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L'Algérie à  l'ombre de l'OMC

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par Mehdi Abdelhak
Centre inter entreprise de formation administrative et comptabilité Algérie Alger - Technicien supérieur commerce international 2008
  

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Section 02 : sur le commerce extérieur Algérien :

Retro éclairage sur l'organisation du commerce Algérien :

1) de 1962 jusqu'a 1988 :

Avant 1962, le commerce en Algérie était régi par les mêmes lois que le commerce français, dans les trois départements, le commerce du gros ou de détail ce trouve entre les mains des Européens, l'Algérien autochtone n'avait aucune part dans l'activité commerciale.

Avec l'indépendance et les choix politiques de l'époque l'organisation commerciale allait connaître des bouleversements important.

Avant de décrire les changements qui ont été apportés dans le paysage commercial, il est nécessaire de rappeler ce qui constituait le commerce en Algérie. En d'autre termes, de parler de ce que l'Algérie produisait et exportait de ce quel importait et commercialisait et du cadre formel dans le quel ce réalisait tout le mouvement commercial.

Le commerce Algérien avant 1962 :

La conquête de l'Algérie par la France, s'est faite parallèlement à l'évolution de l'industrie en France, a représentait une chance inouïe pour le marché Français.

L'économie algérienne était organisée de tel façon qu'elle a importait des produits manufacturés produits par l'industrie Française et exportés dans des conditions de prix conçues et réalisait par les représentants de la machine colonisatrice.

L'Algérie était une colonie au sens propre du terme et la morphologie de son économie obéissait à cet impératif. A la veille des grands bouleversements socio-politique-économiques.

Le commerce algérien depuis 1962 :

Les accords d'Évian n'avait pas prévus le régime dans le quel l'Algérie allait gérer son économie elle optera pour une économie dirigée et centralisée, la charte d'Alger de 1964 a défini la manière dont ont voulait gérer l'économie et le commerce, dés l'indépendance deux problèmes fondamentaux ce sont posé, la fuite des capitaux, et la maitrise de la balance commerciale est la balance des paiements.

- Dans le domaine financier et monétaire, deux mesures sont prisent :

ü Afin de contracter la fuite des capitaux, un texte français de 1944 a était remis a jour pour le contrôle des échanges et l'apurement.

ü L'adoption du Dinard comme monnaie nationale.

Sur le plan commercial, un cadre contingentaire a été établi avec 3 listes des produits (produits libres a l'importation, produits contingentaires est soumis a licence, produits prohibés).

Les magasins pilotes socialistes :

L'Algérie y ont pris model économique celui des pays de l'est, il a fallu donc dans le domaine du commerce prendre des initiatives. Une série de magasins baptisés magasins pilotes socialistes on était crée, mais cette expérience allait très vite échouer et se solder ou bout d'une année par une perte de 40 millions de dollars de l'époque.

Le groupement d'achat :

Toujours dans le même esprit et pour établir le socialisme et supprimer les intermédiaires on a crée le groupement d'achat.

Le groupement d'achat qui sont une institution qui merveilleusement fonctionner dans l'économie libérale, se sont transformé entre les mains des responsables de l'époque, en organisme de bureaucratie et centralises et se sont soldés comme les magasins pilotes par une raréfaction et un renchérissement du produit en fin de compte ils sont provoqués la faillite du système.

Le monopole du commerce extérieur :

A partir de 1969, avec la faillite du groupement d'achat un processus de création de sociétés nationales par secteurs de produits a était entamer sous la tutelle du ministère du commerce.

En l'espace de trois années, vont naitre des sociétés nationales d'importation des textiles, du bois, et l'électroménager.

Le ministère de l'industrie, pour ne être du reste, a attribuait le monopole de l'importation des matières premières de l'industrie aux sociétés nationales conçus pour la production industrielle « SANACOME à bénéficier de l'importation des véhicules, et des pièces de rechanges ». Cette étatisation à outrance du commerce extérieur allé porté un coup terrible a la capacité commerciale des algériens, car la nature de l'organisation du commerce devait nécessairement déboucher sur ce genre de problèmes.

