Conclusion partielle
Pour clore ce chapitre, nous estimons que la politique
d'intervention du GRAIM à l'UNIKIN est à revoir, compte tenu de
certaines lacunes constatées tout au long de ce chapitre.
L'animation culturelle, qui favorise le changement des
comportements d'une manière globale, aidera les communautés de
l'UNIKIN à pouvoir bouter de loin le VIH/SIDA.
Pour ce faire, certaines suggestions ont été
proposées au GRAIM pour renforcer ses stratégies d'intervention
sur terrain, tout cela en s'appuyant sur l'importance et la
nécessité du message.
CONCLUSION
Au terme de cette étude sur la prévention du
VIH/SIDA à l'Université de Kinshasa, expérience de l'ONG
GRAIM, nous pouvons conclure de ces réflexions que dans la situation
socioculturelle actuelle, il est important que les problèmes de la
prévention du SIDA soient une affaire de tous, de la base au sommet.
Pendant que les sommes énormes sont
déployées pour financer les guerres et la corruption des voies
pour avoir un poste au parlement ou à la présidence, la situation
du Sida ne semble pas intéresser le décideur.
Certaines situations qui font que le GRAIM ne puisse pas
atteindre ses objectifs sont liées à la carence des fonds.
L'université de Kinshasa étant très
vaste, il est important que l'implication du GRAIM et des étudiants
ainsi que la communauté de l'UNIKIN soit total et que les actions
d'animation soit mené par tous.
La population de l'UNIKIN est constituée souvent des
jeunes qui, parfois, décident de leur vie sexuelle sans
réfléchir, ce qu'ils entendent auprès de leurs camarades
et d'autres personnes ont une forte influence sur les comportements. Ce qui
peut les exposer au piège du SIDA.
Notre but à travers cette étude était de
renforcer les stratégies d'intervention du GRAIM sur la
prévention du VIH/SIDA à l'UNIKIN.
La création d'un service d'animation culturelle
permettra à cette structure de bien orienter ses activités,
surtout en ce qui concerne le suivi et l'évaluation.
De l'enquête menées à l'UNIKIN, nous
avions constaté que beaucoup d'étudiants ne participent pas aux
activités du GRAIM, ne connaisse pas leur statut sérologique et
souvent n'utilisent pas des préservatifs lors des rapports sexuels. Ce
qui nous a conduit à faire une relecture des activités du GRAIM
que nous avons jugé à ce stade embryonnaire.
Nous pensons que l'animation culturelle répondra aux
préoccupations de cette structure et l'aidera à pouvoir atteindre
les objectifs assignés, surtout en procédant aux activités
de suivi et évaluation. Cette structure arrivera à corriger
certaines erreurs liées à l'organisation des activités de
sensibilisation proposées par le GRAIM.
|