1.3.2 Avantager du Modèle de référence
OSI
Réduction de la complexité:
Il brise la communication en réseau en plus petites,
des pièces plus simples. Il divise le processus de communication
réseau en éléments plus petits et plus simples, facilitant
ainsi le développement de composants, la conception et le
dépannage.
Normalise les interfaces:
Elle normalise les composants réseau pour permettre le
développement de fournisseurs multiples et de soutien.
Facilite l'ingénierie modulaire:
Il permet différents types de matériel
réseau et des logiciels de communiquer les uns avec les autres.
Interopérabilité entre les
fournisseurs
Il permet à plusieurs fournisseurs de
développement grâce à la standardisation des composants du
réseau. Définit le processus de raccordement de deux couches
ensemble, de promouvoir l'interopérabilité entre les fournisseurs
Il permet aux fournisseurs de compartimenter leurs efforts de conception pour
s'adapter à une conception modulaire, ce qui facilite et simplifie le
dépannage des implémentations
Assure la technologie interopérable:
Il empêche les modifications en une seule couche d'affecter
les autres couches, permettant de développer plus rapidement.
Accélère l'évolution:
.Il fournit les mises à jour efficaces et des
améliorations à des composants individuels sans affecter d'autres
composants ou d'avoir à réécrire l'ensemble du
protocole.
Simplifie l'enseignement et l'apprentissage:
Il brise la communication réseau en
éléments plus petits pour rendre l'apprentissage plus facile.
Fournit un outil pédagogique pour aider les administrateurs
réseau à comprendre le processus de communication utilisés
entre les composants réseau
1.3.3 Les Fonctions des couches du Modèle OSI
- une couche doit être créée lorsqu'un
nouveau niveau d'abstraction est nécessaire, - chaque couche a des
fonctions bien définies, - les fonctions de chaque couche doivent
être choisies dans l'objectif de la normalisation internationale des
protocoles, - les frontières entre couches doivent être choisies
de manière à minimiser le flux d'information aux interfaces, - le
nombre de couches doit être tel qu'il n'y ait pas cohabitation de
fonctions très différentes au sein d'une même couche et que
l'architecture ne soit pas trop difficile à maîtriser.
Les couches basses (1, 2, 3 et 4) sont nécessaires
à l'acheminement des informations entre les extrémités
concernées et dépendent du support physique. Les couches hautes
(5, 6 et 7) sont responsables du traitement de l'information relative à
la gestion des échanges entre systèmes informatiques. Par
ailleurs, les couches 1 à 3 interviennent entre machines voisines, et
non entre les machines d'extrémité qui peuvent être
séparées par plusieurs routeurs. Les couches 4 à 7 sont au
contraire des couches qui n'interviennent qu'entre hôtes distants.
a - La couche physique
La couche physique s'occupe de la transmission des bits de
façon brute sur un canal de communication. Cette couche doit garantir la
parfaite transmission des données (un bit 1 envoyé doit bien
être reçu comme bit valant 1). Concrètement, cette couche
doit normaliser les caractéristiques électriques (un bit 1 doit
être représenté par une tension de 5 V, par exemple), les
caractéristiques mécaniques (forme des connecteurs, de la
topologie...), les caractéristiques fonctionnelles des circuits de
données et les procédures d'établissement, de maintien et
de libération du circuit de données.
L'unité d'information typique de cette couche est le bit,
représenté par une certaine différence de potentiel.
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