candidat accompagné de ses remarques
de façon à pouvoir justifier sa notation en cas de contestation
(B. SIMLER, 1998)
B. La proposition des sujets d'un nouveau type.
Nous recommandons une banque académique de sujet de
l'épreuve orale au baccalauréat. Ainsi,
l'enseignement/apprentissage pourra se fonder sur ces sujets tout au long de
l'année académique. De ce fait, il est souhaitable que la
Direction Générale des Enseignements et de la Pédagogie,
l'Inspection Pédagogique Nationale et la direction des examens et
concours exigent à tous les lycées et collège une
constitution de un ou deux fascicules de sujets pour l'oral en Sciences
Economiques et Sociales et dans bien d'autres disciplines :
-un premier, pour les élèves n'ayant suivi que
l'enseignement obligatoire, un second, pour les élèves ayant
choisi l'enseignement de spécialité de Sciences Economiques et
Sociales.
Ainsi, deux modalités peuvent être envisagées
pour la constitution de ces banques de sujets :
1) tous les lycées et collègues du
système éducatif gabonais envoient des sujets au groupe de
pilotage désigné par l'Inspection Pédagogique National ;
ces propositions sont ensuite soumises à une commission
académique qui est chargée de les trier et de les
améliorer. Les sujets faisant l'objet d'un consensus au sein de la
commission sont diffusés à l'ensemble des examinateurs. La
composition des commissions restreintes sera renouvelée par
moitié tous les deux ans.
2) tous les lycées et collègues apportent des
propositions de sujets lors de la commission d'entente « élargie
» et le choix des sujets retenus pour la « banque académique
» se fait à cette occasion.
Dans les deux cas de figure, les examinateurs sont tenus
d'utiliser dans l'enseignement/apprentissage, exclusivement des sujets
provenant de cette banque, mais ils peuvent opérer une sélection
en son sein.
Nous pouvons noter que, pour élaborer les sujets
d'oraux dans le système éducatif gabonais, les lycées et
les collègues peuvent aussi se référer ou consulter la
note de service n° 95225 publiée au B.O, n° 48 de
décembre 1995 qui précise les savoir-faire exigibles servant de
référence aussi bien aux sujets d'écrit qu'aux sujets de
l'oral de contrôle en vigueur en France.
De ce fait, il n'est nécessaire pour nous de lister ou
de proposer des sujets pouvant faire l'objectif d'enseignement/apprentissage
à l'oral. Car, c'est une responsabilité qui incombe aux
collèges des enseignants et à la hiérarchie
ministérielle dans les instances pédagogique (Inspection
Pédagogie Nationale), (Cf. Annexe 6).
CONCLUSION GENERALE
La présente étude consacrée à
« l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences
Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B » dans le
cadre du Gabon, et plus précisément les modalités d'une
réforme de l'enseignement à l'oral, nous a permis de mettre en
évidence une stratégie de politique éducative. Cette
politique vise l'amélioration des résultats du
baccalauréat au second tour. Car, le constat découle d'une
insuffisance d'enseignement/apprentissage de la méthodologie, voire une
méconnaissance et une négligence de la part des enseignants et
des autorités de tutelle.
L'enseignement/apprentissage de l'orale constitue une
réponse adaptée à l'amélioration de la
qualité du passage des candidats à l'épreuve orale du
second tour du baccalauréat. En effet, cet enseignement doit être
décliné sur le plan pédagogique et sociale dans la mesure
ou de façon cohérente, celui-ci indique qu'il n'est pas possible
ou envigeable de supprimer l'épreuve orale. Car, les raisons de cette
épreuve sont multiples et d'une manière générale,
l'oral permet au jury d'apprécier les capacités d'un
élève/candidat à se défendre et à être
racheté. Il arrive que l'élève ait une seconde chance
favorable en tirant sur un sujet qu'il maîtrise. Tout comme
l'écrit, l'oral est une matière fondamentale qui se doit
d'être enseigné tout au long de l'année
académique.
Il existe tout de même les critères subjectifs
comme le sexe, le lycée de provenance, les liens sociaux qui peuvent
influencer l'évaluation de cette épreuve. Ainsi, il peut arriver
qu'un élève soit bien ou mal évalué. Mais, pour
minimiser l'impact de ce comportement, il va de soi de s'appesantir sur le
respect et l'enseignement de la méthodologie de façon
planifiée sur le plan pédagogique. De même qu'il est plus
que nécessaire de redéfinir le critère d'évaluation
de cette épreuve sur le plan d'une proposition des banques de
données comportant des sujets et suggérant l'amélioration
de la grille de correction.
les élèves/candidats au baccalauréat
à passé cette épreuve sans enseignement/apprentissage
solide de base. Et, les enseignants qui ne manquent pas de subir les pressions
quant aux modalités d'évaluation de cette épreuve d'autre
part. Voici un outil entre les mains des autorités de l'Ecole Normale
Supérieure et de l'Etat pour apporter une contribution
considérable à l'amélioration des résultats du
baccalauréat à travers la définition claire de
l'enseignement/apprentissage de l'oral en Sciences Economiques et Sociales en
terminale B. Ce travail aspire à rendre le système
éducatif gabonais un pôle d'excellence.