Le commerce extérieur s'est trouvé réparti entre les mains d'une poignés de fonctionnaires sans expériences.

Il est vrai que le monopole du commerce est inscrit en toute lettre dans l'article 14 de la constitution 1976, mais il devait s'exercer dans le cadre de la loi.

Le commerce extérieur de l'Algérie d'après 1979 :

La mort du président Boumediene et les grandes mutations quelles provoquait faisait espérer une ère moins contraignante et surtout une amélioration du sort du consommateur, le nouveau président en avait conscience.

Le commerce extérieur a connus alors le programme anti pénurie. Ce fut un déluge de produit de commercialisation de toutes sorte qui envahirent l'Algérie en 1985, la physionomie du commerce extérieur Algérien ce présenter de la manière suivante :

L'état par l'intermédiaire des sociétés de commercialisations et de productions détenait le monopole du commerce extérieur, se trouvait sous la tutelle des ministères et des marchés que ce soit pour les produits de consommation ou les pièces de rechanges, ce caractériser par la pénurie de tel sorte que l'explosion sociale était imminente; il faut ajouter a cela que le pétrole qui avoisiner 40$ le baril en 1979 était arrivait a un prix bas de 15$ en 1985, l'équilibre social économique et politique de l'Algérie était menacé.

Octobre 1988 fut le résultat direct de la faillite du système politique, la politique du commerce extérieur à jouer un rôle prépondérant sur le niveau de vie de l'Algérien.

En mettant les cordons de la bourse directement entre les mains du gouvernement en excluant le peuple, on a permis à une poigner d'individus de construire des fortunes colossales et privé.

Le gouvernement algérien s'est lancé dès le début des années 90 dans un processus de transition d'un système économique centralisé à une économie de marché en menant une politique de réformes structurelles dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel mené en collaboration avec le FMI et la BIRD et soutenu par la communauté financière internationale et l'Union Européenne.

Ce programme a permis le rétablissement des équilibres macroéconomiques, l'amélioration des performances en termes de croissance du produit intérieur brut et le développement d'un secteur privé plus dynamique, entraînant par conséquent un plus grand flux entrant d'investissements directs étrangers (IDE).

2) de 1988 jusqu'à 2008 :

En septembre 1989, le gouvernement dirigé par Mouloud HAMROUCHE permet la mise en oeuvre d'un programme de réformes destiné à assainir les comptes et rompre avec l'économie administrée,

Ces mesures permettent au gouvernement, d'une part, de ne pas limiter les importations nécessaires à la production et à l'investissement et, d'autre part, de se procurer transitivement les moyens des ressources budgétaires afin d'améliorer relativement les bas salaires et d'alimenter les Fonds de soutien aux petites activités créatrices d'emploi.

En 1990, l'Algérie rentre ainsi dans une période d'instabilité politique accentuée et de campagne électorale permanente. La restructuration de l'environnement juridique et administratif du marché sont à peine initiées. La solution adoptée est difficile à gérer. D'un côté, le gouvernement réformateur, nommé en juin 1989, tient à développer un programme de transition vers le marché, allant bien plus loin que les conditionnalités probables du FMI. De l'autre, cet effort ne peut être opposable aux créanciers publics et privés pour obtenir un rééchelonnement conséquent de la dette, du fait des difficultés politiques et managériales de la transition.

L'atermoiement : Juin 1991 - Avril 1994

Le gouvernement Ghazali qui succède aux réformateurs en juin 1991 choisit une voie moins intelligible. Ses attaques contre la politique libérale des réformateurs l'empêchent de continuer le dialogue avec le FMI et les principaux créanciers.

