REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEINGEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
I.S.C/GOMA
B.P. 67 GOMA
ETUDE DES FACTEURS MOTIVATIONNELS DU PERSONNEL DANS UNE
INSTITUTION DE L'ETAT
« Cas de la mairie de
Goma »
Enquête menée en mai 2011
Par : Appolinaire TWISHIME MANIRAGUHA
Travail de fin de cycle présenté et
défendu
en vue de l'obtention du diplôme de gradué
en Sciences Commerciales et Financières
Option : Comptabilité
Directeur : Joseph MUHINDO MALEFU
Année académique 2010-2011
DEDICACE
A nos parents Augustin MANIRAGUHA et Dorothée
MUSABYIMANA.
A nos oncles paternels Jonas NZABONIMPA et Etienne SERUSHYANA
ainsi qu'à nos tantes Dansira NZABANDORA et Josephine BASIRIMU.
A nos frères et soeurs MUPENZI, Clémentine
NYIRARUKUNDO, Elizabeth ZANINKA, Heri, Furaha, Muhoza...
Appolinaire TWISHIME MANIRAGUHA
REMERCIEMENTS
Comme la parole ne saurait se substituer à la
pensée, moins encore aux sentiments ; le mot'' pittoresques'' pour
traduire fidèlement nos sentiments de profonde gratitude à notre
DIEU tout puissant pour sa protection, aux personnes ayant contribuées
de près où de loin à la réalisation du
présent travail.
Nos remerciements s'adressent au Directeur de ce travail
l'Assistant Joseph MUHINDO MALEFU, qui en dépit de ses multiples
occupations a bien voulu assurer la direction de ce travail.
Nos remerciements s'adressent à tout le corps
professoral de l'Institut Supérieur du Commerce, ISC/Goma en sigle pour
le bagage intellectuel et le savoir pierre angulaire de ce travail qu'il nous a
inculqué. Qu'il soit pour nous encore
une occasion de congratuler à nos très chers parents MANIRAGUHA
Augustin et MUSABYIMANA Dorothée qui malgré nos multiples
caprices et faiblesses, nous ont témoigné une tendresse sans
équivalant en mettant à notre disposition tous les moyens
nécessaires possibles pour ce que nous sommes aujourd'hui.
Nous ne restons pas indifférents aux hommes de bonnes
volontés qui nous ont venu en aide dans diverses circonstances.
Nous tenons à remercier ainsi qu'à nos amis et
connaissances, camarades étudiants , Blantine, ISAAC,SHIMENE, CLARISSE,
SAMUEL, NICOLAS, JANVIER, TEDDY, BIENFAIT et MIZERO pour leurs conseils et
encouragements.
A tous ceux dont les noms ne sont pas cités et qui ont
contribué à la continuité de nos études, qu'ils
trouvent l'expression de notre profonde gratitude.
O. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
Etant donné que la recherche scientifique est une
science qui se complète de jour au jour, nous sommes parvenu à
constater que le sujet a été abordé par les autres
chercheurs sous une autre forme.
A titre d'exemple, nous citons :
1. Adolphe BINWA MUHOMBO qui a parlé sur la gestion de
personnel dans les entreprises de l'Etat voulait savoir les règles et
les spécificités de la gestion du personnel ainsi que
l'importance numérique du personnel, A l'issu de ses analyses, il a
abouti aux résultats des principes régissant la pratique de
recrutement, d'engagement, de promotion et de la rémunération des
agents1(*).
2. Blanche VANGI KWALI ayant parlé sur la gestion de
ressources humaines et son impact sur le rendement des agents de la mairie de
BUTEMBO avec comme préoccupations de savoir :
- Les étapes de la gestion de ressources humaines de la
mairie de BUTEMBO et la manière dont sont -elles rendues
opérationnelles.
- Les facteurs de motivation du personnel ainsi que son impact
de la gestion sur les travailleurs.
A l'issu de sa recherche, il a abouti à des
résultats détaillés comme suit :
· Il a constaté que ces étapes
étaient : l'engagement, la formation, le dossier, la
rémunération, le licenciement, l'encouragement ainsi que
l'assistance sociale.
· Il a aussi constaté que ces facteurs
étaient la prime et les avantages sociaux accordés et que son
impact sur la gestion était expliqué par la croissance du niveau
de rentabilité estimé à 61,7%1(*).
3. HABAMUNGU KAMANYULA ayant aussi mené ses recherches
sur l'étude de déterminants de salaire dans les organisations non
gouvernementales de développement cas du GEAD qui avait comme but
de déceler les facteurs qui poussent les employés à s'y
maintenir, savoir s'il existe une proportion entre le salaire payé et le
travail effectué au sein de GEAD. Ainsi que la cause qui fait que les
salaires soient inéquitables pour le personnel de même
catégorie professionnelle. D'où il est venu ensuite à
constater que la politique de ce dernier était mal structurée
mais cela indépendamment d'elle-même et arriver aussi à
remarquer qu'il avait une proportion entre le salaire payé et le travail
effectué par le fait que le salaire était resté statique
et avait comme trait explicatif au point que le pouvoir d'achat était
diminué d'à peu près 31,70%.
Toujours avec la poursuite de ses études, il est
parvenu à deviner que cette organisation payait un salaire de base
très dérisoire ne pouvant en aucun doute favoriser un travail
aisé et par conséquent susceptible de nourrir un comportement
coopératif entre les employés3.
Quant à nous, notre travail portant sur «
l'étude des facteurs motivationnels de personnel dans les institutions
de l'Etat » cas de la mairie de Goma diffère de ces
trois autres auteurs. Nous essayerons de mener une étude approfondie
afin de savoir les facteurs influents de la motivation du personnel2(*).
0.2 PROBLEMATIQUE
Depuis la création du monde jusqu'à
maintenant, l'homme étant un être doué de l'intelligence et
de pouvoir, il est contraint d'être responsable de sa survie. Raison pour
laquelle dans les continents de monde généralement et plus
particulièrement dans le continent d'Afrique, comme en RDC, l'être
humain est dans la coercition de mener des démarches pour subvenir
à ses besoins, soit en travaillant et créer l'emploi pouvant lui
permettre de gagner quelques prix en redevance pour assurer une réponse
adéquate et efficace à ses descendants.
Vu la situation malaise des Etats Africains, l'homme ayant
l'esprit de travail serait motivé par la recherche du profit financier
dans ses engagements au service du travail or le travail devrait être
expliqué par la rétribution du revenu capable de couvrir les
besoins de l'homme et rendre service à ses condisciples.
Dans l'ancien temps comme aujourd'hui l'émergence des
différents firmes privés que publics étaient
constitués dans le même but d'assurer à l'homme une bonne
condition de vie étant prise en considération comme unité
économique génératrice des recettes via un résultat
positif considéré comme la contre partie de son exploitation.
Etant donné que toute activité économique doit procurer un
résultat capable à satisfaire les besoins de l'homme, il est
à signaler qu'on obtient le résultat en exploitant des
opportunités et non plus en résolvant les problèmes comme
l'affirme la science des progressistes « PETER DRUCKER :
tiré dans [PDF] Entrepreneur et crise »
Avec une multitude d'institutions publiques que
privées, il est nécessaire en terme de traduction de
dégager les facteurs motivationnels dans ces genres d'institutions
parmi lesquelles nous pouvons envisager le salaire du personnel et autres
avantages, mais aussi il est claire que les salaires versés aux
employés sont insignifiants par rapport au coût de vie.
En dehors de cette observation, la répartition du
salaire n'a jamais été équitable quelque soit le niveau
d'études des employés en RDC.
Et cela nous empresse de nous poser la question de savoir le
pourquoi qui fait que la majorité du personnel préfère
d'oeuvrer dans les institutions de l'Etat à l'opposé de celles
des prives. En effet notre travail s'intéressera à l'étude
des facteurs motivationnels du personnel dans les institutions de l'Etat. Avec
comme cas particulier la mairie de Goma. De ce qui précède, nous
nous proposons à trouver les réponses aux préoccupations
suivantes :
1. Pourquoi les gens sont poussés à travailler
dans les institutions publiques ? Cas particulier de la mairie.
2. Quel est le facteur principal motivant le personnel dans
ces institutions ?
0.3 HYPOTHESES
Pour répondre aux
questions évoquées ci-haut, nous émettons les
hypothèses ci-après :
1. collaboration entre les lignes La hiérarchiques
pousseraient les gens de travailler à la mairie de GOMA malgré
les salaires dérisoir.
2. Le facteur principal de motivation de cette institution
serait la garantie du travail c'est -à- dire la stabilité de
l'emploi.
0.4 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix de ce sujet se repose sur le fait que nous cherchons
à faire une analyse des facteurs motivationnels du personnel dans les
institutions de l'Etat.
Ce travail trouve son objectif de sa raison d'être dans
les perspectives de stabilité des facteurs motivant le personnel de
résister au service au sein de la mairie de Goma. Nous devrions
préconiser certaines mesures correctives qui permettraient aux
responsables des institutions de l'Etat de bien procéder à une
meilleure politique de gestion en vue de rejeter les éléments qui
ont plus des valeurs négatives face à la non productivité
d'un bon rendement du travail mais aussi un climat de coopération et de
franche collaboration entre les employés.
Notre travail constituerait une contribution
d'évaluation et référence de la gestion des ressources
humaines en matière de salaire dans un contexte de crise
économique persistant en RDC.
Ainsi, sur le plan pratique, les résultats de notre
étude pourront aider aux responsables à prendre des mesures
correctives et susceptibles d'assurer la stabilité de la gestion dans
les organisations étatiques visant acquérir une meilleure
réputation dans la gestion.
0.5 METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Vu la nécessité des méthodes et
techniques consistant à rendre toute recherche purement scientifique
tenus comme l'objet principal de la scientificité de toute étude,
il convient de dégager quelques techniques pris en considération
comme procédés permettant aux chercheurs de récolter les
données et d'obtenir les informations fiables. Certes, s'agissant nous
nous sommes proposes le technique documentaire, l'interview et l'enquête
par questionnaire. Ces techniques nous ont servi d'obtenir les données
désirées.
Tout au long de la recherche nous nous sommes servi de la
méthode qui est entendue comme une démarche rationnelle de
l'esprit pour découvrir une vérité et la démontrer
pour parvenir à un but déterminé. A ce sens, nous
étions appelé à utiliser la méthode statique.
Cette, méthode nous a permis de présenter les données des
tableaux ou nous avons procédé par le calcul de
pourcentage
0.6. DELIMITATION DU
SUJET
Comme il est d'une grande importance avec toute
nécessité de préciser la période et l'espace dans
lesquels a été effectué toute recherche, il sied à
signaler que notre travail portant sur l'étude des facteurs
motivationnels du personnel dans les institutions de l'Etat.
Spécifiquement cas de la mairie de Goma, nous l'avons
assigné les limites de la manière suivante :
Dans le temps, nous avons mené notre enquête
au mois de mais 2011 Dans l'espace ; nous avons pris en compte la
mairie de la ville de Goma.
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail
comporte trois chapitres à savoir :
Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel
Le deuxième chapitre est consacré sur la
présentation du milieu d'étude
Le troisième chapitre est aussi consacré
à la présentation, l'analyse des données ainsi que
l'interprétation des résultats.
CHAP. I. CADRE CONCEPTUEL
DU TRAVAIL
I.1. Personnel
I.1.1. La gestion de ressources
humaines
La fonction personnel a connu une évolution très
marquée au cours de ce siècle. Elle a encore évolué
de façon plus profonde, mais aussi de manière plus contradictoire
avec la crise économique depuis 1973.
Longtemps considérée comme une simple fonction
logistique, la fonction personnel est souvent perçue de nos jours comme
la source essentielle du potentiel de l'entreprise.
La vision restrictive de gestion de la main d'oeuvre a
laissé la place à une approche stratégique de gestion des
ressources humaines.
I.1.2. Le renouveau de la
fonction « personnel »
L'organisation classique du travail : pendant longtemps
la fonction « personnel » n'était pas un facteur de
production parmi d'autres qu'il convenait d'employer au mieux. La gestion du
personnel s'est confondue avec la gestion de production. Les problèmes
majeurs concernaient l'organisation de la production et l'obtention de la
discipline ; le contrôle, la surveillance, les sanctions
étaient alors les fonctions majeures des contremaîtres en contact
avec le personnel exécutant.
La rigueur de l'emploi de la main d'oeuvre, voire de son
exploitation conflictuelle est parfois adoucie par des mesures sociales qui
relèvent du partenalisme de quelques grands entrepreneurs d'industrie
ou de la charité des classes dirigeantes dans une société
encore fortement marqué par la religion.
Paradoxalement, Taylor était le premier à
s'intéresser aux facteurs de production humaine en montrant tout
l'intérêt que l'entreprise peut tirer d'une meilleure organisation
du travail.
L'emploi du personnel doit être pensé,
conçu et une attention particulière ; doit être
portée à la définition des tâches et à la
formation des opérateurs par un encadrement compétent.