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE :
I. SOURCES :
-Questionnaire adressé aux enseignants -Questionnaire
adressé aux élèves et étudiants -Animation
Pédagogique de 2011
-Microsoft Encarta 2009
II. BIBLIOGRAPHIE :
? OUVRAGES
ALTET. M., (2006) « Les pédagogies de l'apprentissage
», Paris, PUF.
DE KETELE. J-M., (1996) « L'évaluation des acquis
scolaires : quoi ? Pourquoi ? Pour quoi ? ~, Revue Tunisienne des Sciences de
l'Education 23 : 17-36.
DE KETELE. J-M., (2006) « Contrôles, examens et
évaluation », p. 420-420 in BEILLEROT. J et MOSCONI. N (dir),
Traité des sciences et des pratiques de l'éducation. Paris :
Dunod.
JEZIORNY. I. (1996-97) « L'auto-évaluation en
Sciences Économiques et Sociales en Classe de Seconde : un support
d'apprentissage autant qu'un guide pédagogique », Mémoire
professionnel, IUFM, sous la direction de Philippe Guillot
octobre-Réunion.
OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), (2005)
« L'approche par compétences dans l'Afrique francophone :
état des lieux ». Pool multilatéral d'experts en sciences de
l'éducation.
ROBIN. J-P., (1991) « Rapport sur l'épreuve de
sciences économiques et sociales au bac », DEES, CNDP, n° 83,
mars, pages 107-109.
SCHOLA EUROPAEA (Bureau du Secrétaire
général), (2011) « Réforme du Baccalauréat
européen : Décisions du Conseil supérieur »,
Réunion des 6, 7 et 8 décembre-Bruxelles.
?COURS :
NDONG BIBANG. H. (2011-2012) « Cours de Didactique »,
CAPES II, ENS-Libreville
?Webographie :
www.education.gouv.fr (2007)
« Le baccalauréat : repères historiques »,
Juin. www.google.com (2012)
« La réforme de l'oral en S.E.S au baccalauréat »,
Mai.
ANNEXES
Questionnaire Elèves et Etudiants
Objectif de l'enquëte : Analyser les
représentations des Elèves et Etudiants qui veulent, ou ont
passé l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat de série B. Questionnaire :
1-Aviez-vous fait la terminale B et le
baccalauréat de série B ? ,
(Sinon, s'il vous plait arrêtez de répondre au
questionnaire)
2-Est-ce que vous aviez été admissible au
baccalauréat ?
(Sinon, s'il vous plait arrétez de répondre au
questionnaire)
3-Quels âges aviez-vous ?
4-Quels établissements étiez-vous
(êtes-vous) inscrit régulièrement ?
Précisez
5-Quel était votre centre d'examen du
baccalauréat ?
6-Quelles matières ou disciplines aviez-vous (ou
aimeriez-vous) passées les épreuves orales du second tour au
baccalauréat ?
7-Aviez-vous déjà envisagé passer
l'épreuve orale en Sciences Economiques et
Sociales ? Si oui,
pourquoi ?
8-Aviez-vous déjà appris la
méthodologie de l'épreuve orale en Sciences Economiques et
Sociales ? , si oui, présent-elle les
difficultés ?
9-Doit-on réformer l'épreuve orale en
Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat ? Pourquoi ?
10-Aimeriez-vous supprimer l'épreuve orale en
Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat ? Pourquoi ?
11-L'épreuve orale en Sciences Economiques et
Sociales au baccalauréat est-elle difficile ? Pourquoi ?
12-Les enseignants/examinateurs sont-ils corruptibles ou subjectifs
dans l'attribution des notes à l'orale au baccalauréat ? Pourquoi
?
13-Pensez-vous avoir été mal
évalués pendant l'épreuve orale du second tour au
baccalauréat ? Pourquoi ?
Questionnaire Enseignants
Objectif : Pour conforter les
résultats théoriques d'un mémoire de fin d'études,
l'exigence nous est faite de réaliser une collecte des données
empiriques (une enquête) auprès des lycées sur
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences
Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B : cas du
Gabon. C'est une enquéte dont les résultats seront
gardés par l'Ecole Normale dans le cadre pédagogique et
didactique de réformer des épreuves du baccalauréat en
Sciences Economiques et Sociales. De ce fait, nous vous remercions pour la
collaboration distinguée.
Questionnaire :
Q1 : Vous ëtes enseignant, depuis combien
d'années ?
Q2 : L'épreuve orale en S.E.S au second tour du
baccalauréat est-elle crédible ?
Oui Non
Q3 : Aviez-vous interrogé les candidats au
baccalauréat ? Oui Non
Q4 : Que pensez-vous de
l'évaluation à l'orale au second tour du Baccalauréat
série B?
Subjective ou Objective
Q5 : La note à l'issue de
l'épreuve orale peut-t-elle refléter le niveau d'un candidat
admissible au premier tour ? Oui Non
Pourquoi ?
Q6 : Accepterez-vous la suppression de l'orale au Bac au
second tour
Non
afin de crédibiliser les résultats ?
Oui
Q7 : Existe-t-il une méthodologie
d'enseignement/apprentissage de l'orale en S.E.S au baccalauréat
? Oui Non
Q8 : Cette méthodologie est-elle appliquée
tout au long de l'année académique ?
Oui Non
Sinon, Pourquoi ?
Q9 : Peut-on respecter le temps de préparation de
30 minutes et de passage de 20 minutes d'un candidat à l'orale de S.E.S
au Baccalauréat ?
Non
Oui
Pourquoi ?
Annexe 3 : La base des données issue de notre
enquête.
Obs
|
Réforme
|
Métho
|
Subject
|
Admissi
|
Choix SES
|
AGE
|
Choix B
|
Suppre
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
18
|
1
|
0
|
2
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
18
|
1
|
0
|
3
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
19
|
1
|
0
|
4
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
19
|
1
|
0
|
5
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
19
|
1
|
0
|
6
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
19
|
1
|
0
|
7
|
|
|
|
1
|
1
|
20
|
1
|
0
|
8
|
|
0
|
|
1
|
1
|
20
|
1
|
0
|
9
|
1
|
0
|
|
1
|
1
|
20
|
1
|
0
|
10
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
20
|
1
|
0
|
11
|
|
0
|
|
1
|
0
|
21
|
1
|
0
|
12
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
21
|
1
|
0
|
13
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
21
|
1
|
|
14
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
21
|
1
|
0
|
15
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
21
|
1
|
1
|
16
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
21
|
1
|
0
|
17
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
21
|
1
|
0
|
18
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
22
|
1
|
0
|
19
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
22
|
1
|
0
|
20
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
22
|
1
|
0
|
21
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
24
|
1
|
0
|
22
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
24
|
1
|
0
|
23
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
24
|
1
|
0
|
24
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
24
|
1
|
0
|
25
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
27
|
1
|
0
|
26
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
27
|
1
|
0
|
27
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
27
|
1
|
0
|
28
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
32
|
1
|
0
|
29
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
32
|
1
|
0
|
30
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
35
|
1
|
0
|
31
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
36
|
1
|
0
|
32
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
36
|
1
|
0
|
Annexe 4 : Les tableaux récapitulatifs des
résultats
Dependent Variable: REFORME
Method: ML - Binary Probit (Quadratic hill climbing) Date:
06/25/12 Time: 16:06
Sample: 1 32
Included observations: 32
Andrews and Hosmer-Lemeshow Goodness-of-Fit Tests Grouping based
upon predicted risk (randomize ties)
|
Quantile of Risk Low High
|
Actual
|
Dep=0
Expect
|
Actual
|
Dep=1
Expect
|
Total Obs
|
H-L Value
|
1
|
0.1221
|
0.3695
|
2
|
2.13880
|
1
|
0.86120
|
3
|
0.03138
|
2
|
0.3695
|
0.3803
|
2
|
1.88056
|
1
|
1.11944
|
3
|
0.02033
|
3
|
0.6509
|
0.6509
|
0
|
1.04721
|
3
|
1.95279
|
3
|
1.60880
|
4
|
0.6509
|
0.6509
|
2
|
1.04721
|
1
|
1.95279
|
3
|
1.33175
|
5
|
0.6509
|
0.8886
|
1
|
1.15857
|
3
|
2.84143
|
4
|
0.03055
|
6
|
0.8886
|
0.8886
|
1
|
0.33408
|
2
|
2.66592
|
3
|
1.49372
|
7
|
0.8886
|
0.8886
|
0
|
0.33408
|
3
|
2.66592
|
3
|
0.37595
|
8
|
0.8886
|
0.8886
|
0
|
0.33408
|
3
|
2.66592
|
3
|
0.37595
|
9
|
0.8886
|
0.8886
|
1
|
0.33408
|
2
|
2.66592
|
3
|
1.49372
|
10
|
0.8886
|
0.8939
|
0
|
0.42951
|
4
|
3.57049
|
4
|
0.48118
|
|
|