La tendance se maintient en s'aggravant tout au long des années 1992 et 1993. BELAID Abdeslam, qui est nommé chef de gouvernement au lendemain de l'assassinat du Président Boudiaf en juin 1992, accentue le repli vers l'économie dirigée. La situation de la balance des paiements demeure précaire tout au long de la période d'atermoiement, de fin 1991 au milieu de 1994. Le fait que le tiers de la dette soit libellée en francs et en yens, les importations en monnaies Européennes et les exportations en Dollar des Etats-Unis rend l'Algérie négativement sensible aux fluctuations de taux de change. Dans ces conditions, les banques Américaines, Japonaises et Arabes expriment une franche réticence devant toute nouvelle initiative de financement, alors même que les gouvernements (Ghazali et Abdeslam) qui se succèdent dans la période continuent d'honorer régulièrement les échéances.

Entre 1992 et 1993, le déficit de la balance commerciale baisse sensiblement, de 500 millions de dollars sur les deux années, à la suite de la compression des importations et de la baisse plus que proportionnelle des exportations en valeur en raison de la baisse des prix du pétrole. La balance courante accuse de ce fait un besoin de financement cumulé de 2,1 milliards de dollars de 75% inférieur à celui des années précédentes.

Dans le secteur public, l'encadrement débarrassé des pressions des réformes en direction d'une plus grande transparence et d'une évaluation économique plus efficace, retrouve rapidement ses pratiques anciennes d'irresponsabilité. L'allongement des délais de réalisation, la perturbation des programmes, surtout sous l'aspect de remise en cause permanente des délais, amplifient les réticences, déjà grandes, des marchés financiers et des partenaires économiques extérieurs. La conduite de ce type de politique est maintenue contre vents et marées jusqu'à la cessation des paiements à la fin de 1993.

L'ajustement structurel

L'année 1994 est celle du changement de cap radical de la politique économique et financière gouvernementale. La disparition de toute marge de manoeuvre entraîne deux gouvernements successifs, conduits par Réda Malek et Mokdad Sifi, dont les ministres des finances sont des anciens collaborateurs de la Banque Mondiale, à mettre en oeuvre un Programme d'ajustement Structurel (PAS) de quatre années (un an/trois ans) à l'initiative totale du F.M.I.

L'accord signé en mai 1994 avec le FMI conduit les créanciers de l'Algérie, entraînés par la France, à apporter un soutien financier massif et sans réserve au gouvernement Algérien.

Pour l'année 1994, le rééchelonnement des échéances de crédits porte sur 4,441 milliards de dollars, dont 450 millions d'intérêts. Le service de la dette passe ainsi de 8,96 à 4,58 milliards de dollars et le ratio de service de la dette aux exportations totales de 93,4 à 47,1%.

L'année 1995 s'ouvre ainsi sous des auspices favorables. Les entreprises, tant dans l'investissement qu'en matière de production, reprennent confiance, persuadées que l'aisance financière retrouvée permettra de lever les obstacles à une conduite satisfaisante des chantiers et, surtout, à l'amélioration de leurs trésoreries. Ces prévisions s'avèrent d'autant plus fondées que les prix du pétrole recommencent à croître dès le milieu de 1994 pour se stabiliser autour de 17,5 dollars le baril en moyenne au long de l'année. Les importations augmentent de 1 milliard de dollars, moins cependant qu'en 1994. Structurellement, le phénomène est plus préoccupant parce qu'il traduit une dynamique marquée pour les biens de consommation alimentaires et industriels. Si le secteur des hydrocarbures demeure relativement concerné, les équipements industriels et les grands travaux ne font pratiquement pas l'objet d'une attention particulière. La balance commerciale est ainsi positive pour la deuxième année consécutive alors que le déficit des services se creuse, passant de 1,5 à 2,3 milliards de dollars entre 1994 et 1995.

Cette situation artificiellement positive se reproduit à l'identique en 1997. Les prix du pétrole, bien qu'en baisse continue de 24,3 dollars en début d'année à 17,8 dollars le baril au mois de décembre, sont néanmoins plus élevés que les prévisions initiales. En raison d'une augmentation des quantités exportées de gaz et de pétrole, les exportations sont supérieures à leur niveau de 1996 et atteignent 13,5 milliards de dollars. Les importations demeurent comprimées à 9,5 milliards de dollars, confirmant le caractère structurel des faiblesses de l'environnement économique déjà constatées en 1995 et 1996. La balance commerciale poursuit ainsi sa tendance de 1996 avec un nouvel excédent de 4 milliards de dollars. De la même manière, la baisse des amortissements du capital de la dette se poursuit. En revanche, le rééchelonnement, dont c'est la dernière année pleine, ne produit plus que 1,4 milliard. Enfin, si la balance courante enregistre le même excédent qu'en 1996, les réserves augmentent encore plus vite, de 2,8 milliards de dollars, emmenant le niveau total des réserves liquides à 8 milliards de dollars.

