IV.- JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME
Le choix du sujet s'inspire d'un intérêt
écologique à l'égard des questions de
l'environnement et de la préservation du patrimoine national, dont
l'inspiration a pris sa source de la Volonté du gouvernement camerounais
L'utilité pratique de cet exercice de réflexion a
été de sensibiliser sur les missions d'un environnementaliste,
partant de nos antécédents avec le Club des Amis de la
Nature3 à l'Université de Yaoundé, sur ses
inquiétudes et sa propre peur de ce que serait notre vie sans des
espaces naturels de vies, d'épanouissement, d'évasion et de
loisirs dans nos centres urbains. Cet intérêt suscite un autre
beaucoup plus économique lié aux retombéx de la
préservation de l'environnement.
V- OBJECTIFS.
L'objectif de ce travail est d'éclairer le politique en
vue de l'aider dans la prise de décisions dans le domaine de la
création des espaces naturels protégés. Cet objectif se
subdivise en deux objectifs spécifiques :
3 Ancien membre actif du Club des Amis de la Nature ;
Président de la commission des investissements (1984-
1985).Université de Yaoundé.
- montrer que la création des espaces naturels urbains
comme les forêts urbaines au Cameroun est source du développement
économique ;
- partir du cas du Parcours Vita de Douala pour mieux
étayer nos analyses
Plus simplement, ce travail servira à éclairer
et aider les pouvoirs publics à une prise de décisions en vue de
la création des espaces naturels protégés (on peut
à cet effet citer le Canada notamment avec la politique de
création, protection et conservation des zones et des parcs
protégés), des forêts urbaines dont l'absence constitue un
scandale pour un pays comme le Cameroun. Ceci afin de promouvoir un
développement économique viable, socialement équitable et
écologiquement rationnel. Un développement qui ne sacrifie ni les
générations présentes ni le bien-être des
générations future, mais qui allie efficacité,
propreté et sobriété dans l'usage des ressources puis
contribue à l'attractivité de la ville.
VI- METHODOLOGIE
Il n'y a actuellement pas de véritables ouvrages qui
traitent l'ensemble des problèmes réels du PV de Douala. Il y a
des ébauches de présentation du PV, des opinions dans la
presse4 des actions de sensibilisations de certains autres
visionnaires qui en fonction de l'objet du problème abordent
ponctuellement et partiellement certains aspects de ces derniers. Notre travail
de recherche essaye de dresser un panorama quelque peu général
des dangers auxquels cet espace naturel est exposé, et dont si rien
n'est fait il disparaîtra.
Nous cherchons dans ce travail, à comprendre la
synergie entre l'environnement et l'économie au sens de la
création de richesse via le tourisme, le sport et la santé que
recèle le Parcours Vita.
Nous mettons en perspective les intérêts
écologiques, l'importance de la biodiversité et les avantages de
cet environnement naturel et sauvage à travers la persuasion de cette
prise de conscience que nous nous proposons de réaliser. Nous comptons
ainsi apporter une contribution à la lute pour la protection et la
sauvegarde d'un patrimoine collectif.
4 Le Parcours Vita de Douala va (doit)-t-il mourir in
Le Front n°307 du 05 Février 2008.
Résident à Douala, animés par un amour
débordant pour la nature et la passion pour le bien public, nous avons
capté la nécessité d'agir, de parler. Mais avant de nous
nous sommes engagés dans multiples entretiens avec les différents
responsables de la CUD, la MAETUR, les moniteurs du PV. Plus
particulièrement nous nous sommes interrogés sur les approches de
viabilisation du PV.
La lecture préalable d'un certain nombre d'ouvrages
généraux sur l'environnement de façon globale nous a en
effet donné quelques idées sur le raisonnement à
adopter.
Notre analyse est partie de l'idée même du PV. En
fait, la profondeur de la motivation du gouvernement pour une telle donation au
peuple camerounais5, est fondée sur l'image que cet espace
présentait à ses premiers jours. Aussi, il nous revient de
montrer ce qu'il est demeuré, en passant par la réhabilitation et
ce qu'il pourrait devenir.
Notre travail de recherche a privilégié une
approche de présentation descriptive de l'état des lieux et
ouvrir quelques perspectives pour la postérité. Le PV aujourd'hui
risque de disparaître si des actions fortes ne sont pas engagées
pour le sauver. Ce constat amer, triste et mélancolique impose
actuellement et tout de suite une prise de conscience individuelle, un sursaut
patriotique et en ce qui concerne les autorités locales et nationales
des engagements forts pour sortir le PV du piteux état dans lequel il
est oublié.
Ainsi notre approche vise à apporter au gouvernement
des pistes à mobiliser avec l'aide des partenaires étrangers pour
apporter une réponse à ce besoin naturel, cette envie de doter
nos Cités (villes par extension) des espaces de vies sauvages
protégés. L'ampleur de la tâche est immense mais les
bénéfices sont inestimables.
Après la revue des théories économiques
notamment spatiales et environnementales dans notre travail, nous avons
montré la multifonctionnalité de cette espace si elle est
conservée et protégée. Ce travail est
présenté en deux grandes parties subdivisées chacune en
deux chapitres. Avant d'analyser la logique de la protection et la
multifonctionnalité du Parcours Vita à Douala (deuxième
partie), nous faisons une analyse critique de l'offre et la demande des
services publiques notamment ceux qu'offrent les espaces naturels urbains
(première partie). Mais avant nous avons trouvé nécessaire
de présenter les définitions de quelques concepts clés.
5 même s'il n'y a que Yaoundé et Douala
qui en sont aujourd'hui gratifiées,
|