Toute fois ce n'est qu'avec l'école de relations
humaines, à partir des années 30, que la fonction personnel se
constitue2(*).
Toute fois, elle reste cantonnée dans l'administration
du personnel où excellent des « chefs du personnel »
souvent recrutés pour leur sens de l'ordre (typiquement un ancien
militaire) ou leur compétence juridique (pour gérer au mieux les
contrats de travail).
La fonction personnel est marquée par une logique de
production quantitative. Gérer le personnel c'est gérer
l'ajustement qualitatif (embauche, licenciement, formation) dans le respect
d'une législation qui s'étoffe en année. La fonction
personnel est une fonction logistique. Mais l'évolution, d'une part du
contexte d'emploi de la main d'oeuvre et d'autre part des motivations du
personnel, vont faire évoluer significativement la fonction personnel
à partir des années 1970.
Bref : pendant longtemps, la fonction personnel est
considérée comme une fonction logistique qui permet de
rationaliser l'usage du facteur travail
I.1.3. Les modifications du
contexte d'emploi du personnel
Les évolutions concernent d'une part la sphère
technico-économique et d'autre part le domaine socio-politique.
3.1. Les évolution
technico-économiques
D'importante, mutations technologiques ont touché toute
les branches (métallurgie, textiles etc. ) et toutes les fonctions. Non
seulement la force physique n'est plus un critère d'emploi (sauf dans
quelques cas marginaux) mais de façon plus générale, les
qualifications, les conditions de travail ont été
profondément bouleversées, et donc la nature et la structure de
l'emploi ont été profondément affectées.
Ces évolutions se sont souvent faites sans que la
direction et le personnel ne l'anticipent réellement, ce qui a souvent
provoqué des ajustements tardifs, source de conflits voire de graves
crises. Face à la rapidité et à l'ampleur des
évolutions technologiques, la compétence à exécuter
est parfois moins valorisée que l'aptitude à apprendre vite pour
changer.
Dans le même temps, la compétition s'est
avivée sous les effets conjugués du ralentissement de la
croissance (rendant la gestion des crises sociales plus difficiles et
résoudre) et de la mondialisation des activités3(*).
Cette compétition a également changé de
nature dans de nombreux domaines si bien que les qualités requises pour
le personnel ne sont plus les mêmes.
Dans une formule devenu célèbre « de
la peine à la panne » y larsfarque montrait que les
caractéristiques valorisées chez le personnel avaient
évolué d'un temps de présence pour exercer sa force (la
peine à exécuter sa compétence) vers la
disponibilité et l'aptitude à porter un diagnostic sur la demande
d'un client ou sur un processus automatisé qui doit être
réparé (panne) ou amélioré4(*).
3.2 Les évolutions
socio-politiques
La fonction personnel est sans doute l'une de plus contrainte
par l'environnement juridique. Le cadre législatif et
réglementaire a évolué depuis le siècle dernier
(1864) : reconnaissance du droit de grève, 1884 : renaissance
du droit syndical etc...) jusqu'aux lois Auroux de 1982 dans un sens
« généreux » protecteur
« collectif » mais le poids de la réglementation
sociale est parfois devenu un facteur de délocalisation, il est souvent
un élément empêchant l'ajustement ou évolution de la
demande.
I.1.4 Les évolutions du
comportement face au travail
La motivation de l'homme au travail a été un
sujet de préoccupation de l'école de relations humaines. Maslow a
été le 1èr à montrer la
hiérarchie des motivations (cfr sa pyramide des besoins) que Herzberg a
ensuite affiné (cfr la distinction entre facteurs d'hygiène et
facteurs motivants).
MC Grégor en opposant la théorie x (l'individu
à une aversion pour le travail et doit être commandé et
contrôlé) et y (l'individu aime le travail et les initiatives). Il
suffit de lui donner des objectifs, cette théorie a donné une
vision sans doute trop simpliste des attitudes des individus face au
travail5(*).
Les études récentes, notamment celles du centre
de communication avancée montrent que les attitudes face au travail sont
beaucoup plus diverses et beaucoup plus contradictoires.
Valeur de travail commun
|
Pourcentage
|
Caractéristiques
|
Destin
|
17
|
Le travail est ressenti comme une nécessité
économique.
Ø Passivité et résignation
|
Devoir
|
23
|
Le travail est une valeur en soi : il faut travailler
pour accomplir un commandement « devin »
Ø respect de l'autorité et conformisme
|
Motivation
|
29
|
Le travail permet de s'affirmer, de réaliser une
oeuvre
Ø dynamique, initiative, égocentrisme, ambition
|
Protection
|
31
|
Le travail permet d'avoir des droits
Ø passivité, conservatisme (défense des
droits acquis)
|
Ces chiffres sont ceux de l'année 1985, en % des
personnes interrogées. 6(*)
De nos jours, trois grands axes constituent les
préoccupations essentielles de la fonction personnel.
- La flexibilité du personnel qui doit permettre la
souplesse d'adaptation de l'organisation aux fluctuations de l'environnement
à la fois sur le plan quantitatif (gestion des effectifs) mais aussi
qualitatif (gestion de la formation, évaluation de la compétence,
etc.) cette question prenant en France une coloration particulière avec
les débats sur l'application des 35heures.
- L'implication du personnel qui doit permettre d'assurer
à la fois la qualité et la régularisation de flux de
travail et les aspirations essentielles du personnel.
- L'individualisation des solutions tant en termes de
carrière que de rémunération et d'horaires de travail.
Intégrer le facteur humain c'est vouloir gérer le qualitatif et
la diversité des rationalités.
I.1.5 Le contenu de la fonction
personnel
En simplifiant à l'extrême, l'objet de la
fonction consiste à préciser, les besoins en personnel, le
recruter, l'intégrer, le former, le gérer, l'intégrer par
la motivation et l'animation.
L'activité de la fonction personnel peut être
décomposée en six grands domaines : l'administration du
personnel, la gestion du personnel, la gestion de l'information et la
communication, les conditions de travail, les relations professionnelles, le
climat social7(*).
Ces domaines sont plus ou moins développés selon
l'entreprise, mais leurs mouvements sont en interaction forte ce qui rend leur
maîtrise d'autant plus délicate sur tout face aux réactions
plus ou moins prévisibles et rationnelles de l'homme.
1. l'administration du personnel : toute organisation
employant du personnel doit assurer un certain nombre de tâches
administratives correspondant au suivi individuel des données pour
assurer la paie, les diverses obligations légales, appliquer les
dispositions légales et réglementaires etc...
L'ensemble de ces tâches relève
d'opération de nature juridique, comptable, administrative dont un
très grand nombre a fait l'objet d'une informatisation.
Bien que cette informatisation permette de disposer d'une
information fréquemment actualisée, fiable, l'administration du
personnel est une activité relativement statique.
2. La gestion du personnel : la gestion du personnel
correspond à une approche dynamique. Il s'agit pour l'essentiel
de :
- La gestion des effectifs : de la gestion
prévisionnelle de l'emploi (besoin de l'entreprise en volume et en
compétence comparés à l'effectif et la qualification du
personnel actuel) à l'évaluation du personnel pour gérer
sa carrière, renouveler les effectifs en recrutant et en se
séparant du personnel.
- La gestion de la formation : pour intégrer le
personnel recruté et faire évoluer les qualifications, les
compétences du personnel en place.
- La gestion des rémunérations en termes de
définition d'un système de rémunération.
3. La gestion de l'information et de la communication sociale
la communication interne à l'entreprise vise les salariées et
leurs représentants.
L'information doit circuler dans les deux sens. Elle
correspond à un triple nécessité :
- Légale et réglementaire dans la mesure
où les lois (notamment les lois Auroux de 1982 et plus encore les lois
Aubry sur la réduction du temps de travail) ou instauré des
occasions et des modalités du dialogue social.
- Technique dans la mesure où la coordination du
travail nécessite des échanges, mais de plus, la motivation, la
mobilisation du personnel exigent des concentrations pour la mise au point d'un
projet d'entreprise.
- Sociale et humaine : dans la mesure où
l'entreprise c'est un lieu de vie.
La communication est devenue un moyen privilégié
d'action à la fois pour prévenir les conflits (voire
gérer) mais aussi pour réguler l'activité de l'entreprise
(par exemple susciter l'initiative dans le cadre d'une demande qualité)
et accompagner les demandes stratégiques (projet d'Entreprise)
4. Les conditions de travail : Dépassant, sans
toute fois les négliger les préoccupations techniques
d'organisation de la production, les actions d'amélioration des
conditions de travail (ACT) ont un horizon plus large que la simple
ergonomie.
L'ergonomie : L'étude pluridisciplinaire des
conditions de travail pour diminuer la fatigue physique et psychologique.
L'amélioration des conditions de travail a permi de
réduire considérablement des accidents de travail, même si
ceux-ci restent encore trop nombreux dans certaines branches en France comme
dans le BTP par exemple les recherches en ergonomie portent sur la
définition d'outils, notamment de grille d'analyse des conditions de
travail, pour étudier la charge physique et mentale de travail, à
un poste donné et les conditions d'ambiance du poste.
- La sécurité et l'hygiène des
industries. L'aménagement des conditions de travail trouve ses sources
dans la critique des formes d'organisation héritées du taylorisme
notamment le travail posté, c'est ainsi que des solutions alternatives
à l'organisation taylorienne ont été proposées
comme.
- La rotation des ouvriers d'un poste de travail à
l'autre
- L'élargissement des tâches par la recomposition
sur un poste de travail des tâches parcellisées entre plusieurs
postes (augmentations d'opérations réalisées)
- L'enrichissement des tâches en intégrant les
tâches de contrôle (augmentation des possibilités de
l'opérateur).
- Le groupe semi autonome de production, où la
répartition du travail, la coordination et le contrôle sont
assumés collectivement par le groupe.
Avec l'aménagement du temps de travail, la fonction
personnel touche à une dimension à la fois humaine, sociale et
productive. Ce problème couvre à la fois :
- Les possibilités de plus en plus larges offertes
d'interruption momentanée d'activité (congé de formation,
congé parental etc...).
- La durée du travail et sa base de
décompte : si la référence légale reste
hebdomadaire, le débat sur 35H a montré que l'annualisation du
temps de travail était déjà pratiquée dans
certaines limites et offrait des perspectives de flexibilité.
- La gestion horaire de travail : fixé ou
modulés selon l'activité, collectifs ou individualisés
(selon diverses modalités).
5. La gestion de relations professionnelles
Les relations professionnelles concernent la gestion de
relation avec les partenaires sociaux : représentants élus
du personnel et délégués syndicaux. Par
délégation du pouvoir de la direction générale, les
responsables des ressources humaines animent les relations sociales. Les
délégués du personnel ont pour mission de présenter
des réclamations individuelles ou collectives, les
délégués syndicaux assurent une fonction de
négociation que les lois Auroux ont cherché à
croître en instaurant une obligation de négociation sur les
salaires, la durée et l'organisation du travail.
6. Le climat social et anticipation sociale
L'analyse du climat social, «morale des
troupes » a toujours été une préoccupation des
responsables d'entreprise.
Le côté souvent empirique des approches ne doit
pas conduire à sous estimer l'intérêt et la portée
de telles préoccupations.
Le bilan social se présente comme ensemble
d'indicateurs dans le domaine de l'emploi, des rémunérations, des
conditions d'hygiène, des conditions de travail de l'emploi etc....
Le bilan social peut servir à entretenir l'image
sociale de l'entreprise à l'extérieur, outil de marketing social,
le bilan social devient alors un instrument au service de la mission sociale de
l'entreprise. Pour anticiper la demande sociale, la fonction personnel se doit
donc d'être à l'écoute de :
- Besoins du personnel, notamment pour éviter un climat
social peu propice à la motivation, voire conflictuel et
générateur des grèves.
- Besoins de la société pour être en phase
avec son environnement8(*).
Par traduction comptable, cette littérature est
résumée au compte du personnel communément appelé
charge du personnel« compte 65»
I.2. MOTIVATION DU
PERSONNEL
En dehors de la volonté de l'homme, il lui est
nécessaire de tenir compte de la motivation car elle est l'une de
facteurs qui peuvent conduire un travailleur à l'exécution rapide
et stable de travail avant d'argumenter sur les facteurs de motivation. Il
convient d'aborder ce terme sous toute ses conceptualités.
D'après WATHER, le terme motivation est tout ce qui
pousse quelqu'un à faire quelque chose qu'il veut faire mais ce qui peut
signifier en d'autres termes, l'ensemble des causes conscientes ou
inconscientes qui à l'origine du comportement individuel.
Motiver quelqu'un est une tâche complexe et difficile
qui exige un système de relation entre plusieurs variables internes et
externes à l' organisation. C'est dans ce cadre que certains
psychologues présentent les processus de la motivation de manière
suivante :
Besoin - déséquilibre - désir - stimulus
- attitude motivation - accomplissement des tâches - satisfaction de
besoins ressentis - retour à l'équilibre9(*).