Total
|
9
|
9.03819
|
23
|
22.9618
|
32
|
7.24332
|
H-L Statistic:
|
|
7.2433
|
|
|
Prob. Chi-Sq(8)
|
|
0.5106
|
Andrews Statistic:
|
|
18.2838
|
|
|
Prob. Chi-Sq(10)
|
|
0.0504
|
Dependent Variable: REFORME
Method: ML - Binary Probit (Quadratic hill climbing) Date:
06/25/12 Time: 16:06
Sample: 1 32
Included observations: 32
Prediction Evaluation (success cutoff C = 0.5)
Estimated Equation Constant Probability
Dep=0 Dep=1 Total Dep=0 Dep=1 Total
P(Dep=1)<=C
|
4
|
2
|
6
|
0
|
0
|
0
|
P(Dep=1)>C
|
5
|
21
|
26
|
9
|
23
|
32
|
Total
|
9
|
23
|
32
|
9
|
23
|
32
|
Correct
|
4
|
21
|
25
|
0
|
23
|
23
|
% Correct
|
44.44
|
91.30
|
78.13
|
0.00
|
100.00
|
71.88
|
% Incorrect
|
55.56
|
8.70
|
21.88
|
100.00
|
0.00
|
28.13
|
Total Gain*
|
44.44
|
-8.70
|
6.25
|
|
|
|
|
Estimated Equation Dep=0 Dep=1 Total
|
Constant Probability Dep=0 Dep=1 Total
|
E(# of Dep=0)
|
4.03
|
5.01
|
9.04
|
2.53
|
6.47
|
9.00
|
E(# of Dep=1)
|
4.97
|
17.99
|
22.96
|
6.47
|
16.53
|
23.00
|
Total
|
9.00
|
23.00
|
32.00
|
9.00
|
23.00
|
32.00
|
Correct
|
4.03
|
17.99
|
22.02
|
2.53
|
16.53
|
19.06
|
% Correct
|
44.76
|
78.22
|
68.81
|
28.13
|
71.88
|
59.57
|
% Incorrect
|
55.24
|
21.78
|
31.19
|
71.88
|
28.13
|
40.43
|
Total Gain*
|
16.63
|
6.34
|
9.24
|
|
|
|
Percent
|
|
|
|
|
|
|
Gain**
|
23.14
|
22.55
|
22.85
|
|
|
|
Tabulation of REFORME and METHO and SUBJECT and ADMISSI
and CHOIX_SES
Date: 06/25/12 Time: 15:10
Sample: 1 32
Included observations: 32 Tabulation Summary
|
|
|
|
Variable
|
Categories
|
|
|
REFORME
|
2
|
|
|
METHO
|
2
|
|
|
SUBJECT
|
2
|
|
|
ADMISSI
|
1
|
|
|
CHOIX_SES
|
2
|
|
|
Product of Categories
|
16
|
|
|
Test Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
11
|
13.41425
|
0.2671
|
Likelihood Ratio G2
|
11
|
13.60499
|
0.2556
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 87.50% of cells (14 of
16).
Table 7: Conditional table for SUBJECT=0, ADMISSI=1,
CHOIX_SES=1:
Count
|
0
|
METHO
1
|
Total
|
0
|
2
|
1
|
3
|
REFORME 1
|
2
|
0
|
2
|
Total
|
4
|
1
|
5
|
Measures of Association
|
Value
|
|
|
Phi Coefficient
|
0.408248
|
|
|
Cramer's V
|
0.408248
|
|
|
Contingency Coefficient
|
0.377964
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
0.833333
|
0.3613
|
Likelihood Ratio G2
|
1
|
1.184939
|
0.2764
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 100.00% of cells (4 of
4).
Table 8: Conditional table for SUBJECT=1, ADMISSI=1,
CHOIX_SES=1:
Count
|
0
|
METHO
1
|
Total
|
0
|
2
|
3
|
5
|
REFORME 1
|
12
|
6
|
18
|
Total
|
14
|
9
|
23
|
Measures of Association
|
Value
|
|
|
Phi Coefficient
|
0.225374
|
|
|
Cramer's V
|
0.225374
|
|
|
Contingency Coefficient
|
0.219860
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
1.168254
|
0.2798
|
Likelihood Ratio G2
|
1
|
1.144460
|
0.2847
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 50.00% of cells (2 of
4).
Table 9: Conditional table for ADMISSI=1, CHOIX_SES=1:
|
METHO
|
|
Count
|
0
|
1
|
Total
|
0
|
4
|
4
|
8
|
REFORME 1
|
14
|
6
|
20
|
Total
|
18
|
10
|
28
|
Measures of Association Value
|
|
|
Phi Coefficient 0.188562
|
|
|
Cramer's V 0.188562
|
|
|
Contingency Coefficient 0.185296
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
0.995556
|
0.3184
|
Likelihood Ratio G2 1
|
0.973440
|
0.3238
|
Note: Expected value is less than 5 in 25.00% of cells (1 of
4).
|
|
Table 10: Conditional table for SUBJECT=0, CHOIX_SES=1:
|
|
|
|
METHO
|
|
Count
|
0
|
1
|
Total
|
0
|
2
|
1
|
3
|
REFORME 1
|
2
|
0
|
2
|
Total
|
4
|
1
|
5
|
Measures of Association Value
|
|
|
Phi Coefficient 0.408248
|
|
|
Cramer's V 0.408248
|
|
|
Contingency Coefficient 0.377964
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
0.833333
|
0.3613
|
Likelihood Ratio G2 1
|
1.184939
|
0.2764
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 100.00% of cells (4
of
4).