La position économique extérieure du pays s'améliore très nettement du fait de l'augmentation des prix du pétrole entre 1995 et 1997. Cette hausse, conjuguée aux ressources financières significatives accumulées, permet la constitution d'un niveau de réserves très important. Mais, à l'évidence, l'incohérence de la gestion économique interne menée par une bureaucratie incompétente ainsi que son corollaire, la systématisation d'une corruption nourrie par la violence, interdisent à la production et l'investissement de tirer profit de l'aisance financière.

De plus, la libération partielle du commerce d'importation, introduite dès 1994 par le PAS a très significativement multiplié le nombre d'importateurs. Concentrés dans l'importation de biens de consommation et de demi-produits, les nouveaux opérateurs couvrent la demande - d'ailleurs fort comprimée - sans restriction.

En 1998, la gestion de la dette est de nouveau modifiée sous la pression des prix pétroliers qui chutent brutalement de 30 % entre la fin de l'année et le milieu de 1998. La perte en valeur des exportations est de l'ordre de 4 milliards de dollars, auxquels il faudrait ajouter 500 millions de dollars d'augmentation des amortissements des dettes au second semestre de 1998. Dans cette situation, 1999 s'annonce sous des auspices plutôt incertains. En effet, si le prix du pétrole se révélait inférieur à 15 dollars en moyenne, ce sont les réserves qui tomberont à moins de deux mois d'importations, pour neuf mois aujourd'hui, et le ratio de la dette dépasserait de nouveau 50 %. Ces prévisions peuvent s'avérer pessimistes, ce sont elles qui déterminent toutefois aujourd'hui, et donc pour plusieurs mois encore, avant un possible retournement de conjoncture, le comportement des milieux financiers, du FMI et des opérateurs.

Avril 1999 :

L'élection de Abdelaziz Bouteflika a la tète de l'état qui s'est engagé à réduire la pauvreté et a relancer l'économie.

Les finances publiques sont positivement influencées dans la mesure où un excédent budgétaire est réalisé chaque année depuis 2000, ce qui a permis de s'engager dans des dépenses publiques élevées et de lancer le Programme de Soutien et de Relance Économique (PSRE) et le Programme National de Développement de l'Agriculture (PNDA)...

en 2001, le gouvernement Algérien a mis en oeuvre un programme de redressement économique favorisant la croissance et la stabilité de l'économie. Ce programme de 7 milliards de $US visait à revitaliser la production agricole, à développer le réseau public de distribution d'eau, à améliorer l'infrastructure et les services de transport, à rehausser le niveau de vie et à encourager les projets locaux de mise en valeur.

D'autres plans de réforme cherchent à intégrer l'Algérie à l'économie mondiale en libérant le pays de sa dépendance à l'égard de l'industrie des hydrocarbures et en permettant aux entreprises privées de tirer profit des débouchés offerts par les secteurs Algériens de l'énergie et des mines.

Les initiatives de libéralisation de l'économie ont déjà commencé à porter leur fruit. En 2003, l'investissement étranger direct (IED) fait au pays par suite des réformes économiques et de la modification des règlements régissant l'investissement a totalisé 2,3 milliards de $US, ce qui classe l'Algérie au deuxième rang des pays africains pour l'importance de l'IED.

La relance économique se caractérise également par les enveloppés allouées au programme quinquennal de soutien à la croissance et aux programmes de développement des régions du Sud et des Hauts plateaux. Politique de change : Le Dinar s'est stabilisé par rapport au Dollar.

