§2. Des moyens dérisoires aux mandats
colossaux
Le rapport Brahim s'attaque à la question du
mandat de nombreuses opérations ont pâti de l'échec des
mandats qui n'étaient as en
concordance avec les moyens nécessaire à
leur réalisation ou d'un déséquilibre entre les taches et
le moyen mis en disposition.
En effet, les moyens dont dispose la MINUAR sont assez
limités. D'où le point 9 de la résolution 872 invitait le
secrétaire Générale à
« étudier les moyens de réduire
l'effectif maximum total de la MINUAR, sans que ceci affecte la capacité
de la MINUAR à exécuter son mandat » et demandait
«lorsqu'il prépara et réalisera le déploiement
échelonné de l'opération, de chercher à faire des
économies et de faire rapport régulièrement sur les
résultats obtenus dans ce domaine ». Dans le fait, la MINUAR
n'avait notamment aucune ambulance et disposait principalement des
véhicules non blindés pour le transport des
troupes1.
Outre ses moyens logistiques, on estime que les
contingents déployés état en nombre réduit par
rapport aux civils qu'il avait dans sa charge à
protéger
D'autre part, la mission d'observation de l'ONU en RDC
est partie d'une mission d'observation de cessez-le-feu, quelque mois plus
tard, son mandat est évolué à une mission de consolidation
de paix. A cela, le conseil de sécurité lui a
conféré plus d'attributions que de moyens. Dans un pays de
près de 60 millions d'habitants avec une superficie 80 fois plus grande
que la Belgique et cinq fois et demi plus grande que la France, entouré
de neuf pays voisins, les ressources humaines et matérielles de la MONUC
sont toute importantes en valeur absolue mais toutefois demeurent modestes en
valeur relative2
1 Assemblée Nationale, Op. cit.
p213
2 Col. Tamoussi Bonzi, Op. cit,
p86.
|