Table 11: Conditional table for
Count
|
SUBJECT=1, CHOIX_SES=1:
METHO
0 1
|
Total
|
0
|
2
|
3
|
5
|
REFORME 1
|
12
|
6
|
18
|
Total
|
14
|
9
|
23
|
Measures of Association Value
|
|
|
Phi Coefficient 0.225374
|
|
|
Cramer's V 0.225374
|
|
|
Contingency Coefficient 0.219860
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
1.168254
|
0.2798
|
Likelihood Ratio G2 1
|
1.144460
|
0.2847
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 50.00% of cells (2
of
|
|
4).
|
|
|
Table 12: Conditional table for CHOIX_SES=1:
|
|
|
|
|
METHO
|
|
Count
|
0
|
1
|
Total
|
0
|
4
|
4
|
8
|
REFORME 1
|
14
|
6
|
20
|
Total
|
18
|
10
|
28
|
Measures of Association Value
|
|
|
Phi Coefficient 0.188562
|
|
|
Cramer's V 0.188562
|
|
|
Contingency Coefficient 0.185296
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
0.995556
|
0.3184
|
Likelihood Ratio G2 1
|
0.973440
|
0.3238
|
Note: Expected value is less than 5 in 25.00% of cells (1 of
4).
Table 13: Conditional table for SUBJECT=0, ADMISSI=1:
Count
|
0
|
METHO
1
|
Total
|
0
|
3
|
1
|
4
|
REFORME 1
|
2
|
0
|
2
|
Total
|
5
|
1
|
6
|
Measures of Association
|
Value
|
|
|
Phi Coefficient
|
0.316228
|
|
|
Cramer's V
|
0.316228
|
|
|
Contingency Coefficient
|
0.301511
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
0.600000
|
0.4386
|
Likelihood Ratio G2
|
1
|
0.908053
|
0.3406
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 100.00% of cells (4
of
4).
Table 14: Conditional table for SUBJECT=1, ADMISSI=1:
METHO
Count 0 1
|
Total
|
0
|
2
|
3
|
5
|
REFORME 1
|
15
|
6
|
21
|
Total
|
17
|
9
|
26
|
Measures of Association
|
Value
|
|
|
Phi Coefficient
|
0.260360
|
|
|
Cramer's V
|
0.260360
|
|
|
Contingency Coefficient
|
0.251960
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
1.762465
|
0.1843
|
Likelihood Ratio G2
|
1
|
1.684284
|
0.1944
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 50.00% of cells (2
of
4).
Table 15: Conditional table for ADMISSI=1:
METHO
0 1 Total
Count
0
REFORME 1
Total
5 4 9
17 6 23
22 10 32
Measures of Association Value
Phi Coefficient 0.178068
Cramer's V 0.178068
Contingency Coefficient 0.175311
Table Statistics df Value Prob
Pearson X2 1 1.014668 0.3138
Likelihood Ratio G2 1 0.981853 0.3217
Note: Expected value is less than 5 in 25.00% of cells (1 of
4).
Table 16: Conditional table for SUBJECT=0:
METHO
0 1 Total
Count
0
REFORME 1
Total
3 1 4
2 0 2
5 1 6
Measures of Association Value
Phi Coefficient 0.316228
Cramer's V 0.316228
Contingency Coefficient 0.301511
Table Statistics df Value Prob
Pearson X2 1 0.600000 0.4386
Likelihood Ratio G2 1 0.908053 0.3406
WARNING: Expected value is less than 5 in 100.00% of cells (4 of
4).
Table 17: Conditional table for SUBJECT=1:
Count
|
0
|
METHO
1
|
Total
|
0
|
2
|
3
|
5
|
REFORME 1
|
15
|
6
|
21
|
Total
|
17
|
9
|
26
|
Measures of Association Value
|
|
|
Phi Coefficient 0.260360
|
|
|
Cramer's V 0.260360
|
|
|
Contingency Coefficient 0.251960
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
1.762465
|
0.1843
|
Likelihood Ratio G2 1
|
1.684284
|
0.1944
|
WARNING: Expected value is less than 5 in 50.00% of cells (2
of
|
|
4).
|
|
|
Table 18: Unconditional table:
|
|
|
|
|
METHO
|
|
Count
|
0
|
1
|
Total
|
0
|
5
|
4
|
9
|
REFORME 1
|
17
|
6
|
23
|
Total
|
22
|
10
|
32
|
Measures of Association Value
|
|
|
Phi Coefficient 0.178068
|
|
|
Cramer's V 0.178068
|
|
|
Contingency Coefficient 0.175311
|
|
|
Table Statistics
|
df
|
Value
|
Prob
|
Pearson X2
|
1
|
1.014668
|
0.3138
|
Likelihood Ratio G2 1
|
0.981853
|
0.3217
|
Note: Expected value is less than 5 in 25.00% of cells (1 of
4).