D'après LAKAJAR SEKIOU, la motivation peut être
aperçu comme une force qui pousse l'individu à rechercher
à satisfaire ses besoins, ses désirs et impulsion ; et qui
détermine un comportement visa à réduire un étant
de tension et à rétablir un étant10(*).
Selon Larousse de poche, la motivation est le facteur
conscient et inconscient qui incite l'individu à agir de tel ou telle
autres façon et/ou le mobile qui pousse l'être humain à
agir.
Cette notion de motivation des employés est assez
importante pour augmenter leur productivité.
Pour ce faire, il faut que la rémunération
puisse répondre aux besoins des travailleurs ; ce pendant la
motivation de l'entreprise constitue un élément important de la
hausse de la production. Cette motivation est due également par la
confiance de tout agent dans son entreprise.
En effet, la motivation du personnel ne peut s'atteindre
qu'à travers le comportement de ce dernier au travail ainsi que dans son
groupe de travail. Donc la motivation du personnel revêt un aspect qui
incite une personne à fonctionner efficacement dans son travail11(*).
Mais il est à noter que la motivation du personnel ne
peut être atteinte que lorsque l'entreprise répond aux buts
ci-après :
- Obtenir une meilleure qualité de travail et de
performance.
- Inciter le personnel à donner le meilleur de
lui-même
- Permettre l'épanouissement des salariés dans
un climat social favorable.
De ce qui suit, il convient de présenter autres
concepts se rapportant aux facteurs motivationnels qui faciliteraient la bonne
compréhension de ce chapitre.
I.2.1. La gestion
Le mot gestion vient du verbe gérer, au sens
général gérer c'est utiliser au mieux l'ensemble des
moyens dont on dispose dans une organisation. Dans le sens humain gérer
c'est utiliser rationnellement les ressources dont on dispose dans
l'organisation en vue d'atteindre les objectifs bien déterminés,
comme l'évoque TERRY et STEPHAN FRANKIN que les rôles du dirigeant
sont de fixer les objectifs, de rassembler et mobiliser les ressources
humaines, les matières etc pour parvenir aux résultats
recherchés dans la limite du temps, des dépenses,
d'énergie et des coûts strictement définis à
l'avance.12(*)
I.2.2 Satisfaction
La satisfaction est liée étroitement aux
émotions. Ensuite, la satisfaction c'est l'état client
résultat d'un jugement comparant les performances d'un produit par
rapport à l'atteinte ou besoin du marché.
Dans une organisation quelconque, l'être trouve
satisfaction dans sa profession lorsqu'il est bien motivé, capable de
satisfaire au maximum un de ses différents besoins et à
résoudre ses problèmes.13(*)
I.2.3. Les ressources humaines
La ressource humaine est définie comme un ensemble des
personnes travailleurs exerçant une activité ou une profession
quelconque salariée au sein d'une organisation publique, privée
d'où même le terme personnel.
Le service du personnel ou des ressources humaines est soumis
à des tâches qu'il est obligé à exécuter,
dont parmi eux : l'organisation de la formation du personnel,
l'intégration des salariés sur chaque poste, amélioration
du rendement individuel, la performance humaine de l'organisation, assurer
aussi la rémunération, la promotion des salariés et
développement de leurs carrières. Amélioration des
conditions de travail et de vie de l'organisation14(*).
I.2.4 L'organisation
Ce concept ne s'entend pas comme une fonction ou un processus
mais bien plus comme structure.
Bref : l'organisation, point focal du management s'entend
comme toute structure qui met en interaction un certain nombre des ressources
en vue d'atteindre les objectifs qu'on s'est fixé à savoir ;
les ressources matérielles, humaines, financières et temporelles.
I.2.5 La démotivation
La démotivation est toute chose qui fait perdre
à quelqu'un toute motivation ou tout intérêt.
I.2.6 Le moral de l'entreprise
Le moral de l'entreprise résulte de diverses
motivations et satisfaction qu'éprouvent les ouvriers. Il est l'indice
global de contentement ou de mécontentement. Les membres de l'entreprise
y restent où ils s'en vont. Ils attachent beaucoup d'importance à
un travail où ils s'abstiennent fréquemment. Ils font plus ou
moins d'efforts pour produire. Devant cette situation, l'absentéisme, la
rotation du personnel ainsi que la productivité peuvent constituer en
quelque sorte les mesures de moral de l'entreprise.
I.2.7 Quelques théories
de la motivation
Plus souvent le terme motivation regroupe en effet un ensemble
de contenu. D'où la nécessité de nous intéresser
aux différents auteurs ayant développé la théorie
de motivation comme Maslow et Herzberg qui sont très connus pour leurs
apports sur les contenus motivationnels. Mais leurs écrits et leur
pratique professionnelle vont au delà des théories qui les ont
rendu célèbres. En les relisant, on découvre chez eux des
convictions fortement idéologiques et, surtout des idées
pionnières qui les apparentent à des psychologues cliniciens au
service du développement personnel.
A travers deux auteurs très connus pour des raisons
parfois controversées, nous abordons les perspectives des motivations
salariales qui, depuis toujours occupent la sciène du management.
Dans leur ouvrage sur « organisation »
1958, March et Simon y consacraient déjà le tiers de leur
réflexion, en étudiant davantage les processus motivationnels
(leurs visées ou leurs influences qui les contenus de motivation en tant
que tels, sans citer Maslow et Herzberg, ni évidemment, les travaux
ultérieurs d'Adams, de Vroom ou de Loke, Abraham Maslow et Frederick
Herzberg sont toujours utilisés aujourd'hui. Certes, ils sont
plutôt boudés par les chercheurs en gestion qui
préfèrent de loin, les théories de la comparaison sociale
(de la justice) ou des attentes (des objectifs) pour rendre compte des
situations dynamiques où agissent les salariés. Mais ils sont
encore une référence pour les consultants ou les praticiens, car
leurs théories sont simples en tout cas dans la présentation qui
en est faite. Tous deux s'intéressent aux contenus de la motivation,
à travers des classements (par besoins ou par facteurs) dont
l'habilité pédagogique est indéniable).
Pour des raisons diverses. Ils ont été de
grands idéologues, capables d'intéresser ou de séduire des
auditoires professionnels.
L'un et l'autre ont illustré la tentation de l'expert,
souligné par Hatchuel (1994), qui veut qu'après une
découverte dont ils tirent notoriété, on peut comprendre
alors que certains gestionnaires s'est inspirent en les commandant à
leur profit.
Avant d'aborder les deux auteurs, il vaut la peine de
procéder à quelques rappels techniques sur le classement des
contenus motivationnels.
7.1. A quoi sont dues les
motivations
La motivation désigne les forces qui agissent sur une
personne où à l'intérieur d'elle pour la pousser à
se conduire d'une manière spécifique, orientée vers un
objectif. Les pulsions, enjeux ou mobiles aux quels obéissent les
salariés dans leur travail affectent leur productivité. A bien
des égards, la fonction de manager vise à stimuler les
motivations individuelles en faveur des objectifs de l'organisation.
Toute motivation est orientée vers un but
c'est-à-dire un résultat auquel l'individu veut parvenir.
Néanmoins, les motifs sont difficilement observables (on ne peut que les
supposer). Ils sont nombreux et plus ou moins conflictuels chez une même
personne. La manière dont les salariés choisissent d'obéir
à certains enjeux plutôt qu'à d'autres et
l'intensité avec la quelle ils y répondent, varient
considérablement. Les théories de la motivation peuvent
être divisées en deux catégories ; les premiers
partent des besoins c'est-à-dire des « manques »
ressentis d'ordre physiologique, psychologique ou sociologique. Les besoins
poussent à l'action car ils créent des tensions que la personne
veut réduire ou éliminer.
Le comportement motivationnel lié aux besoins peut
être décrit de la façon suivante.
L'apparition de besoins incite à vouloir les
satisfaire, d'où des actions en conséquence avec des
résultats qui sont vécus comme de récompenses (si cela
marche) ou des punitions (dans le cas contraire).
Ce fonctionnement conduit à une réorganisation
interne des besoins initiaux (il les apaise, il les aménage, etc..).
Maslow et Herzberg font partie des auteurs les plus connus en
matière de théorisation des besoins. L'un et l'autre ont
cherché à structurer les sources de motivation, soit en les
hiérarchisant (sous forme de « pyramide », soit en
les opposant de façon dialectique (par la théorie des
« deux facteurs ».
Mais si leurs modèles sont éclairants, il n'est
pas facile de les relier à la pratique organisationnelle. Leurs
principes ne permettent pas d'intervenir sur des personnes dont les logiques
d'action réagissent à des contextes ou à des objectifs
particuliers.
7.2 Interactions sociales et
motivations
D'autres théories motivationnelles étudient les
processus guidant les choix supposés conscients ou volontaires des
individus. Les plus connues sont celle des attentes (avec des variantes qui
attribuent aux salariés des objectifs stratégiques) et celle de
l'équité (qui insiste sur les comparaisons sociales et
l'importance d'être traité avec justice par rapport aux
autres).
Toutes deux cherchent à expliquer pourquoi certains
résultats deviennent désirables pour un individu.
D'où l'intérêt vite perçu de le
théoriser : en besoins, mobiles objectifs ou pulsions selon les
paradigmes choisis.
La théorie des attentes part du principe que les
individus font d'abord un choix parmi les résultats supposés de
certaines activités.
En se basant sur leur intuition ou leur expérience
passée, ils évaluent la conduite appropriée.
Ils sont motivés pour agir là où ils
espèrent être efficaces et pouvoir en tirer des récompenses
désirables.
De son coté, la théorie de
l'équité confronte les rétributions reçues (ou
attendues) à celles qu'ont eues (ou pourraient avoir) d'autres personnes
dans des situations similaires. Si ce qu'on reçoit est aussi bien ou
préférable, on a de quoi être motivé.
Même accompagnement d'une compréhension des
processus (comparaison sociale, expectation), les logiques motivationnelles ont
très difficiles à utiliser en gestion, car trop
générales et donc incomplète au regard des situations
particulières. Il faut donc les relier :
- A des théories du sujet, qui analysent
l'identité individuellement son évolution dans une dynamique
vitale (comme le font valoir).
C'est intérêt des scénarios motivationnels
(Michel, 1989), qui sont des modèles dynamiques d'articulation des
motivations. Ils « règlent les conflits entre motivations
contradictoires » et assurent un cheminement personnel en
référence avec des présentations du passé et des
interprétations de l'avenir.
- A des théories du contexte, qui font intervenir la
trame sociale et l'acculturation, les rivalités mimétiques. Les
influences sociales etc. Dans cette perspective, les champs motivationnels sont
de bons cadres de compréhension de la motivation. Ils montrent le poids
des conditionnements sociaux et l'importance des relations que nouent les
individus avec les objets complexes de leur socialisation (dans des jeux
d'attachement, d'implication ou d'engagement).
Au pire, on peut observer des pertes du désir profond
(celui du « sujet ») au profit d'ersatz motivationnels
(ceux du moi adapté) avec des effets psychologiquement destructeurs
(Burkard Sieverse, 1990).
De façon étonnante, les cotés
« nos scientifiques » de Maslow et de Herzberg ont
retrouvé instinctivement ce jeu des significations particulières.
Au delà de théories spécifiques sur les objets
motivationnels, ils ont mis en valeur une dynamique personnelle à
construire avec chaque salarié.
Maslow a beaucoup insisté sur le développement
individuel (l'appel à se réaliser) Herzberg sur
l'approfondissement par le travail (l'appel à se responsabiliser). C'est
pourquoi ils restent populaires. Au delà de l'investigation
scientifique, ils font passer l'intuition que l'homme est motivé de
façon contingente mais en rapport avec les valeurs universelles de son
être, ce qui n'a pu manquer de plaire au Etats unis.
La motivation n'est pas qu'un processus de
déclenchement, son principal rôle est une régulation
continue et une direction active du comportement en dirigeant et en
coordonnant différentes opérations vers un objet but, elle
transforme une série d'actes segmentaires en une action significative.
Avec Abraham Maslow ou la hiérarchisation des besoins.
Dans le cadre de l'optimisme nuancé de l'après-guerre, il est en
relation avec des gens comme C. Arguris, R. Likert et D Mc Gregor. Pour ce
dernier, notamment, la manière dont une organisation est dirigée
dépend d'hypothèses implicites sur la nature humaine et le
comportement des hommes.
Selon la théorie X, les hommes seraient paresseux,
immatures et en mal de contrôle pour agir.
Selon la théorie Y, ils seraient capables de se
développer et de se responsabiliser par eux-mêmes. Mais
l'hypothèse y n'est pas un système absolu. « Les gens
exercent une auto direction et un auto contrôle dans la mesure où
ils sont concernés par les objectifs organisationnels.
Les politiques et pratiques managériales affectent leur
degré d'engagement (Mc Gregor, 1969).