Emploi : les chantiers prévus par le plan de relance et les investissements publics et privés ont pour objectif de ramener le taux de chômage, d'ici 2010 à 10% de la population active. En 2004-2005, 1 400 000 emplois ont été crées dont 684.000 en 2005.

Ce résultat a induit la baisse du chômage évalué à 15,3% aujourd'hui contre 23,1% à la fin de l'année 2003.

Banques : Deux instructions gouvernementales ont été élaborées, l'une interdisant l'exécution de décisions d'octroi de crédits sur injonctions, et l'autre sur la nécessité de présenter des garanties suffisantes.

Remboursement de la dette par anticipation : Le volume de la dette extérieure de l'Algérie s'établit à 15,5 milliards de dollars à fin février 2006, contre 21,4 au 31 décembre 2004 et 16,4 milliards de dollars à fin décembre 2005. La baisse est d'environ 6 milliards de dollars en 14 mois.

En 2005, le président de la république ABDELAZIZ BOUTEFLIKA a instauré un décret qui limite l'endettement extérieur.

Les points forts de l'Algérie :

· Proximité géographique des marchés potentiels. Confinant à l'Europe, l'Afrique et les pays Arabes, l'Algérie bénéficie d'une position géographique stratégique pour la mise en valeur de son potentiel d'investissement, notamment les investissements étrangers orientés vers l'exportation.

· Taille de son marché intérieur (36 millions de consommateurs).

· Richesses naturelles importantes (pétrole, gaz). D'autres ressources minérales, non négligeables, restent peu exploitées, notamment les phosphates.

· Abondance des ressources humaines et flexibilité du marché du travail. Le nombre important d'universités, de grandes Écoles et de centres de formations professionnelles, permet le recrutement de personnels de qualité.

· Maîtrise de la dette publique extérieure dont le niveau est passé de 20,3 milliards d'USD en 2000 à 15,5 milliards d'USD en février 2006. Le service de la dette a été ramené de 22,6% en 2002 à 12,1% en 2005. L'Algérie vient en outre d'annoncer son intention de rembourser la totalité de sa dette publique avant échéance auprès de ses créanciers du Club de Paris et du Club de Londres.

Les grands défis :

· La relance de la croissance est pour l'essentiel financée par la ressource pétrolière ce qui constitue un modèle de développement particulièrement vulnérable à long terme. Avec 48% de la valeur ajoutée, le secteur des hydrocarbures constitue la principale source de devises de l'économie (95% des recettes d'exportation), une machine mono-exportatrice.

· La structure encore mono-exportatrice de l'économie et la faiblesse structurelle des exportations hors hydrocarbures touche la question de la compétitivité externe de l'économie à l'heure de l'entrée en vigueur de l'Accord d'association avec l'Union Européenne et les négociations en vue de l'adhésion à l'OMC.

· Le taux élevé de chômage est un facteur de tensions sociales et constitue une contrainte forte sur l'économie. Il touche essentiellement les jeunes.

L'Algérie et la crise financière 2008 :

Selon Reuters, Joël TOUJAS-BERNAT, responsable du FMI, aurait déclaré, samedi 15 novembre 2008 à Alger, que l'Algérie ne sera pas affectée de manière significative par la crise financière mondiale, mais qu'elle doit adopter une politique économique flexible pour compenser la chute des revenus du pétrole. Le FMI a encouragé le pays à réduire sa dépendance envers la production d'hydrocarbures et de diversifier son économie. En décembre 2008 le premier ministre AHMED OUYAHIA aurait déclaré sur la tribune du parlement que l'Algérie et loin de la crise qui secoue les places boursières mondiale au moins pour les cinq années à suivre (jusqu'à 2014); grâce notamment aux réserves da change qui dépasse 138 milliard de Dollars.