Annexe 5 : La proposition de grille
d'évaluation
Questions préalables
|
Barè me
|
Note
|
2 5 %
|
5 0 %
|
7 5 %
|
10 0%
|
Savoirs
|
2
|
|
|
|
|
Savoir-faire
|
2
|
|
|
|
|
Explication/Analyse
|
3
|
|
|
|
|
Exposé du
candidat/sujet
|
|
|
|
|
|
For me
|
Qualité de
l'expressio n orale
|
1
|
|
|
|
|
Maîtrise du vocabulaire économiqu e
|
1
|
|
|
|
|
Fon d
|
Sujet traité
|
1
|
|
|
|
|
Plan
|
1
|
|
|
|
|
Connaissan ces
personnelle s
|
1
|
|
|
|
|
Argumenta tion
|
2
|
|
|
|
|
Aptitude à
convaincre
|
1
|
|
|
|
|
Aptitude à
se corriger
|
1
|
|
|
|
|
Utilisation des
documents
|
2
|
|
|
|
|
Gestion du temps
|
1
|
|
|
|
|
Total
|
20
|
|
|
|
|
Note Finale
|
/20
|
Source : Animation Pédagogique, 2011 ; et
améliorée par Léon-Axel MVE ESSAME, 2012
Annexe 6 : Animation pédagogique de 2011.
le thème
|
|
L'oral du baccalauréat du second
tour en S.E.S.
|
Objectifs pédagogique
|
|
O.G : S'approprier des règles
d'élaboration et de passation de l'épreuve orale du second
tour.
O.S : 1-Relever les ambiguïtés des
questions posées dans les sujets proposés.
2-Identifier les compétences évaluées par
l'épreuve 3-Identifier les critères d'évaluation en accord
avec les compétences évaluées.
4-Formuler de manière adéquate un sujet d'oral de
second tour.
5-Utiliser les règles de passation de l'épreuve
face au candidat.
|
Durée de
formation
|
la
|
3h 00
|
Formateurs
|
|
Inspecteurs : Do REGO, MAPANGOU MAPANGOU, MEYE
M'OBIANG
Conseillers pédagogiques : TCHALOU, YEMBI
ZAMBA
|
Organisation travail
|
du
|
Ateliers à réaliser en petits
groupes+plénières
|
Participants
|
|
Enseignants de Sciences Economiques et Sociales de
Libreville
|
Plan de formation
|
|
1-Réflexion sur la qualité des sujets d'oral
2-Réflexion sur les pratiques pendant l'oral 3-Elaboration des sujets
d'un nouveau type
|
I- Réflexion sur les sujets de l'oral du
baccalauréat.
Analysez les problèmes liés à la
conception des sujets d'oral au baccalauréat (l'ambiguïté
des questions préliminaires et l'ampleur des sujets) :
1- L'ambiguïté des questions
préliminaires
?Elle varie en fonction de la nature des questions
:
Certaines questions (définition, calcul...) sont rarement
ambiguës ; d'autre (expliquez la phrase soulignée...) le sont
souvent.
Exemples :
· « Expliquer une phrase soulignée...
». Peut amener à la paraphrase, surtout s'il ne s'agit pas d'un
point central. Il faut soit éviter, soit faire en sorte que ces
questions portent sur un mécanisme, une théorie, un
phénomène important dans le programme.
· « Donner la signification du nombre 15 ».
Les élèves répondent le taux de chômage est de 15%
sans préciser la définition de taux de chômage. Cela se
traduit souvent par les écarts importants de notation entre correcteurs
(certains admettent et se contentent de 15%, réponse fondamentalement
juste, d'autres considèrent que c'est insuffisant). Il faut être
plus précis sur les attentes concernant le lieu, la date, l'ensemble de
référence pour un pourcentage. Exemple « faites une phase
avec le % sans utiliser l'expression taux de chômage ».
· « Illustrez à l'aide des exemples » :
Doit-on expliquer l'exemple ou simplement le citer ?
· Les questions qui portent sur les mécanismes :
« expliquez » ou « explicitez » sont les questions qui
reviennent souvent. Faut-il le détail du mécanisme ou la
description ? Il faut rajouter, par exemple, « sans vous contentez de
décrire ».
· A propos de la formule : « à quelles
conditions », si on veut juste la liste, alors le préciser.
· Quand les questions portent sur une évolution,
on a à faire à deux ambiguïtés. Il faut
préciser à l'élève le nombre de périodes (si
on veut qu'il les indique). Préciser aussi, si on veut que
l'évolution soit chiffrée, etc.
· Attention aux questions : comment a-t-on obtenu ? Car,
l'élève peut donner la source (exemple l'INSEE) au lieu de la
formule de calcul.
· Attention aux mots : « encore », «
toujours ~, ... L'élève ne sait plus si le mot est important
voire plus important que le thème. Problème aussi concernant le
vocabulaire comme : relativisez, commentez, analysez,...
Il faut faire en sorte que les questions soient le moins
ambiguës possible et lister les attentes en même temps que l'on
conçoit les questions. Il convient aussi d'harmoniser les attentes.
?Elle peut résulter d'une mauvaise formulation :
Certaines formulations sont mauvaises car elles laissent trop
de place à l'implicite. Exemple : (( A la lumière du document 2,
le taux d'investissement vous paraît-il toujours pertinent ? »
Il faut réduire l'écart
signifiant/signifié en proposant des questions plus explicites. En
réduisant cet écart, on augmente les chances des
élèves issus des milieux défavorisés.
?Elle peut aussi s'expliquer par le caractère
inadapté des documents proposés :
Certaines formulations sont ambiguës car les documents
auxquels elles font référence sont inadaptés. Exemple : on
demande à l'élève de (( comparer l'évolution de
l'emploi et celle du nombre de chômeurs » et on lui propose un
document dans lequel il est impossible de comparer l'évolution de ces
deux grandeurs sur une même période.
