Le multimédia comme facteur d'intégration sociale. "Focus sur Kimwenza gare " en RDC. Conception et réalisation d'un documentaire( Télécharger le fichier original )par Trésor IKO Université de Kinshasa - Licence en communication multimédia 2010 |
I.1.1.2. Les technologies du multimédia :La nature du support du multimédia et son mode de consultation ajoutent à la spécificité du multimédia: il évolue dans un cadre de contraintes et de possibilités d'ordre technique, d'où la question souvent posée: Est-ce la technologie numérique qui fait le multimédia ou encore, le contenu et le processus créatif précède-il ou découle-il des possibilités techniques? Un survol des productions de ces dernières années donne quelques éléments de réponse et met en lumière les principales difficultés de la création multimédia. Trop souvent la définition du sujet, le contenu et la conception ont cédé le pas à des artefacts techniques, comme si le clic de souris, parce qu'il est immédiatement productif, était le seul acte créateur du multimédia. Le multimédia semble aujourd'hui encore à la recherche de lui-même, d'une forme d'expression et de création qui fonderait son propre langage affranchi des héritages de l'audio-visuel. Cette recherche se traduit par une exploration des possibilités techniques qui prend des allures de course-poursuite du fait de l'évolution très rapide des technologies de l'information. I.1.1.3. Les productions multimédias :a. On-line / Off- line Le multimédia s'est principalement développé à travers deux types de supports qui sont aussi les deux moyens de diffusion les plus courants de ce domaine est : - Off-line : le CD-ROM/DVD- ROM, qui a donné naissance au multimédia dit off-line, ce support offre la possibilité de stocker un nombre important d'informations. Il est facilement répliquable à l'échelle industrielle à partir d'un disque- matrice en nickel. Le CD-ROM est fabriqué par pressage à chaud d'une pâte de polycarbonate injectée. La reproduction fidèle des données et le très faible coût de production ont fait du CD le support privilégié pour la diffusion massive de produits multimédia. 9 Fondé en 1994 le Milia de Cannes, un salon spécialisé du multimédia, a consacré l'émergence d'une industrie éditoriale autour du support CD. Une grande partie des titres publiés de 1995 à 1997 sont à vocation culturelle. - On-line : internet qui a permis le développement de programmes on-line. Media de l'immédiateté et de la communication en temps réel, l'internet s'oppose à la logique fermée du CD-ROM. L'information disponible on-line est en perpétuelle évolution11. La richesse potentielle de contenu et le nombre infini des connexions possibles de l'internet devraient à terme faire disparaître le support off-line12. Cependant les productions actuelles disponibles on-line n'ont, pour plusieurs raisons, pas encore atteint la qualité et les caractéristiques du CD-ROM, premier standard du multimédia. Parmi ces raisons citons:
Cette opposition relative entre ces deux modes de diffusion du multimédia tend aujourd'hui à s'amenuiser au profit d'une convergence et d'une complémentarité croissante. Il existe de nombreux CD- rom hybrides qui permettent une connexion à des bases de données on-line ou à des mises à jour d'une partie de leur contenu. Par ailleurs le web- designer dispose d'un nombre croissant d'outils, par ailleurs en rapide développement, qui permettent de gérer la mise en forme des contenus: Macro media 11 SALEH, I., A. MKADMI et E. Reyes. « De l'hypertexte à l'hypermédia », in Saleh, I. (ed.) Les hypermédias : conception et réalisation. Paris : Hermès Lavoisier, pp. 17-60, 2005. 12 SALEH, I., MKADMI A. et REYES.E Op cit, pp. 20,2005. flash DHTML etc. et de technologies qui permettent de diffuser en streaming des médias de taille conséquentes: multicast, formats MPEG et ses dérivés Diva, MP3... Malgré ce rapprochement perceptible les outils de développement dédiés à ces deux supports restent encore bien différenciés. Le off- line garde une forte avance sur la qualité des médias et la réactivité interactive de l'interface. Cette tendance est confortée par l'apparition de formats de très grande capacité (DVD et ses dérivés)13.
En ce qui concerne sa structure, un système hypertexte intègre plusieurs concepts : > Noeuds : ce sont des unités élémentaires associées à des fragments d'information d'un ou de plusieurs types : texte, graphique, image, son, etc. > Liens : ils constituent le principal moyen pour organiser un document d'une manière non séquentielle, ils permettent à l'utilisateur de se déplacer d'un endroit à un autre dans un document, ou d'un document à un autre, ou d'un endroit d'un document à un endroit d'un autre document. un lien peut être unidirectionnel ou bidirectionnel. Dans le cas d'un lien unidirectionnel, on parle de référence pour la source, et de référent pour le but· > Ancres : dans le cas d'un texte, l'ancre repère un endroit d'un texte, c'est-à-dire une unité sémantique de niveau inférieur à celui du noeud. En ce qui concerne ses outils de parcours et de gestion, un système hypertexte intègre [BAL 96] : > des outils de localisation (navigateurs) : un navigateur est un outil de visualisation globale ou partielle du graphe représentant la base d'informations gérée par le système, dans lequel l'utilisateur peut repérer sa propre position ou choisir son parcours. > des outils de gestion : le système doit également permettre à tout instant l'ajout ou la suppression de noeuds ou de liens, la modification de l'information contenue dans les noeuds, ainsi que la modification de la structure du graphe. Selon l'approche hypertexte, la base d'informations est représentée sous forme de noeuds et de liens. Les noeuds et les liens sont des d'objets élémentaires, caractérisés par une liste d'attributs (identificateur, descripteur, date de création et modification, etc.) et une liste d'actions attachées (procédures, opérations, etc.)14. |
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