Les étapes de libéralisation du commerce extérieur en Algérie (brièvement) :

La révision du monopole de l'état vis-à-vis du commerce extérieur est apparus a travers le décret exécutif publier en octobre 1988 ce texte vise a organisé les textes juridique en rapport avec le monopole de l'état sur les opérations commerciales, depuis 1990 la scène Algérienne a connu des reformes afin de libérer définitivement le commerce extérieur des griffes de l'état. 3 étapes de cette libéralisation peuvent être constatées :

La première étape : 1990-1991

La nouveauté et l'adoption pour la première fois de l'histoire de l'Algérie contemporaine, la loi de finance de 1990, comme étant le premier pas vers l'abolition des mesures de l'ancien régime dit le programme générale de l'importation et la balance des devises par un plan de financement extérieur sous la responsabilité directe des banques. Des la parution du décret n°37- 91 publier le 13 février 1991, les symptômes de la libéralisation était plus claire, durant cette période les autorités on prit de bras de fer la libéralisation sur ce qui rapporte aux importations, ce qui a diminuer fortement les réserves de change

Période de retour du monopole :

La dépendance qui ya succéder a la libéralisation des opérations à obliger l'état d'intervenir, par le baillet de la loi a travers l'instruction gouvernementale N°625appaurs le 18 Aout 1992, elle a reformulée les mesures des opérations d'importations.

Période de la libéralisation concrète (la convention de stand by) :

Le retour a la politique de libéralisation du commerce algérien en avril 1994 comme résultat escompté a cause de la signature de la convention avec le FMI afin de rééchelonner la dette algérienne

L'accord d'association avec l'union européenne :

En 2002, l'Algérie signe l'accord d'association avec l'UE qui est rentré en vigueur qu'en septembre 2005. Cet accord est partie intégrante du processus de Barcelone, l'objectif de cette dernière est de créer une «zone de paix et de prospérité partagée» ce qui signifie plutôt l'instauration d'une zone de libre-échange, prévue avant 2017, recouvrant le bassin méditerranéenne sous la tutelle de l'UE.

Ces négociations qui ont durés plus de huit ans (1993-2001) ont aboutis à l'intégration de l'Algérie dans l'un des plus grands et plus puissants espace économique de la région. L'espace naturel Euro Méditerranéen, chargé d'histoire commune et berceau de civilisations.

L'Algérie et l'Union Pour la Méditerranés :

Sur l'initiative du président français Nicolas Sarkozy, 15 chefs d'états des deux rives de la méditerranés ce son réunie le 13 juillet 2008 a paris, les grandes lignes de ce nouveau franc économique ne sont pas encor clair mais certain expert parle d'un nouveau processus de Barcelone, une sorte aussi de compensation vis-à-vis de la Turquie afin de la dissuader de s'intégré dans l'Union Européenne que Sarkozy a toujours refusé sont entrée dans cette communauté, mais pas seulement, mais aussi de poussé Israël dans les bras de ses voisins Arabes. L'Algérie par le baillet de son président a assisté à cette réunion. Notre pays, Selon des sources diplomatiques algériennes, envisage de se porter candidate au poste de secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM) voulue par Nicolas Sarkozy, révèle le quotidien L'Expression. Toujours selon ces sources, Alger avait demandé à Paris de soutenir sa candidature à ce poste en contrepartie de sa présence au sommet de lancement de l'UPM, le 13 juillet dernier à Paris.

Les moyens de libéralisations du commerce extérieur algérien :

Afin de libérer le commerce extérieur de la domination de l'état algérien, les gouvernements successifs ont instaurés une série de mesures :

1-création d'institution de promotion de commerce extérieur :

LA SAFEX : La Société Algérienne des Foires et Exportations (SAFEX - SPA) est une entreprise publique issue de la transformation de l'objet social et de la dénomination de l'Office National des Foires et Expositions (ONAFEX), crée en 1971.

Le siège social de la SAFEX est sis dans l'enceinte du Palais des Expositions situé à

3 km de l'aéroport international d'Alger et à 10 km du centre-ville.

Dans le cadre de ses missions statutaires, la SAFEX exerce ses activités dans les domaines suivants :

Organisation des foires, salons spécialisés et expositions, à caractère national, international, local et régional.

Organisation de la participation algérienne aux foires et expositions à l'étranger.