La théorie de Maslow repose sur une hiérarchie
des besoins (physiologiques, de sécurité, d'appartenance,
d'estime et de réalisation de soi). Une fois satisfaits les besoins
psychologiques fondamentaux (chaleur, nourriture, sexualités), une foi
garanti le besoin d'évoluer dans un environnement sûr et
structuré (offrant un abri, de la protection, de la stabilité),
les besoins supérieurs d'amour (l'acceptation par les autres,
l'affection d'estime, le pouvoir, le prestige, la responsabilité) et de
réalisation du potentiel peuvent être à leur tour
satisfaits.
La réalisation de soi correspond au fait que l'homme
doit devenir sincère avec sa propre nature (What a man can be he must
be »). Mais pour y parvenir, il y a des conditions préalables
de liberté d'expression ou de justice.
Chez Maslow donc, la réponse a un besoin en fait
émerger d'autres situés à des niveaux plus
élevés. L'homme n'est pas qu'instinctuel.
Il a des besoins supérieurs qui sont moins animaux,
moins tangibles, plus vastes.
Mais afin de pouvoir y répondre, il doit sortir de la
crainte, car celle-ci est pathogène.
A partir de ce constant, l'apport de MASLOW est un patch work
de préconisation, intégrant des réflexions sur la sagesse,
la maturation psychologique ou les psychothérapies.
Du point de vue des entreprises et de leur gestion, l'auteur
complète le courant des relations humaines, il montre l'insuffisance des
seules incitations instrumentales (les rétributions financières
ou matérielles), témoignant pas ses travaux que d'autres
aspirations existent « relevant de phénomène de
cohésion des collectivités de travail ou encore d'accomplissement
de soi (Moisdon, 1997).
On a critiqué la hiérarchie de Maslow, dans la
mesure où un résultat dans un certain niveau ne supprime pas le
besoin correspondant. Un besoin peut changer de forme ou d'exigences quand il a
été satisfait. Par exemple, y répondre peut devenir un
dû (« j'y ai droit) là où il fallait des efforts
(« j'ai à le gagner ») tout dépend des
interprétations et des jeux sociaux.
Plus profondément, Maslow a inscrit sa
recherche dans une psychologie globale de l'être. C'est ce dont
témoigne un de ses ouvrages. Fondamentaux « to ward a
psychology of being » (1968). Pour lui « la nature humaine
a été sous estimée » « l'homme a une
nature supérieure qui est tout aussi instinctive que sa nature
inférieure.
Elle implique des besoins de sens du travail, de
responsabilité, de créativité, le besoin d'être
honnête et juste, de faire ce qui en vaut la peine et de vouloir le faire
bien » c'est pourquoi il préfère une psychologie du
développement à une psychologie de l'adaptation.
Trop de frustration rend agressif (1941). Il faut
répondre aux besoins fondamentaux comme des étapes sur le chemin
de la réalisation de soi (1968).
Que dit Maslow de cette réalisation
personnelle ? » C'est un état où l'individu est
plus intègre moins divisé plus ouvert sur l'expérience
plus attentif à sa propre personnalité. Il s'y montre
« plus expansif, plus spontané, plus créateur, plus
enclin à l'humour, moins centré sur lui-même, plus
indépendant de ses besoins de base »
En bref, il devient davantage lui-même « il
réalise ses potentialités, il se rapproche de l'essentiel de ce
qu'il est de la plénitude de son humanité (1968).Cette
réalisation de soi ne peut se séduire à de
l'accomplissement au travail.
Maslow l'a trouvée avant tout dans les
expériences paroxystiques (« peak
expériences ») c'est-à-dire dans des moments de
bonheur, d'extase, de vécu intense (« avec abandon devant
expérience comme devant quelque chose de grand ») ces
expériences permettent une intégration profonde des
différents focettes de soi, « Au service d'une plus grande
maturité ».
« On est plus responsable, plus
actif, plus autonome ; on est libéré des blocages, des
doutes, des réserves ; on est plus spontané, plus expressif,
on est plus créateur » il y a là comme un processus en
déploiement. Les individus dont le devenir est positif font plus souvent
les expériences paroxystiques de la saisie de l'absolu dans le relatif
(1968).
Avec Frederick Herzberg ou la double nature des motivations
tout en se basant de la publication d'un ouvrage collectif
intitulé « the motivation to work », il a
interprété intelligemment les résultats en donnant
à penser (par la théorie des deux facteurs) et à faire par
exemple. Il distique l'amour déficient (D-love), basé sur
l'insécurité ou l'appartenance, de l'amour de l'autre (B-love)
c'est-à-dire de l'être actualisé pour le potentiel
d'actualisation de l'autre.
Dans ces conceptions en faveur du job enrichement, Maslow
démontre combien de fois que l'objet initial est
rectifié » « la manière dont s'est
formée dans les institutions dominantes, la conception même de la
nature humaine » au détriment du plaisir au travail.
Trop souvent « l'industrie gâche le bonheur
que l'homme s'efforce d'atteindre, et ce en dépit des tentatives les
plus sincères des dirigeants ».
« La fonction première de tout groupement
social devrait consister à mettre en oeuvre les moyens permettant
à l'homme de jouir d'une vie ayant un sens (1971).
Dans un premier temps, Herzberg découvre qu'il y a deux
types des facteurs intervenant sur la psychologie du travail :
- Les premiers sont intrinsèques (l'hygiène de
vie). Concernant avant tout la qualité de l'environnement, ils
répondent à des besoins en l'absence des quels on est mal
à l'aise ou frustré.
Leur manque ou leur dysfonctionnement rendent insatisfaits,
donc poussent les salariés à réclamer en leur faveur (par
exemple en matière d'hygiène et sécurité, de
condition de travail, de rémunération de base, de rapports
hiérarchique ou des relations professionnelles). Mais leur
présence apaise sans vraiment stimuler.
- Les seconds facteurs sont intrinsèques (auto
motivation). En font partie l'intérêt au travail, les
responsabilités reçues, la rémunération d'ordre
incitatif ,les possibilités de reconnaissance et d'accomplissement
à travers l'activité professionnelle.
Ce sont eux qu'Herzberg préconise de développer
par enrichissement du travail incluant la préparation, le
contrôle, la discussion des objectifs et la complexification des
tâches.
Cette première théorisation a un double
intérêt. Tout d'abord, elle redit les valeurs contrastées
des objets motivationnels.
Certains (de nature hygiène ne font que calmer la
frustration (ils tendent à rétablir un équilibre
passif).
D'autres (de nature dynamique) alimentent la stimulation
à produire (ils donnent du coeur à l'ouvrage).
En suite Herzberg repense à sa façon la
hiérarchie des besoins (les plus bas sont liés au »
confort » environnemental ou à la sécurité, les
plus élevés ont un rôle d'activation et de progression
personnelle).
Le problème d'Herzberg est qu'il ait voulu lui aussi
généraliser son analyse en le réinterprétant avec
une visée morale et psychologisante. Face aux entreprises de son temps,
notre auteur est mi- effaré, mi-subjugué. C'est surtout le cas
dans « le travail et la nature de l'homme (1971).
7.3. Un point de vue critique
sur les contenus motivationnels
Sous des aspects contrastés, Maslow et Herzberg sont
des chercheurs à vision large, le premier a mis l'accent sur
l'étayage et la structuration des besoins. De façon indirecte il
a fait voir que les enjeux sociaux (et la vie rationnelle) s'appuient sur une
résolution partielle des besoins de base (ceux de la
sécurité ou des équilibre corporels). Contrairement aux
instrumentalistes, il a montré à quel point aucun désir
n'est absolu, hors celui de réaliser soi-même dans sa propre
individualisation. Quant à Herzberg, il a compris que l'être
humain cherche à s'impliquer, c'est pourtant ce qu'on observe encore
dans bien des discours de dirigeants. A cet égard Herzberg est un bon
catalyseur de croyances implicites.
Herzberg a d'ailleurs imaginé, pour les entreprises,
des services ad hoc qui puissent s'occuper des opérations
salariés en gérant leur développement psychologique (par
des conditionnements, enrichissement des tâches et psychothérapie
de la productivité créatrice).
Critique sur les types de besoins
Tout d'abord, bien d'autres auteurs se sont essayés sur
des listes de besoins.
Mentionnons simplement ici les travaux d'Alderfer et de Mc
Clelland, C. Alderfer (1972) est connu pour sa théorie SRP (substance,
relation, progression). Acceptant la hiérarchisation des besoins
(existence, sociabilité, croissance). Il traduit selon un double
processus :
- Celui d'une élévation normale dans la
structure des besoins, à mesure que les besoins de base sont assouvis
(processus d'assouvissement et de progression) ;
- Celui d'un possible retour en arrière, si une
personne est frustrée dans ses efforts pour satisfaire son envie de
progression (processus de frustration et de régression) ; par
exemple, elle peut revenir à des besoins relationnels et, si
problèmes, à des besoins de pure substance.
Divers auteurs, dont Ronen et al (1979), ont souligné
les similitudes entre les théories de Maslow, d'Alderfer et d'Herzberg.
On peut traduire cela dans le tableau ci-après :15(*)
Maslow, Alderfer et Herzberg
Auteurs
|
Théories sur la motivation
|
Maslow
|
- Actualisation de soi
- Estime de soi
- Besoins sociaux et d'appartenance
- Besoins de sécurité
- Besoins physiologiques
|
Alderfer
|
- Besoins de croissance
- Besoins de sociabilité
- Besoins d'existence
|
Herzberg
|
- Facteurs de motivation
- Facteurs d'hygiène
|
Aussi R. Erpicum continu en soutenant que les performances du
personnel dépendent de sa motivation.
Partant de cela, nous devons identifier les facteurs qui
peuvent motiver et ceux qui peuvent bloquer le personnel.16(*)
Ce sont des leviers du personnel.
Ce qui motive
|
Ce qui bloque
|
Le caractère participatif de l'organisation, transparence
de l'information et de la possibilité de participer aux orientations.
|
La mauvaise organisation ou des caractères dictatoriaux
de la gestion
|
Les caractères justes et objectifs des décisions
concernant le personnel
|
Le favoritisme, les discriminations l'absence de travail
|
L'intérêt du travail à accomplir et le climat
de travail constructif
|
Le caractère pénible ou ennuyeux de travail et la
mauvaise ambiance de travail
|
La bonne rémunération et les avantages sociaux et
matériels
|
Les mauvaises conditions de travail et de
rémunération,
|
L'adhésion des agents aux objectifs de l'institution
|
L'indifférence à l'égard des objectifs de
l'institution
|
Le statut social et la considération apportés pour
le poste et le travail accompli
|
L'absence de considération, l'impossibilité de
promotion, les menaces et sanctions abusives
|
I.3 NOTION SUR LA
REMUNERATION
3.1 La
rémunération ; coût ou investissement
Les techniques employées pour rémunérer
le personnel sont très diverses dans leurs formes juridiques. Elles
reposent sur les modalités de calcul encore plus nombreuses et ont des
multiples conséquences fiscales & sociales.
3.1.1 Apposition de deux
approches
Quelles qu'en soient les modalités, les politiques de
rémunération reposent implicitement sur l'une des deux logiques
suivantes ;
a. La rémunération du personnel
représente le coût d'un facteur, il convient de minimiser le
coût d'emploi de ce facteur, surtout si l'entreprise opère dans un
environnement ou l'avantage concurrentiel repose sur les coûts.
b. La rémunération du personnel est un
élément fondamental pour augmenter la motivation du personnel.
C'est un paramètre important du pilotage de l'organisation notamment
dans le cas où l'implication du personnel est un facteur clé de
succès.
L'opposition repose donc sur le fait que la
rémunération du personnel est à la fois une composante du
coût et un facteur de motivation. Si des nombreuses entreprises ne voient
toujours dans la rémunération qu'un coût à
minimiser, la plupart des mis entre la recherche de la motivation du personnel
et la maîtrise des coûts.
3.1.2 Les politiques de
rémunération
Le cadre légal et réglementaire contrait
fortement le libre choix d'une politique de rémunération,
d'autant que les modes d'évaluation des postes, au travers des grilles
de classification des postes de travail résultent le plus souvent des
conventions collectives et échappent donc pour partie à
l'entreprise.
La panoplie des moyens disponibles pour définir une
politique de rémunération reste ce pendant large :
- La définition d'un salaire de base pour le poste, le
coefficient du poste ou la durée de travail.
- La rémunération des heures
complémentaires : taux et décompte, éventuelle plus
favorables que les conventions collectives.
- Les primes : individuelles et collectives selon des
critères basés sur les résultats du travail
(productivité etc...), les conditions du travail (par exemple prime de
bruit, prime de représentation etc..), la situation du salarié
(ancienneté etc....) ou des événements (prime de fin
d'année etc...)
- Les avantages en nature : logement, voiture etc...)
