2.6.2.7. Les activités de transformation
agroalimentaire
La transformation des produits agricoles est essentiellement
pratiquée par les femmes individuellement ou en groupements avec un
équipement artisanal. Elle se pratique de façon
saisonnière, ce qui explique l'inexistence de réelles
unités de transformation fonctionnant à plein temps. La
rentabilité de l'activité et la qualité des produits
restent encore limitées par :
- l'insuffisance de formations et d'informations au niveau des
acteurs; - l'absence de circuits d'écoulement ;
- les difficultés d'accès à des financements
et aux équipements adaptés.
2.6.2.8. L'élevage
L'élevage constitue une activité importante dans
tous les arrondissements de la commune. Il est encore de type traditionnel et
est dominé par les petits ruminants, les bovins, les caprins, les ovins,
les porcins, les aulacodes, les lapins et la volaille. La commune dispose d'un
cheptel relativement important qui contribue énormément à
la production de viande, du lait, de fromage et à l'animation du
marché de vente de bétail à Doguè. Le tableau VIII
présente les effectifs de quelques espèces au niveau de la
commune.
Tableau VIII: Effectif des volailles, bovins, ovins et
caprins par arrondissement
Arrondissements
|
Effectif volailles
|
Effectif bovins
|
Effectif ovins
|
Effectif caprins
|
ALEDJO
|
11.700
|
935
|
3.105
|
5.025
|
BASSILA
|
17.300
|
4.100
|
4.720
|
5.095
|
MANIGRI
|
9.400
|
3.800
|
3.601
|
4.611
|
PENESSOULOU
|
10.250
|
2.600
|
2.590
|
3.707
|
TOTAL
|
48.650
|
11.435
|
14.016
|
18.438
|
Source : CeCPA Bassila, 2008
2.6.2.9. L'exploitation forestière et des
carrières, la sylviculture et la chasse
L'exploitation forestière et la sylviculture font
partie intégrante des activités économiques menées
par les communautés. Les modes d'exploitation en vigueur conduisent
à une véritable déforestation anarchique avec pour
corolaires la réduction de la biodiversité locale et la
disparition des formations végétales. Selon les informations
obtenues à la mairie, la plupart des exploitants forestiers
opérant dans
la commune ne sont pas véritablement en règle avec
les normes définies par le Ministère de l'Environnement en la
matière.
Cette activité caractérise la catégorie
des « nouveaux riches » dans la commune. C'est d'ailleurs la raison
pour laquelle cette ressource précieuse est désignée sous
le nom de « l'or vert » par les acteurs. Bien qu'étant vue
comme une source de revenu potentielle de la commune, elle contribue
très peu au financement de son développement. A titre
d'illustration de mars à octobre 2009, il a été
enregistré 86 titans de 300 madriers chacun sortis des
dépôts vers les centres de commercialisation soit un montant de
2.580.000F de taxes perçues par la commune et 344 petits camions en
rapprochement soit 344.000FCFA de taxes. Au total, la contribution de cette
activité à l'assiette communale de Mars à Octobre 2009
s'élève à 3.268.000 FCFA.
Quant aux activités de chasse, elles sont surtout
organisées pendant la saison sèche par des communautés
autochtones et allochtones venues des localités voisines ou
éloignées. L'intensification du braconnage a provoqué la
rareté voire la disparition de certaines espèces animales
sauvages (buffle, hyène, panthère, lion, potamochère).
|