Conclusion
Notre étude nous a permis de constater une approche des
droits de l'homme qui s'effectue dans ce pays avec une appréhension
particulière qui n'est que la résultante de nombreux facteurs
culturels. Aussi, il faudrait alors mette en évidence la situation
sociopolitique qui pourrait influencer cette culture avec son cortège de
maux économiques qui rendent difficile l'accès aux informations,
par des coûts élevés où l'internet reste encore un
bien de luxe. Nous remarquons de ce fait que la connaissance des institutions
internationales n'est pas prioritaire face aux informations politiques
locales.
L'universalité des droits de l'homme se heurterait aux
spécificités culturelles qui justifient même encore
certaines violations de droits inaliénables. Cette diversité
culturelle qui mal utilisée pourrait nous interroger sur son
utilité par sa richesse ou sa problématique.
Malgré ces difficultés, les médias
continuent à jouer un rôle significatif en Afrique. Sur le
continent, les médias sont en première ligne dans la lutte contre
la pauvreté et certaines maladies comme le VIH/SIDA. Le combat contre
cette pandémie ne peut être remporté qu'avec une
utilisation efficace des médias. En plus, il devient de plus en plus
évident que les medias sont les instruments les plus appropriés
pour la promotion de la démocratie, du respect de la loi et de la bonne
gouvernance. Pendant que ce vent de démocratie continuent à
secouer le continent, la société civile compte sur les
médias pour promouvoir et renforcer ces idéaux sur le contient.
Ceci ne peut se réaliser que si les journalistes sont mieux
formés en général (en matière de droits de l'homme
en particulier), et si les gouvernements créent l'environnement
favorable aux activités des médias.
ANNEXE
Informations complémentaires sur les
médias en Côte d'Ivoire
Un article de Wikipédia,.
Depuis 1991, les médias en Côte
d'Ivoire sont régis par la loi n°91-1033 du 31
décembre 1991 portant régime juridique de la presse, la loi
n° 91-1034 portant statut des journalistes professionnels, et la loi
relative à la communication audiovisuelle. Une commission nationale de
la presse et un conseil national de la communication audiovisuelle
(CNCA) ont été créés. Des concessions de
service public ont alors été signées entre l'État
et des entreprises privées de radiodiffusion et de
télévision. Il existe deux grandes chaînes publiques de
télévision réunies au sein de l'entité RTI
(Radiodiffusion Télévision Ivoirienne) : RTI 1 (ou La
Première, diffusion nationale) et RTI 2 (ou TV2, diffusée
à ses débuts exclusivement sur Abidjan et sa région).
Elles proposent respectivement une moyenne de 10 à 13 heures et 6
à 8 heures de programmes quotidiens chacune.
La RTI gère également un réseau de deux
radios : Radio Côte d'Ivoire (couvre tout le territoire national)
et Fréquence 2 (ensemble du pays, après avoir dans un
premier temps uniquement desservi la région d'Abidjan). Ces deux
stations publiques sont en tête des études d'audience.
Selon un sondage réalisé par le Cabinet parisien
HPCI Média (en juin 2001), Fréquence 2 (musicale) et
Radio Côte d'Ivoire (généraliste) dominent le
palmarès en recueillant, à elles deux, plus de 60 % de l'audience
(veille en cumulée), loin devant les radios internationales.
Associations spécialisées
Les associations spécialisées sont apparues
à partir des années 1990. Suite à un
séminaire organisé par l'Union européenne en
prélude à la première édition du Marché des
arts du spectacle africain (Masa), les journalistes culturels de 15 pays
africains, du Canada et de la France ont
décidé de créer le réseau des journalistes
culturels africains francophones (Rejcaf). Depuis lors, d'autres
associations spécialisées ont vu le jour :
· l'Union des journalistes culturels de Côte d'Ivoire
(Ujocci)
· l'Union nationale de la presse sportive de Côte
d'Ivoire (Unapresci)
· l'Association des journalistes sportifs de Côte
d'Ivoire (Ajosci)
· la Presse diplomatique
· la Presse politique
· la Presse économique
· les journalistes de l'environnement, etc.
Au délà de ces associations
spécialisées existe l'Union Nationale des Journalistes de
Côte-d'Ivoire (UNJCI) créée le 25 novembre 1991 et ayant
à son actif la conception et l'adoption (en date du 29 août 1992)
du code de déontologie régissant les journalistes de
Côte-d'Ivoire. L'UNJCI décerne, tous les deux ans, depuis 1993, le
prix Noël X. Ebony aux meilleurs agents de la presse.
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