Assistance aux opérateurs économiques en matière de commerce international, au moyen de :

L'information sur la réglementation du commerce international.

Les opportunités d'affaires avec l'étranger.

La mise en relation d'affaires.

Les procédures à l'exportation.

L'édition de revues économiques et catalogues commerciaux.

Organisation de rencontres professionnelles, séminaires et conférences...

Gestion et exploitation des infrastructures et structures du Palais des Expositions.

LA CAGEX : La Compagnie Algérienne d'Assurance et de Garantie des Exportations est régie, entre autres, par l'article 4 de l'ordonnance 96/06du 10/01/1996 qui dispose que l'assurance crédit à l'exportation est confiée à une société chargée d'assurer pour:

- son propre compte et sous le contrôle de l'état, les risques commerciaux.

- le compte de l'Etat et sous son contrôle, les risques politiques, les risques de non transfert et les risques de catastrophes naturelles.

ALGEX : Cette dernière fut crée par le décret exécutif n°04-174 signé le 12 juin 2004 en application des deux articles 19 et 20 de l'ordre n°03-04 daté du 19 juillet 2003.c'est une entreprise étatique a vocation administrative, elle est dotée d'une personnalité morale, d'une indépendance financière.et elle est sous la tutelle du ministère du commerce.

2-Privatisation des entreprises privés :

Le passage de l'économie planifiée à l'économie de marché, a poussé l'état à se désengager des entreprises publiques (après plusieurs réformes infructueuses).

Selon l'Article 15 de l'Ordonnance 01.04 du 20 août 2001 « Sont éligibles à la privatisation les entreprises publiques économiques relevant de l'ensemble des secteurs d'activité économique »

La privatisation touche 1200 entreprises publiques

3- l'abaissement du tarif douanier :

A partir du 1er janvier 1988 l'état a introduit une seule taxe douanière

4-la dévaluation de la monnaie :

C'est un des moyens du FMI avant d'accordé une aide supplémentaire afin de freiner le déficit dans la balance des paiements, en effet la banque d'Algérie à dévaluer le Dinard par rapport au autres monnaie le 10 avril 1994 de 40,17% et selon le ministre des finance de l'époque cette dévaluation était bénéfique.

5-libéralisation des prix et l'abolition progressive des subventions :

Cette procédure permet de réduire les dépenses publiques, à titre d'exemple l'Algérie avait décidée en 1994 de suspendre les subventions a certains produits de base, ce qui a réduit le déficit de 4% en 1995.

Statistique sur les importations et exportation algérienne :

Les statistiques rapportées indiquent l'état des importations et exportations des marchandises de (1995 à 2006) par groupe « segment » mais aussi la situation de la balance commerciale de 2004 a 2008).

Conclusion :

L'analyse que nous avons dressée montre clairement la dépendance de notre pays vis-à-vis du pétrole, la machine productive représente plus 98% du pétrole.

Le président Bouteflika a conscience de cette problématique il oeuvre dans ce sens on créant une richesse renouvelable tel la création des entreprises et encourager les investissements étrangers directs, car le pétrole s'avère une richesse non durable.

II. Deuxième chapitre : L'OMC et la probable adhésion de l'Algérie :

Introduction au chapitre :

Depuis l'effondrement de l'empire soviétique, la chute du mur de Berlin, la réunification de l'Allemagne, la fin officielle de la guerre froide l'invasion du Koweït et la première guerre du golf. Le monde a connu bien des changements sur le plan politique et militaire, des changements qui favoriseront la mise en place du nouvel ordre économique si cher à Ronald Reagan et George bush père.

Le bipolarisme est-ouest ayant brutalement pris fin avec la déconfiture des régimes communistes8(*), les États-Unis et leurs alliés avaient désormais le champ tout à fait libre devant eux pour dicter leur volonté à la marche du commerce et de la coopération dans le monde.

Ainsi naquit à Marrakech (1994) l'organisation mondiale du commerce. En remplacement du vieil Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.

* 8 Système caractérisé par la propriété collective des moyens de production.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams