Ce tableau récapitulatif de l'échantillon nous
relève que sur 215 enquêtés nous avons 185
bénéficiaires et non bénéficiaires soit un
pourcentage de 86,1 ; 30 est le nombre représentatif des
responsables des IMFs soit 13,9%
3.4 Questionnaire
adressé aux responsables des ménages
Nous présenterons les différentes réponses
données par rapport à nos questions posées dans un tableau
synthétique.
Tableau 10 : Réponses de nos
enquêtés aux questions posées (Bénéficiaires
des microcrédits)
N°
|
Titres
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
1.
|
Avis des enquêtés sur l'accès au
crédit
|
OUI
|
120
|
100
|
Total
|
|
120
|
100
|
|
Opinions des enquêtés sur le montant du
crédit reçu
|
a) Entre 50-100$
|
42
|
35
|
b) Entre 100-500$
|
53
|
44,2
|
c) Entre 500-1000$
|
7
|
5,8
|
d) 1000$ et plus
|
18
|
15
|
Total
|
|
120
|
100
|
2.
|
De l'échéance du crédit
|
a)1 mois
|
4
|
3,3
|
b) 2 mois
|
12
|
10
|
c) 3mois
|
84
|
70
|
d) 6mois
|
6
|
5
|
e) 1 an et plus
|
14
|
11,7
|
Total
|
|
120
|
100
|
3.
|
Avis des enquêtés par rapport à une
activité génératrice de revenu
|
Oui
|
97
|
80,8
|
Non
|
23
|
19,2
|
Total
|
|
120
|
100
|
4.
|
Opinions des enquêtés sur l'estimation en
pourcentage de la satisfaction des besoins de subsistance
|
a) 30%
|
27
|
22,5
|
b) 40%
|
41
|
34,2
|
c) 50%
|
30
|
25
|
d) 60%
|
13
|
10,8
|
e) 70%
|
9
|
7,5
|
Total
|
|
120
|
100
|
5.
|
Opinions des enquêtés sur la satisfaction
d'autres besoins à part les besoins élémentaires
|
Oui
|
36
|
30
|
Non
|
86
|
70
|
Total
|
|
120
|
100
|
|
Des causes de la non satisfaction d'autres besoins à
part les besoins élémentaires
|
a)Les besoins à couvrir sont
élevés/nombreux (Loyer, besoins vestimentaires, soins
médicaux, loisirs, ...)
|
47
|
54,65
|
b) La scolarisation des enfants nous prend beaucoup plus
d'argent
|
19
|
22,09
|
c) Les sommes données sont insuffisantes
|
20
|
23,25
|
Total
|
|
86
|
100
|
6.
|
Opinions des enquêtés sur l'épargne
lié à l'octroi de crédit
|
Oui
|
43
|
35,8
|
Non
|
77
|
64,2
|
Total
|
|
120
|
100
|
7.
|
De la différence du mode de vie des ménages
bénéficiaires avant et après l'octroi du crédit
|
Oui
|
62
|
51,7
|
Non
|
58
|
48,3
|
Total
|
|
120
|
100
|
8.
|
Opinions des enquêtés sur le respect de
l'utilisation du crédit tel que négocié
|
Oui
|
53
|
44,2
|
Non
|
67
|
55,8
|
Total
|
|
120
|
100
|
9.
|
Avis des enquêtés sur les stratégies
pouvant faciliter l'accès au crédit
|
a)L'allégement du taux de remboursement du
crédit octroyé
|
21
|
17,5
|
b) L'élargissement de l'échéance de
remboursement
|
37
|
30,8
|
c) L'augmentation du crédit à octroyer
|
17
|
14,2
|
d) La création d'une grande banque tenant compte de votre
vrai besoin et octroyant un crédit consistant, à un taux
réduit et à une échéance raisonnable
|
45
|
37,5
|
Total
|
|
120
|
100
|
10.
|
De la prise en compte du réel besoin du demandeur de
crédit
|
Oui
|
64
|
53,3
|
Non
|
56
|
46,7
|
Total
|
|
120
|
100
|
11.
|
Opinions/souhaits des enquêtés sur le
perfectionnement dans secteur de microfinance à Goma
|
a) Allégement du taux de remboursement
|
35
|
29,2
|
b) Augmentation du crédit à octroyer
|
37
|
30,8
|
c) Création d'une grande banque qui prendra en compte
votre réel besoin, octroyant un crédit consistant
présentant une échéance de remboursement raisonnable
|
38
|
31,7
|
|
d) Elargir la diffusion en ce qui concerne l'octroi
collectif
|
10
|
8,3
|
Total
|
|
120
|
100
|
L'enquêté menée auprès des
bénéficiaires des crédits relève que nous avons
interrogé 120 personnes qui bénéficient des
microcrédits.