- Les avantages sociaux (mutuel, garantie de salaire en cas de
maladie etc..) et les oeuvres sociales (centre de vacance)
- Les modalités d'intéressement, de
participation et d'actionnariat etc...)
- Les avantages en nature : logements, voiture etc..)
La définition de la politique de
rémunération doit satisfaire plusieurs objectifs souvent
contradictoires. Elle doit être notamment :
· Financement compatible avec les ressources de
l'entreprise
· Cohérence tant sur le plan interne (respecter
l'importance relative des postes, écart éventuel entre les
nouveaux recrutés et les anciens etc..) qu'externe (par
référence aux rémunérations pratiquées dans
la profession, la région etc..).
· Claire pour être comprise de tous
· Equitable pour être légitime et être
acceptée, condition de son efficacité.
· Stimulante pour motiver le personnel et contribuer
à la réalisation des objectifs de l'entreprise au travers de la
satisfaction des attentes du personnel
· Flexible pour pouvoir s'ajuster aux résultats de
l'activité (changement de secteur, internationalisation).17(*)
En bref du point de vue comptable, cette
littérature fait l'objet du compte 42 Rémunération du
personnel.
I.4. EVOLUTION DU COUT DU
TRAVAIL
1. Analyse de l'évolution de la masse salariale
D'une année sur l'autre, la masse salariale d'une
entreprise évolue suite à la juxtaposition de plusieurs
phénomènes.
L'évolution de la masse salariale entre l'exercice N-1
et l'exercice N peut se décomposer en un :
- Ecart sur effectif
- Ecart sur structure de l'ancienneté du personnel plus
couramment appelé « Effet Noria »
- Ecart sur taux Nominal de salaire.
1° Ecart sur effectif
Il correspond à l'évolution de la masse
salariale s'expliquant par l'évolution de l'effectif.
2° Ecart sur structure professionnelle du personnel
Le niveau de la masse salariale est fonction des
qualifications et du degré de compétence du personnel
salarié.
Plus le degré de technicité des travaux à
réaliser évolue plus le niveau de compétence requis est
élevé et donc plus la masse salariale augmente.
L'écart sur structure professionnelle du personnel
correspond à l'augmentation de la masse salariale liée aux
modifications de la répartition de l'effectif salarié entre les
différentes catégories professionnelles, effectif et
ancienneté restant identique par ailleurs.
3° Ecart dû à la structure de
l'ancienneté du personnel
1. Le niveau de la masse salariale est contraint par le
degré d'ancienneté du personnel.
2. l'arrivée des salariés plus jeunes pour
remplacer les salariés plus anciens, le vieillissement des
salariés de l'entreprise produisent leurs effets sur la masse
salariale.
3. les salariés entreront généralement
jeunes dans l'entreprise, ils y vieillissent puis en la quittant, ils sont
remplacés par de nouveaux arrivants, ce défilé
traditionnel des générations est qualifié de
« Noria ».
4. 4° Ecart sur taux Nominal
Entre deux années successives, la masse salariale
augmente du fait que des augmentations des salaires consenties
individuellement.18(*)
CHAPITRE II. PRESENTATION
DU MILIEU D'ETUDE
Ce chapitre consistera à présenter de
manière explicite le champs d'étude en général les
entités administratives de Goma en particulier la maire de Goma.
Par ailleurs il sera question de situer ces entités par
rapport à l'ensemble de système Administratif
décentralisé, dont la présentation de la genèse
d'évolution ainsi que les visées et la structuration de
l'entité de la ville de Goma.
II.1. Historique
La mairie de Goma est une entité
politico-Administrative de la ville de Goma, il sied à signaler que la
genèse de la mairie de Goma tournera au tour de la ville de Goma dans
l'ensemble.
En effet, la ville de GOMA est une entité territoriale
décentralisée, devenu ville de Goma par l'ordonnance N°88/176 du
15 Novembre 1988, année de la création de la province du
Nord-KIVU issue du découpage de l'ancienne province du KIVU.
Traditionnellement parlant « Goma » est
une déformation du mot « Ngoma » qui signifiait
« Tambour ».
Ce même mot aurait été donné en
référence au bruit assimilable à celui du tambour qui
raisonne ; la résonance dont il était question est celui du
bruit similaire à la détonation provoqué par
l'éruption volcanique c'est ainsi q'en mémoire de ce grand bruit,
le premier village qui s'y était implanté fut surnommé
« NGOMA ».
Selon cette légende, l'on avait tendance d'affirmer
qu'après l'éruption volcanique primitive, ce village a disparu et
que ses habitants se sont dispersés et qu'ont construit trois nouveaux
villages identifiés de la manière suivante :
- MUNGOMA qui est l'actuel Goma
- MATCHA qui est l'actuel SAKE
- MUNTI qui est l'actuel MUNIGI.
Vers 1900, Goma a eu des contacts avec les colonisateurs et en
1906 fut fondé le poste de Goma en face du poste Allemand de Gisenyi et
jouait le rôle militaire, un peu plus tard il est devenu un office de
l'Etat civil.
Dans le même optique, vers les années 1930, son
site actuel correspondait au camp de travailleurs du chemin de fer de l'Etat
(CEF).
Ce camp aurait été initialement établi au
bord du lac KIVU vers l'EST du site. Mais à l'époque Goma
était le point d'aboutissement du réseau VICI- CONGO et servait
du port d'Etat pour le transport des produits agricoles et les matériels
de construction en destination de Bukavu.
2. Evolution et création
Avant 1945, Goma fonctionnait comme un poste en
dépendance du territoire de RUTSHURU ; par suite Goma grandissait
rapidement avec une population de 1000 habitants.
En 1945, Goma devient une entité administrative
autonome.
En 1948, Goma est doté d'un parquet sous l'initiative
du gouvernement colonial ;
En 1951, Goma devient le chef lieu du district du
Nord-KIVU ; à cette époque Goma, commençait à
prendre de l'extension et à exercer un attrait considérable sur
la population des milieux ruraux. Au vu de l'époque, l'autorité
coloniale administrative a décidé de construire un centre pour
accueillir la main d'oeuvre nombreuse.
De ce fait, Goma change encore une fois de statut et devient
un centre extra coutumier par le décret du 08 septembre 1954 avec une
population estimée à 8600 habitants.
Les années 1950, le centre extra-coutimier en
appellation Goma, revêt un sens particulier pour la ville de Goma ;
En 1954, cette entité a été
élevée à la fois au rang du territoire et de chef
lieu du district du Nord-KIVU.
Avec le fait de reconnaître le Nord-KIVU comme district
trouvait sa raison d'être dans le rôle économique reconnu
important à Goma en 1950.
A cela s'ajoute l'arrivée massive des calons blancs
vers les années 1945 à 1950 dans l'extrémité de
l'exploitation minière dans le KIVU. Ces deux facteurs ont limité
en faveur de la dislocation administrative entre les deux centres à
savoir Goma et Bukavu.
Le 14 Août 1966, la mise en place de Goma devenant le
chef lieu de la province du Nord-KIVU avec comme tout premier gouverneur MOLEY
BENENZETH. Mais suite à la contestation du territoire de Rutshuru et
Goma, les organes délibérants et exécutifs fonctionnaient
à Kirotshe, puis à Sake. D'où Dénis PALUKU franchi
et tiendra l'intérim du gouverneur à l'absence du titulaire et
deviendra plus tard le gouverneur en 1965.
En décembre 1996, le Nord-Kivu devient district quand
fut décidé le retour aux anciennes provinces et districts par le
référendum constitutionnel de Juin 1967. D'où
l'élévation du Nord-KIVU au rang de la région test en 1988
par l'ordonnance loi N°88/031 du 20 Juillet 1988, après le
découpage de la région du KIVU en 3 provinces autonomes à
savoir : Nord KIVU, Sud KIVU et Maniema pour le Nord-KIVU son chef lieu
sera la ville de Goma selon l'esprit de l'ordonnance loi N°88/176 du 15
Novembre 1988.
3. Dénomination,
délimitation & subdivision
a. Dénomination
Le terme HOTEL DE VILLE est une appellation usité
pendant la deuxième république avec MOBUTU, à
l'avènement de l'AFDL, l'appellation HOTEL VILLE sera remplacé
par la dénomination Mairie par l'ordonnance loi N° 89/127 du 22 mai 1989
fixant le Nombre, la dénomination des communes, la délimitation
ainsi que leurs quartiers.19(*)
b. Délimitation
La ville de Goma est limitée :
- Au Nord : par le territoire de NYIRAGONGO
- Au Sud : par la province du sud Kivu
- A l'Est : par la république Rwandaise
- A l'Ouest : par le territoire de Masisi
Les coordonnées géographiques de la ville de
Goma sont les suivantes :
- latitude : 1° 45' Sud
- longitude : 29°14' de l'Est
La ville de Goma s'étant sur une superficie de 66.452
180km2, avec un climat tempéré et adoucie par le vent qui souffle
du lac Kivu, des montagnes volcaniques situées dans le parc de
VIRUNGA.
La ville de Goma connaît deux saisons :
-Saison A : du mois de Janvier en Mai
- Saison B : du mois de Juin à Décembre
La ville de Goma a une population
hétérogène constitué par les ethnies originaires de
la province du Nord-Kivu à savoir le : HUNDE, HUTU, NANDE, NYANGA,
KANO, TEMBO, KUMU, TUTSI, et le TTRAVAILA.
Autres ces ethnies de la province du Nord-Kivu, Goma est
peuplé par d'autres tribus congolaises provenant des autres provinces
mais aussi de la population étrangère.
La ville de Goma renferme une population estimée
à 645719 répartie par commune partant de statistique
prélevé à la fin du 1er semestre 2010.
a. Commune de Goma : 212332 habitants répartis
comme suit :
- Hommes :47340
- Femmes : 47765
- Garçons : 57469
- Filles : 59758
b. Commune de KARISIMBI : 433387
- Hommes : 88108
- Femmes : 96275
- Garçons : 118555
- Filles : 130449
Cette population serait estimée aujourd'hui en environs
800.000habitants attesté par différents observateurs, suivi par
un(e) commentaire ou déclaration que cette population n'a pas l'habitude
de se faire recenser auprès des agents recenseurs.
c. Subdivision administrative
La ville de Goma est composé de deux communes à
savoir : la commune de Goma et la commune de Karisimbi. Ces
dernières sont subdivisées en plusieurs quartiers ainsi que
plusieurs cellules et avenues.
Ø La commune de Goma est compsé de 7 quartiers
(les volcans, Mikeno, Mapendo, Katindo, Himbi, Kyeshero et lac vert) et 25
cellules (3 pour les volcans, 3 de mikeno, 3 de mapendo, 3 de Katindo, 3 de
Himbi, 5 de Kyeshero, et 5 de lac vert) et 122 avenues (24 pour le quartier les
volcans, 9 pour le quartier de Mikeno, 11 de Mapendo, 8 de Katindo, 11 de
Himbi, 45 de Kyshero et 14 de lac vert).
Ø La commune de KARISIMBI est composée aussi de
11 quartiers (Kahembe, Murara, Virunga, Majyengo, Mabanga Nord, Mabanga Sud,
Kasika, Katoyi, Ndosho, Muganga, et de Bujovu), 39 cellules 5 de Q Kahembe, 3
de Murara, 4 de Virunga, 5 de majengo, 2 de Mabanga Nord, 3 de Mabanga Sud et 3
de Kasika 4 de Katoyi, 5 de Ndosho, 2 de Mugunga et 3 de Bujovu et 231 avenues
(13 de Kahembe, 32 de Murara, 22 de Virunga, 22 de Majengo, 8 de Mabangop Nord,
18 de Mabanga sud, 40 de Kasika, 24 de Katoyi, 26 de Ndosho, 14 de Mugunga et
12 de Buyovu)20(*).
Bref : la ville de Goma comprend 2 communes, 18
quartiers, 64 cellules et 353 avenues.
Depuis son élévation au rang de ville, Goma a
connu plusieurs autorités qui l'on dirigé à
savoir :
1. Mr KANGA GUZAGAMANA (1989 à 1991)
2. MIGALE MWENE MALIBU (1991 donc quelques mois)
3. KAHANYA KIMUHA TASSI Athanase (1991 à 1993)
4. MASHAKO MAMBA SEBI (1993 à 1996)
5. KISUBA SHEBAENI (1996-1998)
6. NZABARA MATSETSA François Xavier (1998-2005)
7. WUNDI KWAVIRWA Polyolore (2005-2008)
8. RACHIDY TUMBULA Roger (2008 à nos jours).
4. FONCTIONNEMENT ET
ATTRIBUTION DE LA MAIRIE DE GOMA
4.1. Fonctionnement
D'une manière brève, l'organisation de la mairie
de Goma se présente comme suit :
- Maire (chef de l'entité)
- Maire Adjoint
- Chef de division unique chargé de l'administration
qui coordonne la gestion du personnel et tous les services affectés
à la mairie.
