Conclusion :
L'ouverture du pays à la concurrence, à
l'économie de marché et l'arrivée des certaines
institutions financières à la fin des années 80, ont
contribué à augmenter les risques de crédit bancaire. Les
outils dont dispose la Banque Islamique étant relativement limiter
contre ce risque complique d'avantage sa gestion et son évaluation.
Face à cette situation ambiguë, nous avons
essayé de démonter, d'étudier et d'analyser en suivant une
méthodologie efficace qui permet à la Banque Islamique de
maîtriser les risques de crédit bancaire. Les recommandations que
nous avons initiées dans ce rapport seront non seulement une
véritable opportunité pour la Banque Islamique de Guinée,
mais également les moyens pour être plus compétitives et
plus efficaces.
La Banque Islamique de Guinée, a mis en place une
politique d'octroi de crédit bancaire en fonction de l'importance du
projet à financer ou la taille de l'entreprise, pour une meilleure
allocation des ressources de la banque. La BIG exige aux emprunteurs de fournir
tous les documents justifiant de la solidité financière de
l'entreprise et sa capacité de rembourser le prêt.
Dans la première partie, nous avons définit les
produits à caractère islamique, puis on a élaboré
une méthodologie de recherche, qui nous a permis de comprendre les
concepts, les outils de base et les instruments de gestion des risques de
crédit bancaire.
A travers cette méthodologie, nous avons en fin,
compris que les principes de la BIG sont basés sur le partage des
profits et des pertes, cette démarche aboutie aux moyens dont dispose la
BIG pour mieux maîtriser les risques de crédit bancaire ; pour une
bonne prise de décision stratégique et commerciale.
De plus, nous avons prêté une attention
particulière sur les modalités du fonctionnement interne de la
banque et la procédure qu'utilise celle-ci pour octroyer des
crédits aux particuliers et aux entreprises.
Ensuite, nous avons cherché à expliquer les
principes islamiques autrement dit comment les profits et pertes sont
partagés. Par ailleurs, nous sommes intéressés par la
nature et la classification des ces risques en faisant ressortir la
différence fondamentale qui existe entre la
Banque Islamique et les autres banques conventionnelles ; avant
de voir l'impact de ses institutions sur l'économie nationale.
Nous n'avons pas non plus occulté durant ce travail
laborieux, les lacunes de la Banque Islamique par exemple comment
réduire sensiblement le risque d'erreur pendant le traitement des
dossiers de crédit bancaire et les solutions envisagées pour y
remédier.
En revanche, dans la deuxième partie, nous avons
abordé de la manière la plus efficace sur les risques
spécifiques de la BIG, dans le cadre de la gestion des risques de
crédit bancaire, puis on a fini par mettre en lumière la relation
entre l'Intelligence Economique et les risques de crédit bancaire.
En effet, l'octroi de crédit bancaire relève
exclusivement du département de crédit Trading, qui dispose de
tous les moyens nécessaires pour accorder du crédit aux clients
voire aux entreprises. Tout le personnel dudit département
maîtrise parfaitement la technique, la procédure et les produits
bancaires afin d'accorder du crédit à tous ceux qui en
solliciteraient.
Cependant, nous avons mis un accent particulier, sur la
nécessité de la Banque Islamique de veiller strictement sur les
risques de crédits, pour éviter que la défaillance de l'un
de ses clients n'entraine les autres, c'est ce qu'on appelle souvent le
phénomène de contagion.
La gestion des risques de crédit bancaire nécessite
une étude plus approfondie des produits à caractère
islamique et une parfaite maîtrise des outils, des produits, des mesures
et des instruments en matière d'octroi de crédit bancaire.
Mais pour accélérer cette démarche la Banque
Islamique de Guinée, doit élargir ses réseaux à
l'ensemble des banques commerciales qui sont en activités pour
échanger plus d'informations sur l'octroi de crédit bancaire. Il
convient aussi de noter que la BIG doit procéder à une
modernisation de la qualité du service fournie et promouvoir d'avantage
l'accueil de ses clients.
La banque de demain doit avoir une capacité
organisationnelle, en intégrant la technologie de l'information et de la
communication TIC pour interpréter les informations (internes et
externes), pour une bonne prise de décision stratégique.
|