?Elle résulte et surtout du statut de la question
principale (sujet à traiter).
Qu'attend-t-on exactement de l'élève ?
-Doit-il nécessairement intégrer les
réponses aux questions préalables ? Si oui, ne risque-t-on pas en
cas d'échec de le pénaliser deux fois ?
-Test-t-on ses qualités d'analyse ou son esprit de
synthèse ? Il faut préciser nos attentes dans un (( chapeau
explicatif »
2- L'ampleur des questions
générales
?Certains sujets impliquent
l'élaboration d'une problématique. Exemples : (( montrez que le
progrès technique provoque des mutations de l'emploi » ou (( dans
quelle mesure l'investissement est-il créateur de
l'emploi ? )) ou encore « la baisse des taux
d'intérêt suffit-elle à relancer l'investissement ? ))
Est-ce faisable pour un élève moyen ? Alors que les
candidats ont des difficultés et ne disposent que de 30mn pour analyser
et construire.
Il faut éviter des intitulés de type dissertation
et ne retenir que les formulations avec plan apparent (comme les questions de
synthèse à l'écrit).
?Certaines questions supposent la maîtrise de plusieurs
compétences à la fois.
Il ne faut pas multiplier des difficultés et il convient
donc de proposer des questions ciblées.
?Certains sujets enfin supposent une mobilisation de
connaissances trop importante (en quantité et en qualité).
Exemple : « montrez les effets quantitatifs et qualitatifs de la
transformation de l'emploi qualité )).
Il faut solliciter un minimum des connaissances sur les
notions clés de terminale. On doit donc, d'une façon
générale, mieux expliciter les attentes dans la formation des
questions.
3- L'absence du barème
Comme dans l'épreuve de question de synthèse, il
est important que chaque candidat sache la pondération des questions
auxquelles il répond.
II. Réflexion sur nos pratiques pendant
l'épreuve
Le sujet d'oral : « mini )) question de synthèse.
Mais quel est le sens de « mini )) ? Tout le problème réside
ici, car c'est un faux oral. On demande aux élèves de faire la
même chose qu'à l'écrit en 30mn. C'est un «
écrit à l'oral )) ou un « écrit parlé ~. Nous
ne devons pas l'oublier, les élèves que l'on rencontre à
l'oral sont en difficulté et non à même de construire une
argumentation à l'oral. Dans les pratiques, certains
élèves commencent à répondre aux questions
préparatoires puis s'enlisent dans la question générale
sans que l'on arrive à tester les compétences concernant
l'analyse des documents.
1- Des circonstances particulières : un
examen
a-Qui pèsent sur les
élèves
Ils sont souvent paniqués, stressés mais avec des
conséquences qui peuvent être différentes : surpassement ou
blocage.
Certains apparaissent comme beau-parleurs, fumistes, mentionnant
le nombre de points à rattraper.
Accueil de l'élève : mettre à l'aise et
informer :
-Présentation des règles (choix des sujets, temps
imparti, attentes de l'examinateur,...)
-Choix des sujets (tirage au sort) ;
-Laisser un temps suffisant pour le choix d'un des deux sujets ;
-Fournir le matériel (papier).
b-.... mais aussi sur les
enseignants/examinateurs
Comment se positionnent les collèges ? Est-ce que la
sanction mise n'est pas plus forte que celle infligée par d'autres en
enseignants/ examinateurs ? D'où l'importance de bien cadrer le sujet
posé et de s'entendre sur le rôle joué par l'oral.
2- L'attitude que doit adopter les examinateurs
:
a-sur le fond : il faut laisser dire ce que
l'élève a préparé sans intervention et ensuite,
s'il y a insuffisance ou erreur, inter-réagir. Pourquoi cette attitude
:
-les questions que l'on peut poser ne sont pas toujours
pertinentes par manque de recul ;
-tendance à faire des questions et des réponses
;
Mais une limite de l'enseignant : l'aptitude à
mémoriser ou à noter. Conclusion : le meilleur oral est celui
où l'enseignant n'a rien à dire. b-sur la forme
:
-Côté enseignants/examinateurs :
Accueil : le choix entre les deux sujets doit être rapide
(2 à 3mn). En aucun cas le candidat ne va s'asseoir avec les deux
sujets.
Les examinateurs doivent avoir une attitude encourageante.
Mais comment se comporter pour l'être ? Il ne doit pas être absent
; il doit regarder l'élève de temps en temps ; dire oui,
continue...
-Côté élève :
Des mécanismes inconscients vont nous conduire à
évaluer l'oralité, compétence importante.
II. La proposition des sujets d'un nouveau
type
Les recommandations en termes de proposition des sujets d'un
nouveau type, vont des questions préparatoires, à la question
générale, jusqu'à la proposition d'une grille de
correction.
1°) Les questions préparatoires
Les questions préparatoires doivent se fonder sur trois
(3) éléments : Une notion à définir (savoir) ;
Un chiffre à lire et/ou interpréter (savoir-faire)
;
Un mécanisme à expliquer (argumentation).