- Chef de 1er bureau composé de 10agents et
s'occupe du personnel du budget, de l'intendance et du protocole d'Etat urbain
- Chef de 2ème bureau composé de 9
agents chapeauté par un chef de bureau et s'occupe de l'exploitation des
pièces périodiques des ETD, du service de l'Etat civil, des
statistiques démographiques et la protection civile.
- Le secrétariat est composé de 3 agents dont le
secrétaire administratif, un informaticien et un huissier.
Il s'occupe de la réception, rédaction,
expédition, classement et toutes les correspondances (courriers)
- Le tribunal de la ville dispose d'une compétence
limitée de la ville, c'est un tribunal de droit coutumier qui est
présidé par le maire, composé d'un vice-président,
deux juges assesseurs et un Greffier.
- Les services techniques sont au nombre de 27 plus services
spécialisés21(*).
4.2. ATTRIBUTION
Conformément à l'article 57 du décret loi
n°81 du 02 juillet 1988 portant organisation territoriale et administrative de
la RDC qui stipule que le maire de la ville est une autorité
politico-administrative.
Il est assimilé aux agents fonctionnaires de l'Etat. Il
est le chef de l'exécutif urbain et l'autorité
hiérarchique de tous les services publics oeuvrant sous sa juridiction.
Il veille à l'exécution des lois, règlements et des
décisions de l'autorité supérieure.
A ce titre, il assure la responsabilité du bon
fonctionnement de service public de l'Etat dans la ville et la bonne marche de
l'administration de sa juridiction.
Art. 58 ; sans préjudice des attributions
spécifiques qui lui sont conférées par des textes
particuliers, le maire :
- Veille à l'exécution des lois, des
règlements et des décisions de l'autorité
supérieure,
- Veille au maintien de l'ordre public dans la ville, à
cet effet il dispose des unités de la police nationale affectées
à la ville,
- Assure l'accomplissement des tâches
d'intérêt général, il est également
chargé :
Ø D'instruire les affaires à soumettre au
conseil de la ville.
Ø De préparer et de proposer à
l'autorité provinciale le budget de la ville, le projet des
crédits supplémentaires et virement des crédits ;
Ø De soumettre au gouverneur de la province les comptes
annuels des recettes et des dépenses de la ville ;
Ø De publier ou notifier les décisions du
Gouverneur de province et de la ville ;
Ø De diriger les services de la ville ;
Ø De gérer les revenus de la ville, d'ordonner
les dépenses, de contrôler la comptabilité ;
Ø D'administrer les établissements de la ville
Ø De diriger les travaux à exécuter aux
frais de la ville ;
Ø D'administrer le patrimoine de la ville et de
conserver ses droit ;
Ø D'exécuter le plan d'urbanisation de la ville
Ø De présenter la ville en justice et d'une
manière générale dans toutes les questions d'ordre
juridiques.
Ø Le maire et son adjoint sont officiers de l'Etat
civil ;
Ø Le maire et son Adjoint sont officiers de police
judiciaire à compétence générale.
Ø En cas d'urgence, le maire peut prendre des
règlements ou des mesures de police et aussi des sanctions et des peines
de servitude pénale ne dépassant pas 15 jours et une amande
conformes à une de ces peines.
Tous ces règlements doivent être
communiqué au Gouverneur de province dans 48 heures pour ce dernier les
entérine et dans le cas contraire ; ils cessent d'avoir d'effet
s'ils ne sont pas entériné par l'autorité provinciale. Ils
peuvent entre temps être suspendu par le gouverneur de province pour
illégalité.
Le maire adjoint a des attributions qui peuvent être
classées en deux à savoir :
- Il est le collaborateur direct du maire
- Assumer l'intérim du maire en cas
d'empêchement : il agit au nom et au compte du maire.
De ce ci, découle trois conséquences des actes
du maire adjoint
1. Pour le maire empêché c'est-à-dire le
maire titulaire est malade, ici le maire adjoint n'a pas de signature, il agit
au nom du maire titulaire.
2. Pour le maire en mission de service à
l'intérieur de la ville ; ici aussi le maire adjoint n'a pas de
signature, il agit au nom du maire titulaire
3. Pour le maire titulaire en mission de service à
l'extérieur de la ville, ici il assume son rôle comme maire
adjoint il signe à son nom et sa signature engage sa personnalité
- En matière financière, il est
indépendant du maire titulaire
e) Le gestionnaire de crédit.
A ce titre :
1. Il fait la préparation du budget et en collaboration
avec le sous gestionnaire de crédit, l'ordonnateur
délégué, le mandateur et le receveur comptable.
2. Il engage les dépenses de la mairie
3. En cas d'absence du maire titulaire, il ordonne le paiement
ou le recouvrement22(*).
ORGANIGRAMME
Maire
Maire adjoint
Chef de division unique
Bourgmestres
Bureau 1
Secrétaire
Bureau services
Bureau II
Personnel
Compte budget
Intendance
Protocole
CHAP III. PRESENTATION,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre comme nous l'avions bien souligné,
portera sur la question de présenter les données obtenues, les
analyser ainsi que les interpréter.
III.1. Echantillonnage
Notre recherche a été menée dans une
entité administrative décentralisée notamment à la
mairie de Goma.
Ainsi, nous avions ciblé une population
représentative des agents de la mairie de Goma estimée à
38,4% soit 48 agents enquêtés sur le total de 125 agents de la
mairie de Goma ; L'Echantillon extrait au sein de cette population est un
échantillon du type occasionnel.
III.2 Présentation
des données et interprétation des résultats
Ce point va porter sur les caractéristiques des
enquêtés et de leur comportement vis-à-vis aux conditions
de travail.
Voici les caractéristiques et les comportements
observés tout au long de notre recherche exprimé par les
données qui nous ont été fournies par les agents de la
mairie de Goma.
Tableau n01
Répartition des agents de la mairie selon l'âge
Age
|
Effectif
|
%
|
Moins de 20 ans
20-30ans
30-40ans
40-50ans
50-60ans
|
0
3
12
21
12
|
0
6,25
25
43,75
25
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Nous constatons de ce
tableau que la majorité des agents oeuvrant à la mairie ont
l'âge variant de 40 à 50 soit 43,75%, suivi de ceux ayant
l'âge variant de 50 à 60 soit 25%, ceux variant de 30 à 40
estimé aussi à 25% ainsi que la minorité variant de 20
à 30 estimé à 6,25%.
Tableau n°2
Répartition des agents de la mairie selon le sexe.
Sexe
|
Effectif
|
%
|
Masculin
Féminin
|
39
9
|
81,25
18,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que selon le sexe, la mairie de Goma emploi plus d'hommes que des femmes par le
fait que sur 48 agents interrogés, 39 sont des hommes soit 81,25% et 9
sont des femmes soit 18,75%.
Tableau n°3
Répartition des agents de la mairie de Goma selon l'Etat
civil
Etat civil
|
Effectif
|
%
|
Marié
Célibataire
|
42
6
|
87,5
12,5
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : l'image de ce tableau nous
pousse à affirmer que la mairie de Goma emploi en grande partie des
mariés estimés à 87,5% que les célibataires
estimés aussi à 12,5%.
Tableau n°4 Répartition des agents de la
mairie de Goma selon l'ancienneté
Ancienneté
|
Effectif
|
%
|
0-5 ans
5-10 ans
10-15 ans
15-20 ans
20-25 ans
25-30 ans
|
9
12
12
6
6
3
|
18,75
25
25
12,5
12,5
6,25
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Les résultats
consignés dans le tableau ci-haut montrent que le mouvement de sortie et
d'entrée en matière de recrutement de personnel est moins
fréquent. Exprimé par des estimations suivant ce tableau
soit :
18,75% ancienneté de 0 à 5 ans.
25% ayant une
ancienneté de 5 à 10 ans
25% ayant une ancienneté de 10 à 15 ans
12,5% ayant une ancienneté de 15 à 20 ans
12,5% ayant une ancienneté de 20 à 25 ans
6,25 % ayant une ancienneté de 25 à 30 ans
Tableau n°5 Répartition des agents de la
mairie de Goma selon le nombre d'enfants en charge
Nombre d'enfants
|
Effectif
|
%
|
0-5
5-10
10-15
|
18
27
3
|
37,5
56,25
6,25
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : la lecture du tableau
ci-dessus montre que les agents de la mairie de Goma soit 56,25% prennent en
charge au minimum 10 enfants 37,5% prennent en charge aussi pas moins de 5
enfants ainsi que 6,25% prennent en charge plus de 10 enfants.
Tableau n°6 Opinion des agents sur
l'amélioration des conditions de travail par la motivation reçue
La motivation améliore les conditions du
travail
|
Effectif
|
%
|
Oui
Non
|
15
33
|
31,25
68,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : ce tableau nous montre que
33 agents soit 68,75% ont affirmé que la motivation ne leur permet pas
d'améliorer les conditions de travail, et 15 agents soit 31,25% ont
affirmé dans le sens contraire que la motivation leur permet d'atteindre
un point d'aboutissement à l'amélioration des conditions de
travail.
Tableau n°7 Répartition du salaire mensuel
des agents de la mairie de Goma. (En dollars)
salaire mensuel des agents (en dollars)
|
Effectif
|
%
|
10-50
50-100
100-150
150-200
200-250
250-300
300-350
350-400
400-450
450-500
|
12
33
0
0
0
0
0
3
0
0
|
25
68,75
0
0
0
0
0
6,25
0
0
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, Il ressort
à remarquer que la majorité des agents de la mairie de Goma
perçoivent un salaire mensuel se situant entre 50 à 100 $ comme
l'ont affirmé 33 agents représentant 68,75% de l'ensemble du
personnel enquêté, suivi de 25% des agents qui ont
déclaré que le salaire mensuel perçu est situé
entre 10 et 50$ et ainsi 6,25% des agents ont affirmé que leur salaire
perçu est situé entre 350 et 400$.
Tableau n°8 Opinion sur l'appréciation du
salaire que des agents perçoivent
Selon vous, le salaire est
|
Effectif
|
%
|
Très suffisant
Suffisant
Moyennement suffisant
insuffisant
|
0
3
3
39
|
0
6,25
6,25
81,25
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que la majorité des agents de la mairie de Goma enquêtés
estimés à 81,25% ont affirmé que le salaire perçu
est insuffisant, mais 3 autres agents soit 6,25% ont affirmé pour chaque
cas que le salaire qui leur sont attribué pour les uns est suffisant et
pour les autres moyennement suffisant ont déclaré le 6,25%, soit
3 agents.
Tableau n°9 De ce qui est la
représentation du travail pour la vie sociale des agents de la mairie de
Goma.
Que représente le travail pour
vous?
|
Effectif
|
%
|
Un moyen de satisfaction des besoins de première
nécessité
Une occupation qui me Permet d'éviter le chômage
et tous ses méfaits
Un prestige social
Un moyen de cohabiter avec les autres
Autres réponses
|
15
27
0
0
6
|
31,25
56,25
0
0
12,5
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, nous
constatons que la majorité des agents de la mairie de Goma soit 56,25%
ont affirmé avec vivacité que le travail leur représente
une occupation qui les permet d'éviter le chômage et tout ses
méfaits, suivi de 15 sujets soit 31,25% ayant affirmé que le
travail leur apparaît comme un moyen de satisfaction pour les besoins de
première nécessité et 6 sujets soit 12,5% ayant aussi
affirmé que le travail leur présente une réponse de
responsabilité civile.
Tableau n°10. De ce qui est les faits incitateurs
des agents de travailler toujours, analysons ce qui suit :
Qu'est ce qui vous motive ou incite de travailler
toujours ?
|
Effectif
|
%
|
L'espoir que tout ira mieux un jour
La peur de manquer une occupation
La rémunération perçue
L'octroi des avantages dans le cadre du service
Autre réponse
|
33
3
3
0
9
|
68,75
6,25
6,25
0
18,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Sur 48 sujets
interrogés, 33 sujets estimés à 68,75% des agents de la
mairie sont motivés à travailler toujours par le fait qu'ils ont
l'espoir que tout ira mieux un jour ; 6,25% soit 3 agents ont
affirmé que c'est l'unique cause d'avoir peur de manquer une
occupation ; 6,25% soit 3 autres agents ont avancé les arguments en
attestant qu'ils sont incité par le travail à cause
de la rémunération perçue et que 18,75% soit 9 agents
ont répondu comme suit :
- Etre utile à la société
- Valoriser le travail comme une passion
- Contribuer au développement de la province et
assurer la survie de la famille.
Tableau n°11 Des avantages
bénéficiés à la mairie
Parmi ces avantages les quels bénéficiez
vous à la mairie ?
|
Effectif
|
%
|
Soins médicaux
Pose café
Indemnité de transport
Allocations familiales
Prime d'activités
Autres réponses
|
0
0
9
0
15
24
|
0
0
18,75
31,25
50
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, il ressort
que 24 sujets soit 50% ont quasiment affirmé qu'aucun de ces avantages
précités qui leur sont bénéfiques à la
mairie de Goma, 31,25% ne bénéficient la prime d'activité
et qu'enfin 18,75% affirment qu'ils bénéficient
l'indemnité de transport.
