B. Corridor Central
Pour ce corridor, il existe trois routes principales :
Ø La première route est la voie traditionnelle
entre Dar-Es-Salaam et Bujumbura utilisant la voie ferrée, puis le Lac
Tanganyika.
Ø Le second itinéraire est entièrement
routier via Dodoma et Nzege, puis Kobero-Muyinga.
Ø La troisième possibilité d'acheminement
des marchandises y compris les produits pétroliers est d'utiliser la
voie ferrée à partir de Dar-Es-Salaam puis la route
Isaka-Bujumbura.
En ce qui concerne ce port de Dar-Es-Salaam, tout le monde
s'accorde à reconnaître qu'il connaît de nombreuses
améliorations. En effet, la présence des entrepôts Belbases
à Dar-Es-Salaam est un avantage appréciable pour le Burundi. Le
système comporte cependant des inconvénients tant pour le Burundi
que pour la Tanzanie tels que :
La perturbation du Port de Dar-Es-Salaam étant
donné l'espace limité dans le Port.
Le statut actuel des Belbases n'est pas clair.
En dehors des Ports, le principal intervenant sur le corridor
central est la TRC (Compagnie de Transport Ferroviaire Tanzanienne).
L'augmentation de la capacité de transport et l'efficacité de TRC
sont des éléments essentiels sur le corridor central. Si la
durée de transport de la TRC ne se raccourcit pas, le
développement de la conteneurisation par Dar-Es-Salaam en souffrira.
En résumé, au niveau du corridor central, les
marchandises dont les produits pétroliers empruntent les axes
suivants :
- Dar-Es-Salaam- Kigoma par voie ferrée et
Kigoma-Bujumbura par voie maritime (Lac Tanganyika).
- Dar-Es-Salaam -Isaka (par voie ferrée) et
Isaka-Bujumbura par voie routière.
C. Corridor Sud
Le dernier itinéraire pratiqué est la liaison
par le Lac Tanganyika entre MPULUNGU (en Zambie) et Bujumbura,
créé surtout pour le transport du ciment et le sucre. Notons que
quelques quantités des produits pétroliers transitent par cette
voie surtout lorsqu'il ya des difficultés au niveau des autres
corridors. Au regard des développements sociaux et politiques de cette
région d'Afrique, il est raisonnable d'envisager une intensification du
commerce sur ce corridor. Cependant, le port de MPULUNGU reste
sous-équipé.
D. Voie aérienne
Bien que le Burundi dispose d'une infrastructure insuffisante
en matière de transport aérien, cette voie ne peut être
envisagée pour les importations des produits pétroliers. En
effet, le transport des produits pétroliers exige une attention
particulière surtout qu'ils sont facilement inflammables. Donc, on doit
prévoir des moyens suffisants pour ce transport qui sont souvent
très chers. Le graphique suivant montre l'évolution des
Importations des Produits pétroliers en tonnes durant la période
1980-2009.
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