Ce sont les trois types de questions qui doivent être
traitées au préalable.
2°) La question générale
La question générale doit porter sur une
réflexion, de structuration simple pour le raisonnement. Pour cela, nous
pouvons retenir une :
Formulation avec plan de type :
constats/causes/conséquences ;
Formulation avec plan apparent comme à la question de
synthèse.
Mais, toutes ces formulations doivent êtres claires et
simples, et ne doivent pas faire appel à la formulation d'une
problématique.
En fait, les questions préparatoires et la question
à traiter font penser à une mini question de synthèse.
D'ailleurs, dans la pratique, c'est ainsi que l'épreuve se
présente aux candidats. D'où les compétences suivantes
:
?Niveau des connaissances
-capacité à définir correctement le
vocabulaire de base ;
-capacité à lire (calculer, interpréter)
correctement un chiffre dans un document ;
-capacité à expliquer un mécanisme de base
;
-capacité à opposer des courants théoriques
ou à les répéter ;
-capacité à construire une argumentation
raisonnée ; -capacité à se faire comprendre.
?Autres compétences :
-capacité à communiquer (capital culturel et
linguistique) ; -capacité à gérer le temps
(préparation, exposé).
3°) La proposition de barème (Cf.
Annexe)
TABLE DES MATIERES
Dédicace
Remerciement Sommaire
Avant-propos
INTRODUCTION GENERALE Erreur ! Signet non
défini.
Partie I : Les analyses théorique de l'enseignement
/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat en terminale B. Erreur ! Signet non défini.
Chapitre 1 : Les modalités générales de
l'enseignement/ apprentissage de l'épreuve orale au baccalauréat
Erreur ! Signet non défini.
Section 1 : Les approches traditionnelle et moderne de
l'épreuve orale au
baccalauréat Erreur ! Signet non
défini.
A. L'objectif traditionnel de l'épreuve orale au
baccalauréat .... Erreur !
Signet non
défini.
B. L'objectif factuel de l'épreuve orale au
baccalauréatErreur ! Signet non défini.
a) Le rôle de l'épreuve orale au
baccalauréat en série B Erreur !
Signet non
défini.
b) Le cadre institutionnel de l'épreuve orale en
série B Erreur !
Signet non défini.
Section 2 : les objectifs pédagogiques de
l'enseignement/apprentissage de
l'épreuve orale au
baccalauréat Erreur ! Signet non défini.
A. L'objectif général de l'oral du second tour au
baccalauréat . Erreur ! Signet non défini.
B. Les objectifs spécifiques de l'oral du second tour au
Bac .... Erreur ! Signet non défini.
Chapitre 2 : La présentation du modèle
théorique de l'enseignement/
apprentissage de l'épreuve orale
au baccalauréat Erreur ! Signet non
défini.
Section 1 : Les différentes variables du
modèle Erreur ! Signet non défini.
A. L'objet du modèle théorique. Erreur !
Signet non défini.
B. Les différentes variables du modèle
Erreur ! Signet non défini.
1. La variable expliquée. Erreur ! Signet non
défini.
2. Les variables explicatives. Erreur ! Signet non
défini.
Section 2 : La spécification du modèle
théoriqueErreur ! Signet non
défini.
A. Le fondement théorique du modèle de
référence.Erreur ! Signet
non
défini.
B. La spécification du modèle Erreur !
Signet non défini.
Partie II : Les analyses
empiriques de l'enseignement/ apprentissage de l'épreuve orale en
Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en
terminale B. Erreur ! Signet non
défini.
Chapitre 3 : L'estimation et présentation des
résultats obtenus Erreur !
Signet non défini.
Section 1 : Le processus d'estimation du
modèleErreur ! Signet non
défini.
A. L'analyse des données Erreur ! Signet non
défini.
B. Les différentes étapes de la démarche
économétrique Erreur !
Signet non
défini.
Section 2 : La présentation des résultats
Erreur ! Signet non défini.
A. Le rappel du modèle estimé Erreur !
Signet non défini.
B. La présentation des résultats Erreur !
Signet non défini.
Chapitre 4 : L'interprétation des
résultats du modèleErreur ! Signet non
défini.
Section 1 : La significativité et la stratégie
avérée de l'enseignement/
apprentissage de l'oral
Erreur ! Signet non défini.
A. La significativité économétrique des
résultatsErreur ! Signet non défini.
B. L'élaboration d'une stratégie d'enseignement de
l'oral Erreur !
Signet non défini.
1°) Quelques principes fondamentaux pour
l'élaboration d'une stratégie d'enseignement de l'oral au
baccalauréatErreur ! Signet non défini.
2°) Les étapes d'une situation
d'enseignement/d'apprentissage de l'oral
Erreur ! Signet non
défini.
Section 2 : Les quelques recommandations Erreur ! Signet
non défini.
A. Le déroulement de l'oral en S.E.S au second tour du
Bac ... Erreur ! Signet non défini.
B. La proposition des sujets d'un nouveau type.Erreur !
Signet non défini.
CONCLUSION GENERALE Erreur ! Signet non
défini.
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE 42
ANNEXE 44