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Apports de la géomatique à  la dynamique de l'occupation du sol de la région de Dakar: exemple de la commune d'arrondissement de Hann Bel Air

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par Ibrahima Baldé
Université Cheikh Anta Diop de Dakat - Master 2011
  

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II.2. Analyse conceptuelle

Dans cette partie il s'avère nécessaire pour nous de définir les concepts clés du sujet. Ce qui permettra aux lecteurs de mieux comprendre notre discours.

Dynamique : « changement résultant d'un jeu de forces » Brunet. Dans le contexte de notre étude, la dynamique est un changement de !'occupation du so! entre deux dates sous !'impu!sion d'un ou de p!usieurs facteurs. Diop (2006)

Occupation du sol : la définition du terme OS a fait l'objet de plusieurs études parmis lesquelles :

La définition de la FAO (1997) qui considère l'OS comme la « couverture physique observable au sol par technique de relevés de terrain ou par télédétection. Elle comprend la végétation (naturelle / cultivée) et l'aménagement du territoire (habitat, bâtiment, routes) qui occupent la surface de la terre ainsi l'hydrographie... De même en 1998 la FAO donne une définition plus réduite de l'OS qui peut être succinctement comprise comme la couverture biophysique de la surface des terres émergées.

Dans le dictionnaire « Mot de la géographie » de Brunet en 1992, le mot est défini comme un mode d'affectation de l'étendue à des usages, des activités déterminées, à un moment donné.

L'occupation du territoire peut être également vue comme un processus de prise de possession, qu'il s'agisse d'un espace vierge ou dont on néglige les premiers occupants, ou dont on élimine ou asservit les occupants.

La description des changements d'OS pour nous est basée sur l'utilisation des cartes vérifiées par des levés topographiques, l'analyse des résultats statistique et l'historique de l'occupation du site afin d'apprécier les modifications repérées dans la zone d'étude.

La géomatique

La géomatique regroupe l'ensemble des outils et de méthodes permettant de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques.

Elle fait appel à des techniques informatiques spécifiques notamment les SIG, le traitement d'images, la photo-interprétation par ordinateur et la cartographie assistée par ordinateur(CAO) pour l'acquisition des données, leur stockage, leur traitement et leur diffusion (Bergeron, 1993).

La géomatique peut être définie comme un champ d'activité qui intègre selon une approche systémique l'ensemble des moyens d'acquisition et de gestion des données à référence spatiale requis pour effectuer des opérations scientifiques, administratives légales et techniques dans le cadre de processus de production et de gestion de l'information sur le territoire. (Diaw, 2011)

Les outils de la géomatique sont adéquats pour appréhender les différents changements observés dans la dynamique de l'occupation du sol dans notre zone d'étude. Ces outils et méthodes utilisés se regroupent en trois phases qui sont entre autres la collecte des données, le traitement et l'analyse ainsi que la discussion. Les données sont des images satellitaires, photographies aériennes, cartes thématiques, enquêtes, données climatiques et hydrologiques et le levé de terrain. Le traitement de ces données géographiques est effectué à partir de logiciels de SIG (ArcGIS et Covadis-Autocad par exemple).

Le risque : est la possibilité de voir se manifester un phénomène dommageable pour la vie des hommes, leurs biens, leurs activités ou leur environnement, n'est que potentiel. Il mesure l'événement possible, il évolue selon le temps et les lieux. Il est la résultante du croisement entre un aléa et des vulnérabilités.

La relation entre la croissance urbaine et le risque d'inondation dépend d'un enjeu spatial. S'il n'y avait pas la présence d'une ville, le risque se manifesterait différemment: nous aurions toujours un événement pluvio-orageux, mais il se produirait sur un milieu naturel, la vulnérabilité serait moins forte étant donné l'absence d'enjeux humains et socio économiques. Par ailleurs, l'inondation serait moins catastrophique et retrouverait son caractère naturel. Par ailleurs la croissance de la ville transforme sa propre morphologie.

Toute nouvelle morphologie urbaine génère de nouvelles modalités d'écoulement du flux, donc du risque. Le risque est étroitement lié au fait urbain.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand