CONCLUSION
Des médias classiques-radios
télévisions jouent généralement un
rôle positif et instructif dans la société. Toutefois, il
existe de nombreux cas où les médias sont manipulés par
des acteurs avec intention de fomenter des conflits (1). Même
si le monde actuel semble être outrageusement polarisé et, que la
violence demeure la norme, nous restons avant tout optimistes dans la
résolution des conflits. Pour espérer à cette
résolution, nous devons nous confier à un modèle des
médias qui ne sera plus d'investigation, ou de développement
comme cela fut dans le temps. Il s'agit cette fois des médias pour la
paix. Alors que les journalistes semblent naturellement attirés par les
conflits qui créent l'événement d'actualité, «
ils disposent en général de peu de connaissance sur les conflits,
leur gestation sociale et leurs constance à travers le monde »
(2).
(1) Mark FROHARDT, Op.cit, p29.
(2) Marie Soleil FRERE, Op.cit., p16.
Dans ce chapitre, nous avons soulevé en gros ce que
doit être l'exercice d'un journaliste pour la paix, ses règles et
normes. Nous nous sommes focalisé en d'autres cieux à recourir
aux ONGs internationales oeuvrant dans la promotion de la paix, comme l'IPP, le
SFCG, loin d'être là une liste exhaustive.
Tout cela constitue donc un rudiment du journalisme pour la
paix. Ce chapitre, au-delà de sa vision, encourage les journalistes
à aller au-delà des événements concrets et violents
pour identifier les formes culturelles et institutionnalistes de la violence
qui peut être cause du désaccord.
L'expérience de la Radio Okapi, en RD Congo semble
être un atout, allant dans le sens du journalisme sensible dans un
environnement conflictuel. Les journalistes travaillant pour la paix ne
cherchent pas à réduire les conflits ; il fait en sorte à
présenter de nouvelles exactes et impartiales. C'est par cette
acceptation d'un rapport que les conflits pourront être
réduits.
Parlant des ONGs dont nous avons évoqué au cours
de ce chapitre, tellement que le rôle des médias dans la
résolution des conflits constitue un champ relativement neuf, ceci n'a
jamais laissé « indifférent ces organisations qui jusque
là ont conduit un grand nombre d'initiatives sur le pouvoir qu'ont les
médias d'influencer positivement les conflits et le processus de la
démocratisation » (1). Comme on doit le remarquer, ces
projets visant les médias sont devenus partie intégrante de
presque toutes les interventions multilatérales de construction de la
paix dans des sociétés en proie aux conflits.
(1) Ross Howard, Francis Rolt, Hans van de Veen et
Juliette Verhoeven, The power of media-A Handbook for peacebulders,
European centre for conflit prevention, Utrecht 2003, cite par MSF, p48.
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