Tableau n°12 De ce qui concerne les facteurs qui
motivent les agents d'exercer leur fonction, nous avions abouti aux
résultats suivants :
Quels sont les facteurs qui vous motivent dans
l'exercice de votre fonction ?
|
Effectif
|
%
|
La stabilité de l'emploi
Le salaire reçu
Les conditions favorables de travail
Les relations avec les autres travailleurs ou collaboration
Les avantages perçus dans le cadre du travail
Autres réponses
|
6
0
0
27
6
9
|
12,5
0
0
56,25
12,5
18,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, nous
constatons que le facteur qui motive les agents dans l'exercice de leur
fonction est celui des relations avec les autres travailleurs ou collaboration
tel qu'ont déclaré 56,25% soit 27 sujets enquêtés,
suivi de 18,75% soit 9 sujets affirmant qu'aucun de ces facteurs, 12,5% soit 6
sujets affirmant aussi que ce facteur serait celui de la stabilité de
l'emploi et enfin 12,5% soit 6 sujets ayant annoncé cette
déclaration que le facteur serait celui des avantages perçus dans
le cadre du travail.
Tableau n° 13. De la question de savoir les
causes qui peuvent justifier la non motivation des agents de la mairie,
contatons-nous des résultats ci-après :
Quelles sont les causes qui peuvent justifier la non
motivation des agents de la mairie ?
|
Effectif
|
%
|
L'insuffisance du salaire
Le retard dans le paiement
La non attribution des avantages sociaux
Autres réponses
|
9
18
0
21
|
18,75
37,5
0
43,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, affirmons
que les causes qui peuvent justifier la non motivation des agents de la mairie
seraient la mauvaises volonté et la megestion des autorités tel
qu'ont déclaré 43,75% soit 21sujets, 37,5% soit 18 sujets ayant
avancé l'opinion que la cause serait celui du retard dans le payement,
18,75% soit 9 sujets ont affirmé que l'unique cause serait celui de
l'insuffisance du salaire.
Tableau n°14 De cette préoccupation de
savoir la manière dont les agents estiment leur poste de travail, voyons
ce qui suit :
Comment estimez-vous votre poste de
travail ?
|
Effectif
|
%
|
Ne correspond pas à la tâche que j'effectue
Ne me permet pas de bien exécuter ma tâche
Correspond mieux à ma tâche
Doit être amélioré
Autres réponses
|
12
0
6
24
6
|
25
0
12,5
50
12,5
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau, nous
remarquons que la manière dont les agents estiment leur poste de travail
est qu'il doit être amélioré comme l'ont
déclaré 50%, suivi de 25% affirmant que l'estimation de leur
poste de travail ne correspond pas aux tâches effectuées et que
12,5% déclarent que le travail effectué correspond mieux à
leurs tâches, mais aussi 12,5% autres ont affirmé qu'aucune des
ces estimations leurs sont favorables.
Tableau n°15 La manière dont les agents de
la mairie trouvent le salaire perçu :
Comment trouvez-vous le salaire que vous
recevez ?
|
Effectif
|
%
|
Correspond à la tâche que j'effectue
Ne me permet pas de couvrir mes besoins
Ne correspond à la tâche que j'effectue
Ne correspond pas à ma fonction
|
0
15
9
21
|
0
31,25
18,75
43,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De la lecture de ce
tableau, nous constatons que la manière dont les agents de la mairie
arrivent à apprécier le salaire perçu. 21 sujets soit
43,75% sur 48 enquêtés ont déclaré que la salaire
perçu ne correspond pas à la fonction exercée, suivi de
31,25% affirmant que ne leurs permettent pas de couvrir leur besoins, aussi
18,75% attestant que le salaire ne correspond pas à des tâches
effectuées.
Tableau n°16 La manière dont le salaire
est payé
Le salaire que je perçois est
payé
|
Effectif
|
%
|
Proportionnellement au niveau d'étude
Proportionnellement à l'ancienneté
Aucune de ces réponses
|
18
6
24
|
37,5
12,5
50
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que 50% soit 24 sujets sur 48 enquêtés affirment que le salaire
est payé non plus à la proportionnalité du niveau
d'étude et ni à l'ancienneté ; 37,5% soit 18 sujets
affirment aussi que le salaire est payé proportionnellement au niveau
d'étude et en fin 12,5% soit 6 sujets ont bien signalé que cela
s'effectue proportionnellement à l'ancienneté.
Tableau n°17 La manière dont les agents de
la mairie arrivent à pallier à l'insuffisance du
salaire.
Comment palliez vous à l'insuffisance du
salaire ?
|
Effectif
|
%
|
Je me contente des pourboires
J'ai une autre activité rentable
Je me contente du salaire d'un membre de la famille
Autres réponses
|
0
21
15
12
|
0
43,75
31,25
25
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Nous constatons que la
plupart des agents de la mairie de Goma Arrivent à pallier à
l'insuffisance du salaire du faite que la majorité entre eux, ont des
activités rentables comme attestent 43,75% soit 21
enquêtés, suivi de 31,25% soit 15 enquêtés attestant
que souvent ils se contentent de salaire des membres de famille, en suite 25%
soit 12 sujets sur 48 enquêtés se sont absetenu.
Tableau n°18 la façon dont les agents de
la mairie de Goma jugent l'exécution de leurs tâches après
la motivation
Après la motivation comment jugez vous
l'exécution de votre tâche ?
|
Effectif
|
%
|
Très bonne
Assez bonne
Bonne
Mauvaise
Aucun jugement
|
9
9
15
6
9
|
18,75
18,75
31,25
12,
18,75
|
Total
|
48
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Les résultats consignés dans
ce tableau nous laisse voir que 18,75% soit 9 sujets des agents de la mairie
de Goma enquêtés exécutent leurs tâches après
la motivation d'une manière très bonne ; 9 autres soit
18,75% d'une manière assez bonne ,aussi d'une manière bonne tel
qu'ont affirmé 31,25% ou 15 sujets et 18,75% ont approuvé
aucun jugement, ainsi qu'à la fin 12,5% soit 6 sujets ont
approuvé la mention mauvaise de l'exécution de leurs
tâches.
III.3 APPRECIATION DES
RESULTATS
En dépit de la recherche menée dans une
entité administrative cas particulier de la mairie de Goma, nous avons
abouti à des résultats détaillés dans les point
ci-haut qui font l'objet d'une brève explication de notre étude
communément appelé synthèse.
Ce pendant dans notre recherche nous avons remarqué en
premier lieu que la mairie de Goma emploi la majorité du personnel du
deuxième âge variant de 40 à 50 ans tel que 43,75% soit 21
sujets sur 48 enquêtés l'ont affirmé, et que par
critère de sexe la mairie de Goma emploi plus d'homme que des femmes
comme l'ont déclaré 87,5% soit 42 sujets.
De ce qui est de l'ancienneté, nous avons
constaté que la mairie de Goma renferme un personnel en grande partie
ayant une ancienneté situé entre 5 à 10 ans et 10 à
15 ans tel que 25% soit 12 sujets l'ont affirmé pour chacune de ces
tranches. Concernant l'opinion sur l'amélioration de condition de
travail par la motivation reçue, 68,75% soit 33 sujets nous ont
déclaré que la motivation reçue ne permet pas aux agents
de la mairie d'améliorer les conditions de travail.
La mairie de Goma octroie un salaire dérisoire (maigre)
qui n'arrive pas à couvrir les besoins vitaux des agents et de leurs
familles comme l'ont attesté 68,75% soit 33 sujets avec un salaire
mensuel situé dans l'intervalle de 50 à 1OO$ ; et selon les
agents estimés à 81,25% ceux-ci ont affirmé que le salaire
perçu est insuffisant. En nous référant à la
préoccupation du tableau n° 9, le travail pour les agents leur
apparaît comme une occupation les permettant d'éviter le
chômage et tous ses méfaits ; c'est dans ce cadre que 56,25%
nous ont déclaré ainsi.
Malgré le salaire insuffisant, les agents de la mairie
de Goma sont motivé par une simple raison de travailler toujours en
ayant l'espoir que tout ira mieux un jour au fur et à mesure comme l'ont
affirmé 68,75% soit 33 sujets sur 48 enquêtés. A part le
salaire, 50% soit 24sujets ont affirmé qu'aucun des avantages ne leur
sont bénéfique.
Etant donné que le point focal de notre recherche
était de savoir les facteurs motivant le personnel à la mairie,
nous avons constaté que ce facteur n'est autre que celui de relation
avec les autres travailleurs ou collaboration tel qu'ont déclaré
56,25% des enquêtés. D'ailleurs, la cause pouvant justifier la non
motivation ou la démotivation des agents serait la mauvaise
volonté et la megestion des autorités tel que 43,75% nous l'ont
précisé. Partant de la conception des agents de la mairie de Goma
soit 50% ont affirmé que leur poste de travail doit être
amélioré et que souvent le salaire perçu ne correspond pas
à leur fonction tel que 43,75% nous l'ont affirmé.
Outre, 50% ont déclaré que le salaire n'est
payé proportionnellement au niveau d'étude, ni
proportionnellement à l'ancienneté ceux qui nous ont aidé
à exprimer le sentiment de profiter des facilités et peu de
rigueurs dans les entreprises de l'Etat.
En définitive, les agents de la mairie de Goma arrivent
à pallier à l'insuffisance du salaire par le fait d'avoir
d'autres activités rentables comme l'ont affirmé 43,75% et qui
malgré la retissance des agents vis-à-vis du salaire
perçu, 31,25% nous ont affirmé que l'exécution de leurs
tâches est bonne.
CONCLUSION
Nous tenons à rappeler tout juste au terme de la
réalisation de notre travail de fin de cycle portant sur l'Etude des
facteurs motivationnels du personnel dans une institution de l'Etat »
cas de la mairie de Goma, enquête menée au mois de mai 2011.
En effet, notre travail est subdivisé en trois
chapitres à savoir :
- Le premier chapitre est porté sur le cadre
conceptuel ;
- Deuxième chapitre est consacré sur la
présentation du milieu d'étude
- Troisième chapitre est consacré sur la
présentation, l'analyse et à l'interprétation des
résultats.
De ce fait, nous avons voulu analyser les facteurs
motivationnels du personnel à la mairie de Goma. Et pour y parvenir nous
nous sommes posé les questions suivantes :
1. Pourquoi les gens sont ils poussés à
travailler dans les institutions publiques ? cas particulier de la mairie
de Goma.
2. Quel est le facteur principal motivant le personnel de la
mairie de GOMA ?
A l'issue de l'émission de cette problématique,
nous avons proposé certaines hypothèses détaillées
comme suit :
3. collaboration entre les lignes hiérarchiques
pousseraient les gens de travailler à la mairie de GOMA malgré
les salaires dérisoir ;
4. Le facteur principal de motivation de cette institution
serait la garantie du travail c'est -à- dire la stabilité de
l'emploi.
Pour vérifier les hypothèses émises, nous
avons recouru à la méthode statistique soutenue par la technique
documentaire, l'interview et l'enquête par questionnaire. A l'issu de nos
analyses nous avons abouti à des résultats
ci-après :
1. Le salaire accordé aux agents de la mairie de Goma
est insuffisant et ne sont payés proportionnellement au niveau
d'étude et ni à l'ancienneté.
2. Le facteur principal de motivation est d'une simple raison
de l'espoir que tout ira mieux un jour et de continuer à maintenir une
relation ou collaboration avec les autres travailleurs.
Eu égard aux résultats aux quels nous avons
abouti, nos hypothèses ont été confirmées.
N'étant pas le premier ni le dernier à parler
des facteurs motivationnels du personnel dans les institutions de L'Etat,
connaissant que la science est si vaste, et que ce travail est une oeuvre
humaine qui ne doit jamais manquer des imperfections, nous ne prétendons
pas avoir tout dit et tout donné concernant ce domaine. C'est pourquoi
nous lançons un appel pathétique à d'autres chercheurs qui
vont devoir nous emboîter les pas de bien vouloir nous compléter.
Néanmoins, nous croyons avoir atteint notre objectif.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. Anne-Marie KEISER, contrôle de gestion, Ed ESKA du
04/09/2004, 75002
2. BROADAR et JAUPIN, Larousse de poche, éd. Hachette,
Paris
3. ERPICUM, Gestion de ressources humaines, 2e
éd. Québec, 1999
4. G.MERMET, Francoscopie, Paris, Larousse-Bordas, 1996
p231
5. Jean Luck CHARON et Sabine SEPARI, organisation de
l'entreprise, cours complet situation d'exploitation corrigée,
éd, DUNOD Bruxelles, Juillet 1998, p.228
6. SEKIOU LAKAJAR Ali, gestion du personnel, Edition
d'organisation, Paris, 1986, p.327
7. Terray et STEPHAN FRANKIN, les principes de management, Ed
Economa Paris, 1985.p.141
8. www.google/facteur
motivationnel dans une entreprise.