La première question nous indique visiblement que 44,2%
de nos enquêtés reçoivent un crédit compris entre
100-500$, 35% d'un crédit de 50-100$ et 5,8% d'un crédit entre
500 et 1000$. Nous voyons donc, qu'il faut un effort dans l'octroi par des
crédits consistants mais à un taux de remboursement moindre.
En rapport avec la question de l'échéance de
remboursement 70% de nos enquêtés remboursent leurs crédits
après 3 mois, 11,7% remboursent après une année et plus,
10% après 2 mois, 5% après 6 mois et enfin 3,3% après un
mois. Nous trouvons que le temps de remboursement est réduit soit 3 mois
après avoir contracté le prêt. Et nous avons
constaté que ce 70% qui remboursent après 3 mois sont ces
bénéficiaires qui demandent un crédit compris entre
100-500$.
La 3ème question nous indique que 80,8% de
nos enquêtés reconnaissent que leur crédit le permet
d'entreprendre une activité génératrice de revenu contre
19,2% qui pensent que ce crédit n'apporte rien dans leur quotidien.
Cette idée rencontre celle que nous avons soulevée dans notre
problématique en rapport avec la place que la microfinance occupe
aujourd'hui dans la réduction de la pauvreté.
La question suivante qui est la 4ème est en
quelque sorte le complément de la 3ème ; 34,2%
de nos enquêtés pensent que le crédit leur permet de
satisfaire les besoins de subsistance à 40% ; 25% estiment que ces
besoins sont satisfaits à 50% ; 22,5% des enquêtés
estiment que ces besoins sont satisfaits à 30% ; 10,8% l'estiment
à 60% et 7,5% à 70%. En confrontant ces résultats à
la question précédente, il ressort que 34,2% de nos
enquêtés pensent que la satisfaction des besoins reste encore en
dessous de la moyenne.
Les réponses à la 5ème
question renseignent que 70% pensent qu'à part la satisfaction des
besoins élémentaires, le crédit ne permet pas de couvrir
d'autres besoins contre 30% qui l'affirment. La raison principale justifiant ce
pourcentage élevé est que 54,65% des enquêtés disent
que les besoins à couvrir sont nombreux, 23,25% disent que les sommes
données ou le crédit octroyé est maigre et 22,09% estime
que la scolarisation des enfants leur prend beaucoup d'argent.
La 6ème question voulant savoir si le
crédit octroyé permet au bénéficiaire
d'épargner présente les réponses suivantes : 77% de
nos enquêtés n'arrive pas à épargner contre 43% qui
le font.
Le changement du mode de vie est en quelque sorte
assuré nous certifient les réponses à notre
7ème question car 62% des enquêtés disent qu'ils
perçoivent cette différence/changement de mode de vie et 58% ne
l'on pas reconnu.
D'emblée, 67% reconnaissent ne pas utiliser le
crédit tel que négocié avec la maison prêtreuse et
53% le reconnaissent ; nous dit la 8ème question de
notre enquête, qui rencontre notre question soulevée lors de la
problématique qui voulait s'assurer si les crédits
octroyés sont utilisés tel que négociés avec les
institutions de microfinance.
La 10ème question voulait savoir si
l'institution tient vraiment compte du réel besoin ou elle se contente
du taux d'intérêt infligé et qu'il gagnera sur autant
d'année, nos enquêtes disent qu'elle tient compte du besoin et
cela pour un pourcentage de 53,3% contre 46,7% qui réfutent cette
affirmation. Nous trouvons ici que les enquêtés l'ont
affirmé car l'institution ne fait que répondre aux souhaits
qu'ils ont émis.
La 9ème et la 10ème
question sont presque similaires car les réponses de la
9ème comme proposition de stratégie d'accès
facile au crédit sont les mêmes propositions que nous avons
reprises au souhait des nos enquêtés et comme souhait des
enquêtés : 31,7 des enquêtes pensent que la
création d'une banque qui prendrait en compte le réel besoin et
offrant des conditions permettant de contracter un prêt
considérable à une échéance de remboursement
raisonnable contribuera dans l'amélioration de leurs conditions de
vie ; 30,8% de leur côté proposent l'augmentation du
crédit à octroyer ; 29,2% l'allégement du taux de
remboursement et enfin 8,3% d'élargir la diffusion en ce qui concerne
l'octroi collectif.
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