HYPOTHESE
L'une des conséquences majeures de la mal information
reste la désorientation de la société comme le souligne
bien Pierre ROBERT, ainsi les conflits à multi formes qui sont
constatés dans la sous région des Grands lacs ne peuvent-ils pas
être le résultat d'une mauvaise prise en charge soit encore de
l'implication des medias ?
Dès lors qu'il en est ainsi, aussi tôt que les
conséquences de ces constats résulte sur la relativité
dés frontières de ces états de la région des Grands
Lacs. Doit-on demeurer dans la politique ou dans la négociation
politique pour résoudre cette situation qui freine le
développement de la société ? N'est ce pas là le
devoir d'un journaliste paix ?
Nous pouvons tenter dans un premier temps de répondre
à notre problématique en ce terme ; les journalistes conscients
ou non ; sont des médiateurs et de ce fait le rôle des medias dans
ce fait est d'influence positivement ou négatives selon le dialogue
qu'ils entendent initier entre les acteurs en
conflit. Robert KARL Manoff du centre for war peace and the
media de l'université de new York soutenait que la règle de base
de la profession journalistique qui réside dans le fait de permettre
à toutes les parties de donner leur point de vue, ceci est aussi un des
objectifs primordiaux du médiateur professionnel en permettant les
échanges des points de vues entre les belligérants. Les
journalistes doivent proposer une information qui doit instruire l'une et
l'autre partie ;
CADRE THEORIQUE
Considérés en termes d'influence, les medias
influencent aussi bien des personnes individuelles que la société
dans sa globalité. Ils assurent donc des fonctions précisent dans
sa mission comme le soulignait Elihu KATZ. « Les recherches empiriques
sont donc loin de confirmer une image
courante de ceux-ci, les medias seraient de ce fait capable de
transformer radicalement leur vastes audiences » (1)
En effet, nullement de notre ingéniosité, ces
mêmes recherches ont tenté aussi de prouver que les medias ne
peuvent être efficaces voire puissants mais, dans certaines conditions
d'oü viendront les effets directs sur certains segments du public et
effets limités, leur pouvoir relève aussi moins de la
conversation que du renforcement ou de l'activation. En tant que tel il est
loin d'être négligeable.
On se rappellera que pendant les années 30 la
problématique sur les effets de medias de mass s'inscrivaient dans un
courant visant à remettre en cause les effets touts puissants des medias
sur les individus et les cadres théoriques du chercheur gravitait au
tour de l'influence social.
(1) E. KATZ , A propos des medias et leurs
effets, dans L, SPEZ.G.COUTTLE.P techniques et
systémiques, université de Grenoble, 1990, pg 275.
L'étude sur le traitement de l'information en temps de
crise relève plusieurs questions intéressantes et aussi certaines
limites évidentes. Les résultats de quelques études
démontrent que « les medias affectent une sélection des
informations qui sont accessibles » (1) les journalistes de ce
fait sélectionnent des informations qui ne pas toujours une portion des
événements dans la réalité. Par ailleurs nous
pouvons etre tenté d'affirmer que chaque media en dehors de c'est que
nous venons de dire ci haut, imprègne son discours de presse d'une
idéologie justifiant ainsi en quelque sorte la cause qu'il
défend.
Cette théorie de la responsabilité sociale des
medias, que nous allons exploiter dans cette étude, telle que
formulée par Theodore Peterson dans son ouvrage Four theories of press,
(1956) ; nous retenons ainsi puiser de cette théorie normative les
(1) A. LARAMEE, et B. VALLE, La
recherché en communication ; éléments de
méthodologie, Canada, presse de l'université de
Québec, 2002 pg 78
responsabilités que devraient idéalement assumer
les medias dans la société en crise. Cette étude passe
donc à chevale de deux théories : l'influence sociale des medias
et celle de la responsabilité sociale des medias.
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