9. y lasfarque « de la peine à la panne,
changement technologiques et changement du travail éd. le monde, du 22
Août 1998.
2. Document divers et rapport
10. rapport de stage Mairie de Goma
11. Etat de lieu Mairie de Goma.
3. Mémoires et TFC
12. Adolphe BINWA MUHOMBO, TFC « la gestion du
personnel dans les institutions étatiques, ISC, Goma ,
2006-2007.
13. Blanche VANGI KWALI, Mémoire, « la
gestion de ressources humaines et son impact sur le rendement des agents de
mairie de BUTEMBO » ISC, Goma 2008-2009.
14. HABAMUNGU KAMANYULA, TFC « Etude de
déterminants de salaire dans les organisations non gouvernementales de
développement du GEAD., ISC/Goma, 2006-2007.
15. MWIRA MWILO MUTSINDU Richard Mémoire
« gestion de ressources humaines dans une coopérative,
ISC/Goma, 2009-2010.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
O. INTRODUCTION
- 1 -
0.1 ETAT DE LA QUESTION
- 1 -
0.2 PROBLEMATIQUE
- 2 -
0.3 HYPOTHESES
- 4 -
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 4 -
0.5 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
- 5 -
0.6. DELIMITATION DU SUJET
- 5 -
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 6 -
CHAP. I. CADRE CONCEPTUEL DU TRAVAIL
- 7 -
I.1. Personnel
- 7 -
I.1.1. La gestion de ressources humaines
- 7 -
I.1.2. Le renouveau de la fonction
« personnel »
- 7 -
I.1.3. Les modifications du contexte d'emploi du
personnel
- 8 -
3.1. Les évolution
technico-économiques
- 9 -
3.2 Les évolutions
socio-politiques
- 9 -
I.1.4 Les évolutions du comportement face au
travail
- 10 -
I.1.5 Le contenu de la fonction personnel
- 11 -
I.2. MOTIVATION DU PERSONNEL
- 15 -
I.2.1. La gestion
- 17 -
I.2.2 Satisfaction
- 17 -
I.2.3. Les ressources humaines
- 17 -
I.2.4 L'organisation
- 18 -
I.2.5 La démotivation
- 18 -
I.2.6 Le moral de l'entreprise
- 18 -
I.2.7 Quelques théories de la motivation
- 18 -
7.1. A quoi sont dues les motivations
- 20 -
7.2 Interactions sociales et motivations
- 21 -
7.3. Un point de vue critique sur les contenus
motivationnels
- 27 -
I.3 NOTION SUR LA REMUNERATION
- 29 -
3.1 La rémunération ; coût
ou investissement
- 29 -
3.1.1 Apposition de deux approches
- 29 -
3.1.2 Les politiques de
rémunération
- 30 -
I.4. EVOLUTION DU COUT DU TRAVAIL
- 31 -
CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
- 33 -
II.1. Historique
- 33 -
2. Evolution et création
- 34 -
3. Dénomination, délimitation &
subdivision
- 36 -
4. FONCTIONNEMENT ET ATTRIBUTION DE LA MAIRIE DE
GOMA
- 38 -
4.1. Fonctionnement
- 38 -
4.2. ATTRIBUTION
- 39 -
CHAP III. PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
43
III.1. Echantillonnage
43
III.2 Présentation des données et
interprétation des résultats
43
III.3 APPRECIATION DES RESULTATS
53
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
57
TABLE DES MATIERES
58
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Madame, Mademoiselle,
Monsieur,..............................................
Dans le souci de la réalisation de notre travail de fin de
cycle portant sur « ETUDE DES FACTEURS MOTIVATIONNELS DU
PERSONNEL DANS LES INSTITUTIONS ETATIQUES, cas de la mairie de
Goma » ; nous avons l'honneur de nous adresser
auprès de l'ensemble du personnel de la mairie de Goma de bien vouloir
nous accordé la bonne volonté de répondre objectivement
au présent questionnaire d'enquête.
En effet, Il sied à signaler que les
réponses qui nous serons fournies, seraient pris en compte et
analysé dans ce travail.
Veillez agréer madame, Mademoiselle, Monsieur l'expression
de mes sentiments distingués.
V
X
I.CONSIGNES
Cochez par ou la (les) case(s)
correspondant a votre choix. S'il y a des commentaires et que la place est
insuffisante utilisez le verso tout en indiquant le numéro de la
question concernée.
II. IDENTIFICATION
1. Sexe :........................... 5.
Ancienneté :.................................
2. Age :.............................. 6. Etat
civil :.......................................
3. Fonction :...................... 7. Nombre
d'enfants :...........................
4. grades :........................... 8.
Religion :.............................................
III. QUESTIONS
1. Selon vous, la motivation améliore-t-elle les
conditions de votre travail?
Oui,
Comment ?.......................................................................................
Non ;
pourquoi?........................................................................................
2. Quelle est votre rémunération mensuelle ?
(à préciser)
...............................................................................................
3. Selon vous, le salaire est :
a. Très suffisant
b. Suffisant
c. Moyennement suffisant
d. Insuffisant
4. Que représente le travail pour vous ?
a. Un moyen de satisfaction pour mes besoins de première
nécessité
b. Une occupation que me permet d'éviter le chômage
et tous ses méfaits
c. Un prestige social
d. Un moyen de cohabiter avec les autres
e. Autre réponse ( à préciser)
........................................................................
5. Qu'est-ce qui vous motive ou incite à travailler
toujours ?
a. L'espoir que tout ira mieux un jour
b. La peur de manquer une préoccupation
c. La rémunération perçue
d. Octroi des avantages dans le service
e. Autre réponse (à préciser)
.........................................................................
6. Parmi ces avantages, lesquels bénéficiez-vous
à la Mairie de Goma ?
a. Soins médicaux
b. Pose café
c. Indemnité de transport
d. Allocations familiales
e. Prime d'activité
f. Autre réponse (à préciser)
...........................................................................
7. Quels sont les facteurs qui vous motivent dans l'exercice de
votre fonction ?
a. La stabilité de l'emploi
b. Le salaire reçu
c. Les conditions favorables de travail
d. Les relations avec les autres travailleurs ou collaboration
e. Les avantages perçus dans le cadre du travail
f. Autre réponse (à
préciser)..........................................................................
8. Quelles sont les causes qui peuvent justifier la non
motivation des agents de la Mairie de Goma ?
a. L'insuffisance du salaire
b. Le retard dans le paiement
c. La non attribution des avantages sociaux
d. Autres réponses (à préciser)
......................................................................
9. Comment estimez-vous votre poste de travail ?
a. Ne correspond pas à la tâche que j'effectue
b. Ne me permet pas de bien exécuter ma tâche
c. Correspond mieux à ma tâche
d. Doit être amélioré
e. Autre réponse (à préciser)
..........................................................................
10. Comment trouvez-vous le salaire que vous recevez ?
a. Correspond à la tâche que j'effectue
b. Ne me permet pas de couvrir mes besoins
c. Ne correspond pas à la tâche que j'effectue
d. Me correspond pas à ma fonction
11. Le salaire que je perçois est payé :
a. Proportionnellement au niveau d'étude
b. Proportionnellement à l'ancienneté
12. Comment palliez-vous à l'insuffisance du
salaire ?
a. Je me contente des pourboires
b. J'ai une autre activité rentable
c. Je me contente du salaire d'un membre de famille
d. Autre réponse (à préciser)
..........................................................................
13. Après la motivation, comment jugez-vous
l'exécution de votre tâche ?
a. Très bonne
b. Assez bonne
c. Bonne
d. Mauvaise
SYNTHESE DU TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
Monsieur le président du jury
Messieurs les membres du jury
Distingués invités
Camarades étudiants
Bonjour
Nous voici devant l'auguste assemblée en vue de
présenter les résultats obtenus portant sur « Etude des
facteurs motivationnels du personnel dans les institutions de l'Etat»
cas de la mairie de Goma, enquête menée au mois de mai
2011.
En effet, notre travail est subdivisé en trois
chapitres à savoir :
- Le premier chapitre est porté sur le cadre
conceptuel ;
- Deuxième chapitre est consacré sur la
présentation du milieu d'étude
- Troisième chapitre est consacré sur la
présentation, l'analyse et à l'interprétation des
résultats.
De ce fait, nous avons voulu analyser les facteurs
motivationnels du personnel à la mairie de Goma. Et pour y parvenir nous
nous sommes posé les questions suivantes :
3. Pourquoi les gens sont ils poussés à
travailler dans les institutions publiques ? cas particulier de la mairie
de Goma.
4. Quel est le facteur principal motivant le personnel de la
mairie de GOMA ?
A l'issue de l'émission de cette problématique,
nous avons proposé certaines hypothèses détaillées
comme suit :
5. La collaboration entre les lignes hiérarchiques
pousseraient les gens de travailler à la mairie de GOMA malgré
les salaires dérivoir ;
6. Le facteur principal de motivation de cette institution
serait la garantie du travail c'est -à- dire la stabilité de
l'emploi.
Pour vérifier les hypothèses émises, nous
avons recouru à la méthode statistique soutenue par la technique
documentaire, d'interview et l'enquête par questionnaire. A l'issu de nos
analyses nous avons abouti à des résultats
ci-après :
3. Le salaire accordé aux agents de la mairie de Goma
est insuffisant et ne sont payés proportionnellement au niveau
d'étude et ni à l'ancienneté.
4. Le facteur principal de motivation est d'une simple raison
de l'espoir que tout ira mieux un jour et de continuer à maintenir une
relation ou collaboration avec les autres travailleurs.
Eu égard aux résultats aux quels nous avons
abouti, nos hypothèses ont été confirmées.
N'étant pas le premier ni le dernier à parler
des facteurs motivationnels du personnel dans les institutions de L'Etat,
connaissant que la science est si vaste, et que ce travail est une oeuvre
humaine qui ne doit jamais manquer des imperfections, nous ne prétendons
pas avoir tout dit et tout donné concernant ce domaine. C'est pourquoi
nous lançons un appel pathétique à d'autres chercheurs qui
vont devoir nous emboîter les pas de bien vouloir nous compléter.
Néanmoins, nous croyons avoir atteint notre objectif.
Appolinaire TWISHIME MANIRAGUHA
* 1Adolphe BINWA MUHOMBO,
« La gestion du personnel dans les institutions
étatiques»TFC, inédit, ISC,
Goma, 2006-2007
* 1 Blanche VANGI KWALI, La
Gestion de ressources humaines et son impact sur le rendement des agents de la
mairie de BUTEMBO, Mémoire, inédit, ISC-GOMA, 2008-2009
* 3HABAMUNGU KAMANYULA,
TFC,« Etude de déterminants de salaire dans les organisations non
gouvernementales de développement cas du GEAD» ISC,Goma,
2006-2007
* 2 Jean luc CHARRON et Sabine
SEPARI, organisation de l'Entreprise, cours complet situation d'exploitation
corrigée. éd.,DUNOD, Bruxelles, Juillet 1998, p 228
* 3 Jean luc CHARRON et Sabine
SEPARI, Op. cit p.228
* 4 Y. lasfarque « de
la peine à la panne. Changements technologiques et changement du
travail » éd. le monde,22 Août 1998
* 5 G. MERMET, Franco scopie,
Paris, la rousse- Bordas, 1996.p231
* 6 Jean Luck CHARBON et Sabine
SEPARI,OP.Cit.p 231
* 7 Jean luck CHARRON et Sabine
SEPARI , Op.Cit. p 233
* 8 Jean luck CHARRON et Sabine
SEPARI , Op.Cit. p 233
* 9 WATHER, La création
des ressources humaines, 2e éd., 1974, p.48
* 10. SEKIOU LAKAJAR et Ali,
gestion du personnel, Editions d'organisation, Paris, 1986, p327.
* 11 BROADAR et JAUPIN,
Larousse de poche, éd, Hachette, Paris
* 12 TERRY et STEPAN FRANKIN,
les principes de management, éd Econama, paris 1985.p 141
* 13 MWIRA MWILO MUTSINDU
Richard,Gestion de ressources humaines dans une coopérative,
memoire,ISC,Goma,2009-2010
* 14 MWIRA MWILO MUTSINDU
Richard, Op.cit
* 15
www.google.com/ Facteur
motivationnel dans une entreprise
* 16 ERPICUM, gestion des
ressources humaines, 2 éd Québec 1999
* 17 Jean Luc CHARRON et
Sabine SEPARI, Op.cit.
* 18 Anne-Marie KEISER,
Contrôle de gestion, Ed ESKA-12è rue, du 04/09/2004, 75002 Paris
* 19 Documentation rapport de
stage, MAIRIE DE GOMA, 2010
* 20 Documentation
« Etat de lieu » marie de Goma, 2010.
* 21 Documentation
« Etat de lieu » Op. Cit
* 22 Documentation
« Rapport de stage » Op. Cit
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